Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33
La crainte des MST – ou maladies sexuellement transmissibles – est devenue une source majeure d’anxiété sexuelle pour des milliers de personnes. Dans un monde hyperconnecté où l’information circule rapidement, l’accumulation de connaissances sur les risques de transmission peut transformer le plaisir sexuel en véritable parcours du combattant émotionnel. Pourtant, cette peur, bien que souvent basée sur une réalité légitime, peut aussi entraver les relations intimes et générer des souffrances psychologiques évitables.
Comment cette peur se manifeste-t-elle concrètement ? Est-elle irrationnelle ou rationnelle ? L’anxiété face aux MST peut-elle se soigner, et comment apprivoiser la peur pour retrouver une sexualité plus sereine ? Avec l’aide d’un sexologue, comprenez les mécanismes à l’œuvre, découvrez des outils concrets et apprenez comment réconcilier sexualité, sécurité et bien-être mental.
La peur des maladies sexuellement transmissibles est un phénomène courant, amplifié par la médiatisation de certaines infections comme le VIH, l’herpès ou la syphilis. La multiplication des messages de prévention, les campagnes de sensibilisation, ainsi que l’accès à l’information sur Internet rendent les risques constamment visibles. Si cette vigilance sanitaire a permis de réduire le nombre de contaminations, elle a également majoré l’anxiété sexuelle chez beaucoup de personnes, qu'elles soient actives sexuellement ou non.
En Belgique, les professionnels de santé constatent une augmentation des motifs de consultations liés à ces craintes : l’angoisse du diagnostic, la vérification excessive d’un éventuel symptôme, ou encore l’évitement radical de toute relation sexuelle. La peur, lorsqu’elle devient envahissante, peut bouleverser l’équilibre psychique, la confiance en soi et la qualité du lien avec le ou la partenaire.
Chez certaines personnes, l’appréhension prend la forme d’une anxiété diffuse : peur après chaque rapport, interrogations obsessives (« Ai-je été contaminé ? »), stratégies d’évitement (diminution ou arrêt pur et simple de la vie sexuelle), ou encore comportements compulsifs d’hygiène excessive. D’autres consultent régulièrement pour demander des explications sur les symptômes anodins, persuadés d’être contaminés malgré l’absence de risque réel.
Les retentissements dans la vie intime et relationnelle sont parfois majeurs : cisaillement du désir, impossibilité d’établir des contacts physiques, multiplication des tests médicaux inutiles, voire ruptures de couple motivées uniquement par la peur.
La consultation chez un sexologue permet un espace de parole sécurisé où l’on peut déposer ses peurs sans jugement. Le sexologue aide à identifier la frontière entre une nécessaire prudence (prévention, dépistage régulier, dialogue avec le ou la partenaire) et la dérive anxieuse qui entrave le plaisir.
Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
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Le professionnel va analyser le vécu, repérer les pensées automatiques négatives (« Toute relation non protégée = contamination certaine », « Un simple bisou peut tout transmettre »...), et mettre en balance les risques réels avec les informations objectives.
L’un des axes clés d’une thérapie en sexologie consiste à “réajuster” la perception du risque. La sexualité parfaitement “zéro risque” n’existe pas. Mais un comportement informé, des pratiques protégées et la communication claire avec les partenaires abaissent très fortement le danger. Savoir que certains actes comportent un risque quasi nul (caresses, masturbation mutuelle...), que le préservatif est un rempart efficace contre la majorité des IST, permet de sortir d’une vision dichotomique et anxiogène.
En thérapie sexuelle, l’accent est mis sur la transmission de données scientifiques fiables et le développement d’outils pour différencier l’inquiétude légitime de l’inquiétude démesurée.
La peur des MST peut parfois masquer des difficultés plus profondes : peur du corps, de la contamination émotionnelle, voire traumatismes sexuels anciens. Les techniques utilisées par les sexologues (thérapies cognitivo-comportementales, relaxation, restructuration des croyances) permettent de dédramatiser, d’agir sur l’estime de soi, et d’apprendre à gérer l’émotion plutôt qu’à la subir.
Il est parfaitement possible de conjuguer plaisir, sécurité et sérénité. L’objectif du sexologue n’est pas de nier les dangers, mais d’aider chaque personne à intégrer une prévention adaptée : discussion honnête sur l’historique sexuel avec le ou la partenaire, habitudes de dépistage, utilisation correcte du préservatif, accès à la vaccination contre certaines MST (papillomavirus, hépatites...), choix des pratiques.
L’accompagnement personnalisé permet au consultant de redevenir acteur de sa sexualité, sans pour autant occulter la prudence ni tomber dans la phobie.
