NeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER SolennNeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Un jour, un parent se présente, les traits tirés, la voix oscillante : “Mon fils n’écoute jamais en classe. La maîtresse dit qu’il rêve, qu’il n’avance pas comme les autres. Est-ce un souci d’intelligence ?” Cette question, elle traverse les esprits de nombreux parents. Les mots bilan intellectuel et quotient intellectuel planent, chargés de doutes et d’espoirs mêlés. À quoi sert vraiment cette démarche ? Est-ce un “test de QI” pur et simple ? Non, ce n’est pas un jugement sur la valeur d’un être humain. Loin de là. C’est un outil, une boussole, un point de repère pour mieux comprendre ce qui se joue, souvent en silence.
Mais au fait, c’est quoi le principe d’un bilan intellectuel ? Tout simplement, il s’agit d’une évaluation complète, pensée comme une photographie du fonctionnement intellectuel d’un jeune à un instant T. À la différence d’un cliché instantané, ce bilan se nourrit d’observations cliniques, d’épreuves standardisées et d’un entretien approfondi. Le fameux “QI” (quotient intellectuel) vient alors indiquer une mesure – un chiffre, oui, mais qui ne dit jamais tout seul qui est réellement l’enfant. Il est le thermomètre, pas la météo.
À Liège et dans toute la Belgique, le recours à ces bilans s’est largement démocratisé : sur les bancs d’école, dans les familles, après des conseils d’orthophonistes, de psychologues, ou simplement pour répondre à une inquiétude. Un chiffre frappe : près de 12% des enfants scolarisés en primaire auraient déjà passé un test intellectuel avant 11 ans. C’est énorme. Car le QI fascine. Mais il a d’abord un but très concret : aider à sortir d’une impasse éducative, sociale, voire émotionnelle.
Parfois, c’est l’école qui tire la sonnette d’alarme. Oui, un enseignant peut conseiller un bilan, mais ce n’est ni pour classer, ni pour “étiqueter”. La vraie question : comment aider cet élève à donner le meilleur de lui-même ? D’autres fois, ce sont les parents qui, face à une pression familiale ou sociale, veulent en avoir le cœur net. Car le regard des autres pèse. Et, avouons-le, certains stéréotypes ont la vie dure. Être “intelligent”, ce n’est pas seulement aller vite. C’est bien plus complexe.
Voici quelques situations où un bilan intellectuel chez l’enfant ou l’adolescent prend tout son sens :
👉 Ce lien offre d’autres exemples concrets de situations rencontrées.
Récemment, dans un cabinet aux alentours de Liège, un jeune garçon s’est vu proposer ce bilan. La maman, fatiguée d’entendre “il ne fait pas d’effort”, était déjà à bout. Verdict ? Non, il n’était ni paresseux, ni “moins intelligent”. Il fonctionnait juste différemment, avec des points forts en logique visuelle et des fragilités en mémoire de travail. Comprendre son fonctionnement, c’est aussi cesser de le comparer à la moyenne.
Car oui, on oublie trop souvent : derrière chaque résultat de test, il y a un enfant entier. Avec ses forces, ses failles, ses peurs, et ses rêves.
Le rendez-vous est fixé. Le jour J, l’enfant s’installe. La première étape ? Installer la confiance. Pas question d’inquiéter ! Ici, pas de blouse blanche, pas d’imposante machine à bruit. Juste une psychologue formée : empathique, à l’écoute, qui rassure. “C’est comme un jeu”, “Tu vas voir, on va faire des exercices ensemble”, propose-t-on souvent.
Ce qui compte, c’est le climat. Un jeune stressé ne pourra jamais déployer ses vraies compétences. Car le test n’est pas un piège.
Un bilan QI, ou évaluation psychométrique, se déroule en plusieurs temps :
Souvent, les familles redoutent que l’enfant soit “catalogué”. Or, mieux vaut voir cet examen comme une cartographie, comme le GPS d’un grand voyage. Vous n’iriez pas en montagne sans carte précise, si ? Ici, c’est pareil : on adapte le chemin, on balise, on donne toutes les chances.
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Dans certains cas, la psychologue peut repérer des signaux faibles : un manque de concentration, des difficultés à comprendre une consigne, une mauvaise gestion du temps. Parfois, le bilan intellectuel se complète avec des épreuves attentionnelles, ou des tests annexes dans le cas de suspicion de trouble d’apprentissage. Pour les enfants anxieux ou ceux qui ont tendance à se comparer aux autres, un travail préliminaire peut même être proposé. Le but, là encore : éviter les faux résultats liés au stress.
