NeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER SolennNeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
Un accident ou un AVC, chez un enfant ou un adolescent, résonne comme un orage soudain dans leur existence. Le quotidien vacille, la famille est secouée. Mais, passé le choc… que reste-t-il ? Des cicatrices visibles parfois, et d’autres, bien plus discrètes, qui touchent la mémoire, l’attention, le comportement ou les émotions. On pourrait croire que les enfants « s’adaptent ». Mais comment savoir ? Peut-on vraiment voir, à l’œil nu, ce qu’un cerveau jeune traverse après de telles tempêtes ?
Concrètement, c’est là qu’intervient le bilan neuropsychologique complet. Ce n’est pas qu’un « test » : c’est une véritable cartographie du cerveau. On y explore la mémoire, l’attention, les fonctions exécutives, le langage, les capacités visuo-spatiales… Mais aussi – et c’est fondamental – l’impact émotionnel et social. On ne mesure pas seulement des « chiffres » : on essaie de comprendre où l’enfant en est, pour l’aider mieux, à chaque étape.
Posons-nous la question : combien de fois, après l’AVC d’un enfant, a-t-on entendu « il n’a rien, il va reprendre l’école comme avant » ? Pourtant, certains troubles subtils peuvent apparaître : l’enfant oublie les consignes, perd confiance, s’énerve facilement. Parfois, il ne le dit même pas – par honte, par fatigue, ou tout simplement, parce qu’il n’a pas les mots.
Pourtant, en Belgique, chaque année, plusieurs centaines de jeunes sont touchés par un AVC ou un traumatisme crânien. Les causes ? Accidents domestiques, sport, malformations vasculaires, infections… Et à Liège, comme partout ailleurs, cela n’arrive pas que « chez les autres ». D’où l’importance d’une prise en charge précoce, humaine et adaptée.
Vous reconnaissez peut-être des signes chez votre enfant ? Fatigue, irritabilité, difficultés scolaires, isolement. En tant que parents, on peut se sentir démuni : « Est-ce qu’il fait exprès ? Est-ce qu’il me cache quelque chose ? » Non. Souvent, il subit juste les conséquences invisibles d’un cerveau qui a été frappé de plein fouet.
Le bilan neuropsychologique, c’est un phare après la tempête. Il éclaire les zones d’ombre, il rassure les parents (« ce n’est pas de votre faute ! »), il offre un point de départ. Grâce à cette étape, on peut mettre en place des stratégies, un accompagnement, et surtout ne plus avancer à l’aveugle.
Pour un premier repère, n’hésitez pas à consulter cette page spécialisée psychologue enfants-adolescents qui détaille les besoins spécifiques des jeunes en souffrance.
Mais attention : chaque parcours est unique. Il n’existe pas un « profil type » du petit patient après AVC ou accident. D’où l’intérêt, encore une fois, d’un bilan personnalisé et mené avec empathie, par un professionnel formé à ces situations complexes. Vous ne seriez pas le premier parent à pousser la porte rempli d’inquiétudes… et à ressortir soulagé d’avoir enfin des réponses claires.
Petite anecdote de terrain : un adolescent, dix-sept ans, au collège. Après un accident de vélo, il reprend les cours. Il oublie son cartable, se perd dans les consignes… On croit à de la paresse. En fait, le bilan neuropsychologique montre une atteinte de l’attention et des troubles de la mémoire de travail. Tout change : le jeune comprend que ce n’est pas de la « flemme », mais la conséquence d’un traumatisme. Une sacrée libération !
En somme, demander un bilan neuropsychologique après un accident ou un AVC, ce n’est ni dramatiser ni surprotéger. C’est prévenir, comprendre, anticiper. Accompagner, tout simplement.
NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER
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Quelle tête a vraiment un bilan neuropsychologique pour enfant ou ado, en pratique ? On imagine – à tort ! – une batterie de tests froids, stressants, des notes alignées sur une feuille. En réalité, c’est d’abord une rencontre. Le professionnel, comme Madame Solenn Pottier, discute avec l’enfant, écoute les parents, s’imprègne. Cette dimension humaine prime, car l’histoire de l’accident ou de l’AVC marque la famille tout entière. Chaque mot compte.
