NeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER SolennNeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER
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Votre enfant a-t-il réponse à tout ? Pose-t-il mille questions, parfois sur des sujets qui vous laissent sans voix ? Peut-être est-il celui qui devine le sens caché derrière un film ou qui surprend par ses remarques philosophiques à table… Et pourtant, malgré son intelligence éclatante, il peine à trouver ses crayons, rendre ses devoirs à temps ou organiser son sac d’école. Cette dualité, vous la retrouvez chaque semaine : des capacités exceptionnelles, mais aussi un désordre qui fatigue toute la famille. Est-ce “normal” ? Comment l’aider à révéler vraiment tout son potentiel sans s’épuiser ? Vous n’êtes pas seuls. Le bilan intellectuel chez l’enfant brillant mais désorganisé est le premier pas pour y voir plus clair, comprendre ses forces et organiser des pistes de progrès, adaptés à lui, pas contre lui.
Dans cet article, on va explorer ensemble le pourquoi et le comment d’un bilan intellectuel ciblé pour ces enfants atypiques, ainsi que le rôle fondamental de la neuropsychologue dans ce parcours. On parlera aussi des premiers signes qui doivent alerter, des outils d’évaluation modernes à disposition en Belgique, et des actions concrètes à mettre en place pour transformer ce “fouillis” apparent en un moteur de créativité. Car il n’y a pas que le TDA/H, loin de là… Un pas de côté, un coup de pouce, et tout peut changer. Alors, prêt à embarquer dans cette aventure ?
On pense qu’un enfant “très intelligent”, ou à haut potentiel intellectuel (HPI), va forcement cartonner dans toutes les matières. Qu’il sera l’élève modèle, organisé, autonome, mature. Pourtant, dans la réalité, bien des parents sont surpris : leur “petit génie” oublie de noter les devoirs, perd tout, saute des étapes. Pourquoi ? Comment expliquer que le cerveau fonctionne à des allures différentes selon les domaines ?
Il y a d’abord ce mythe persistant : être doué = réussite partout. Or, le cerveau d’un enfant HPI est un peu comme une Formule 1 mise sur une route de campagne. La “moteur” (le raisonnement, la compréhension, l’analogie) tourne à plein régime, alors que les fonctions “organisatrices” (planification, gestion du temps, mémoire de travail) parfois peinent à suivre. Résultat : ça file très vite dans certaines directions, mais parfois… ça vire au chaos. Un parent raconte : “À l’école, il comprend tout du premier coup… mais ses cahiers sont illisibles. À la maison, c’est la chasse au cartable chaque soir.”
Cet écart de développement s’explique, en partie, par ce qu’on appelle la dyssynchronie : le cerveau “intellectuel” avance plus vite que le cerveau “exécutif”, chargé de l’organisation et du contrôle (fonctions exécutives). On retrouve souvent : pensée en arborescence (une idée en amenant dix autres !), faiblesse de l’inhibition (dire ce qu’on pense, sans filtre…), et parfois surtout, des troubles associés (TDA/H, anxiété…).
Et si on ajoute à cela un environnement scolaire trop normatif ou peu compris, l’enfant va compenser comme il peut ; mais au prix de beaucoup d’énergie, de découragement, parfois même de décrochage ou de mal-être. Ici, un simple test de QI ne suffit plus : il faut regarder la totalité du fonctionnement, comme on examinerait une carte météo complète, pas juste la température.
Aux alentours de Liège, de plus en plus de familles se tournent vers une neuropsychologue spécialisée pour faire ce bilan global. Pourquoi ? Car on sait qu’un regard extérieur, contextualisé, va permettre de dénouer ce qui relève d’une intelligence atypique, de difficultés organisationnelles, ou d’autres facteurs (émotionnels, sociaux, scolaires…).
Là, l’approche “sur mesure” prend tout son sens. Car chaque enfant, même très doué, a sa signature unique.
On se demande souvent : “À partir de quand consulter ? Faut-il attendre que les notes chutent, que les enseignants s’inquiètent ?” En réalité, il existe mille signaux faibles. Un bilan intellectuel n’est pas seulement réservé aux enfants “en échec scolaire”. C’est aussi un formidable outil de compréhension, pour faire un point, clarifier la situation et surtout, ouvrir des pistes d’action adaptées.