Autre point souvent posé : faut-il préparer son enfant ? En réalité, il s’agit surtout de le rassurer. Insister sur l’aspect ludique, éviter toute dramatisation (“c’est juste pour mieux te connaître, comme un jeu de détective”). En parler naturellement, sans trop insister pour ne pas ajouter de pression.
Vous aimeriez connaître la différence entre un enfant “à haut potentiel” et un enfant “en difficulté scolaire” vues par ces bilans ? Le score global ne suffit pas. Les profils sont multiples. Parfois, un enfant avec des scores très hétérogènes n’a pas une intelligence “linéaire”, mais il peut développer des stratégies redoutables. D’où l’intérêt d’un œil expert.
À noter : un bilan n’a pas de “date de péremption”, mais le développement de l’enfant étant rapide, sa pertinence diminue si on l’utilise trop longtemps comme unique repère. En général, une réévaluation peut s’envisager tous les deux à trois ans selon les besoins.
Maintenant, place au fameux bulletin : le résultat. Le moment tant attendu. Certains parents arrivent, cœur battant. Ils lisent la note, le “total”, et s’accrochent. Pourtant, le vrai trésor du bilan, il est ailleurs.
D’abord, le chiffre du QI global n’est jamais une sentence. Un QI de 85 ? 110 ? 145 ? Qu’est-ce que cela veut dire, vraiment ? En fait, cette note s’interprète toujours en fonction de la moyenne statistique (100, par convention, avec un écart type de 15 points). Mais ce chiffre seul ne permet pas d’anticiper toute la scolarité, ni de deviner le futur bonheur de l’enfant. Comme une photo prise sous une lumière forte : elle peut écraser une partie de la réalité.
La magie du bilan intellectuel réside dans la diversité de ses indices :
Parfois, le profil est “plat” (tous les scores équivalents). Souvent, il est “écarté” : certaines notes s’élèvent, d’autres s’affaissent. L’enfant peut être très agile avec les images, mais avoir du mal à déployer sa pensée en mots… ou vice-versa. Là, tout l’art du psychologue : bien analyser chaque facette.
Prenez Sophie, 8 ans. Son QI global ? Dans la moyenne (103). Pourtant, sur le terrain, tout coince en classe lorsqu’il s’agit de lire un texte long. Analyse : faible mémoire de travail, excellente logique visuelle. Résultat ? L’institutrice adapte les exercices. Sophie s’épanouit.
Ou encore Damien, 11 ans. Souvent qualifié de “paresseux”. Bilan : QI élevé (129), mais une vitesse de traitement en-dessous de la norme. Il comprend tout, mais met du temps à répondre. Diagnostic ? Un haut potentiel souvent masqué par une lenteur “anxiogène” pour lui. Changer le regard sur lui est une libération.
Il existe mille et une déclinaisons. Les parents, une fois rassurés, comprennent qu’il n’y a pas de “bon” ou “mauvais” QI. Il y a, avant tout, un chemin personnel. Les tests issus de l’école française, puis adaptés aux contextes d’évaluation en Belgique, n’ont de sens que s’ils aboutissent à mieux accompagner l’enfant dans ses apprentissages et son bien-être.
Gardez en tête : un QI peut évoluer. En fonction de la motivation, du contexte, des efforts (et, oui, des épreuves de vie aussi), les scores ne sont pas figés. Souvent, c’est le regard de l’adulte qui permet à l’enfant de croire en lui. Le QI, ce n’est pas une médaille ou une tare. C’est une information, un point de départ – jamais une conclusion. La clef, c’est comment on l’utilise.
👉 Vous pouvez approfondir le sujet du TAG chez l’enfant et l’adolescent ici. Intelligences, émotions, anxiété souvent se croisent dans la vie scolaire.
Petit aparté : beaucoup de familles hésitent à parler des résultats à l’école. Selon le contexte, c’est parfois utile – pour mettre en place des aménagements, ou tout simplement casser certaines idées reçues (“il ne fait pas d’efforts !”/“il s’ennuie en classe”). Mais cette décision revient toujours à la famille, en concertation avec la psychologue.
Le bilan est posé. Les chiffres, les indices, les observations. Et alors ? On fait quoi après ? Parfois, les parents repartent avec plus de questions que de réponses. Ce moment-là, il est décisif.
