Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33
Ce n’est pas un sujet qu’on aborde aisément à la pause café, ni même entre amis proches. Pourtant, les troubles de l’excitation sexuelle concernent un grand nombre d’adultes, femmes et hommes confondus. Parfois, on met ça sur le compte du stress. D’autres s’inquiètent, pensant que “tout est fichu” dans leur vie intime. Pourtant, cette question délicate n’est pas une fatalité. Elle a des clés. Des explications. Et surtout, des solutions.
Vous vous reconnaissez ? Ou souhaitez simplement mieux comprendre pour accompagner un proche ? Cet article vous accompagne pas à pas, loin des jugements et des clichés. Découvrez ce qui caractérise un vrai trouble, à quels signaux être attentif, et comment retrouver confiance en votre sexualité, parfois avec l’aide d’un-e professionnel-le à l’écoute.
Dans le domaine de la sexologie, on côtoie bien souvent la gêne… et la solitude. Or, savoir que vous n’êtes pas seul(e) suffit parfois à ouvrir la porte au changement. Vous êtes prêt(e) ? Plongeons ensemble dans ce vaste sujet — sans tabou ni jargon, mais avec précision.
Les gens parlent parfois de « panne », d’un « coup de mou », ou blâment la fatigue. Mais le trouble de l’excitation sexuelle va plus loin qu’un simple passage à vide. Il s’agit d’une difficulté durable (plusieurs semaines, voire plusieurs mois) à ressentir l’excitation ou à la maintenir tout au long des rapports sexuels. Chez la femme comme chez l’homme. Mais attention : chaque personne définit sa propre “norme”.
Par exemple, chez une femme, cela peut se traduire par :
Chez un homme, ce sera plutôt une difficulté à obtenir ou maintenir une érection malgré l’envie d’avoir un rapport, ou une impression de “baisse d’intensité”, sans problème mécanique évident.
Ce n’est donc pas “soudain, je ne veux plus du tout de sexe”. Ce n’est pas non plus la même chose que le trouble du désir sexuel. L’excitation est une étape intermédiaire, entre l’envie (désir) et l’orgasme — et elle dépend tant du mental que du corps.
Vous sentez que la nuance est subtile ? C’est le cas ! La frontière n’est pas toujours claire entre baisse de désir, souci d’excitation et difficulté à atteindre l’orgasme. D’où l’importance de poser des mots précis, parfois avec une sexologue.
Avez-vous remarqué une évolution sur plusieurs semaines ? Un inconfort qui s’installe ? Vous n’êtes pas “moins normal(e)” pour autant. Selon l’OMS, les troubles sexuels touchent jusqu’à 40% des femmes et 30% des hommes à un moment donné de leur vie. C’est dire si la question est répandue… et reste taboue !
Au passage, inutile de comparer votre expérience à celle de vos amis ou de ce qu’on lit sur Internet. L’excitation sexuelle, c’est du sur-mesure. Il n’existe pas de réaction “type” ou d’obligation. Ce qui compte, c’est votre ressenti et votre confort. “Ai-je du plaisir ?”, “suis-je frustré(e) ?”, “ce trouble me pèse-t-il au quotidien ?”. Ce sont ces questions qui vous guideront avant toute démarche.
Il existe depuis les années 1960 des modèles qui tentent de décrire comment fonctionne notre réponse sexuelle. Helen Kaplan, William Masters ou Virginia Johnson, des pionniers de la sexologie scientifique, parlent de plusieurs “phases” : désir, excitation, plateau, orgasme, résolution. Mais dans la vraie vie… les chemins sont moins rectilignes !
Pour beaucoup, c’est un peu comme le démarrage d’une vieille voiture par temps froid. Parfois, ça démarre du premier coup. D’autres fois, il faut insister, changer d’approche. Parfois, le moteur ne veut tout simplement pas tourner, sans qu’on sache vraiment pourquoi.