Voici les situations les plus courantes où un bilan se révèle précieux :
Dans tous ces cas, le bilan intellectuel va bien au-delà de la simple mesure du quotient intellectuel (QI) avec des tests comme le WISC ou le WPPSI. Dans les mains d’une neuropsychologue entraînée, il s’agit surtout :
Ce bilan, en Belgique, reste l’un des rares outils permettant une photographie fidèle de la manière dont l’enfant aborde le monde. Il s’appuie sur de multiples observations, des tests normés, des questionnaires pour les parents et les enseignants… Mais aussi sur l’écoute attentive de l’enfant lui-même. Car une vérité apparaît toujours : ce qui est jugé “désorganisé” est souvent une forme d’organisation différente, interne, qui demande juste à être décodée !
Un exemple connu : un enfant qui ne prend aucune note et “rêve” en classe, mais qui est capable de réciter parfaitement la leçon. Son cerveau, plutôt visuel-auditif, n’a pas besoin du support écrit. Le danger, c’est que face à la multiplication du volume en grandissant, les stratégies de “super-mémoire” saturent… D’où l’intérêt d’un accompagnement précoce, pas pour “corriger”, mais pour enrichir la boîte à outils !
Enfin, le bilan n’est jamais une sentence : il ouvre un dialogue. Non, il n’y a pas “ceux qui savent s’organiser et les autres” : il y a des personnalités, des rythmes, des profils. Le regard de la neuropsychologue, en rendant visibles ces subtils équilibres, aide souvent beaucoup de familles à dédramatiser, à sortir de la spirale “Tu fais exprès/tu n’es pas motivé”.
Comment se passe concrètement une telle démarche ? Vous poussez la porte du cabinet, votre enfant a l’air inquiet (“Encore des tests ?!”), vous aussi peut-être. Il faut le dire, un bilan bien mené ressemble peu à ce que l’on imagine.
D’abord, beaucoup d’écoute. La neuropsychologue commence par recueillir l’histoire familiale, scolaire, le vécu de l’enfant, ses passions, ses angoisses peut-être. Une première rencontre où tout peut compter : l’ambiance à la maison, la fratrie, les activités extrascolaires… On va chercher à comprendre le “climat intérieur” de chacun. Cela change tout.
Ensuite, des batteries de tests standardisés sont proposées, mais choisies en fonction de la problématique : tests de QI (type WISC-V, WPPSI, selon l’âge), mais aussi épreuves d’attention (Test de Stroop, CPT…), de mémoire de travail, d’organisation spatiale, d’inhibition… Les plus jeunes peuvent passer des jeux, des puzzles, manipuler. Tout est fait pour observer, non pas un simple chiffre, mais un “fonctionnement” global, fluide ou heurté. Parfois, on met l’accent sur la planification stratégique : comment ton enfant organise-t-il une tâche complexe ? Sait-il anticiper, corriger ses erreurs ?
Parallèlement, des questionnaires et échelles d’évaluation sont à remplir à la maison et à l’école. Cela permet de croiser les regards et de révéler d’éventuels écarts de perception. Une maman peut penser que “tout va bien”, tandis que l’enseignant note un niveau d’anxiété élevé ; un père peut croire à un manque de motivation, alors que la neuropsychologue décèle une hyperperception émotionnelle qui submerge l’organisation.
Le cœur du processus, c’est ensuite la restitution. Là, on prend le temps. On fait le point, chiffres à l’appui, mais surtout, on donne un visage vivant à l’analyse. Parfois, la surprise : “Votre enfant présente des ressources intellectuelles remarquables… mais son fonctionnement exécutif est en décalage.” D’autres fois, un trouble associé apparaît clairement (TDA/H, anxiété, syndrome dysexécutif léger). On met alors en place, ensemble, un plan d’action, avec l’enfant acteur de sa propre organisation (et non passif de la consigne parentale !).
Et après ? Vous sortez souvent soulagé. Non, tout n’est pas “foutu”, ni figé ! Oui, des pistes existent : jeux de stratégie à la maison, référents scolaires, outils visuels, réhabilitation par le jeu… C’est aussi la porte ouverte à d’autres accompagnements, comme la différenciation entre TDA/H et anxiété, ou la logopédie si nécessaire.
