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La surdité mal comprise : comprendre les impacts et solutions possible

AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 04 268 18 67

« Il n’entend que ce qu’il veut » : quand la surdité est mal comprise

Combien de fois a-t-on entendu cette phrase lancée, parfois sur le ton de l’humour, parfois avec agacement face à un proche âgé, un collaborateur, ou un ami qui « n’écoute pas » ? Cette expression populaire, « il n’entend que ce qu’il veut », est symptomatique d’une profonde incompréhension de la perte auditive et de son impact réel sur la vie quotidienne. Non, la surdité n’est pas une affaire de volonté. Mais pourquoi cette idée reçue persiste-t-elle autant, souvent au détriment des personnes malentendantes et même de la prise en charge de leur santé ? Cet article démystifie le mécanisme de la surdité, la réalité clinique rencontrée par les audioprothésistes et les solutions – bien réelles – que peuvent offrir les appareils auditifs.

Les bases de la surdité : comprendre avant de juger

Derrière la difficulté à entendre se cache presque toujours une diminution de la perception des sons, tuyautée par l’oreille interne, le nerf auditif ou même les structures du cerveau chargées de traiter le son.

La surdité, ou hypoacousie, n’est pas une « surdité volontaire » : il ne s’agit pas d’un choix sélectif mais d’une incapacité à capter ou comprendre correctement une partie – souvent cruciale – des informations sonores. Chez les patients, surtout aux alentours de Liège et ailleurs en Belgique, les témoignages convergent : « Entendre, ce n’est pas écouter ». Cela souligne une réalité méconnue du grand public : quand l’oreille filtre, c’est toute la communication qui déraille.

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Difficultés d’écoute : des situations pourtant bien concrètes

Le motif de consultation le plus fréquent chez l’audioprothésiste est la plainte : « Je n’entends pas bien quand il y a du bruit » ou « J’ai l’impression que les gens n’articulent pas ». Mais ces phrases banalisées masquent un mal-être profond. La réalité, c’est que les malentendants ne trient pas volontairement ce qu’ils veulent entendre : ils sont souvent dépassés par leur difficulté à discriminer les sons dans certaines situations – et pas dans d’autres.

La scène typique se produit lors des repas familiaux, dans un restaurant animé ou lors d’une réunion professionnelle. La personne parle, sourit, fait semblant – mais manque en réalité la moitié de la discussion. Cela ne résulte pas d’une distraction ou d’un manque d’intérêt mais d’un authentique déficit auditif, souvent sous-estimé par l’entourage. Pour mieux illustrer ce phénomène, il est capital de comprendre le principe de la « dissociation auditivo-verbale » :

Le cas de la « surdité cachée » : des malentendants incompris

Certains patients présents en consultation à Liège présentent une audition normale aux fréquences graves, mais perdent la perception des fréquences aiguës. Résultat : ils entendent « fort », mais pas nécessairement « bien ». C’est là que réside la subtilité de la surdité la plus courante chez les seniors, la surdité de perception (presbyacousie).

Les patients expliquent : « Quand on me parle, j’entends la voix, mais je ne comprends pas tous les mots, surtout quand il y a du bruit ». Ce trouble est plus qu’un simple « faire la sourde oreille » : c’est une incapacité physiologique à traiter certains sons. Cela conduit à des situations frustrantes, voire à l’isolement social. Et pourtant, une prise en charge adaptée avec des appareils auditifs modernes pourrait transformer leur quotidien.

Des manifestations trompeuses : pas que des sons mais du sens

La surdité n’est pas une simple perte de volume sonore. Les sujets touchés – souvent à l’approche de la soixantaine ou plus, mais aussi chez des adultes plus jeunes pour des raisons génétiques, métaboliques ou traumatiques – décrivent une compréhension brouillée, une fatigue accrue lors de discussions à plusieurs, et parfois de vives tensions familiales.

L’effet le plus mal compris (et le plus frustrant des deux côtés) est l’incapacité à suivre une conversation en environnement bruyant. Le cerveau des personnes malentendantes doit « compenser » les informations manquantes, générant fatigue et sentiment d’exclusion. Public ou famille confondent alors ce trouble avec un manque de volonté ou d’intérêt, d’où l’expression inféodée : « Il n’entend que ce qu’il veut ».

