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Surdité et vieillissement : les premiers signes à surveillerAppareils Auditifs

AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 04 268 18 67

Surdité et vieillissement : les premiers signes à surveiller dès aujourd’hui

Vieillir, ce n’est pas juste ajouter des années au calendrier. C’est parfois remarquer que son audition n’est plus la même. Des sons qui s’assourdissent, des voix qui s’effacent en soirée, la télé qui monte d’un cran chaque mois. À Liège, beaucoup l’ont déjà constaté sans oser en parler. Pourtant, détecter les premiers signes de surdité, c’est possible. Et surtout : c’est décisif pour bien vieillir. Alors, si vous, vos proches ou vos patients se plaignent de mal entendre, cet article est pour vous. On s’intéresse aux liens entre perte auditive et âge, mais aussi à ce que les nouvelles solutions technologiques peuvent concrètement changer dans la vie, y compris l'arrivée des appareils auditifs performants. Ici, on met le doigt là où ça fait mal, mais on donne surtout des outils pour agir...

Avant de continuer, un rappel pratique pour ceux qui cherchent un rendez-vous rapide :

AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Pourquoi l’audition baisse-t-elle en vieillissant ? Comprendre la presbyacousie

On aimerait croire que vieillir n’est qu’une affaire de rides. Mais l’audition, elle, montre souvent des signes bien avant le miroir. Le terme médical, c’est presbyacousie. En fait, dès la cinquantaine, les cellules sensorielles des oreilles, ces fameuses "cellules ciliées", commencent à décliner. Normal, me direz-vous : elles ne repoussent pas. Des années de bruits – voitures, usines, concerts, réceptions bruyantes, chantiers aux alentours de Liège – abîment lentement mais sûrement notre capital auditif.

Tout n’est pas gravé dans le marbre. Certains perdent plus vite que d’autres. L’hérédité joue un rôle ; le diabète, certains médicaments aussi. Mais le principal reste l’usure naturelle. Et la conséquence, c’est une surdité progressive, qui ne se manifeste pas en un jour, mais s’installe “à l’insu de notre plein gré”.

Le schéma : on commence par mal percevoir les sons aigus (voix d’enfants, oiseaux, consonnes sifflantes comme le “s”). On pense au début que le voisin articule mal. Puis on fait répéter. On se surprend à abuser du “Hein ?” ou à éviter les groupes. Rien de théâtral donc : juste une lente dérive, insidieuse. C’est d’ailleurs pourquoi tant de malentendants seniors consultent très tard — parfois, ils s’isolent sans comprendre pourquoi.

Vous vous demandez si ça vous concerne ? Restez attentifs si :

  • Vous percevez moins bien les voix lors de réunions ou au restaurant
  • Vous éprouvez des difficultés à suivre des conversations à la télévision, même à volume élevé
  • Vous avez des bourdonnements ou des sifflements d’oreille, surtout le soir
  • Votre entourage vous répète souvent que vous parlez “fort” ou “trop”
  • On vous reproche parfois d’ignorer des appels ou des sonnettes

Si un ou plusieurs de ces signes vous semblent familiers, sachez que vous n’êtes pas seul. En Belgique, près d’un tiers des plus de 65 ans présentent des troubles auditifs significatifs. Et parmi ceux-ci, seuls 20 à 30 % cherchent une solution à temps ! Effet domino assuré sur la vie sociale, et, à la longue, sur la santé mentale (exclusion sociale et solitude).

Petite métaphore : La surdité liée à l’âge, c’est comme un filtre de sable posé sur une radio : au début, on perçoit juste un souffle. Puis, petit à petit, les chansons et les mots deviennent brouillés jusqu’à s’effacer par instants.

Heureusement, il existe des tests simples pour mesurer ce “filtre” (audiométrie, tests en cabine insonorisée). N’attendez pas l’accumulation de signes pour en parler à un spécialiste : consultez rapidement à Liège ou ailleurs si vous avez un doute.

Quels sont les signaux d’alerte de perte auditive ? Les indices à ne pas négliger

La surdité, ce n’est pas comme attraper froid. Il n’y a pas de fièvre soudaine ou de douleurs franches. Les signes sont diffus, pas toujours détectés. Pourtant, certains symptômes interpellent. Faites le test mentalement – ou mieux encore, posez ces questions à vos proches :

  • Le téléphone semble-t-il “baisser de volume” doucement ?
  • Les enfants ou petits-enfants articulent-ils mal… ou sont-ce vos oreilles ?
  • L’impression de fatigue après une réunion avec plusieurs personnes ? Comme si chaque conversation demandait un effort de décodage ?
  • Devoir lire sur les lèvres inconsciemment ?
  • Acouphènes qui s’invitent chaque soir ?
  • Envie de fuir les environnements bruyants… qui étaient autrefois agréables ?
  • Confondre des mots semblables (“sortir” et “mourir”, “troupe” et “soupe”) alors que l’on était si bon en dictée ?