Ce qu’il faut retenir : un bilan intellectuel complet apporte autant au jeune qu’à ses parents. Il décale le regard, fait le ménage dans les idées reçues, met en lumière les vraies priorités… et libère le potentiel, en douceur, à son rythme.
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D’accord, le bilan a posé les bases. Mais la vraie vie, ce sont les matins où le cartable n’est encore pas prêt, les soirs où tout le monde s’énerve devant les devoirs, les réunions parents-profs où “manque de rigueur” revient comme un refrain. Que faire, concrètement, pour que le brillant ne soit pas parasité par la désorganisation ?
Première étape : changer de lunettes. La désorganisation n’est pas un vice, ni une mauvaise volonté. C’est souvent une autre façon de penser. Il faut accepter que l’organisation “classique” (casiers, listes, emplois du temps serrés…) convienne à certains, mais pas à tous. Chez les enfants à haut potentiel, les méthodes doivent parfois être détournées, plus ludiques.
Quelques exemples vécus à Liège :
Parfois, on a peur de “stigmatiser”. Pourtant, il y a un soulagement à entendre : “Oui, c’est normal de penser autrement. Non, tu n’es pas paresseux !” Cela dénoue beaucoup de tensions. Certains enfants, après un simple accompagnement psychologique, osent davantage demander de l’aide, ou proposent leurs propres solutions. Le déclic vient souvent d’une prise de conscience simple : “Je n’ai pas besoin d’être parfait, mais efficace… à ma manière !”
L’accompagnement ne s’arrête pas à la porte du cabinet : il implique aussi les parents, l’école, éventuellement des intervenants extérieurs. Une équipe, des outils, des bilans de suivi réguliers. Les psychologues spécialisés de Esneux Médical insistent souvent sur la nécessité d’adapter les exigences, pas d’abaisser la barre, mais de viser juste. Un exemple : un enfant ne rend jamais son cahier “propre” ? L’important n’est pas la calligraphie, mais la compréhension. Les vrais jalons de progrès, ce sont l’autonomie, la confiance, la gestion du stress… Pas la perfection organisationnelle !
Enfin, n’oublions pas la piste de la logopédie pour les enfants dont la désorganisation s’accompagne de difficultés langagières ou attentionnelles marquées. C’est parfois la synergie entre plusieurs spécialistes qui va permettre le vrai changement. La spécialité de Mme Solenn Pottier réside dans cette capacité à dialoguer avec toute l’équipe éducative, construire un “plan d’attaque” doux mais efficace, toujours au plus proche des besoins réels de votre enfant.
On ne le dira jamais assez : il n’y a pas de miracle, ni de modèle unique. Parfois il faut du temps. D’autres fois, un détail change tout (“Ce sont les post-it sur la porte d’entrée qui ont sauvé notre organisation !”). L’essentiel est de rester à l’écoute et de ne pas perdre de vue ce qui fait la richesse de l’enfant… même en plein désordre.
En Belgique, la pratique du bilan intellectuel est encadrée, mais laisse aussi la place à une grande individualisation, ce qui n’est pas le cas partout. Une richesse. Cela veut dire que, selon la spécialité de la neuropsychologue, le parcours sera autrement plus personnalisé que le simple test “sur ordonnance”. Pourquoi ?
D’abord, parce qu’aux alentours de Liège, beaucoup d’enfants HPI/dys/atypiques restent “invisibles” dans le système scolaire. Les évaluations classiques passent à côté du quotidien, du vécu de l’enfant. Pourtant, celui-ci souffre, développe des stratégies de compensation (“Je triche un peu sur la consigne…”, “J’invente une excuse pour ne pas rendre le devoir…”), parfois se coupe de ses pairs. Les parents, eux, fatiguent. Cette “usure” sourde peut dégénérer en anxiété, sentiment d’échec, voire en début de phobie scolaire.
Dans ce contexte, le bilan intellectuel structurellement adapté, mené par une neuropsychologue aguerrie, fait basculer le regard : il met en avant les forces, évalue les points de progression (plutôt que de “défaillance”). Il contribue à plus d’inclusion, réclame à l’enseignant des aménagements simples, permet un véritable travail d’équipe avec la famille, l’école, et les thérapeutes si besoin. C’est parfois ce changement de perspective qui, d’un coup, fait lever le voile : “Ah, il ne s’agit pas d’une paresse !”
