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Bilan cognitif après un traumatisme crânien léger ou une commotion chez l’enfant et l’adolescent : Pourquoi consulter ?NeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER Solenn

NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

Bilan cognitif après un traumatisme crânien léger ou une commotion chez l’enfant et l’adolescent : Pourquoi consulter ?

Pourquoi un traumatisme crânien léger peut bouleverser le quotidien d’un enfant ou d’un ado ?

Une mauvaise chute dans la cour de récré, un coup reçu au foot, ou une crise de vertige qui se termine la tête contre la table… Ça arrive. Plus souvent qu’on le pense, même. Mais que se passe-t-il après une commotion ou un traumatisme crânien léger ? Faut-il s’inquiéter si l’enfant semble “aller bien” ? Ou si au contraire il est moins rapide, plus distrait, plus irritable ? Ces petits signes – qu’on met parfois sur le compte d’une mauvaise journée ou de la fatigue – peuvent cacher des troubles plus profonds. Et là, le bilan cognitif prend tout son sens, surtout chez les enfants et les ados.

Prenons Louise. 12 ans, passionnée de hockey. Elle reçoit une balle derrière la tête. Non, elle ne vomit pas, ne perd pas connaissance. Mais dans les semaines qui suivent, maman note un truc étrange : Louise “rêvasse”, oublie ses rendez-vous, peine à finir ses devoirs. Est-ce la blessure ? Ou simplement l’adolescence qui débarque plus tôt ? Beaucoup de parents et de profs se posent cette question.

Les enfants et adolescents récupèrent souvent bien physiquement grâce à leur « plasticité cérébrale » (vous savez, cette formidable capacité du cerveau jeune à rebondir). Mais, parfois, il reste des séquelles subtiles qui perturbent tout : l’attention, la mémoire, l’organisation. Parfois, c’est un peu comme une radio qui perd soudain sa fréquence claire : on entend encore, mais ce n’est plus net.

Vous êtes parent ou enseignant à Liège ou aux alentours de Liège ? Il est crucial de ne pas sous-estimer les conséquences d’un choc, même léger. Certaines familles en Belgique consultent pour des “maux de tête”, des troubles du sommeil, une soudaine baisse de notes... Pourtant, derrière ces symptômes, il peut y avoir une vraie souffrance cachée.

Prendre rendez-vous pour un bilan neuropsychologique, ce n’est pas exagéré. C’est s’offrir la possibilité de “voir derrière le rideau”, de comprendre ce qui freine la concentration, la gestion des émotions ou les apprentissages. Et surtout, c’est donner à l’enfant (ou l’ado) la chance de récupérer au mieux. Peut-être que tout va bien. Mais si ce n’est pas le cas, mieux vaut le savoir tôt.

L’idée n’est pas de dramatiser. Mais d’agir avec la bonne info. Alors, comment reconnaître les signaux d’alerte et quels outils fiables utiliser ? C’est exactement l’objet de ce dossier – pensé pour les familles, les soignants, les enseignants et tous ceux qui accompagnent enfants et ados après un choc.

Que détecte précisément un bilan cognitif après une commotion chez l’enfant ?

Mais alors, c’est quoi au juste ce bilan ? Vous imaginez peut-être une série interminable de tests compliqués, façon interrogatoire en blouse blanche ? Rassurez-vous, rien de tout cela. Le bilan cognitif ressemble plutôt à un grand puzzle à reconstituer ensemble. La neuropsychologue spécialisée enfants/adolescents va explorer, à l’aide de méthodes adaptées à l’âge, tous les recoins des “compétences cérébrales”.

On vérifie :

  • L’attention (capacité à rester concentré, à ne pas se laisser distraire par la mouche sur le mur)
  • La mémoire (souvenirs à court terme, capacité à retenir des consignes)
  • La vitesse de traitement de l’information (réponse rapide, compréhension des énoncés, fluidité)
  • Les fonctions exécutives (capacité à planifier, organiser ses affaires, s’auto-corriger)
  • Les aspects émotionnels et relationnels (impulsivité, motivation, estime de soi, peur de l’échec)

Imaginez : c’est comme chercher les angles morts d’une voiture avant de reprendre enfin la route. Sauf que là, il s’agit du cerveau d’un enfant dont l’école, la famille, les copains réclament énormément chaque jour. Si tout roule, tant mieux. Mais très souvent, cette “cartographie” révèle des petits cailloux dans la chaussure : une mémoire de travail affaiblie, une irritabilité nouvelle, une frustration qu’on ne parvient pas à exprimer.