L’impact psychologique d’un mal entendu

Les conséquences quotidiennes d’une surdité non comprise peuvent être délétères : isolement, mésestime de soi, voire dépression. Selon de nombreuses études, la perte auditive affecte également la mémoire, la plasticité cérébrale et la prévention du déclin cognitif.

Un patient à Esneux confie souvent : « Ma femme pense que je ne veux pas l’écouter, mais ce n’est pas vrai, je ne comprends vraiment pas ce qu’elle dit quand la télévision est allumée ». Cette incompréhension, vécue au quotidien dans les familles, pourrait être évitée avec un diagnostic adéquat et l’adoption d’une solution technologique adaptée.

Comment le cerveau malentendant travaille en continu

On imagine à tort l’oreille comme un micro et le cerveau comme un magnétophone passif. Pourtant, la compréhension du langage repose sur une collaboration complexe entre le système auditif et le cerveau.

Lorsqu’un malentendant reçoit un message flou, son cerveau tente de reconstituer le puzzle des mots manquants. Cette sur-sollicitation favorise la fatigue mentale, la frustration, et, parfois, une forme d’abandon social : « Je préfère ne plus aller aux réunions de famille, je ne comprends rien et j’en ai assez de faire répéter ».

Mais la clé est que cette difficulté ne témoigne jamais d’un manque de bonne volonté.

L’enjeu du diagnostic précoce

Comme pour toute pathologie, plus un trouble auditif est identifié tôt, plus la prise en charge sera efficace. Toutefois, reconnaître la surdité n’est pas toujours aisé – surtout face à des patients qui « entendent, mais ne comprennent pas ».

Un test auditif chez un professionnel, même sans plainte majeure, est recommandé dès les premiers doutes. Cela permet de dépister des formes de surdité invisibles au quotidien, mais pourtant responsables d’une grande gêne relationnelle.

Les solutions modernes : appareils auditifs et stratégies de compensation

Heureusement, il existe aujourd’hui des solutions fiables et accessibles. Les appareils auditifs modernes sont loin des modèles visibles et stigmatisants d’autrefois. Miniaturisés, connectés, ils sont adaptables à chaque trouble spécifique. La stratégie n’est plus exclusivement d’amplifier les sons, mais de prioriser l’intelligibilité de la parole en environnement bruyant grâce à des algorithmes sophistiqués.

Ce progrès technologique permet à l’audioprothésiste de personnaliser finement chaque réglage, garantissant un confort maximal et une amélioration significative de la qualité de vie, tant sur le plan familial que social.

Le rôle de l’entourage dans la réhabilitation auditive

Le succès d’une adaptation auditive ne dépend pas uniquement du porteur. L’implication de la famille, souvent en première ligne pour signaler les difficultés, est capitale. Expliquer la nature involontaire des troubles de la compréhension modifie le regard posé sur la personne malentendante et améliore l’impact du traitement.

Accompagner le patient dans le processus de diagnostic, d’essai et d’ajustement d’un appareil auditif – par exemple auprès de AUDIKA Esneux, centre reconnu proche de Liège – est un facteur déterminant du succès.

Pourquoi l’idée de « surdité sélective » est si répandue

L’image de la personne âgée qui « n’écoute pas vraiment » persiste pour plusieurs raisons : d’une part, parce que la surdité s’installe lentement (d’où une adaptation inconsciente de la part du patient et de son entourage), d’autre part parce que l’incapacité à comprendre certains sons plutôt que d’autres donne l’impression d’une résistance volontaire.

La confusion entre troubles cognitifs, troubles psychiques et surdité aggrave le phénomène. Dans certains cas, notamment chez des patients en institution aux alentours de Liège, la frontière entre une démotivation réelle (dépression, repli) et un trouble auditif authentique n’est pas toujours évidente sans expertise spécialisée. Le diagnostic doit donc être posé de façon précise, au plus tôt.

La réalité scientifique de la perception sonore

La compréhension du langage fait intervenir le système auditif périphérique (oreille externe, moyenne et interne) et le système nerveux central. Les recherches en neurosciences prouvent que, même avec un appareil auditif performant, la capacité à distinguer la parole d’un bruit de fond sollicite une plasticité cérébrale considérable.

Chez certains patients, notamment ceux souffrant de « neuropathie auditive » ou de surdité rétro-cochléaire, l’oreille fonctionne mécaniquement, mais la transmission de l’information jusqu’au cerveau est défectueuse. C’est le sujet central de nombreux travaux récents, qui montrent que la compréhension de la parole est souvent pire que ne le laisse prévoir l’audiogramme pur.

