Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33
Le stress post-traumatique (TSPT) fait partie des troubles psychologiques les plus délicats à aborder en consultation de sexologie. Ce syndrome, qui survient après un événement traumatisant, bouleverse de nombreux aspects de la vie. Pourtant, un impact encore largement méconnu est son action pernicieuse sur la libido et la vie sexuelle. Au fil de cet article, vous découvrirez pourquoi le TSPT est si souvent à l’origine d’une libido en berne, comment l’identifier, quelles solutions sont efficaces, et en quoi le ou la sexologue joue un rôle clé pour retrouver équilibre et désir.
Le traumatisme psychique survient lorsque l’individu, confronté à la violence, au danger ou à une situation extrême, se voit privé d’outils internes pour y faire face. Choc, peur intense, détresse, impuissance : ces bouleversements constituent le terreau du TSPT. Les symptômes les plus connus sont l’intrusion de souvenirs, l’évitement des situations rappelant le traumatisme, l’hypervigilance… mais on oublie souvent que la sexualité est l’une des grandes victimes silencieuses du processus traumatique.
Chez un nombre important de patient(e)s, la vie sexuelle régresse, l’intérêt pour le plaisir s’amenuise et la capacité à ressentir du désir ou de l’excitation baisse. Pourquoi la libido est-elle à ce point affectée ? Quels sont les mécanismes psychologiques et physiologiques impliqués ?
La sexualité humaine implique un subtil équilibre entre sécurité, confiance et capacité à lâcher prise. Le traumatisme psychique, en imposant un climat d’insécurité interne, altère justement ces trois piliers.
Résultat : le désir stagne, l’excitation physique se fait rare ou absente, et l’orgasme devient parfois inaccessible. Pour certains couples, cet éloignement sexuel génère incompréhension, frustration et peur de la rupture, d’autant plus si le ou la partenaire ne mesure pas la spécificité du stress post-traumatique.
La sexualité peut être impactée après de nombreux types de traumatismes :
Le sexologue formé à la prise en charge du traumatisme travaille avec finesse pour aider à dénouer ces nœuds, en identifiant le lien direct ou indirect entre le traumatisme et la baisse de la libido.
Il n’est pas obligatoire d’avoir vécu un événement extrême pour voir sa sexualité freinée : harcèlement au travail, humiliation, rupture brutale… peuvent suffire à générer un état de sidération, de perte de confiance en soi ou en l’autre, et à induire un stress chronique qui inhibe le désir.
Les motifs de consultations sont variés :
Ce type de symptômes inquiète, isole, pousse parfois même au repli ou à la fuite de la relation. Le travail de prise de conscience de l’origine traumatique du trouble sexuel est essentiel.
Le stress post-traumatique doit être distingué d’un trouble hormonal ou d’une pathologie physique. Un sexologue à Liège analysera avec minutie la chronologie des faits, la survenue après un événement, l’évolution parallèle des autres symptômes du TSPT (cauchemars, irritabilité, anxiété généralisée, troubles du sommeil,…). Il ou elle n'hésite pas à éliminer un facteur hormonal si nécessaire par des examens complémentaires.
Libido instable : quelles causes, quelles solutions ? Des solutions adaptées existent, à condition de bien comprendre le mécanisme de ce trouble souvent multifactoriel.
Le travail sexologique combine écoute, temps d’adaptation et outils thérapeutiques validés :
La rééducation du désir et de la sexualité après traumatisme passe par la confiance, le soin porté au rythme de la personne et l’absence de tabous. Le rôle du sexologue est d’instaurer un climat sécurisant où la parole se libère, où le corps est respecté dans ses limites, et où le plaisir redevient, petit à petit, autorisé.
Dans certains cas, il n’est pas rare que la personne ait vécu plusieurs traumatismes au fil de sa vie. Une approche globale et transversale, respectueuse du trajet individuel, est essentielle. En consultation, le sexologue utilise divers outils favorisant la verbalisation, la reconnexion sensorielle, la réduction de l’évitement et l’apaisement des réactions de stress.
Dépendance affective et sexualité : en sortir avec un soutien constitue également un axe à explorer dans la guérison, car la restauration de la confiance en soi soutient celle en l’autre.
Quand un membre du couple souffre de TSPT, la relation et la sexualité deviennent un terrain miné :
Une thérapie de couple en sexologie permet alors de restaurer le dialogue, de proposer des exercices adaptés et de conjuguer respect du traumatisme et relance de la complicité.
Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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L’après coup d’un événement traumatique laisse s’installer, progressivement, un climat de perte de confiance non seulement en l’autre, mais aussi en soi et en son propre corps. C’est là qu’intervient la sexologue : grâce à un suivi spécialisé, il devient possible de :
Les consultations de sexologie offrent des outils concrets pour progressivement reprogrammer l’intimité, favoriser la réappropriation du corps, et relancer la libido.
Un exemple courant, parmi les patient(e)s en Belgique : une jeune femme, victime d’agression il y a plusieurs années, rapporte avoir tout fait pour « tourner la page », mais dès qu’il s’agit de reprendre une vie sexuelle, des blocages s’imposent — refus de l’intimité, douleurs, angoisse. Le parcours sexothérapeutique axé sur la douceur et le respect du rythme personnel se révèle ici fondamental.
Chez l’homme, ce sont fréquemment les situations « d’échec » sexuel (impuissance, perte de désir, difficulté à maintenir une érection) qui conduisent à consulter. La prise de conscience du lien entre TSPT et troubles sexuels libère souvent les patients d’un sentiment de honte.
En dehors de la baisse de désir, on retrouve des paradoxes surprenants : certaines personnes, à l’extrême opposé, peuvent présenter une hypersexualité temporaire, comme mécanisme d’automédication face à l’angoisse. Mais ce regain factice de sexualité s’accompagne d'un mal-être, de conduites à risque et d’une absence de réel plaisir.
La sexualité fonctionne alors dans la « survie », et non plus dans l’échange ou le partage.
Dans la région aux alentours de Liège, le parcours commence par un diagnostic différentiel posé lors d’une première consultation. Le sexologue va :
Des axes d’accompagnement spécifiques sont adaptés, que l’on soit en couple ou célibataire.
La stratégie repose sur trois axes majeurs :
La libido relèvera souvent très progressivement, à force d’approches personnalisées, de patience, et d’un accompagnement bienveillant.
Il n’y a pas de délai universel pour « retrouver le désir » : chaque parcours dépend du type de traumatisme, de la personnalité, du soutien du couple et des outils mis en place. La disparition ou l’atténuation du TSPT n’est pas forcément un pré-requis absolu : la sexualité peut refleurir même s’il persiste quelques symptômes anxieux, si un bon ancrage corporel et une sécurité relationnelle sont retrouvés.
Les indices principaux sont l’apparition du trouble du désir après un événement marquant, une difficulté à se sentir en sécurité dans l’intimité, et la présence d’autres symptômes du stress post-traumatique. Une consultation chez un(e) sexologue permet de faire le point, d’écarter d’autres causes et d’envisager une prise en charge adaptée.
Parce que le trouble sexuel d’origine psychique demande un accompagnement spécifique, déculpabilisant et progressif. Le ou la sexologue construit avec vous des solutions concrètes pour relancer le désir, restaurer la confiance et redonner à la sexualité un sens positif et épanouissant.
Pas du tout : l’accompagnement individuel est tout aussi pertinent, que l’on soit en couple ou non. Le parcours permet d’accueillir le vécu personnel, de dépasser les blocages et même, le cas échéant, de préparer une relation future sur des bases saines.
Dès lors que la baisse du désir persiste et génère une souffrance, ou s’accompagne de tensions dans la vie de couple, il est opportun de consulter. Plus la prise en charge intervient tôt, plus la reconstruction est facilitée. Des professionnels spécialisés à Liège peuvent vous aider à retrouver une sexualité sereine et épanouie.
1. Basson, R., "Women’s Sexual Dysfunction: Revised and Expanded Definitions," Canadian Medical Association Journal, 2005. Article détaillant l’impact du traumatisme sur la réponse sexuelle féminine et l’utilité d’une prise en charge pluridisciplinaire.
2. van der Kolk, B.A., "The Body Keeps the Score: Brain, Mind, and Body in the Healing of Trauma," Psychiatry Annals, 2014. Ouvrage de référence expliquant comment le trouble de stress post-traumatique modifie la relation au corps et à la sexualité.
3. Leonhardt, N.D. et al., "Posttraumatic Stress Disorder and Relationship Satisfaction: A Meta-analysis," Journal of Anxiety Disorders, 2019. Méta-analyse démontrant la corrélation entre TSPT, insatisfaction conjugale et troubles sexuels.
4. Schnurr, P.P., Lunney, C.A., & Sengupta, A., "Risk factors for the development versus maintenance of posttraumatic stress disorder," Journal of Traumatic Stress, 2004. Étude mettant en avant les facteurs de chronicisation du TSPT, dont la sexualité peut être un révélateur majeur.