La première phase, c’est l’anamnèse. On pose les questions. On écoute les peurs, on recueille la chronologie : « Comment s’est passé l’accident ? Qu’est-ce qui a changé depuis ? Quelles sont les forces de votre enfant ? Ses passions ? Ses difficultés récentes à l’école ? » On ne s’arrête pas à la répétition scolaire ou au bulletin. On vise large.
Vient ensuite l’exploration « sur mesure ». Ici, la notion de neuropsychologie prend tout son sens. Le spécialiste va sélectionner différents outils selon le profil et l’âge : épreuves de mémoire (auditive, visuelle), tests de l’attention (soutenue, partagée), évaluation des fonctions exécutives (planification, organisation du geste, adaptation). C’est un peu comme déplier une carte et chercher les routes endommagées, les routes secondaires qui compensent… et les sentiers à reconstruire.
Le déroulement ? En plusieurs séances, pour éviter la fatigue (car après un AVC ou un accident, l’endurance cognitive est fragilisée). La durée totale varie, mais il n’est pas rare que cela prenne deux à quatre rendez-vous. Parfois plus, dans les cas les plus complexes.
Le contact avec les écoles est souvent précieux : on demande l’avis des professeurs, on croise les regards. Pourquoi ? Parce que les retours des enseignants du primaire, du collège ou du lycée éclairent sur ce qui se passe « en collectif » (troubles d’attention, désorganisation, inhibition, irritabilité…).
Cette collaboration multi-éclairages évite bien des malentendus. On ne compte plus, aux alentours de Liège, les familles ayant découvert grâce au bilan que le rejet des devoirs n’est pas de la « mauvaise volonté », mais le fruit d’une véritable incapacité temporaire à planifier ou à mémoriser.
Un moment clef du bilan : le retour. Il s’agit d’un temps d’échange, rarement à huis clos. Les résultats sont expliqués, en mots simples, à l’enfant et à sa famille. On évite le jargon, on donne des images (“ta mémoire est comme un classeur : certaines pages sont abîmées après l’accident, mais d’autres restent saines, et tu peux en créer des nouvelles avec des techniques »).
Cette démarche peut déboucher sur un projet d’aide personnalisé : parfois, orthophonie, ergothérapie, adaptation scolaire, ou soutien psychologique sont proposés. Mais le bilan seul suffit parfois à rassurer : « Mon enfant va pouvoir récupérer », ou « Ce n’est pas irrémédiable ».
N’hésitez pas à explorer d’autres ressources sur la neuropsychologie et la psychologie de l’enfant pour mieux cerner le champ d’action des spécialistes.
Et, pour les familles qui souhaitent comprendre les liens entre troubles scolaires et traumatismes cérébraux, un détour par cet article sur le rôle de la logopédie dans les troubles de l’attention chez l’enfant peut permettre d’élargir le point de vue.
En somme, derrière chaque « test », il y a une histoire, une rencontre, le début d’un nouveau projet de soins. Ce n’est pas une sanction, ni une stigmatisation. Prenez-le comme une photographie à l’instant T, qui va permettre à chacun – parents, enfants, enseignants, soignants – de parler le même langage. C’est un pacte de confiance vers l’avenir.
La neuropsychologie infantile n’est pas un oracle. Mais elle permet, bilan en main, de baliser le terrain. Quels sont les troubles potentiels après un accident ou un AVC chez un jeune ? Voilà une question qui hante souvent les parents. Et c’est bien légitime : on aimerait être « sûr » que rien de grave n’est resté.
Malheureusement, chez l’enfant, tout n’est pas toujours visible d’un coup d’œil. C’est même parfois très subtil. On distingue classiquement plusieurs grandes familles de troubles, que le bilan neuropsychologique cible méthodiquement :
Certains enfants présentent un seul trouble, d’autres, plusieurs. Mais attention : tout trouble n’est pas définitif ! Le cerveau d’un jeune a une plasticité prodigieuse. C’est une chance. Plus le suivi est précoce, plus la récupération est souvent spectaculaire.