L’anxiété, si elle s’étend, peut conduire à une véritable phobie : évitement total des relations sexuelles, abstinence non choisie, isolement relationnel, voire sentiment de dévalorisation. Ce repli n’est pas sans danger pour la santé psychique : perte d’estime de soi, dépression, troubles du sommeil, angoisse généralisée, difficulté à créer des liens émotionnels ou amoureux. Certaines personnes développent des symptômes psychosomatiques ou des comportements obsessionnels centrés sur la propreté ou le contrôle, dans la lignée du trouble obsessionnel-compulsif.
Chez les adolescents et les jeunes adultes aux alentours de Liège, cette problématique est actuelle et mérite une prise en charge bienveillante et adaptée. En parler tôt permet, dans la plupart des cas, d’éviter l’installation du cercle vicieux entre peur, évitement et perte de plaisir.
Pourquoi consulter un expert ? Parce qu’un sexologue offre un espace de neutralité, sans tabou, loin des injonctions et des discours moralisateurs. Le professionnel peut aider à bâtir un plan d’action progressif : retour à la confiance dans son corps, réapprentissage de l’intimité sans peur et exploration d’autres formes de plaisir, y compris lorsque la pénétration génitale est perçue comme trop risquée.
Les outils utilisés sont variés : exercices de respiration, relaxation, techniques de pleine conscience, travail sur l’anxiété de performance, utilisation de supports éducatifs ou ludiques. Selon le contexte, le travail de consultation peut aussi être élargi à la gestion des troubles du stress lié à la sexualité ou à la dynamique de couple.
Les MST regroupent des affections très différentes : infections virales (VIH, hépatite B/C, papillomavirus…), bactériennes (chlamydia, syphilis, gonocoque), ou parasitaires (trichomonase). Toutes ne se transmettent pas de la même manière. Le risque maximal existe lors de rapports sexuels non protégés (pénétration vaginale, anale), mais reste faible voire inexistant pour d’autres pratiques (masturbation mutuelle, caresses).
Beaucoup oublient que certains gestes courants n’induisent aucun passage d’IST. Le baiser, par exemple, ne transmet quasiment jamais le VIH ; la contamination par des objets ou vêtements est exceptionnelle sauf pour quelques affections cutanées. Il est essentiel de disposer de sources fiables, comme les sites santé nationaux ou les recommandations de votre sexologue à Liège.
De nombreux mythes alimentent l’anxiété : peur exacerbée du partage de toilettes ou de serviettes, surveillance excessive de la moindre rougeur ou démangeaison, conviction erronée qu’un préservatif glissé une seule fois n’est plus efficace. D’autres pensent, à tort, que le simple usage d’un gel ou d’un savon suffit à prévenir toute maladie. Dépasser ces clichés est l’un des rôles majeurs de la consultation sexologique en Belgique.
Une anxiété modérée peut stimuler la vigilance, pousser à s’informer et se protéger. Mais une peur trop envahissante asphyxie le plaisir et nuit à la relation à soi-même comme à l’autre. Travailler avec un sexologue permet d’accorder la juste place à la prévention, en rendant la sexualité à nouveau agréable et libérée.
Le dépistage régulier est un pilier de sérénité : test VIH, chlamydiose, syphilis et hépatite selon vos pratiques et partenaires. Évoquer simplement le sujet avant les relations, sans honte ni pression, réduit l’incertitude.
L’utilisation correcte du préservatif masculin ou féminin dès le début du rapport, y compris pour le sexe oral si l’un des partenaires n’est pas certain de sa situation biologique, diminue considérablement les risques. Certaines personnes anxieuses anticipent des situations de “panne” : il est alors légitime de s’entraîner à la pose du préservatif, de discuter de ces difficultés dans un espace thérapeutique, voire d’expérimenter dans un climat de confiance et de plaisir, en dehors de tout jugement.
L’un des grands défis de l’anxiété sexuelle est d’apprivoiser l’impossibilité d’un risque zéro. L’appréciation du danger, la prise de recul sur ses propres pensées répétitives, ainsi que l’acceptation de l’incertitude font partie des axes de travail proposés par les sexologues.
Progressivement, il devient possible de distinguer entre vigilance utile et anxiété envahissante, de laisser le plaisir reprendre une place centrale dans la vie intime et de renouer un dialogue plus ouvert avec le ou la partenaire.
Pour de nombreux couples, la peur d'une contamination agit comme un poison silencieux. Méfiance, surveillance, jusqu'à l'évitement du contact sexuel sont fréquents. Souvent, l’un des membres du couple est plus anxieux que l’autre, ce qui crée frustration et incompréhension. L’aide d’un sexologue permet de rétablir la confiance, de favoriser le dialogue et de définir ensemble des règles de prévention simples et réalistes pour retrouver complicité et spontanéité.
Des conseils pour le couple sont souvent abordés en séance, comme l’amélioration de la communication, la co-construction de solutions ou la réinstallation d’une sexualité “par étapes” pour désamorcer la spirale anxieuse sans rompre le lien amoureux.
