NeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER SolennNeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0488 49 13 49
Un résultat de dictée catastrophique. Une consigne perdue en cours de maths. Votre ado oublie ses devoirs ou semble “dans la lune”? Pour beaucoup de parents, ces situations évoquent un manque de motivation ou d’attention. Pourtant, la réalité peut être plus subtile. Parfois, le problème s’appelle troubles de la mémoire de travail. Et pour le comprendre, il existe un outil : le bilan de quotient intellectuel. Aujourd’hui, de plus en plus d’élèves en Belgique – des plus jeunes aux adolescents – consultent un psychologue pour enfants et adolescents pour faire la lumière sur ces difficultés. Alors, comment un tel bilan fonctionne-t-il ? Pourquoi la mémoire de travail est-elle essentielle à la réussite scolaire ? Et surtout : comment aider concrètement un enfant à reprendre le dessus ? Suivez le guide — témoignages, explications, astuces concrètes... On plonge dans les coulisses des neurones qui font (ou non) la réussite à l’école.
Prenez un jongleur professionnel. Il lance trois balles, en l’air, avec une précision redoutable. Mais s’il en ajoute une quatrième, une cinquième… la tâche devient (presque) impossible. La mémoire de travail, c’est exactement ça : notre cerveau tient en l’air les informations le temps de les utiliser – puis il faut qu’il puisse les déposer, ou il sature.
Chez les enfants, la mémoire de travail est en “rodage”. Ce n’est pas la mémoire à long terme (celle qui retient le prénom du prof de CP, ou un numéro de téléphone appris il y a un an). La mémoire de travail, c’est celle qui, par exemple :
- Garde en tête le début d’une consigne suffisamment longtemps pour agir
- Permet de calculer 27 + 18 en posant seulement 7+8 dans sa tête
- Trie plusieurs infos, les ordonne, les manipule sur le moment
La mémoire de travail, donc, c’est la “table de bricolage” temporaire du cerveau. Or, tout le monde ne part pas avec la même taille de table…
Des études récentes (il suffit de regarder les chiffres de la Haute École de Liège) montrent jusqu’à 15 % des enfants de primaire ont des difficultés significatives de mémoire de travail. Chez ces jeunes, on voit :
– Oublis fréquents
– Maladresse dans les suites d'activités
– Problèmes à "tenir" plusieurs infos en même temps
Une simple dictée dictée à deux voix (une phrase lue à l’oral et écrite en même temps) devient un vrai parcours d’obstacles.
Vous avez déjà dit “prépare tes affaires de gym et n’oublie pas ton carnet”... et tout est resté à la maison ? Voilà un exemple classique.
Certains parlent d’enfants “têtes-en-l’air”, “rêveurs”. Mais ce n’est pas une question de volonté, ni de motivation. C’est un fonctionnement cérébral différent. Il est essentiel de comprendre cela pour arrêter de blâmer… et commencer à aider.
On pose souvent la question à la neuropsychologue : “Mais, le test de quotient intellectuel, ce n’est pas juste pour mesurer l’intelligence pure ?” Erreur classique. Les tests modernes, comme la WISC-V, sont de précieux outils pour débusquer les points faibles et points forts dans la façon de traiter l’information. Et la mémoire de travail fait partie… du QI !
On parle ici de composante spécifique. Un enfant peut avoir un QI global dans la moyenne mais présenter de vraies fragilités sur l’indice “mémoire de travail”. Dans ces cas, le bilan est une carte routière. Vous voyez sur une carte où se situent les détours, les embouteillages – et, surtout, les raccourcis à prendre.
Concrètement, chez nous aux alentours de Liège, la psychologue spécialisée en neuropsychologie infantile va s’appuyer sur :
- Des subtests du QI explorant spécifiquement la mémoire de travail (retenir des chiffres à l’endroit, à l’envers, manipuler des informations auditives ou visuelles)
- Des questionnaires à destination des parents, enseignants
- L’observation clinique, bien sûr, qui complète la photo
Résultat ? On peut objectiver ce dont se plaignent les professeurs : “il oublie les consignes”, “Il ne finit jamais”, “elle mélange les étapes”. Attention : ces difficultés n’empêchent pas d’avoir des ressources solides ailleurs : raisonnement, vocabulaire, logique… D’où l’importance d’un bilan complet, pas d’un avis rapide sur un coin de table.
