Sexologue CessionSexologue Charlotte CESSION – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0491/34.89.76
Vous aimeriez profiter de votre vie intime, mais il y a ce mur, invisible et pourtant bien réel, qui vous empêche d’atteindre l’orgasme. L’anorgasmie. Un mot complexe pour nommer un phénomène pourtant très courant – mais dont peu osent parler, même à leur partenaire. Qui oserait d’ailleurs, quand le plaisir semble si naturel chez les autres ? Ce sujet, on l’évite. On le tait, pour ne pas blesser, ou par peur du jugement. Pourtant, plus de 10% des femmes (et dans une moindre mesure des hommes) souffrent d’anorgasmie dans leur vie. Parfois, il s’agit d’une difficulté passagère. Parfois, d’un blocage qui s’installe et s’enracine.
Le corps ne répond pas, ou l’esprit n’arrive pas à lâcher prise. Mais est-ce une fatalité ? Certainement pas. L’anorgasmie, ça se comprend, ça s’explique, et surtout : ça se travaille. Avec de l’écoute authentique, une compréhension fine, et le soutien d’un professionnel bienveillant. Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège propose un accompagnement humain, sans jugement, pour renouer avec le plaisir et la confiance en soi.
Dans cet article, nous allons plonger ensemble dans les causes, les traitements, mais aussi les chemins plus inattendus (sens, deuil, tabous) que peut prendre l’anorgasmie. On parlera surtout de vous, de cette intimité fragile, et de comment la sexothérapie peut être un vrai coup de pouce. Oui, comprendre son anorgasmie, c’est déjà se mettre sur la voie de la guérison. Prêts ? On y va.
L’anorgasmie, c’est quoi au juste ? C’est l’absence persistante, ou la grande difficulté, à atteindre l’orgasme lors des rapports sexuels ou de la masturbation, alors même que l’excitation sexuelle est présente. Pour schématiser, c’est comme si le corps s’élançait sur l’autoroute du plaisir, mais qu’un péage invisible et verrouillé bloquait l’accès au grand frisson final.
Encore aujourd’hui, beaucoup de femmes et d’hommes décrivent ce vécu comme une sensation de rester au bord du précipice : l’excitation monte, la tension s’accumule, mais l’explosion ne vient jamais. Cette expérience, douloureuse et frustrante, est souvent minimisée voire moquée dans les conversations, pourtant elle relève d’un véritable trouble sexuel reconnu. On parle aussi d’"absence d’orgasme" ou de "difficulté orgasmique", mais tous ces termes désignent ce même mur invisible.
Il existe différentes formes d’anorgasmie :
Parmi ces formes, l’anorgasmie primaire pose souvent question : est-ce un problème de corps ? De mental ? Les recherches avancent une multitude d’explications. Pas de fatalité, mais une immense palette de causes à explorer… et de solutions à construire ensemble.
Petite anecdote (vraie, tirée du cabinet) : "Je croyais que c’était normal de ne pas avoir d’orgasme. J’en ai entendu parler qu’à 32 ans !". Cela, c’est une réalité pour de nombreuses femmes, en particulier aux alentours de Liège, mais aussi partout ailleurs.
Sexologue et psychologue sont souvent les premières portes à pousser pour mettre des mots sur ce trouble. À quoi est due l’anorgasmie ? Peut-on la surmonter en solo ? Y a-t-il une origine physique à rechercher impérativement ? Autant de questions légitimes que nous allons explorer ensemble…
Déjà, démystifions : l’anorgasmie n’est ni une "maladie honteuse" ni une fatalité. Cela peut toucher tout le monde, peu importe l’âge ou le genre. Les raisons sont multiples.
Vous voyez, ce n’est jamais "de votre faute". C’est multifactoriel, et ce n’est pas figé. D’ailleurs, même les spécialistes rappellent que "l’orgasme est un apprentissage perpétuel". Bref : le chemin se crée en avançant !
Parfois, une consultation permet de faire la part des choses, entre ce qui relève du médical, du relationnel ou du psychologique. Écouter ce que le corps ne dit pas mais ressent, c’est déjà débuter le chemin de la reconstruction.