L’excitation peut arriver avant le désir (par exemple lors d’un massage ou de caresses inattendues), ou traîner malgré des efforts. Ce que montre la recherche aujourd’hui, c’est que les troubles peuvent se nicher à chaque étape… mais que l’excitation (physique et mentale) est un moment charnière.
Pourquoi ? Parce que sans excitation suffisante, le plaisir peine à suivre, la lubrification baisse, la circulation sanguine aussi chez l’homme. Les blocages (psychologiques ou physiques) s’installent. Et le sentiment d’échec peut alors miner l’estime de soi, voire dégrader la vie de couple.
Il ne suffit donc pas “d’avoir envie”. Ni d’attendre que les choses s’arrangent seules.
Ce qui compte, c’est de comprendre à quel moment du “cycle” votre difficulté apparaît, ce qui l’évite ou l’aggrave, et dans quelle mesure cela trouble votre équilibre. Identifier ces signaux, c’est déjà avancer !
Tout trouble sexuel ne rime pas immédiatement avec “maladie”. Mais certains symptômes, lorsqu’ils s’installent, doivent pousser à se questionner — et parfois à consulter. Parmi les signes fréquents évoqués lors d’un rendez-vous en sexologie :
Petite astuce : si ces difficultés ne s’observent jamais dans d’autres contextes (en début ou hors du couple, en autoérotisme), il peut s’agir d’une cause très contextuelle… ou relationnelle. C’est une piste fondamentale abordée en consultation de couple. L’excitation est un phénomène qui ne dépend pas que de vous : il trouve souvent racine dans la relation.
Vous vous retrouvez dans ce portrait ? Arrêtons-nous un instant. Car savoir mettre des mots change tout. Non, ce n’est ni une “faiblesse” ni une fatalité ! C’est souvent une alerte, un drapeau rouge signalant un besoin d’écoute… voire de changement.
N’oublions pas que selon une enquête IFOP menée en 2022, 1 femme sur 3 déclare avoir traversé une période de blocage ou d’inconfort dans les 12 derniers mois. Pour les hommes, le chiffre grimpe à près de 25% avant 40 ans. Mais la plupart n’en parlent jamais à leur médecin.
Autre point rarement évoqué : un même trouble peut se manifester différemment au fil du temps. Certains jours, la difficulté disparaît comme par magie. D’autres, elle s’installe sans prévenir. C’est la variabilité qui rend l’auto-diagnostic difficile… et qui nécessite une vraie démarche structurée en sexologie si le mal-être persiste.
Parfois, une simple fatigue ou une période de stress suffit à tout chambouler pendant quelques jours ou semaines. Mais si le problème s’installe (plus d’un mois), ou prend beaucoup de place dans votre esprit : consulter devient important.
Derrière le mot “trouble”, la réalité est plurielle. Il n’y a pas une cause universelle, mais plusieurs mécanismes imbriqués. Parfois, le corps se rebelle ; parfois, c’est l’esprit qui s’en mêle. Et souvent… les deux à la fois !
Voici les explications les plus répandues en Belgique, notamment chez celles et ceux qui consultent une sexologue :
Il y a aussi ce qu’on ne dit jamais : la peur de “ne pas être à la hauteur”. Surtout aux alentours de Liège, où la culture du “je gère, tout va bien” s’impose parfois. Or, lorsqu’on commence à anticiper le problème, c’est là qu’il prend le plus de place…
Imaginez un orchestre. Si un instrument se désaccorde, toute la mélodie semble bancale. C’est moins harmonieux. Eh bien, pour la sexualité, c’est exactement la même chose. Un souci de santé, une escapade d’un des partenaires, ou même un changement de pilule suffisent à fausser l’équilibre.