Une question surgit souvent : « Mon enfant était-il “fragile” avant ? Pourquoi lui ? » On sait aujourd’hui que certains enfants sont plus résilients, d’autres plus sensibles. Personne ne « mérite » ces accidents de parcours. Mais chaque parent peut, à son échelle, jouer un rôle dans la reconstruction.
Sur ce point, la neuropsychologue spécialisée, à l’écoute, va repérer ce qui va bien (l’enfant qui s’intéresse toujours autant à la musique ou au foot) autant que ce qui a été atteint. C’est important pour remobiliser les réseaux préservés. Un exemple concret : un jeune, passionné de danse, récupère plus vite sa coordination que sa capacité à lire un texte à voix haute. Pourquoi ? Parce que le bilan montre que la mémoire corporelle reste sa meilleure alliée.
Vous souhaitez comprendre davantage comment repérer les troubles anxieux ou d’hyperactivité liés à ces parcours ? Consultez ce guide pratique sur le diagnostic différentiel anxiété / TDAH chez l’enfant.
Et si la neuropsychologue vous propose des tests de QI en complément, ce n’est pas pour « étiqueter » mais pour affiner le portrait cognitif du jeune. Car un accident peut moduler certains axes (mémoire, vitesse de traitement) sans toucher l’intelligence globale. C’est subtil, mais fondamental pour l’orientation scolaire !
C’est souvent après avoir mis des mots sur ce qui ne va pas (mais aussi sur ce qui va bien !) que les familles relèvent la tête. Un ado peut dire : « Maintenant, je sais pourquoi je décroche… et ce qu’on peut faire pour m’aider. » Rien que ça, ça ouvre beaucoup de portes.
Le bilan complet, c’est la boussole. Mais le chemin de la réadaptation, c’est autre chose. C’est concret, quotidien, parfois acrobatique. Comment s’organiser ? Quelle place pour les parents, l’école, le psy, le médecin ? Peu de guides l’expliquent avec des mots simples.
D’abord, il faut se dire la vérité : tout ne revient pas comme avant, du jour au lendemain. C’est comme réparer une toile d’araignée déchirée par la pluie : il faut du temps, de la patience, et souvent l’aide d’un tisseur expérimenté.
L’accompagnement, c’est souvent un travail d’équipe : la neuropsychologue coordonne, propose un plan. Les parents soutiennent au quotidien, encouragent, célébrant chaque mini-victoire. L’école adapte parfois les exigences (temps supplémentaire, consignes écrites, tutorat, emploi du temps allégé). Les copains aussi peuvent jouer un rôle, en maintenant le lien social qui fait du bien au moral.
Concrètement, l’accompagnement peut prendre plusieurs couleurs :
Il arrive qu’un bilan soit demandé plusieurs fois dans la scolarité : on ajuste les objectifs au fil du temps. Rien n’est figé. Les progrès sont parfois inégaux : certains enfants reprennent plus vite l’écriture que la lecture ; d’autres récupèrent leur humeur, mais pas tout de suite leur autonomie dans les devoirs. Pas de panique ! Chaque parcours est un peu un labyrinthe – mais on trouve toujours des raccourcis cachés, des alliés.
Le rôle du psychologue spécialisé va aussi être de soutenir la famille, de déculpabiliser le parent qui s’épuise (« je ne fais pas assez », « j’ai raté quelque chose »). Il est primordial de s’autoriser à demander de l’aide. Ce n’est pas un aveu de faiblesse !
Certains parents témoignent qu’après le bilan et le début d’un suivi, leur angoisse a diminué de moitié. Ils reprennent confiance, déléguant une partie du suivi à des professionnels : « On n’est plus seuls ». Les adolescents, eux, apprécient d’apprendre comment fonctionne leur cerveau. Ils se sentent compris, moins en décalage.