C’est aussi grâce à ces bilans adaptés que l’on repère les “faux jumeaux” du TDA/H : certains enfants très intelligents cumulent troubles attentionnels ET grande créativité. Un cocktail éblouissant… mais aussi épuisant. La nuance n’apparaîtra jamais dans un test de QI sec. Le bilan global va décortiquer les ramifications (gestion des émotions, prise de décision, adaptation au changement, inhibition des conduites impulsives, etc.).
Les outils privilégiés en Belgique : tests multi-dimensionnels, batteries adaptées (WISC-V, NEPSY, TOMAL, BASC pour l’évaluation psycho-affective…), observation en situation réelle, entretiens familiaux. Cette richesse d’évaluation, couplée à une restitution empathique, explique pourquoi de nombreuses familles font parfois des kilomètres pour trouver “le bon professionnel” qui saura décoder le profil, pas seulement quantifier un chiffre.
Enfin – c’est un secret de polichinelle – beaucoup d’enfants cachent leurs capacités, de peur de “dépasser”, d’être vus comme “bizarres”. Le bilan, en valorisant l’atypique et en dédramatisant la désorganisation, redonne le goût d’oser, d’expérimenter, d’inventer ses propres méthodes. C’est peut-être là le vrai cadeau : transmettre à l’enfant la permission de fonctionner à sa façon, tout en lui offrant le meilleur des deux mondes.
Pour aller plus loin, d’autres ressources sont à consulter auprès de votre psychologue spécialisé à Liège, notamment sur la gestion de la pression parentale liée à ces profils sensibles.
Pourquoi faire un bilan intellectuel pour un enfant qui ne s’organise pas bien alors qu’il est brillant ?
Le bilan aide à identifier l’origine des difficultés d’organisation chez un enfant très intelligent : cela permet de distinguer un simple manque de méthode d’un trouble attentionnel ou d’un profil atypique. En comprenant mieux les causes, on cible mieux les solutions éducatives et thérapeutiques.
Comment se déroule un bilan intellectuel pour enfant à Esneux ou aux alentours de Liège ?
L’enfant passe une série d’entretiens, de tests normés adaptés à son âge et à ses difficultés, ainsi qu’une observation de son fonctionnement au quotidien ; le tout est analysé par une neuropsychologue spécialisée. La restitution inclut des recommandations personnalisées à la maison comme à l’école.
Quand consulter une neuropsychologue pour un problème de désorganisation chez un enfant doté d’un haut potentiel ?
Il est conseillé de consulter dès que la désorganisation devient une source de stress, de conflits familiaux, de perte de confiance ou d’incompréhension entre l’enfant, l’école et la famille. Plus le bilan est fait tôt, plus les solutions s’ancrent facilement avant que les difficultés ne s’installent.
Faut-il forcément des adaptations scolaires après un bilan intellectuel pour enfant brillant mais désorganisé ?
Pas toujours : parfois, des ajustements simples à la maison ou une meilleure compréhension suffisent, mais dans certains cas, des aménagements concrets en classe (plannings visuels, temps supplémentaire, tutorat) facilitent la réussite de l’enfant. La personnalisation est la clé de l’efficacité de l’accompagnement.
S.R. Pfeiffer, "The Gifted/LD Child: A Guide to Identification and Intervention", Roeper Review, 2013. Résumé : Outils et méthodes actualisées pour distinguer les enfants doués ayant des troubles associés d’organisation ou d’attention.
C. Gilger et al., "Twice-Exceptional Learners: A New Perspective", Gifted Child Quarterly, 2017. Résumé : Etude sur les profils mixtes, haut potentiel et trouble exécutif, et nécessité d’un bilan complet.
L. Petermann, "Neuropsychological Patterns in Gifted Children with Organizational Difficulties", Journal of Learning Disabilities, 2020. Résumé : Analyse des fonctions exécutives et du retentissement scolaire chez l’enfant HPI.
A. Simoes Loureiro, "Psychological and Emotional Support in High Ability Children", European J of Psychology and Health, 2022. Résumé : Bilan et accompagnement émotionnel des enfants à double exceptionnalité et importance d’un suivi sur-mesure.