Le bilan aide donc à établir un plan d’attaque personnalisé. On ne propose pas des tests “pour faire joli”. Ces outils sont validés scientifiquement, conçus pour repérer des troubles que ni l’enseignant ni le parent ne devine parfois. Par exemple, certains enfants développent des “stratégies de compensation” : ils semblent écouter, mais en réalité ils déploient une énergie folle pour masquer leurs failles. Malin, mais épuisant. Surtout à long terme.

En Belgique et partout ailleurs, peu de structures médicales prennent le temps d’analyser de si près les répercussions neurocognitives. Pourtant, sur le terrain, cela change tout. Mieux vaut prévenir que guérir – ou laisser la souffrance s’installer dans le silence. À ce propos, si vous vous interrogez déjà sur les troubles anxieux ou l’impact émotionnel, cet article peut vous éclairer : psychologue enfants adolescents troubles anxieux.

Ces examens sont-ils stressants pour l’enfant ? Pas forcément. Si la démarche est expliquée, que le professionnel est à l’écoute, le bilan se transforme souvent en aventure : il révèle des forces cachées, donne des pistes concrètes pour renouer avec la confiance en soi.

Que retenir ? Le bilan neuropsychologique n’est pas un “verdict”, mais un radar. Il trouve l’origine des difficultés scolaires ou sociales, qu’elles soient dues à la commotion ou pas. Et surtout, il permet de tracer la route vers la rééducation, les adaptations scolaires, mais aussi vers le soulagement familial (“on a enfin compris !”).

NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

Quand et comment consulter pour son enfant ou son ado ? Les signes qui ne trompent pas

Le temps guérit tout… Vraiment ? Dans le cas d’une commotion ou d’un choc crânien, attendre n’est pas toujours la solution. Car si le cerveau d’un enfant ou adolescent se remet vite de certains traumatismes, d’autres impacts peuvent laisser des traces invisibles mais bien réelles. Oui, les plus jeunes récupèrent souvent mieux. Mais comment, vous, parent ou éducateur, pouvez-vous savoir si “ça va vraiment” ?

Quelques signaux d’alerte simples à guetter :

  • L’enfant “ne tient plus sur sa chaise”, il s’agite sans raison apparente
  • Chutes des notes subite, difficultés à suivre à l’école alors qu’il/elle n’avait jamais ce souci
  • Oubli fréquent des consignes, perte d’objets régulière, difficulté à finir un exercice
  • Irritabilité ou “explosions” émotionnelles inhabituelles (pleurs, colères…)
  • Fatigabilité nouvelle, plaintes sur le bruit, la lumière, maux de tête ou troubles du sommeil
  • Baisse de motivation, retrait social, “perte de plaisir” dans ses activités préférées

Si vous cochez une ou plusieurs cases, la prise de rendez-vous avec une neuropsychologue pour enfants et adolescents devient indispensable. Pas besoin de prescription médicale stricte : mieux vaut trop tôt que trop tard. Une anecdote ? Dans plus d’un cas sur deux suivis en consultation spécialisée, c’est l’entourage scolaire qui donne l’alerte avant même les parents. Le cerveau, on le sollicite beaucoup… mais on ne le surveille pas assez !

Certaines évolutions peuvent passer inaperçues, surtout chez les ados qui savent bien “camoufler” leurs difficultés (effet caméléon). Le rôle du professionnel, c’est d’aller regarder où il faut, grâce à des tests adaptés à l’âge, au niveau scolaire et à l’origine du choc. Vous vivez en Belgique ? Il existe des dispositifs nationaux pour accompagner ce parcours, notamment en neuropsychologie et psychologie de l’enfant.

Rappelons qu’un bilan cognitif ne “colle pas” une étiquette à vie. Il sert à mieux comprendre, pas à stigmatiser. Et parfois, il rassure : « Tout va bien, ne changez rien. » Bref, il donne un cap, une direction.

Si vous souhaitez creuser le sujet de la relation école/cerveau, ou différencier des difficultés scolaires d’un trouble de l’attention réel, un super article existe sur le sujet : trouble de l’attention ou du langage. Intéressant pour les familles qui hésitent entre plusieurs pistes !

