Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0472 26 62 63
Imaginez : vous traversez un passage pour piétons, le feu passe au vert, un klaxon retentit. Pause. Vous hésitez une demi-seconde de trop pour réagir : c’est peut-être le signe que votre vitesse de traitement n’est plus aussi rapide qu’avant, sans même que vous ne vous en rendiez compte. Ce concept, encore méconnu, façonne pourtant nos vies. Car penser vite, ce n’est pas “réfléchir à la va-vite”. C’est être capable de traiter l’information efficacement. De répondre présent, là, tout de suite – que ce soit devant un texto inattendu, une question lors d’une réunion, ou la sonnette qui retentit à l’improviste. Mais alors, pourquoi mettre ce sujet sous le projecteur aujourd’hui ? Simplement parce que c’est LA clé oubliée de notre efficacité mentale. Un indicateur précieux, dont tout le monde parle sans mettre le doigt dessus. Surtout à partir de 50 ans, ou après un burn-out. Et pourtant, un ralentissement du traitement de l’information fait basculer notre quotidien sans bruit. Commençons par comprendre, en détail et sans jargon, pourquoi cette notion mérite d’être au cœur des consultations neuropsychologiques.
Oubliez les définitions de manuels. Parlons franc : la vitesse de traitement de l’information, c’est notre capacité à recevoir, analyser, puis répondre aux stimulations autour de nous. Vous discutez et on change soudain de sujet ? Hop, votre cerveau doit “switcher” rapidement. La lumière change brusquement ? Là encore, cerveau sur le pont. À la moindre hésitation, votre quotidien ralentit. Ce mécanisme invisible permet de réagir à la seconde, mais aussi d'assurer la fluidité des actions : lire un SMS et saisir la subtilité d’un sous-entendu, conduire en gardant la distance de sécurité, ou écouter un exposé tout en notant l'essentiel. Notre monde moderne nous submerge constamment de stimuli, et il faut faire le tri. Si le tri devient lent ? Le sentiment d’être “à la traîne” s’installe. Une lassitude. Ou pire, on commet des erreurs. Vous souvenez-vous de votre vitesse de lecture à 18 ans ? Pour la plupart d’entre nous, elle a diminué. Et pourtant, ce n’est pas une fatalité. Parce que si l’on en parle autant en neuropsychologie, c’est bien que la vitesse de traitement est souple. On peut la mesurer et, bonne nouvelle, souvent la réentraîner ! Surtout si le ralentissement est repéré tôt, avant que l’engrenage n’entraîne des doutes sur soi, une perte de confiance, voire un “brouillard cérébral”.
Pourquoi est-ce un motif de consultation fréquent, alors ? Pour une raison très pragmatique : les personnes arrivent souvent avec la désagréable impression que “tout va moins vite” dans leur tête. Imaginez : votre entourage vous coupe la parole parce que vous n’avez pas le temps de répondre, ou vous perdez le fil d’une conversation. Des tâches simples comme le calcul mental ou la planification demande soudainement plus de temps. C’est frustrant ! Mais ce n’est pas toujours lié à la mémoire ou à l’intelligence. La cause cachée ? Le traitement de l’information ralentit. Ce qui étonne souvent, c’est que la personne reste capable de comprendre, raisonner, décider. Simplement, il lui faut plus de temps. Parfois, cela s’accompagne d’une fatigue accrue, de difficultés à faire plusieurs choses à la fois. Un simple trajet en voiture, s'il implique de regarder une carte et de parler, devient périlleux. Des chiffres ? Près de 35% des adultes se plaignant de difficultés cognitives légères présentent avant tout un ralentissement sur ces tâches dites de “vitesse de traitement”, et non de véritables oublis. En neuropsychologie à Liège, c’est un motif qui revient régulièrement lors des bilans. La personne demande : “Est-ce que je deviens moins intelligent ?” Non, mais votre cerveau perd en vivacité ! Fort heureusement, plusieurs outils permettent aujourd’hui de quantifier ce ralentissement.
Vous vous imaginez un test en blouse blanche, chronomètre à la main ? On n’en est pas loin ! La mesure de la vitesse de traitement est un incontournable des bilans faits par un(e) neuropsychologue spécialisé(e). Plusieurs tests existent, mais le principe est toujours identique : mesurer, de façon fiable, le temps que prend le cerveau pour répondre à une stimulation simple. L'un des plus connus s’appelle le “Code” ou le “Symboles” : le participant doit associer des formes à des chiffres, le plus rapidement possible. D’autres tâches consistent à surligner des lettres ciblées dans un flot de texte, à classer des cartes selon la forme ou la couleur, ou encore à exécuter de petits calculs logiques sous la pression du temps. Petite anecdote : lors d’un bilan type à Esneux, la réaction d’un patient de 48 ans était parlante. “J’ai l’impression de retourner à l’école” a-t-il plaisanté, feuilletant nerveusement les tests papier. Mais très vite, il a compris l’enjeu : repérer non pas l’exactitude de ses réponses, mais la vitesse d’enchaînement. Son résultat ? 10 secondes de plus que la moyenne. “C’est pour ça que je me sens tous les jours en décalage !” La vitesse de traitement peut aussi être testée via des tâches informatisées. Un mot s’affiche, vous devez cliquer sur le symbole correspondant en quelques millisecondes. Ces mesures fines apportent un éclairage précieux, notamment lorsqu’un trouble de l’apprentissage est suspecté chez l’enfant, ou lorsqu’un adulte s’inquiète d’un ralentissement inexpliqué après un épisode de stress intense. Mais attention : la vitesse de traitement brute n’explique pas tout. Elle doit être interprétée avec justesse, en tenant compte du niveau d’éducation, de l’âge, de la fatigue et du contexte émotionnel du moment. Car un enfant anxieux ou un adulte épuisé verra chuter sa rapidité, sans que ce soit forcément “pathologique”. D’où l’importance de consulter un professionnel aguerri, capable de faire la part des choses, comme le souligne bien cet article sur la neuropsychologie chez les jeunes.
Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET
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Vous vous demandez à présent : mais pourquoi accorder tant d’importance à ce marqueur ? Simple. Parce que la vitesse de traitement a un impact direct sur l’ensemble de nos capacités cognitives : mémoire, attention, raisonnement, gestion du temps. Lorsqu’elle flanche, tout semble se dérégler. Et pour cause ! Penser lentement, c’est comme courir sur du sable mouillé. On avance, certes, mais cela coûte cher en énergie. D'ailleurs, dans de nombreux troubles neurologiques étudiés en neuropsychologie (par exemple la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer, ou après un AVC), le ralentissement est souvent un des tout premiers signes visibles – bien avant la perte formelle de mémoire. Repérer ce ralentissement, c’est donc parfois prévenir une cascade de complications. On l’observe aussi lors de périodes de stress aigu, de surmenage, et – fait nouveau depuis 2020 – après une infection à la Covid-19. Bon nombre de patients se plaignent auprès de leur praticien : “Ma tête est dans le brouillard”, “Tout devient plus lent”, sans pour autant avoir de pertes de mémoire marquées. La vitesse de traitement agit alors comme un véritable “thermomètre” du cerveau. Les bilans réalisés dans une consultation spécialisée permettent d’objectiver le ralentissement. Et surtout, d’orienter le suivi adapté : faut-il stimuler le cerveau autrement ? Adapter le rythme au quotidien ? Ou engager un travail de réhabilitation cognitive ? C’est tout l’enjeu que nous allons développer ci-dessous.
Le temps qui passe, un stress chronique, ou la maladie. Voilà les trois facteurs-maîtres qui impactent la vitesse de traitement. Mais chaque histoire est unique : un burn-out, une longue maladie, une infection virale. Parfois, c’est juste le quotidien qui use, à petits coups de fatigue et de multitâches malmenés. D’abord, l’âge. Ce n’est pas un scoop : le ralentissement cognitif est physiologique, et touche tout le monde, parfois dès la quarantaine. Pourtant, tous les seniors ne sont pas freinés de la même façon. Savez-vous qu’une personne active, avec des loisirs qui stimulent la tête, maintient bien mieux sa vitesse de traitement ? C’est comme un muscle : il se travaille, ou il faiblit. Autre cause, moins attendue : le stress. Stress aigu ou chronique, peu importe la source, il “empiète” sur notre capacité à répondre vite. En fait, le cerveau se met à douter, à hésiter. Le circuit décisionnel s’enraye, et la fatigue s’amplifie. Chez certains, le fameux “brouillard cérébral” s’installe après une grippe, une dépression, voire une phase de surmenage professionnel (“j’ai tout oublié d’un coup” confie un patient de 52 ans, cadre, qui a mis 8 secondes à répondre à une question facile lors du test symboles-chiffres). Et puis, n’oublions pas les pathologies : affections neurologiques, traumatismes crâniens, maladies neurodégénératives. Pour elles, le ralentissement de la vitesse de traitement est souvent un signal d’alerte. Parfois même le tout premier. C’est pourquoi il importe de consulter sans attendre lorsqu’une perte d’efficacité cognitive apparaît – même discrète. Car toute prise en charge précoce mise en place (ateliers, réhabilitation cognitive, coaching) permet d’endiguer, voire d’améliorer le quotidien sur le long terme.
“On n’y peut rien ?” me demandent souvent les patients. Détrompez-vous ! S’il est difficile de rajeunir le cerveau, il existe de nombreux moyens d’optimiser la vitesse de traitement. Un entraînement spécifique, régulier, peut limiter l’évolution d’un ralentissement. L’idée, ce n’est pas de “booster” artificiellement la mémoire, mais de réapprendre à penser vite, à réagir, à exercer la flexibilité mentale. Classer, regrouper, réagir à des stimulations de plus en plus complexes et rapides, dans un environnement sécurisé, voilà la démarche du neuropsychologue moderne. Un chiffre parlant : des études menées en Belgique montrent que 7 personnes sur 10 ayant suivi ces programmes déclarent une amélioration de leur autonomie à six mois. Il ne s’agit pas de retrouver la vitesse de ses 20 ans, mais de retrouver le plaisir de suivre une conversation, de planifier son temps, de se sentir en phase avec ses proches.
