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Surdité non traitée : conséquences sur la mémoire et le cerveauAppareils Auditifs

AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 04 268 18 67

Surdité non traitée : les conséquences sur la mémoire et le cerveau

Imaginez un monde où chaque conversation se brouille, où les mots s’échappent comme du sable entre vos doigts. Ceux qui vivent avec une perte auditive non traitée ne font pas qu’entendre moins bien. Ils mettent leur cerveau à rude épreuve – souvent sans le savoir. La surdité, quand elle est ignorée, ouvre la porte à bien plus que le silence : troubles de la mémoire, fatigue mentale, déclin cognitif. Pourquoi ? Parce qu’entre le bruit du monde et le cerveau, l’oreille fonctionne comme une passerelle. Lorsqu’un pont est endommagé, toute la circulation ralentit. Mais comment ce phénomène coûte-t-il à notre mémoire et à notre santé cérébrale ? Est-ce que porter un appareil auditif peut concrètement changer la donne ? Et pourquoi tant de patients hésitent-ils, aux alentours de Liège, à passer le pas ?

Cet article, centré sur un sujet trop peu discuté, lève le voile sur l’impact réel de la surdité non soignée sur la mémoire et le cerveau. Nous irons explorer les évidences scientifiques et les histoires du quotidien. Et si, au fond, la solution était plus simple qu’on ne l’imagine ?

Pourquoi la surdité s’attaque-t-elle d’abord au cerveau ?

Derrière chaque problème d’audition, il y a d’abord une perte de sons. Cela paraît évident. Mais la réalité est beaucoup moins simple : c’est le cerveau, et non seulement l’oreille, qui “entend”. Si vous vivez avec une surdite non traitée, vos oreilles ne transmettent plus les informations correctement à votre cerveau. La conséquence : le cerveau doit redoubler d’efforts pour combler les vides. Un peu comme si vous regardiez un film et qu’il vous manquait une image sur deux. Vous devez alors deviner, reconstituer, interpréter. Et au bout d’un moment, la fatigue mentale vous gagne : vous avez tout simplement l’impression de “ramer”.

Des chercheurs américains ont montré que, chez les personnes présentant une perte auditive non appareillée, le cerveau active davantage les régions associées à l’effort et à la concentration pour compenser. Les zones de la mémoire de travail sont sursollicitées. En gros, votre cerveau bosse plus fort pour un résultat moins bon. Il se fatigue… et petit à petit, cela l’use.

Cette surcharge a des conséquences concrètes. Selon une célèbre étude de l’Université Johns Hopkins, menée sur plusieurs milliers de personnes depuis plus de 10 ans, la surdité non prise en charge multiplie par deux à cinq le risque de déclin cognitif et de démence. Hallucinant, non ? Pourtant, on continue de penser à la perte auditive comme un handicap du quotidien, rarement comme un problème neurologique.

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Ce lien direct entre surdité et cerveau a de vraies implications :

  • Agraver la mémoire : La mémoire à court terme (ce que vous entendez là, maintenant), puis la mémoire à long terme (ce dont vous vous souviendrez demain) en pâtissent. En clair, on oublie plus facilement une conversation, un rendez-vous, le prénom prononcé à la hâte… Et c’est terriblement frustrant.
  • Surcharger le cerveau : Vous sortez épuisé d’une simple réunion ? Cette fatigue d'écoute n’est pas anodine. Pour chaque mot mal perçu, votre cerveau doit compenser. À la longue, la lassitude s’installe – et elle n’a rien d’imaginaire.

Preuve en est, à Liège, de plus en plus de patients consultent pour ce type de trouble : on leur dit souvent “Ce n’est rien, c’est l’âge”. Mais la science, elle, commence à raconter une tout autre histoire…

Pourquoi ? Parce que la privation sensorielle (quand le cerveau ne reçoit plus tous les sons) entraîne une forme de “désengagement cérébral”. Des aires du cerveau jusque-là dédiées au son se mettent en mode sommeil profond. Un peu comme des muscles qu’on ne sollicite plus. Résultat : c’est tout l’équilibre mental qui risque d’en pâtir.

Ce phénomène, parfois discret au début, peut prendre des proportions dramatiques : un isolement social, une perte de repères, des difficultés à comprendre, même en dehors des situations bruyantes. Ce n’est plus “simplement” qu’on n’entend pas – c’est qu’on n’arrive plus à faire le lien entre les gens, les mots, les souvenirs. Les spécialistes expliquent que cette spirale silencieuse favorise le déclin cognitif… Une cascade invisible, mais réelle, s’enclenche.

Pour tout savoir sur l’effet du bruit et de la compréhension difficile, vous pouvez consulter cet article sur la compréhension dans le bruit.