C’est pourquoi l’expression « il n’entend que ce qu’il veut » est à bannir : la physiologie de l’audition n’a rien à voir avec la volonté ou l’attention seule. Il est essentiel de le rappeler tant au cercle familial qu’aux professionnels du soin.

Des motifs de consultation typiques autour de la surdité mal comprise

Dans un cabinet d’audioprothésiste, les plaintes suivantes sont récurrentes :

  • « Je fais souvent répéter »
  • « J’ai du mal à suivre les conversations en groupe »
  • « Je confonds des mots qui commencent par la même lettre »
  • « Je comprends mieux quand je vois les lèvres des gens »
  • « Je fatigue vite après un repas entre amis »

Ces difficultés sont donc réelles, objectivables, et appellent une intervention adéquate.

L’évolution des appareils auditifs : des solutions innovantes

Les appareils auditifs nouvelle génération n’amplifient plus le bruit de fond à l’aveugle : ils ajustent les sons en fonction de la direction, de l’intensité et même de la tonalité, pour favoriser la compréhension du message verbal. À Esneux, près de Liège, les audioprothésistes adaptent à chaque patient une solution sur-mesure. Ceux qui optent pour une prise en charge précoce voient leur qualité de vie transformée, rompent l’isolement et rétablissent une communication harmonieuse. De nombreux mythes sur les appareils auditifs subsistent, mais la technologie balaie progressivement les préjugés.

Un enjeu de santé publique : prévention et accompagnement

En Belgique, la sensibilisation à la surdité et à la nécessité d’un diagnostic précoce progresse, mais de nombreux freins subsistent, notamment la peur de l’appareillage, le coût présumé des solutions ou encore la stigmatisation sociale. Pourtant, l’enjeu est majeur : préserver l’autonomie, la mémoire et la qualité de vie des personnes concernées.

Des campagnes régulières d’information et de dépistage contribuent à dissiper les idées reçues et encouragent l’accompagnement des malentendants, pour que plus jamais on n’associe perte d’audition et manque de bonne volonté !

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si une personne « n’entend pas ce qu’elle veut » ou souffre réellement de surdité ?

Un test auditif professionnel chez un audioprothésiste ou un ORL permet de faire la différence entre un trouble de l’attention et une réelle perte auditive. Les signes typiques incluent la difficulté à suivre des conversations en groupe ou dans le bruit, ce qui n’est pas du tout volontaire.

Pourquoi dit-on que la surdité n’est pas un choix mais une incapacité ?

La surdité résulte d’un dysfonctionnement de l’oreille ou du traitement cérébral du son et ne relève jamais de la mauvaise volonté. Les malentendants ne filtrent pas consciemment les sons ; ils ne perçoivent ou ne comprennent réellement qu’une partie du message.

Faut-il porter un appareil auditif même si on pense « entendre suffisamment » ?

Si vous ressentez de la fatigue lors des conversations ou si l’entourage vous fait souvent répéter, il est conseillé de consulter un audioprothésiste pour un bilan. Porter un appareil auditif préserve la compréhension, la mémoire et facilite la vie sociale.

Quand consulter un spécialiste de l’audition autour de Liège ?

Dès les premiers signes de gêne auditive, notamment si vous êtes concerné par des situations décrites dans cet article, prenez rendez-vous rapidement avec un professionnel aux alentours de Liège. Un dépistage précoce rend la prise en charge plus efficace et limite les impacts sur le quotidien.

Références scientifiques

1. Lin FR et al., Hearing loss and cognitive decline in older adults, JAMA Internal Medicine, 2013 – Étude démontrant le lien entre perte auditive et troubles cognitifs chez les personnes âgées.

2. Goman AM, Lin FR, Prevalence of hearing loss by severity in the United States, American Journal of Public Health, 2016 – Analyse épidémiologique sur les dynamiques de la surdité cachée et ses conséquences sociales.

3. Peelle JE, Wingfield A., The Neural Consequences of Age-Related Hearing Loss, Trends in Neurosciences, 2016 – Revue scientifique sur la plasticité cérébrale chez les malentendants.

4. Fortunato S et al., Use of hearing aids and quality of life among the elderly, The Journal of International Advanced Otology, 2016 – Cette étude met en évidence l’amélioration de la qualité de vie par les appareils auditifs.