Ce genre de test n’est pas réservé qu’aux élèves “en échec”. Un enfant qui compense fort, qui travaille deux fois plus ou qui met beaucoup de temps, peut aussi souffrir de ces limites invisibles. Combien de fois entend-on : “Il ou elle est intelligent(e), mais ce n’est pas fluide. Tout prend trop de temps.” C’est toute la différence entre une intelligence brute et la facilité à la mobiliser à l’école.
NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER
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Même les parents les plus informés posent la question : “Comment se déroule ce fameux test de QI ? Mon enfant va-t-il être jugé, stressé, catégorisé ?” On comprend vos doutes. Le terme “bilan” peut inquiéter : on imagine une salle froide, des tests “à la chaîne”, un score qui tombe comme un couperet. Rassurez-vous : la réalité, sur le terrain, est bien différente. Surtout dans le cadre d’une psychologue pour enfants et adolescents.
Prenons le cas typique d’une élève de collège “en décrochage”. Un après-midi à Esneux, ses parents viennent pour un bilan, inquiets. Voici comment cela se passe, étape par étape :
1. Première rencontre
– Accueil chaleureux. On prend le temps de cerner, en discussion, pourquoi la famille consulte : difficultés scolaires ? Problèmes de concentration ? Doutes autour des apprentissages ?
– L’enfant se sent en sécurité. Pas de blouse blanche ni d’ambiance médicale. On explique que ce n’est pas “un examen : personne ne sera noté”. La psychologue écoute autant l’enfant que les parents.
2. Passation du test QI (souvent la WISC-V)
– Différents exercices : certains sont comme un jeu (puzzle, manipulation de blocs, images à retrouver), d’autres verbaux (répétition de chiffres, compréhension de phrases).
– Chaque exercice cible un domaine : raisonnement verbal, logique, visuospatial, vitesse de traitement… et bien sûr, mémoire de travail (retenir une liste de mots, manipuler des chiffres à l’envers…).
– L’enfant ne travaille jamais “contre la montre”. L’objectif n’est pas de le piéger mais d’observer comment il aborde la difficulté.
3. Entretiens complémentaires
– Quand c’est utile, on propose un entretien avec l’enseignant(e), ou un bilan logopédique pour distinguer (trouble de l'attention ou du langage ?).
– Des questionnaires permettent d’objectiver la mémoire de travail dans la vie quotidienne, à l’école et à la maison.
4. Restitution (le plus précieux pour beaucoup)
– Concrètement, un entretien de restitution remet tout à plat. On explique clairement les résultats, en mots simples, sans jargon.
– On ne parle pas QUE du QI global. On détaille : un score de mémoire de travail faible ne “résume” pas tout le profil. En revanche, il éclaire des comportements : “Pourquoi il oublie les consignes, mais excelle en calcul mental ?” “Pourquoi le passage du verbal à l’écrit bloque ?”…
– On donne de véritables pistes d’accompagnement. Pas juste un diagnostic, mais aussi des solutions.
Conseil pratique : préparez simplement votre enfant en lui disant qu’il va rencontrer quelqu’un pour “comprendre comment il apprend”. L’objectif est d’éloigner la notion de performance, et de privilégier l’estime de soi. Un bon professionnel sait mettre à l’aise, faire passer le test sous la forme d’un défi ou d’un jeu — cela change tout pour l’enfant.
Pensez aussi à ramener les derniers bulletins, cahiers ou courriers de professeurs : ces documents sont de l’or pour étayer le bilan. Les parents qui participent activement sont souvent ceux dont l’enfant progresse le plus vite après l’accompagnement.
Alors, faut-il avoir peur du bilan ? Non. C’est comme allumer une lampe-torche dans une pièce sombre : ce n’est pas la lumière qui crée les obstacles, elle permet seulement de les voir… pour mieux avancer.