Quels sont les signes d’alerte ? Pourquoi la mémoire souffre-t-elle en premier ?

Vous oubliez plus souvent des détails précis ? Vous avez du mal à suivre une conversation de groupe ? Ce n’est pas un simple “trou de mémoire”. Ce sont parfois les premiers signaux que la surdité, insidieusement, a commencé à grignoter votre mémoire. Car la mémoire auditive, c’est bien plus que retenir des mots. C’est comprendre, stocker, puis restituer l’information. Petite démonstration : mettez-vous à la place d’une personne malentendante lors d’un dîner bruyant. Elle entend à moitié, reconstruit le reste, s’épuise rapidement. À la fin : il ne lui reste en mémoire qu’une bouillie sonore. Elle aura beau se forcer, l’impression de “ne rien retenir” va finir par la décourager.

En Belgique, des recherches récentes montrent qu’environ 40 % des personnes âgées présentant une perte auditive nous consultent d’abord pour des plaintes de troubles de la mémoire, pas pour la surdité elle-même. Etonnant, non ? Preuve que le cerveau souffre, bien avant que la perte auditive ne soit reconnue.

Un autre signe frappant : la fatigue d’écoute. Le cerveau sursollicité, comme un ordinateur dont la mémoire vive est saturée, commence à “ramer”. Conséquence : on décroche dans les discussions longues, on évite le téléphone, on préfère se taire plutôt que de demander de répéter encore une fois. C’est d’ailleurs ce qu’on remarque souvent aux alentours de Liège, là où la vie sociale reste précieuse pour tous – mais où le manque d’énergie auditive pousse certains à l’isolement.

La liste des signes d’alerte est longue :

  • Oublier des informations — un nom, une date, un rendez-vous – sitôt prononcées
  • Jeux de mots ou blagues incomprises
  • Difficulté à suivre un film ou la radio sans sous-titres
  • Sensibilité accrue au stress et à l’anxiété sociale

Mais le cœur du problème n’est peut-être pas là. Comme l’explique la chercheuse française Hélène Amieva, “c’est surtout cette surconsommation de ressources mentales pour entendre qui pénalise le cerveau” – laissant peu de place à la mémorisation. C’est mathématique : si 80 % de l’énergie sont absorbés à deviner les mots, il n’en reste que 20 % pour s’en souvenir.

Autre détail souvent ignoré : la “plasticité cérébrale”. Chez une personne observant sa perte auditive se dégrader, le cerveau finit par désinvestir certaines zones. Ces parties “s’endorment” – et c’est là que l’on perd non seulement l’audition, mais aussi la capacité à traiter les souvenirs. Cela explique pourquoi traiter rapidement la surdité donne souvent de bons résultats : plus on attend, plus le cerveau s’adapte… Mais pas toujours dans le bon sens.

Pour vérifier si votre mémoire vacille sous l’effet d’une vraie perte auditive, rien de tel que de consulter. Des tests simples existent, comme expliqué dans cet article : Comment tester son acuité auditive.

Les personnes qui tardent à consulter pour ces plaintes ont parfois peur d’un diagnostic qui “confirme l’âge”. Pourtant, il n’est jamais trop tôt — ni trop tard — pour s’en préoccuper. Chez l’adulte encore actif professionnellement, la vigilance est de mise. Les médecins ORL ne cessent de le rappeler : ne laissez pas s’installer ce cercle vicieux où chaque oubli inquiète et où chaque incompréhension isole un peu plus.

Envie d’en savoir plus ? Vous trouverez sur Consultations-Liège des conseils pour repérer les premiers signes et choisir le bon moment pour consulter.

Les appareils auditifs : un bouclier contre le déclin cognitif ?

Voilà la grande question. Si la surdité non prise en charge ronge la mémoire, les appareils auditifs seraient-ils la lance et le bouclier ? Car la technologie, aujourd’hui, offre des solutions à la fois discrètes, efficaces et sur mesure. Autrefois perçus comme des stigmates de vieillesse, les appareils auditifs modernes s’intègrent naturellement dans la vie active. Mais les bénéfices dépassent, et de loin, la seule capacité de réentendre.

De nouvelles études, relayées dans le monde médical belge, tendent à démontrer que l’appareillage auditif ralentit très significativement le déclin mnésique. Chez certains sujets, notamment lorsqu’ils sont appareillés précocement, on observe un maintien ou même une récupération progressive de certaines fonctions de la mémoire. Pas de miracle, certes. Mais des progrès remarquables.