Point-clé à retenir : chaque histoire d’anorgasmie est singulière. Ce qui a "débloqué" l’orgasme chez votre amie, votre voisine ou votre compagnon ne sera peut-être pas votre solution. Évitez les recettes toutes faites et osez la personnalisation !
Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0491/34.89.76
Parler "d’absence d’orgasme" n’est pas simple. Avouer son empêchement, c’est un peu sortir la boîte de Pandore. On craint d’être jugé(e), de blesser l’autre ("Tu ne me trouves pas suffisamment excitant(e) ?"), ou de passer pour « anormal(e) ». Pourtant, ce premier pas vers le sexologue est capital. Pourquoi ? Parce que, dans 80% des cas, la verbalisation dédramatise et soulage immédiatement la pression.
Voyons concrètement comment se passe un accompagnement :
Pensez-y : à chaque étape, l’objectif est d’en finir avec la honte, de se ré-approprier son corps et de sortir de la performance obligée. Le bien-être sexuel ne se limite pas à l’orgasme, mais il en fait bien sûr partie. D’ailleurs, de nombreuses ressources scientifiques suggèrent que la thérapie sexuelle permet une amélioration du plaisir chez plus de 70% des patientes après quelques mois. Pourquoi s’en priver ?
Pour ceux qui veulent aller plus loin, cet article explique comment les couples parviennent à dépasser leurs difficultés sexuelles en réhabilitant la parole.
Lors de certaines consultations, il m’arrive d’utiliser la métaphore suivante : "Le plaisir sexuel, c’est un peu comme la pâte à crêpes. Si la farine (le désir), le lait (la confiance) ou les œufs (la liberté d’explorer) manquent, le gâteau ne monte pas." Il faut parfois ajuster la recette, sans se décourager !
Autre élément majeur : il n’existe aucun délai "normal" pour guérir de l’anorgasmie. Pour certaines, la libération se produit en quelques semaines ; pour d’autres, il faudra reconstruire durablement la confiance, et cela prendra peut-être plusieurs mois. Le temps n’est pas linéaire. Osez la patience et la bienveillance envers vous-même.
À travers une démarche de sexothérapie ou de psychothérapie, chaque personne repart avec des clés très concrètes : exercices à la maison, dialogues ouverts en couple, redécouverte du plaisir solo… L’important, c’est la régularité et l’investissement sincère dans ce processus.
On nous demande souvent au cabinet : "Mais docteur, y-a-t-il un médicament miracle ?". La réponse honnête : NON. Mais il existe des traitements efficaces, éprouvés, qui permettent d’améliorer durablement la situation. Voici les principales approches recommandées aujourd’hui.
Une approche globale et personnalisée
La question du traitement de l’anorgasmie se situe d’abord dans une démarche scientifique mais aussi humaine. Chaque cause identifiée (psychique, relationnelle, physique) va guider la prise en charge.
Voici une astuce naturelle à tester : le "journal du plaisir". Notez chaque soir ce qui a (même un peu) déclenché des sensations agréables dans la journée. Ce peut être le contact de la soie, un bain chaud, une musique, une odeur. L’objectif ? Réentraînez votre cerveau à repérer les signaux de plaisir partout, et redonner de la place au désir naturel plutôt qu’à la seule pression de l’orgasme.
Que faire si le traitement peine à fonctionner ?
Certaines études rapportent que 20% des personnes ne répondent pas immédiatement à ces approches. Il y a alors d’autres options à explorer :
La dimension collective du plaisir
Parfois, le sentiment d’être "seul(e) au monde" avec son anorgasmie isole. Or, les groupes de parole, les témoignages en ligne, ou le suivi avec un sexologue reconnu (par exemple Charlotte CESSION, experte en accompagnement sexuel présentée ici) rappellent que ce trouble concerne un grand nombre de personnes. Parler, c’est commencer à guérir.
Enfin, petit clin d’œil aux personnes "en Belgique" : certaines mutuelles peuvent prendre en charge une partie des séances avec un sexologue diplômé. Renseignez-vous, cela vaut parfois le détour !