Enfin, il est essentiel d’anticiper les périodes sensibles : reprise de la scolarité après hospitalisation, rentrée des classes, préparation des examens. Ces moments requièrent de la souplesse, du dialogue. On n’hésite pas, jusqu’à la majorité, à refaire le point ponctuellement. Même plusieurs années après l’accident ou l’AVC, des ajustements peuvent s’avérer bénéfiques !
Si vous vous demandez comment gérer la pression parentale dans ces parcours semés d’embûches, une lecture utile est cet article sur la pression de la parentalité.
Dans tous les cas, se rappeler que, pour un enfant ou un ado, la reconstruction cognitive, c’est comme un sport collectif : il faut de bons coachs, mais aussi des supporters fidèles. Les progrès ne sont pas toujours linéaires. Mais le bilan neuropsychologique pilote, il réoriente, il encourage. Parfois, il révèle même des talents ou des aptitudes insoupçonnées, sur lesquels l’enfant va pouvoir s’appuyer toute sa vie.
Comment savoir si mon enfant a besoin d’un bilan neuropsychologique après un accident ou un AVC ?
Si vous remarquez que votre enfant présente des changements persistants au niveau de la mémoire, de la concentration, de l’organisation ou de l’humeur après un accident ou un AVC, il est recommandé de consulter un professionnel pour évaluer la situation. Un bilan permet de comprendre la nature et la sévérité des troubles, même lorsqu’ils sont discrets ou hésitants à s’exprimer.
Pourquoi réaliser un bilan complet avec un neuropsychologue spécialisé chez l’enfant ?
Un bilan neuropsychologique spécialisé permet d’identifier de façon précise les difficultés cognitives, émotionnelles ou comportementales qui pourraient empêcher une récupération optimale. Ce bilan sert de guide pour organiser un accompagnement personnalisé et rassurer parents et enfants sur les possibilités d’amélioration.
Quand faut-il refaire un bilan ou ajuster le suivi ?
Il est conseillé de refaire un bilan à chaque grand changement dans la scolarité ou en cas de stagnation ou de régression des progrès. Mieux vaut réévaluer de façon ponctuelle (par exemple à la rentrée ou avant un passage clé comme l’entrée au collège) pour adapter les stratégies et suivre l’évolution naturelle du cerveau de l’enfant ou de l’adolescent.
Faut-il impliquer l’école dans le processus d’accompagnement suite au bilan ?
Oui, il est très bénéfique d’associer l’école à la démarche d’évaluation et d’accompagnement, car les adaptations pédagogiques contribuent directement à la réinsertion et à l’estime de soi de l’enfant. La collaboration famille-école-thérapeute reste la clé pour garantir une progression cohérente et harmonieuse du jeune.
Anderson, V., Spencer-Smith, M., & Wood, A. (2011). The role of executive function and theory of mind in social functioning after traumatic brain injury in children. Child Neuropsychology, 17(2), 104-126.
Résumé : Cette étude démontre que les troubles exécutifs et la théorie de l’esprit sont des déterminants majeurs de l’adaptation sociale post-AVC chez l’enfant.
Semrud-Clikeman, M., & Bledsoe, J. (2011). Pediatric neuropsychological assessment following traumatic brain injury. Developmental Neurorehabilitation, 14(2), 67-78.
Résumé : Les auteurs détaillent l’importance d’une évaluation neuropsychologique intégrée comme base de la rééducation après traumatisme crânien chez l’enfant.
Hernandez, M. E., et al. (2022). Pediatric Cognitive Rehabilitation After Stroke. Frontiers in Neurology, 13, 938457.
Résumé : Cette revue pose les fondements actuels de la réhabilitation cognitive chez l’enfant après AVC, sous l’angle de la plasticité cérébrale spécifique à l’enfance.
Elbers, J., & Armstrong, D. (2020). Neuropsychological follow-up after pediatric stroke: Insights and recommendations. Pediatric Neurology, 102, 7-14.
Résumé : L’article insiste sur la nécessité d’un bilan régulier et individualisé pour détecter précocement les séquelles cognitives, même silencieuses, chez le jeune patient.