On aimerait tous avoir une baguette magique. Mais l’amélioration de la vitesse de traitement, c’est du sur-mesure. Voici quelques pistes expérimentées en consultation près de Liège :
Il en va de même pour les enfants : des exercices ludiques, des ateliers, des jeux de société adaptent les capacités, sans jamais brusquer. Pourtant, gardons en tête une vérité : certains ralentissements sont inévitables, et le but n’est pas de courir après la performance. L’objectif, c’est d’adapter le rythme du quotidien à votre vivacité réelle, sans culpabiliser. Un adulte qui reprend le travail après une longue maladie aura besoin d’accepter ce “temps d’adaptation”. Idem pour un adolescent qui peine à suivre en classe. Le repérer, l’accepter, et l’expliquer à son entourage (famille, collègues, enseignants) permet d’alléger la pression. Car souvent, derrière la peur de “devenir moins intelligent”, se cache simplement une fatigue mentale temporaire !
Enfin, collaborer avec d’autres professionnels (médecin, psychologue, ergothérapeute) a du sens. Parfois, un ralentissement de vitesse cache une cause organique à traiter en urgence (carence, hypothyroïdie, dépression, effets secondaires de médicaments). Le neuropsychologue travaille alors main dans la main avec d’autres disciplines pour répondre au mieux au besoin du patient, aux alentours de Liège comme ailleurs en Belgique.
Retenons-le : prendre soin de sa vitesse de traitement aujourd’hui, c’est investir dans le bien-être cognitif de demain. Comme on préserve un moteur de voiture pour des années ! Si le sujet vous interpelle, n’hésitez jamais à initier un bilan. Repérer tôt, c’est mieux vivre au quotidien.
Comment savoir si ma vitesse de traitement est ralentie ?
Les signes sont variés : sentiment d’être “à la traîne”, difficultés à suivre des conversations, à réagir vite, ou fatigue lors de tâches multiples. Un bilan chez un neuropsychologue spécialisé permet d’objectiver ce ralentissement et d’en identifier la cause précise.
Pourquoi mesurer la vitesse de traitement en consultation neuropsychologique ?
Mesurer la vitesse de traitement aide à mieux comprendre les plaintes cognitives et à distinguer un simple ralentissement d’un trouble plus grave, comme une maladie neurodégénérative. Cela oriente aussi les prises en charge adaptées et optimise le suivi personnalisé.
Quand consulter pour des difficultés de vitesse de traitement ?
Dès qu’un ralentissement gêne au quotidien (travail, gestion du temps, vie sociale), ou s’il s’accompagne de pertes de repères, il est recommandé de consulter un spécialiste. Plus tôt la problématique est explorée, plus le plan d’action sera efficace.
Faut-il s’inquiéter si la vitesse de traitement de mon enfant semble basse ?
Pas forcément ! Un ralentissement ponctuel peut être lié à la fatigue, au stress ou à une période d’adaptation. Si cela persiste, interfère avec les apprentissages ou inquiète l’entourage, un examen par un(e) neuropsychologue donnera des pistes précises et rassurantes.
En conclusion, la vitesse de traitement ne résume pas l’intelligence, mais elle reflète la façon dont notre cerveau s’adapte au monde qui bouge sans cesse. À tout âge, garder un œil sur cet indicateur, c’est se donner la chance de vivre pleinement, sans subir le rythme parfois effréné du quotidien.
Pour plus de ressources, explorez les articles suivants : - Brouillard cérébral et Covid long - Maladie d’Alzheimer : quand consulter ?
Enfin, pour ceux qui souhaitent aller plus loin, deux ressources pratiques vous aideront à booster vos ressources cognitives : - Consultation mémoire à Liège - 10 techniques innovantes pour stimuler la mémoire de travail
Références scientifiques :
Salthouse, T.A. “The processing-speed theory of adult age differences in cognition.” Psychological Review, 1996. Résumé : Cet article démontre que le ralentissement de la vitesse de traitement explique en grande partie le déclin cognitif lié à l’âge.
Langner, R., et al. “Aging and attention: Examining the relationship between attention and speed of processing.” Neuropsychology Review, 2017. Résumé : L'étude analyse comment l'attention et la vitesse de traitement interagissent chez les personnes âgées.
González-Blanch, C., et al. “Cognitive reserve and processing speed: Role in cognitive aging.” International Journal of Geriatric Psychiatry, 2019. Résumé : L’article explore comment la réserve cognitive influence la vitesse de traitement chez les seniors.
Zhou, H. et al. “Cognitive Training and Processing Speed Improvement: A Review.” Frontiers in Aging Neuroscience, 2020. Résumé : Cette revue précise les méthodes efficaces pour améliorer la vitesse de traitement et leur impact sur la qualité de vie.