Comment ça se passe concrètement ? Première étape : un entretien approfondi avec les parents et, si besoin, avec l’enseignant. On remonte l’histoire du choc, on liste les comportements inhabituels, on cible les plaintes. Ensuite : une série de jeux, questions, petits exercices, jamais plus de ce que l’enfant peut supporter (on respecte la fatigue et les émotions du moment). Enfin : restitution au calme, accompagnement, conseils d’orientation scolaire, si besoin.

À souligner : aucune honte à consulter. Aujourd’hui, près de 10% des enfants évalués pour un “petit souci scolaire” découvrent en réalité un trouble secondaire à une commotion passée !

Quels bénéfices attendre d’un suivi psychologique spécialisé après un traumatisme ?

D’abord, un soulagement. Sachez-le : il n’y a rien de pire que de se demander chaque jour “ce qui ne va pas” sans jamais obtenir de réponse. Le bilan neuropsychologique donne enfin du sens. Il montre que les faiblesses perçues (mémoire, attention…) sont réelles, objectivées, et surtout, qu’on peut travailler dessus.

Ce suivi permet :

  • De cibler la rééducation (exercices adaptés, jeux de mémoire, apprentissages impactés)
  • D’orienter un éventuel travail d’adaptation scolaire (explications aux professeurs, pauses plus fréquentes, travail sur ordinateur…)
  • De soutenir la famille sur le plan émotionnel (stop à la culpabilité… il ne fait pas exprès !)
  • D’accompagner l’enfant ou l’ado dans la (re)construction de l’estime de soi
  • De repérer précocement des troubles anxiodépressifs ou une phobie scolaire secondaire

Le médecin traitant, le neuropédiatre, l’école peuvent alors articuler leur action autour de ce suivi. Et surtout, on sort du flou. On sait sur quoi agir, où mettre l’énergie, comment “remettre du carburant” dans l’expérience scolaire.

Et tout cela, sans “gonfler” l’enfant de rendez-vous médicaux traumatisants. Le psychologue pour enfants et adolescents travaille presque comme un coach : il transmet au jeune les bonnes stratégies. Plus qu’une béquille, il offre une boussole ! Pour ceux qui veulent comprendre la pression parentale face à ces situations, cet article vous éclairera : pression de la parentalité.

L’accompagnement est aussi l’occasion d’informer sur les droits de l’enfant à des adaptations pédagogiques – encore trop méconnues en Belgique : temps majoré lors des contrôles, autorisation d’enregistrer les cours, pauses supplémentaires… C’est simplissime, parfois temporaire, et ça change tout pour oser redevenir “élève comme les autres”.

Un bilan de qualité, c’est aussi la porte d’entrée vers un diagnostic différentiel : et si ce n’était pas la commotion le seul responsable ? Il existe d’autres tests fiables : test de QI chez l’enfant pour comprendre le fonctionnement intellectuel sous-jacent.

En résumé ? Le bilan n’est jamais du temps perdu, surtout s’il est prescrit tôt après l’accident. Il rassure, oriente, donne du confort et redonne confiance à toute la famille. Et qui sait, permet parfois de détecter d’autres difficultés passées inaperçues (attention, anxiété, haut potentiel intellectuel…).

Quels professionnels consulter et quelles questions leur poser ?

Impossible d’aborder ce chapitre sans insister : le choix du professionnel est essentiel. Après une commotion ou un traumatisme crânien léger, il est impératif de se tourner vers un(e) neuropsychologue spécialisé(e) enfant et adolescent. La raison est simple : il faut une solide connaissance du développement neurocognitif ET des particularités scolaires et sociales de cet âge.

Donc, évitez les généralistes ou “psychologues tout court” pour ce type de suivi. L’expertise “enfants/adolescents” n’est pas un détail : la prise en charge et les outils changent tout. À ce propos, un souci de diagnostic différentiel entre TDAH, anxiété et séquelles de commotion ? Lisez ce guide très clair : TDA/H ou anxiété chez l'enfant.