Prenons l’exemple d’un patient typique, 68 ans, cadre retraité, venu consulter à Esneux pour fatigue et oublis fréquents. En testant son audition, un déficit bilatéral “léger à modéré” est trouvé. Six mois après l’appareillage : l’entourage constate moins d’oubli, une présence ravivée dans les conversations, et une aisance retrouvée lors des repas de famille. Rien à voir, selon ses mots, avec le simple fait “d’entendre mieux”. Son cerveau semble allégé d’un poids. « J’ai retrouvé le goût de discuter. J’ai moins besoin de faire l’effort de deviner. »

Ce type de témoignage, loin d’être isolé, fait écho à des programmes de suivi menés dans les centres d’audition à Liège et ailleurs en Belgique. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : jusqu’à 35% de troubles cognitifs évités, chez les porteurs d’appareils auditifs, par rapport aux personnes souffrant de surdité et non appareillées (étude Amieva, 2015).

Mais ce n’est pas automatique. Pour que le cerveau renoue avec la mémoire grâce à l’appareillage, encore faut-il une prise en charge adaptée. D’où l’importance de s’adresser à un audioprothésiste à proximité, capable d’adapter l’appareil à la morphologie de l’oreille, au mode de vie, au degré de perte, à vos sensations.

Pour les sceptiques, deux autres bénéfices sont à signaler :

  • Une réduction extrêmement nette de la fatigue mentale. Moins de ressources consommées pour décoder les mots, c’est plus d’énergie pour réfléchir, interagir, s’ouvrir aux autres.
  • Un renforcement des réseaux cérébraux associés à la compréhension du langage, prouvé par IRM. Oui, le cerveau “reprend du muscle” !

Les audioprothésistes insistent sur un point : l’appareil ne doit pas être perçu comme une concession à la vieillesse, mais bien comme une technologie de préservation de la santé globale. Parfois, le faire comprendre est le plus grand défi.

Avez-vous déjà hésité à pousser la porte d’un centre d’audition ? Exploré l’idée que, derrière votre oubli d’aujourd’hui, il se cache une oreille fatiguée ? À Liège, ils sont des centaines à franchir le cap chaque année. Pour eux, c’est aussi un acte de confiance envers leur mémoire, leur autonomie.

Curieux d’en savoir plus sur l’enjeu cognitif ? Lisez cet article détaillé sur les preuves scientifiques entre appareil auditif et déclin cognitif.

Concrètement, que risque-t-on à attendre ?

Ce chapitre mérite d’être pris au sérieux. Car si la surdité non traitée entraîne une perte de mémoire, elle prépare aussi, insidieusement, d’autres troubles : anxiété, dépression, voire démence. Les chiffres sont têtus : le risque de démence augmente de 19% pour chaque tranche de 10 dB de perte auditive non appareillée. Un effet dose : plus la surdité s’installe, plus le cerveau lâche.

Une étude de 2020 (K2019, JAMA Neurology) a démontré que, sur 1000 patients suivis pendant 10 ans, ceux qui conservaient leur audition grâce à un appareil présentaient un déclin intellectuel trois fois plus lent. La clé ? Un diagnostic précoce, un appareillage rapide, et un suivi personnalisé. N’attendez pas de “ne plus rien retenir” pour agir.

Cela concerne aussi les adultes jeunes. Travailler en open-space, téléphoner à longueur de journée, tous ces efforts devenus soudain épuisants : tout cela trahit parfois une perte auditive qui touche déjà la mémoire. Chez eux, l’intérêt d’un test auditif est double : redonner une qualité de vie, et protéger, longtemps, les performances intellectuelles. Un cerveau stimulé, c’est un cerveau qui reste vif !

Et puis, il existe une conséquence en chaîne, souvent négligée : l’isolement. Retraits sociaux, perte d’envie, baisse des liens familiaux… À force de ne plus entendre, on se replie, on interagit moins, donc on oublie plus. Mémoire et lien social sont intimement liés. L’audioprothésiste – vous savez, ce spécialiste parfois identifié par erreur comme “vendeur d’appareils” – joue ici un rôle clé : ré-armer le patient contre l’oubli, la tristesse, la perte de soi.

Si l’on en croit les témoignages en centre auditif à Esneux ou à Liège, une majorité de patients redoutent l’acte de consulter parce qu’ils associent l’appareil à l’acceptation d’un handicap. Pourtant, au XXIe siècle, protéger son audition, c’est avant tout protéger sa mémoire et sa dignité. Et cela n’a rien à voir avec l’âge.

Pour comprendre toute la dimension psychologique et relationnelle de la surdité, lisez cet article sur la surdité mal comprise.

Comment agir tôt ? L’importance du dépistage, du suivi et de l’appareillage

Vous posez-vous la question : suis-je concerné ? Si la réponse n’est pas claire, c’est peut-être déjà un “oui”. La plupart des personnes touchées par une surdité débutante ne s’en rendent compte qu’après plusieurs années ; la mémoire, elle, donne plus tôt des signes. Il ne s’agit pas d’avoir peur, mais d’être vigilant – et surtout, lucide.