Aucune thérapie, aucun traitement ne sera pleinement efficace si la personne continue à se juger sévèrement. "Je ne suis pas à la hauteur", "Je ne suis pas une vraie femme", "Il va se lasser", "Elle va aller voir ailleurs"… Les pensées négatives tournent en boucle. Difficile, alors, d’envisager une sexualité épanouie. Pourtant, l’orgasme n’est pas le but unique ou obligatoire d’une relation intime.
De nombreux patients rapportent, après accompagnement, qu’ils redécouvrent le plaisir autrement. Par la tendresse, le toucher, le partage, ou la sensualité. On réapprend à sortir de la course à la performance. "Avant, je croyais que l’amour devait finir par un feu d’artifice chaque fois. Aujourd’hui, je découvre le plaisir tranquille, profond, parfois sans orgasme, mais avec beaucoup de complicité."
La reconstruction passe par plusieurs étapes :
Pour aller plus loin, découvrez aussi comment la perte de plaisir dans le couple n’est pas une fatalité et comment surmonter la routine sexuelle.
Une image qui marque souvent mes patients : "L’orgasme, c’est comme grimper une montagne. Parfois le sommet est caché dans le brouillard, mais le chemin, la marche, la respiration, valent déjà la balade. Et souvent, sans crier gare, la vue se dégage d’elle-même." Permettez-vous d’apprécier la montée, pas juste la destination.
Pour conclure cette partie, n’oubliez jamais : l’anorgasmie ne doit pas définir qui vous êtes. Avec de l’aide, de la patience et parfois un brin d’humour, vous pouvez retrouver une relation apaisée à votre propre corps et à votre couple, même si l’orgasme met du temps à revenir.
Pour les personnes vivant « à Liège », sachez qu’un accompagnement spécialisé existe et que vous n’êtes jamais seul(e). N’hésitez pas à solliciter une consultation ou un premier entretien par téléphone, parfois cela suffit pour ouvrir la porte du dialogue.
Comment savoir si mon anorgasmie est d’origine psychologique ou physique ?
Une évaluation médicale et psychologique est nécessaire pour déterminer l’origine de l’anorgasmie. Souvent, un bilan chez un sexologue identifie rapidement s’il s’agit d’un trouble psychologique (bloquage, stress, traumatisme) ou d’un problème physique (maladie, médicament, chirurgie). Un accompagnement adapté vous sera alors proposé.
Pourquoi consulter une sexologue en cas d’anorgasmie plutôt que d’attendre que ça passe ?
Parce que l’anorgasmie n’est généralement pas un état passager qui disparaît sans prise en charge. Consulter une sexologue, c’est bénéficier d’un avis professionnel, trouver du soutien, et recevoir des outils concrets pour avancer vers une sexualité plus épanouie. Plus le problème est pris tôt, plus il se résout facilement.
Faut-il absolument inclure son partenaire dans le traitement de l’anorgasmie ?
Ce n’est pas obligatoire, mais fortement conseillé lorsque la relation de couple est source de tension ou d’incompréhension. La présence du partenaire favorise la communication, la complicité et permet d’avancer ensemble, évitant les non-dits et les jeux de rôle fatigants.
Quand s’inquiéter réellement et consulter d’urgence pour une difficulté à atteindre l’orgasme ?
Il est utile de consulter rapidement si l’anorgasmie apparaît soudainement sans cause apparente, s’accompagne de douleurs, ou provoque une grande souffrance psychologique. Si elle perturbe gravement l’estime de soi ou la relation de couple, il est essentiel de demander un avis spécialisé sans attendre.
1. Brotto LA, Erskine Y, "Treating Anorgasmia: A Systematic Review of the Literature", The Journal of Sexual Medicine, 2018. Synthèse sur l’efficacité des différentes thérapies pour l’anorgasmie.
2. Basson R, "Human sex-response cycles", Journal of Sex & Marital Therapy, 2001. Explique la diversité des réponses sexuelles et leur lien avec le plaisir orgasmique.
3. Mitchell KR et al., "Prevalence, risk factors and associated characteristics of female orgasmic disorder in a population-based sample", Archives of Sexual Behavior, 2013. Étude épidémiologique sur les facteurs associés à l’anorgasmie chez la femme.
4. Rowland DL, "Orgasmic Disorders in Men and Women", World Journal of Urology, 2022. Présente les mécanismes et les traitements spécifiques pour hommes et femmes.