Voici quelques questions à poser en consult’ :

  • Le professionnel a-t-il une expérience spécifique des bilans après traumatisme crânien léger ?
  • Utilise-t-il des tests validés scientifiquement, adaptés à l’âge, à la classe, à la langue ?
  • Le bilan inclura-t-il un entretien avec l’école ou les personnels de santé scolaire ?
  • Propose-t-il une restitution claire, compréhensible pour l’enfant/l’ado et sa famille ?
  • Pourra-t-il orienter, si besoin, vers la rééducation adaptée (logopédie, ergothérapie, soutien psychologique, etc.) ?

Absolument, les familles peuvent choisir leur praticien : proximité géographique (indispensable pour le suivi !), facilité de retour d’expérience, disponibilité. L’essentiel ? Vous sentir écouté et compris. La neuropsychologue n’est pas là “pour juger” (à la manière d’un arbitre), mais pour outiller, rassurer, accompagner.

Dans la région d’Esneux et, plus largement, à Liège et environs, le recours à une consultation spécialisée permet d’agir sans tarder. L’enfant bénéficie d’une prise en charge de proximité, gage de réassurance et d’allègement du quotidien. D’ailleurs, consulter tôt, c’est souvent éviter que n’apparaissent des sur-handicaps (troubles anxieux, phobie scolaire, repli sur soi…).

Attention : un bilan cognitif “de routine” n’est pas suffisant après une commotion. Les outils classiques n’explorent pas forcément les subtilités des séquelles post-traumatiques. D’où l’importance d’un entretien préalable soigné, d’un échange d’informations avec l’école, les paramédicaux et les parents.

Pour les parents qui redoutent “l’étiquette” ou le regard de l’école, sachez qu’un bon bilan ouvre le dialogue au lieu de stigmatiser. Il crédibilise les besoins de l’enfant, rassure le corps enseignant et balise la reprise scolaire progressive.

Vous l’aurez compris : un suivi expert vaut mieux qu’un “on verra bien” ou un “ça va passer avec le temps”. Le cerveau, lui, préfère la réparation précoce à l’automédication silencieuse.

FAQ – Questions fréquentes

Quand faut-il demander un bilan cognitif chez un enfant après une commotion ?
Il est recommandé de consulter dès que vous remarquez un changement de comportement, de résultats scolaires ou de fatigue chez votre enfant. Plus le bilan est réalisé tôt après le choc, plus il sera utile pour orienter la prise en charge.

Pourquoi un bilan cognitif spécialisé est-il important même après un traumatisme “léger” ?
Parce que certaines séquelles peuvent rester invisibles à l’examen médical classique, mais freiner durablement la mémoire, l’attention, ou la gestion des émotions. Un bilan neuropsychologique adapté aide à cibler précisément les besoins de l’enfant.

Comment se déroule un bilan cognitif pour mon enfant ou adolescent ?
Après un entretien approfondi avec la famille, plusieurs tests ludiques et individualisés sont proposés à l’enfant, adaptés à son âge et à sa scolarité. Les résultats sont ensuite expliqués clairement à toute la famille.

Faut-il prévenir l’école si mon enfant passe un bilan cognitif après une commotion ?
Oui, il est utile d’informer l’école pour mettre en place des aménagements temporaires si besoin (pause, temps majoré, soutien). La concertation famille-école-professionnel améliore la rééducation et allège la vie scolaire de l’enfant.

Références scientifiques

1. McCrory P et al., "Consensus statement on concussion in sport: the 5th international conference on concussion in sport held in Berlin, October 2016.", British Journal of Sports Medicine, 2017. Résumé : Recommandations internationales pour l’évaluation et la prise en charge des commotions chez l’enfant et l’adolescent.
2. Sady MD, Vaughan CG, Gioia GA, "School and the Concussed Youth: Recommendations for Concussion Education and Management.", Physical Medicine and Rehabilitation Clinics of North America, 2011. Résumé : Importance de l’aménagement scolaire et du bilan cognitif après commotion.
3. Purcell LK, "Sport-Related Concussion: Evaluation and Management", Paediatrics & Child Health, 2014. Résumé : Prise en charge spécifique des commotions chez l’enfant et l’importance du repérage précoce des troubles neurocognitifs.
4. Broshek, Donna K., et al., "Neuropsychological issues in assessment, management, and intervention following mild traumatic brain injury in children and adolescents.", Journal of Pediatric Psychology, 2015. Résumé : Approches neuropsychologiques et bénéfices du bilan chez l’enfant après traumatisme crânien léger.

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