Si vous vous reconnaissez dans l’un de ces points, pas de panique. L’important, c’est de savoir qu’il existe des solutions. Parfois médicales, parfois psychothérapeutiques, parfois un savant mélange des deux. En sexologie, on déconstruit souvent des croyances (“c’est dans ma tête, ça ne changera jamais”) qui sont autant de fausses notes…
En effet, les études montrent que plus le trouble s’installe, plus l’angoisse anticipatoire devient un obstacle. C’est le fameux cercle vicieux : plus on s’inquiète, moins on parvient à s’abandonner au plaisir. Le mental prend alors toute la place… jusqu’à miner la mécanique du corps.
Même chose pour certaines douleurs : ce n’est parfois pas la lubrification qui manque, mais la peur d’avoir mal, qui empêche le lâcher-prise. Vous l’aurez compris, chaque détail compte !
En résumé, il existe des dizaines de petits cailloux sur la route du plaisir. Les identifier, c’est s’offrir la chance de trouver “ce qui cloche”. Un travail minutieux, mais jamais vain.
Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
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La première étape, la plus difficile sans doute, c’est d’oser mettre des mots sur ses symptômes. Nul besoin d’attendre le “point de rupture” pour s’interroger. Un “petit rien” qui persiste, ou un mal-être latent suffisent à consulter. Loin des clichés, la sexologue n’est pas un “policier du plaisir” ! Elle (ou il) vous accompagne avec délicatesse, à votre rythme.
En Belgique, la majorité des consultations en sexologie commencent ainsi : écoute du parcours, de la plainte, enquête sur l’histoire du symptôme, recherche de causes médicales éventuelles. Parfois, une simple prise de sang ou un bilan hormonal suffit à orienter le diagnostic.
Lorsque toutes les causes physiologiques sont écartées, on entre sur le terrain du psychique et du relationnel. C’est là que l’échange prend tout son sens. Un simple “je n’ai envie de rien” n’a pas la même valeur qu’un “je me sens déconnecté(e)”, “j’ai peur d’échouer”, ou “je redoute la réaction de mon/ma partenaire”.
Croyez-le ou non, la “solution miracle” n’existe pas. Mais le travail main dans la main, à deux ou accompagné du/de la professionnelle, donne de très beaux résultats. On commence par décomplexer : non, ce n’est pas rare, ni honteux ! On continue, pas à pas, en levant chaque petit obstacle. Un peu comme ces puzzles complexes : chaque pièce manque, jusqu’à ce que le motif apparaisse… et qu’on retrouve confiance en soi (et en l’autre).
En cabinet, à Liège par exemple, les accompagnements sont personnalisés en fonction des attentes. Tantôt quelques séances suffisent pour mettre le doigt sur un blocage précis ; tantôt, le chemin prend plus de temps, surtout quand le trouble est ancien. L’essentiel : s’autoriser à explorer, sans précipitation ni pression.
Les méthodes employées ? Relaxation, outils de pleine conscience, communication non-violente dans le couple, quelques exercices corporels simples, et beaucoup de pédagogie. Le but ? Rétablir le “dialogue interne” entre le corps et l’esprit, réapprendre à s’écouter, à ressentir les frissons au lieu de se juger.
Le sexologue peut aussi proposer certains exercices ludiques à pratiquer seul(e) ou en couple, pour relancer le mécanisme de l’excitation. Imaginez que vous devez réapprendre le piano après des mois sans jouer : il faut répéter, s’encourager, accepter les fausses notes jusque retrouver votre mélodie personnelle.
Et si le couple traverse une crise plus profonde ? Dans ce cas, la thérapie de couple ou la guidance à deux devient incontournable. Les études sont claires : l’amélioration de la communication sexuelle, la réhabilitation de l’intimité émotionnelle, sont souvent les clés du renouveau érotique.
Saurez-vous reconnaître votre propre “mélodie” ? Si la réponse est non, vous savez maintenant qu’un accompagnement professionnel fait parfois toute la différence. L’objectif : retrouver une sexualité épanouissante, adaptée à qui vous êtes, pas à une norme extérieure.
Enfin, soulignons-le : consulter un(e) sexologue ou thérapeute n’est jamais un échec, mais une preuve de confiance en soi. Des solutions existent, parfois très simples à mettre en œuvre, parfois plus approfondies. En parler, c’est déjà amorcer le changement !