Petite histoire vraie : Monsieur Bernard, 73 ans. Ancien chef de chantier. Il pensait que “les jeunes marmonnent”. Mais à force de faire répéter ses petits-enfants, il s’est aperçu qu’il “manquait des mots”. Diagnostic : surdité de perception, typique de l’âge. Grâce à un appareil auditif discret, il a retrouvé plaisir aux jeux de société… et la confiance au téléphone !

Les études sont formelles : plus on s’adapte tôt, meilleure est la récupération sociale et cognitive ! La surdité n’est pas seulement une question d’oreille, c’est aussi celle du cerveau. C’est démontré : ne pas entendre fatigue, use la mémoire à force de faire des efforts de concentration (lecture conseillée sur la mémoire et l’audition). Résultat ? L’oubli, la confusion, voire un risque majoré de déclin cognitif avec l’âge. Voilà pourquoi il doit y avoir urgence à agir…

Pour explorer vos propres limites auditives : demandez toujours un test audiométrique sérieux (et non un test “express” dans la rue ou sur Internet). Si un doute subsiste, consultez. Si le test auditif professionnel objective vos difficultés, le spécialiste évaluera la nécessité ou non de passer à l’appareillage…

Et si la surdité s’accompagne d’acouphènes, c’est un double signal d’alarme (n’hésitez pas à lire aussi cet article sur le sujet des acouphènes à Liège). Quand on tarde, le risque d’isolement grandit.

Appareillages auditifs : comment ces outils peuvent-ils vraiment changer la vie ?

Le tabou persiste. On croise encore des seniors gênés par l’idée “d’appareil à l’oreille”. Pourtant, la technologie évolue à pas de géant. Les appareils auditifs d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec ceux de nos grands-parents. Ils sont minuscules, discrets, performants, certains complètement invisibles !

Les modèles actuels sont des concentrés d’ingénierie : microphones directionnels, réducteurs de bruit, connectivité bluetooth, adaptation automatique à l’environnement sonore… Plus besoin de régler sans cesse ou de s’inquiéter de “sifflements” intempestifs. On compte deux grandes familles : intra-auriculaires et contours d’oreilles. À vous, avec le professionnel, de choisir la solution la plus adaptée à votre perte auditive, à votre mode de vie… et à votre budget.

Une surprise pour beaucoup : l’appareillage, ce n’est pas seulement “entendre plus fort”. C’est comprendre la parole, repérer les bruits d’alerte (klaxons, alarms, etc.), reprendre confiance en groupe. D’ailleurs, la plupart des patients, après une période d’adaptation (quelques semaines), déclarent “avoir rajeuni” (même s’ils ont toujours le même âge au compteur…)

À Liège ou en Belgique, la sécurité sociale intervient partiellement pour l’achat d’un appareil auditif. Parfois, des aides complémentaires existent via les mutuelles ou assurances. Il ne faut jamais hésiter à se renseigner sur ses droits… Chaque cas est particulier, chaque parcours également.

L’efficacité des appareils modernes est validée par de multiples études scientifiques. On observe une nette diminution de la fatigue cognitive, une amélioration mesurable de la mémoire, une meilleure tolérance au bruit (lire cet article détaillé). Mieux : utiliser un appareil, ce n’est pas retarder la surdité, c’est réellement lutter contre le “vieillissement cérébral”, avec des bénéfices inattendus sur la qualité de vie et la santé.

Une étude récente menée en France a même montré une réduction significative des chutes chez les personnes âgées apparantées, simplement parce qu’en entendant mieux, on garde un meilleur équilibre (capture des sons d’alerte, interactions avec l’environnement).

Si vous ou un de vos proches hésitez encore, informez-vous auprès des professionnels installés aux alentours de Liège. N’hésitez pas à demander un prêt ou un essai gratuit si c’est possible. Pour certains, quelques jours suffisent à changer la perception de la vie. Un retour au cinéma, un dîner en famille où l’on suit toutes les blagues… Vous verrez, il n’y a rien de vieillot à porter un appareil auditif aujourd’hui. C’est juste la clé pour rester acteur de ses conversations – et de sa vie.

Perte auditive : pourquoi consulter tôt fait toute la différence ?

On l’a dit : la presbyacousie s’installe lentement. Mais attention, ne rien faire, c’est se priver de solutions simples, et risquer le fameux effet “cascade” du vieillissement.