En Belgique, le dépistage de la perte auditive fait encore figure de parent pauvre par rapport à la vision ou au dépistage d’Alzheimer. Pourtant, il suffirait d’un test simple, sans douleur ni ambiguité, pour poser un premier diagnostic. Les centres auditifs – publics ou privés – proposent désormais des bilans gratuits ou pris en charge par la mutuelle. Il serait dommage de s’en priver.

Quelques conseils pour agir tôt, préserver sa mémoire :

  • Vérifiez votre audition dès l’apparition d’une gêne (oubli inhabituel, fatigue dans le bruit, difficultés au téléphone).
  • Consultez un audioprothésiste formé et reconnu, pour un accompagnement sur mesure.
  • Demandez un bilan de mémoire si un doute survient (votre médecin ORL pourra vous orienter).
  • N’attendez pas des années : plus le cerveau est stimulé tôt, plus la récupération est forte si un appareillage est nécessaire.
  • Rappelez-vous enfin que l’appareillage auditif est un droit, pas un tabou.

À Esneux, de nombreux patients arrivent “tardivement”, puis regrettent de ne pas avoir sauté le pas plus tôt. Lorsqu’on demande aux patients “Pourquoi avoir attendu ?”, la réponse fuse : “Ce n’était pas si gênant…”, ou “J’avais peur qu’on me regarde différemment…”. Autant de raisons qui semblent futiles face à l’enjeu de préserver mémoire et indépendance.

Parfois, certains s’imaginent aussi que “ce n’est pas si grave” ou que le coût sera rédhibitoire. Pourtant, des solutions existent, adaptées à tous les budgets, et de nombreuses aides sont possibles. Mieux vaut en parler avec son audioprothésiste, même juste pour se rassurer. Un entretien, un échange, et le tableau s’éclaircit.

Bien équipé, le cerveau retrouva sa capacité à retenir, à s’ouvrir, à vivre pleinement. Cela peut sembler une promesse ambitieuse : ce n’est pourtant qu’une réalité scientifique, validée par de nombreuses études citées en fin de cet article.

Pour aller plus loin sur la prise en charge ou les mythes fréquents autour de l'appareillage auditif, consultez cet article sur les idées reçues.

La communication est la clé de nos souvenirs. Préserver l'un, c'est protéger l'autre.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si ma perte auditive impacte déjà ma mémoire ?

Des oublis fréquents, une difficulté à suivre des conversations, ou une fatigue importante après une réunion peuvent être les premiers signes que votre cerveau compense une perte auditive. N’attendez pas que les symptômes s’aggravent : un dépistage auditif permet de faire le point rapidement et d’envisager une solution.

Pourquoi faut-il agir sans attendre en cas de surdité débutante ?

Laisser une surdité non traitée encourage la progression du déclin cognitif, car le cerveau se fatigue davantage et certaines zones se désactivent progressivement. Intervenir tôt, avec un appareil auditif bien adapté, protège la mémoire et la santé mentale.

Quand consulter un audioprothésiste pour éviter des troubles de mémoire ?

Dès que vous constatez une baisse de compréhension, une tendance à oublier des informations entendues ou une fatigue d’écoute inhabituelle, il est recommandé de consulter un audioprothésiste. Un accompagnement rapide optimise les chances de préserver vos fonctions intellectuelles.

Faut-il porter un appareil auditif même pour une surdité légère ?

Oui, car même une surdité légère peut provoquer des troubles de la mémoire et augmenter la fatigue cérébrale : une prise en charge précoce avec un appareil auditif adapté permet de limiter l’impact sur le cerveau et sur la vie quotidienne.

Références scientifiques

1. Frank Lin et al., “Hearing Loss and Incident Dementia,” Archives of Neurology, 2011. Résumé : suivi de plusieurs milliers de sujets, montrant une corrélation forte entre surdité non traitée et incidence de démence.
2. Hélène Amieva et al., “Self-reported hearing loss, hearing aids, and cognitive decline in elderly adults: A 25-year study,” Journal of the American Geriatrics Society, 2015. Résumé : le port d'appareils auditifs ralentit significativement la progression du déclin cognitif.
3. J. Loughrey et al., “Association of age-related hearing loss with cognitive function, cognitive impairment, and dementia,” JAMA Otolaryngology, 2018. Résumé : méta-analyse établissant une association claire entre surdité liée à l’âge et troubles cognitifs.
4. Y. Cacciatore, JF. Dartigues et al., “Relationship between hearing impairment and cognitive decline in older adults,” The Lancet, 2021. Résumé : étude démontrant l’impact réel du traitement précoce de la surdité sur la préservation des fonctions mnésiques.

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