Quelques secondes d’absence, une leçon jamais apprise, une dictée ratée. On accuse souvent la paresse. Mais au fond, parfois, c’est la mémoire de travail qui manque de carburant. Comme une voiture dont le coffre serait minuscule : elle doit faire mille aller-retours pour transporter ce que d'autres casent en une seule fois. Les répercussions sont multiples. Regardons avec précision :
Difficultés scolaires répétées
– Problèmes à suivre des consignes multi-étapes (“souligne, entoure puis complète…”)
– Erreurs fréquentes, saut d’étapes (exercices de maths, grammaire complexe)
– Mémorisation laborieuse des leçons (notamment en histoire, sciences, vocabulaire étranger)
– Impossible de finir un travail dans la durée, car chaque information chasse la précédente
Comportements d’évitement (souvent interprétés comme “mauvaise volonté”)
– L’enfant demande systématiquement de répéter (“Vous avez dit quoi ?”)
– Il s’épuise vite, se décourage, réfute “c’est trop long” ou “j’y arrive pas”
– Il peut “faire le clown” ou décrocher, simplement pour masquer le stress
– Certains surcompensent : ils passent des heures sur le moindre exercice (la voix intériorisée “si je ne fais pas tout à fond, je vais échouer !”)
Exemple vécu : Paul, 14 ans, suit une scolarité normale à Esneux. Bons résultats en primaire, puis… catastrophes au collège. En cause, chaque prof demande des efforts d’organisation croissants, de retenir des consignes complexes, de s’auto-réguler (“prends tes notes, prépare le matériel, rends le devoir jeudi prochain”). Sans support visuel ni rappel, Paul se noie. Lors du bilan de QI, son indice de mémoire de travail est bien plus bas que les autres. Une prise de conscience énorme… et un point de départ pour la remédiation.
C’est là que le rôle d’une NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents fait toute la différence. Parce qu’on ne traite pas un chiffre sur une feuille, mais une personne, une histoire, un potentiel unique.
Détail important : la mémoire de travail peut aussi être un maillon faible chez des enfants à haut potentiel. Oui, le QI global peut être élevé avec un sous-score effondré… ce qui mène à de fortes inégalités dans la réussite scolaire. Les enseignants parlent d’enfants “brillants mais dispersés”. Aujourd’hui, le seul moyen de vérifier, c’est le bilan approfondi.
En Belgique, ces profils sont de plus en plus identifiés et accompagnés correctement. Pourtant, ils restent souvent mal compris...
Maintenant qu’on a levé le lièvre, la vraie question c’est : que faire concrètement ? La bonne nouvelle, c’est que la situation n’est pas figée. Comme on muscle un bras blessé, on peut “entraîner” la mémoire de travail par l’entraînement, l’adaptation et l’étayage. Voici les conseils incontournables des psychologues, qui ont fait leurs preuves à Liège et partout en Belgique.
1. Adapter l’environnement de travail
- Utiliser des supports visuels : pictogrammes, listes, couleurs.
- Écrire et afficher les consignes : un tableau blanc, un post-it sur le carnet de l’enfant.
- Découper les tâches longues en petites séquences : “Fais étape 1, puis viens me voir. Ensuite étape 2…”
- Proposer à l’école le tiers-temps, des pauses plus fréquentes, ou la reformulation systématique des consignes.
2. Mettre en place des routines solides
- Toujours ranger le cartable de la même manière.
- Occuper la même place en classe, avec un référent facilement identifiable pour les rappels.
- Instaurer des check-lists pour la préparation des affaires, la révision du soir, la veille au coucher.
3. Entraîner la mémoire de travail par le jeu
- Jeux de mémoire, de concentration (Memory, Simon, Uno, Color Addict, etc).
- Exercices de restitutions : “Répète-moi la liste de courses !” ou “Donne-moi la suite de chiffres que je viens de dire à l’envers.”
- Exercices de “mentalisation”, comme résumer ce qui vient d’être lu/écouté.