Quelques chiffres concrets : 9 patients sur 10 qui consultent tôt (avant que la perte devienne sévère) retrouvent plaisir à la communication, souffrent moins de fatigue, isolent moins. A contrario, ceux qui s’isolent… dépriment, parfois sans mettre de mots sur ce malaise. Incroyable ? Pourtant, lorsque l’ouïe baisse, le cerveau s’accroche, use de stratégies de compensation qui puisent dans les réserves mentales. À la longue, cette roue de secours s’essouffle. D’où la nécessité d’intervenir plus tôt (explications détaillées ici).

Si l’on tient à sa vie sociale, à ses relations, à ses loisirs, il faut considérer la santé auditive comme un pilier du bien vieillir. C’est même primordial dans les villes dynamiques comme Liège, où la conversation et la vie urbaine sont omniprésents.

À retenir :

  • Un test de dépistage simple dès la cinquantaine (voire avant si histoire familiale) pour objectiver une éventuelle perte
  • Une prise en charge par audioprothésiste formé, pour trouver un appareil auditif adapté à vos besoins réels
  • Un accompagnement sur la durée, pour régler, ajuster, contrôler votre audition et renforcer la confiance dans l’appareillage.
  • Un suivi régulier : une fois par an minimum, pour tester l’évolution et entretenir le matériel (pièces, propreté, batteries)

La prévention, c’est aussi penser aux bruits du quotidien ! Un conseil : évitez de mettre la musique à plein volume, protégez vos oreilles lors des travaux (même du bricolage le week-end)

Certains troubles auditifs chez le senior restent parfois très spécifiques, comme la neuropathie auditive (quand on entend mais on comprend mal). Leur diagnostic, souvent délicat, requiert un suivi professionnel sérieux.

En résumé, la prise de conscience doit être collective. Professionnels et patients ont un rôle à jouer. Et si vous voulez vraiment mettre toutes les chances de votre côté, pensez à la rééducation auditive : pour certains, quelques sessions suffisent à redonner du dynamisme à la vie quotidienne, même après des années de surdité non traitée.

Dernier conseil : osez parler à vos proches, osez consulter, osez vivre pleinement, quel que soit votre âge. L’audition, ce n’est pas un luxe : c’est un droit, une clé pour vieillir heureux et entouré.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si ma perte auditive est liée à l’âge ou à une autre cause ?
La presbyacousie, ou perte auditive liée à l’âge, se manifeste généralement par une baisse progressive de l’audition, surtout pour les sons aigus. Seul un test réalisé chez un professionnel permettra de distinguer avec certitude s’il s’agit du vieillissement ou d’une maladie de l’oreille comme l’otospongiose ou le traumatisme sonore. En cas de doute, prenez un rendez-vous avec un spécialiste pour un bilan complet.

Quand faut-il envisager un appareil auditif pour un senior ?
Dès que la surdité impacte la vie quotidienne (difficultés à suivre des conversations, besoin de faire répéter, isolement), il est conseillé d’effectuer un essai d’appareillage. Plus on agit tôt, plus l’adaptation et l’efficacité de l’appareil auditif seront optimales, évitant ainsi la perte des capacités de compréhension.

Pourquoi la perte auditive est-elle un facteur de déclin cognitif chez les personnes âgées ?
La perte auditive oblige le cerveau à fournir plus d’efforts pour décoder les paroles, réduisant sa disponibilité pour d’autres tâches (comme la mémoire ou la concentration). Sur le long terme, cela accélère l’apparition de troubles cognitifs selon de nombreuses études scientifiques récentes.

Faut-il consulter en cas d’acouphènes associés à une baisse auditive ?
Oui, car les acouphènes peuvent être le signe d’un début de surdité. Un bilan auditif permettra de poser un diagnostic précis et de proposer des solutions adaptées, notamment l’appareillage qui réduit souvent la gêne des bourdonnements ou sifflements.

Références scientifiques

Lin, F.R., Yaffe, K., et al. (2013) – Hearing loss and cognitive decline in older adults. JAMA Internal Medicine. Cette étude référence démontre que la perte auditive accélère le déclin cognitif chez la personne âgée.

Deal J.A., Sharrett A.R. et al. (2015) – Hearing impairment and incident dementia and cognitive decline in older adults: the health ABC study. Journal of the American Geriatrics Society. Résultat : le port d’un appareil auditif retarde l’entrée dans la dépendance.

Amieva H., Ouvrard C. (2020) – Impact of hearing aid use on the evolution of cognitive performance in elderly with hearing loss. Journals of Gerontology Series A. Cette revue confirme une baisse du risque de démence chez les utilisateurs réguliers d’appareillage auditif.

Goman A.M., Lin F.R. (2016) – Prevalence of hearing loss by severity in the United States. American Journal of Public Health. Article qui illustre la fréquence et la progression silencieuse de la perte auditive chez les seniors.

Pour approfondir sur ce thème :

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