L’accompagnement psychosexuel offre à chacun la possibilité de comprendre ses propres peurs, de s’émanciper des jugements externes et d’adopter une attitude plus sereine face à la notion de risque. La gestion de l’anxiété passe souvent par un travail sur la respiration, l’attention portée au corps, la redécouverte des sensations agréables, le dépassement des pensées automatiques et la mise en pratique de stratégies de relaxation.
De nombreuses consultations spécialisées existent à Liège et dans toute la province, permettant une prise en charge complète, confidentielle et respectueuse. Il est essentiel de s'entourer de professionnels formés à la prise en charge des troubles anxieux liés à la sexualité, pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé et fiable, adapté à toutes les étapes du parcours de soin : prévention, dépistage, gestion psychologique, retour au plaisir.
Des groupes de parole ou des ateliers d’éducation à la sexualité sont organisés en institution ou en centre de santé. Participer à ces échanges aide à relativiser ses propres peurs, à bénéficier des apports du collectif, et à rompre l’isolement souvent vécu par les personnes anxieuses. Ces dispositifs permettent aussi de poser des questions anonymement et d’acquérir des connaissances solides, démystifiant progressivement la peur des « maladies honteuses ».
Le rôle du sexologue est de rappeler que la sexualité évolue tout au long de la vie. Les peurs, les questions, les incertitudes font partie intégrante du cheminement de chacun. En consultant un spécialiste, il est possible de transformer l’anxiété en moteur d’apprentissage : mieux se connaître, comprendre ses besoins, définir ses limites, et accéder à plus de liberté et d’épanouissement.
Les campagnes de prévention jouent un rôle crucial pour réduire la diffusion des MST, mais gagneraient à être complétées par une prise en charge de l’impact psychologique de la peur. Sensibiliser ne doit pas rimer avec anxiété chronique. Les sexologues s’attachent à déconstruire la culpabilité, à valoriser l’autonomie et à accompagner chaque personne vers un bien-être global : corps, esprit et couple.
La peur des MST et l’anxiété sexuelle représentent des défis majeurs pour nombre de personnes, quel que soit l’âge ou le contexte relationnel. Loin d’être une fatalité, ces angoisses peuvent se dépasser grâce à un accompagnement adapté, à l’accès à une information fiable, et à l’écoute bienveillante d’un sexologue. À Liège ou ailleurs, oser demander de l’aide c’est déjà enclencher un processus positif de transformation personnelle et conjugale. N’attendez plus pour en parler : dialogue, prévention, plaisir et sécurité sont compatibles pour une vie intime épanouie et sereine.
L’anxiété sexuelle liée aux MST se traduit souvent par une vigilance excessive, la peur d’avoir contracté une infection après chaque rapport, voire l’évitement des relations intimes. Cela peut aussi passer par des contrôles médicaux répétés et beaucoup de questionnements anxieux, même sans symptôme réel.
La consultation auprès d’un sexologue permet de clarifier le niveau de risque réel, de différencier la prévention utile de l’anxiété pathologique et d’apaiser la peur grâce à un accompagnement sur mesure. Le sexologue offre un espace sans jugement pour retrouver confiance et plaisir dans sa sexualité.
Le dépistage systématique après chaque rapport n’est pas recommandé sauf en cas de prise de risque réelle (rapport non protégé avec un partenaire au statut inconnu, symptômes évocateurs…). Un sexologue peut vous aider à évaluer les situations à risque et adopter une stratégie de dépistage adaptée.
Lorsque l’anxiété empêche d’avoir une vie intime satisfaisante, entraîne un retrait ou une détresse psychologique, il est important de consulter un professionnel. La peur excessive n’est pas une fatalité et peut être surmontée avec un accompagnement spécialisé et bienveillant.
1. Leichliter JS, et al. "Psychological correlates of sexually transmitted infections: A comprehensive review." Archives of Sexual Behavior, 2021. – Cette revue décrit comment l’anxiété peut influencer la perception et la gestion du risque d’IST chez les adultes.
2. Ross MW, et al. "Anxiety and sexual health: Impact of education, counseling, and intervention." Sexual and Relationship Therapy, 2020. – Les auteurs analysent l’importance de l’accompagnement psychologique dans la réduction de la peur liée aux MST.
3. Williamson LM, et al. "Sexual anxiety and its effect on sexual function and risk behaviors." The Journal of Sex Research, 2019. – Cette étude montre le lien entre anxiété sexuelle, comportements à risque et troubles de la fonction sexuelle.
4. Brooks SK, et al. "Managing fear of sexually transmitted infections: Effective strategies for health professionals." International Journal of STD & AIDS, 2018. – Article présentant les méthodes de gestion de la crainte des IST et leur efficacité clinique en sexologie.