4. Favoriser la confiance en soi
- Valoriser chaque progrès, même minime, par rapport à la situation de départ (“Avant tu oubliais trois consignes, là… seulement une !”).
- Expliquer au jeune qu’il n’est pas “paresseux” mais qu’il a un “super cerveau qui doit s’organiser différemment”.
- Impliquer l’école dans une démarche positive : certains établissements à Liège sont ouverts aux aménagements pédagogiques sur avis spécialisé.
Un chiffre parlant : 80 % des jeunes suivis en neuropsychologie infantile rapportent une nette amélioration des résultats et du bien-être après mise en place des adaptations. Ce n’est pas magique. Cela demande du temps, de la régularité, mais les changements sont réels. Comme pour l’apprentissage du vélo : au début, il faut des roues stabilisatrices ; ensuite, l’élan vient…
N’oubliez pas non plus d’associer, si besoin, d’autres spécialistes : logopède (pour les questions de langage lié à la mémoire de travail), enseignants spécialisés. Les prises en charge croisées donnent souvent les meilleurs résultats.
Et pour les cas complexes où, même avec ces stratégies, la situation stagne ? Le suivi régulier avec une Neuropsychologue spécialisée en enfants et ados permet d’ajuster, d’apporter un œil extérieur, de rassurer le parent épuisé… ou simplement de continuer à croire au potentiel de chaque élève. “On n’apprend jamais tout seul dans le désert” disait un célèbre neuroscientifique. Tout est dit.
Comment savoir si mon enfant a un problème de mémoire de travail ?
Il faut observer les oublis fréquents, difficultés à suivre des consignes complexes, et tendance à perdre le fil durant les devoirs. Un avis professionnel, via un bilan de QI réalisé par un psychologue spécialisé enfants, permet de poser un diagnostic fiable et précis.
Pourquoi faire un bilan de quotient intellectuel chez un enfant ou ado ?
Le bilan de QI ne sert pas qu'à "mesurer l'intelligence", il aide à comprendre le profil cognitif complet d’un enfant (forces, faiblesses, besoins spécifiques). Il rend visible des fragilités cachées comme un trouble de la mémoire de travail qui peut saboter la réussite scolaire malgré un bon potentiel intellectuel global.
Quand demander un bilan à une neuropsychologue pour mon enfant ?
Si vous notez que votre enfant accumule les oublis, perd ses affaires, ne parvient pas à retenir des consignes, ou présente des difficultés scolaires sans cause évidente, il est temps de consulter. Plus tôt un bilan est réalisé, plus vite les adaptations seront bénéfiques à l’école… et à la maison.
Faut-il craindre un test de QI pour son adolescent ?
Non, le test se déroule dans un environnement rassurant, sous forme de jeux adaptés à l’âge. C’est un outil d’aide, pas de jugement. Votre enfant pourra mieux comprendre ses propres fonctionnements, ses besoins spécifiques, et gagner en confiance dès qu’on adapte le cadre à ses particularités.
Gathercole, S.E. & Alloway, T.P. Working memory in children: Development, neuropsychology, and interventions, Child and Adolescent Psychiatric Clinics of North America, 2008.
Résumé : Grande revue des liens entre mémoire de travail, réussite scolaire et interventions adaptées.
Deary, I.J., Strand, S., Smith, P., & Fernandes, C. Intelligence and educational achievement, Intelligence, 2007.
Résumé : Étude sur la corrélation entre le QI (dont la mémoire de travail) et la réussite éducative chez l’enfant.
Alloway, T.P., Gathercole, S.E., Kirkwood, H., & Elliott, J. The cognitive and behavioral characteristics of children with low working memory, Child Development, 2009.
Résumé : Analyse des profils cognitifs d’enfants avec mémoire de travail faible et leur impact sur la vie scolaire.
Flanagan, D.P., Ortiz, S.O., & Alfonso, V.C. Essentials of Cross-Battery Assessment, John Wiley & Sons, 2013.
Résumé : Précis sur l’évaluation psychologique complète, avec focus sur l’intérêt de la mémoire de travail dans le bilan QI.