Petite piqûre de rappel : il ne s’agit pas de s’alarmer à la moindre baisse passagère. Il y a des hauts et des bas dans toute vie sexuelle adulte, et chaque individu a sa propre histoire. Toutefois, si le symptôme dure plus d’un mois, s’il engendre de la souffrance, ou s’il a des répercussions majeures sur votre estime ou votre relation : prenez rendez-vous. Sans attendre.
Rencontrer une sexologue à Liège n’est pas un aveu de faiblesse. C’est un choix de bienveillance envers soi-même. Rappelez-vous : la santé sexuelle, c’est aussi important que le reste. Ne minimisez rien. Même en dehors d’une “vie de couple”, l’équilibre sexuel joue sur la confiance, la joie de vivre et même la créativité…
N’attendez pas que le silence, la honte ou les non-dits abîment ce qui vous tient à cœur. Tout le monde mérite d’éprouver du plaisir, à son rythme, sans peur.
En conclusion ? Peu importe la cause — hormonale, psychologique ou médicale — n’attendez pas l’inconfort chronique. Réagissez, écoutez-vous. Une seule prise de parole suffit.»
Envie d’aller plus loin ? Vous pouvez consulter les solutions en sexologie proposées à Liège : elles sont adaptées à chaque histoire.
Comment reconnaître un vrai trouble de l’excitation sexuelle et pas une simple baisse de régime ?
Le trouble de l’excitation sexuelle s’installe sur la durée (plusieurs semaines à plusieurs mois), cause une vraie insatisfaction ou une souffrance, et résiste aux changements de contexte ou d’ambiance. Si vous ressentez régulièrement un manque de sensations, d’envie, ou de plaisir malgré des stimulations adaptées, il est conseillé d’en parler à un-e spécialiste.
Pourquoi ces troubles apparaissent-ils soudainement, alors que tout allait bien avant ?
Les troubles de l’excitation sexuelle peuvent survenir suite à un événement de vie, une période de stress, des tensions relationnelles, un traitement médical ou des changements hormonaux. Parfois, le trouble s’installe progressivement sans cause évidente, mais il existe toujours des pistes d’amélioration à explorer en consultation.
Quand faut-il consulter un sexologue ou une sexologue ?
Il est conseillé de consulter dès lors que la gêne persiste plus de quelques semaines ou impacte votre bien-être au quotidien. Un accompagnement professionnel permet de faire le point et de trouver des solutions personnalisées, que le problème soit récent ou ancien.
Faut-il en parler à son partenaire ou peut-on régler cela seul(e) ?
Communiquer avec son partenaire facilite souvent le processus de résolution, mais il peut aussi être utile d’entamer une démarche individuelle si cela vous aide à clarifier vos ressentis. L'important est de ne pas rester seul-e et d’oser consulter un(e) spécialiste si le besoin se fait sentir.
1. Leiblum SR, Rosen RC. Diagnostic and treatment of sexual desire disorders. Urologic Clinics of North America, 1995. Un article de référence sur les troubles du désir et de l’excitation, leurs symptômes et les pistes thérapeutiques actuelles.
2. Basson R. The female sexual response: A different model. Journal of Sex & Marital Therapy, 2000. L’auteur propose une vision plus cyclique de la réponse sexuelle féminine et explique l’importance des facteurs relationnels.
3. Brotto LA, Petkau AJ, Labrie F, et al. Prevalence and characteristics of sexual desire and arousal disorder in women: differential diagnosis and treatment. Journal of Sex Research, 2011. Un point complet sur le diagnostic différentiel et la prévalence des troubles chez la femme.
4. Bancroft J. Human Sexuality and Its Problems. Elsevier, 2009. Ouvrage scientifique complet décrivant les mécanismes physiologiques et psychologiques des troubles de la réponse sexuelle, pour hommes et pour femmes.