Le premier enjeu : expliquer à l’enfant, avec des mots simples, ce qui ressort de son évolution. Non pas “tu as raté” ou “tu es génial”, mais “tu es quelqu’un d’unique, qui apprend d’une façon bien à toi”. L’effet est souvent d’un apaisement immédiat. Les comparaisons, l’étiquette “mauvais élève” ou “intello”, tout cela perd de son intensité.
S’ensuivent différentes pistes selon le profil mis à jour :
De plus en plus d’écoles, particulièrement à Liège et aux alentours, collaborent avec ce type de bilans. L’intégration des différences, la valorisation des points forts : c’est là que l’épanouissement commence.
À la maison aussi, le bilan peut faire changer beaucoup de choses :
L’après-bilan, c’est aussi le moment de démystifier la notion d’intelligence : il n’y a pas qu’un “QI”. Il y a mille intelligences, comme l’affirmait Gardner : artistique, émotionnelle, spatiale… Le QI n’en saisit qu’une partie. D’ailleurs, certains jeunes brillent là où on ne les attendait pas. La plasticité du cerveau à l’adolescence permet encore de vastes progrès – rassurant et plein d’espoir !
Pour certains, ce bilan restera simplement dans les archives familiales, comme une étape. Pour d’autres, il sera le déclencheur d’un nouvel accompagnement, d’un autre rythme scolaire, ou d’un choix de filière adapté. Il n’y a pas de recette universelle. Il n’y a que des histoires singulières.
👉 Un autre éclairage sur les confusions possibles entre TDAH et anxiété chez l’enfant.
Enfin, entretenir la confiance : féliciter les efforts, pas seulement les résultats. L’école n’est pas une course à la performance. Chaque enfant avance à son rythme, à sa manière. Le bilan intellectuel donne une carte ; la famille, l’école, font le voyage. Ensemble.
Comment savoir si mon enfant a besoin d’un bilan intellectuel ?
Si votre enfant éprouve des difficultés scolaires, semble en avance ou à l’inverse “décroche”, ou encore si vous observez des comportements inhabituels (manque de confiance, isolement), il peut être utile de réaliser un bilan intellectuel avec un psychologue spécialisé. Ce bilan permettra de comprendre ses points forts et ses éventuelles fragilités pour mieux l’accompagner.
Pourquoi le quotient intellectuel ne dit-il pas tout sur l’intelligence de mon enfant ?
Le QI est une mesure standardisée qui n’évalue qu’une partie des capacités intellectuelles, principalement logico-mathématiques et verbales. L’intelligence de votre enfant englobe également les compétences émotionnelles, créatives et sociales, non mesurées par les tests classiques.
Quand faut-il refaire un bilan QI chez l’enfant ou l’adolescent ?
Il est conseillé de réévaluer le QI tous les deux à trois ans en cas de questionnement persistant ou de changement important dans la vie de l’enfant. Cela permet de tenir compte de l’évolution naturelle de son développement et d’adapter au mieux l’accompagnement.
Faut-il communiquer les résultats du QI à l’école de mon enfant ?
Partager les résultats d’un bilan intellectuel avec l’école peut permettre la mise en place d’aménagements bénéfiques, mais la décision appartient toujours à la famille. Il est important d’en discuter avec le psychologue qui a réalisé le bilan, afin de bien expliquer les conclusions et éviter les interprétations hâtives.
Wechsler, D. (2014). “WISC-V – Manual d’utilisation.” Pearson. Résumé : Guide de référence sur la passation, l’interprétation et l’utilisation des tests d’intelligence chez l’enfant.
Gardner, H. (1983). “Frames of Mind: The Theory of Multiple Intelligences.” Basic Books. Résumé : Présente la théorie des intelligences multiples et leur importance dans l’éducation.
Ramus, F., Lefebvre, A., et al. (2013). “Diagnosis and management of specific learning disorders and dyslexia in children.” The Lancet, 382(9896). Résumé : Analyse des méthodes d’évaluation et d’accompagnement des troubles spécifiques des apprentissages.
Lubart, T., & Georgsdottir, A. S. (2004). “Creativity: Developmental and Cross-Cultural Issues.” Journal of Creative Behavior. Résumé : Explore le développement de la créativité et ses liens avec l’intelligence chez l’enfant et l’adolescent.