Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33
La contraception hormonale, qu’il s’agisse de pilule, d’implant ou de dispositif intra-utérin hormonal, est utilisée par des millions de femmes dans le monde, y compris en Belgique. Pourtant, de nombreuses préoccupations émergent autour de ses effets sur la vie sexuelle, bien au-delà de la simple prévention des grossesses. Ces questions résonnent autant chez les patientes que chez les spécialistes en sexologie. Perte de désir, douleur lors des rapports, impact sur l’orgasme ou encore altération de l’image corporelle : autant de thèmes fréquemment abordés lors de consultations sexologiques, notamment aux alentours de Liège. Or, il existe encore beaucoup d’idées reçues ou de croyances erronées sur ce sujet. Dans cet article, nous décortiquons les liens, souvent complexes, entre contraception hormonale et sexualité, à la lumière des avancées scientifiques et du vécu des femmes concernées.
Abordons ensemble, sans tabou, le défi d’une sexualité épanouie malgré les éventuelles perturbations induites par les contraceptifs, afin de vous redonner le pouvoir de faire des choix informés pour votre bien-être intime.
Le désir sexuel ou libido est la force motrice de la sexualité. Pourtant, de plus en plus de femmes rapportent une baisse, voire une disparition totale du désir quelques mois après le début de leur contraception hormonale. Ces préoccupations constituent l’un des motifs les plus fréquents de consultation en sexologie. Mais à quoi cela est-il dû exactement ?
Sur le plan biologique, la majorité des contraceptifs hormonaux (pilules combinées, pilules progestatives, implant, patch, anneau vaginal hormonal, stérilet hormonal) agissent en modifiant le taux d’hormones sexuelles, notamment les œstrogènes et la progestérone, mais aussi les androgènes dont la testostérone. Or, la testostérone, bien qu’étant principalement une hormone « masculine », joue un rôle fondamental dans le désir sexuel féminin. Or, certains contraceptifs, en particulier ceux contenant des œstrogènes de synthèse, peuvent réduire la production de testostérone libre ou augmenter une protéine qui la neutralise dans le sang (SHBG : Sex Hormone Binding Globulin), entraînant mécaniquement une diminution de la libido.
Des recherches montrent que cette baisse peut survenir chez un pourcentage variable de femmes, entre 15 et 40 % selon les études, avec des intensités diverses. Cependant, elle n’est pas systématique : certaines ne constatent aucun changement ou notent même une amélioration du désir sexuel, consécutive à la diminution de l’anxiété liée au risque de grossesse non désirée.
Mais il ne s’agit pas uniquement d’une question hormonale. Le désir sexuel est également très sensible aux facteurs psychologiques, émotionnels et relationnels. La prise d’une contraception hormonale peut, par exemple, éveiller chez certaines personnes une inquiétude – consciente ou inconsciente – sur la modification de leur équilibre hormonal ou sur la sécurité du produit. Ces peurs peuvent détourner momentanément le focus de la sexualité vers d’autres préoccupations.
Par ailleurs, le contexte de la prescription pèse souvent. Par exemple, si la contraception a été proposée après une grossesse non désirée, un avortement ou des difficultés dans la vie affective, cela peut impacter la perception de la sexualité et du désir. D’où l’importance, lors des consultations en sexologie, d’adopter une approche globale, envisageant la femme dans toute son histoire et non à travers le seul prisme biologique.
Il faut aussi souligner un point moins évoqué : certaines femmes s’interrogent sur l’impact du contraceptif qu’elles consomment sur leur image corporelle (prise de poids, fluctuations du corps, apparitions d’acné ou de pilosité). Or, le sentiment d’attirance envers soi-même (le « feeling sexy ») est un déterminant important de l’envie de sexualité. Si ce rapport au corps est négativement affecté, la libido peut chuter.
Que faire alors ? Il est crucial de pouvoir discuter ouvertement avec un gynécologue ou une sexologue qualifiée comme Sabrina Bauwens pour évaluer l’ensemble des facteurs en jeu, et ne pas hésiter à envisager d’autres méthodes contraceptives si le vécu sexuel est durablement affecté.
À ce titre, Mme Bauwens et d’autres spécialistes en sexologie à Liège proposent très régulièrement des séances où la question de la diminution du désir féminin est abordée sans tabou, et où l’on œuvre à trouver les solutions les plus adaptées, selon la situation individuelle.
Trop souvent passés sous silence, les troubles de la lubrification, l’apparition de sécheresse vaginale ou les douleurs sexuelles (qu’on appelle dyspareunie) concernent pourtant un nombre croissant de patientes prenant une contraception hormonale. Ces difficultés constituent non seulement un frein à la sexualité épanouie, mais elles peuvent s’accompagner d’une détresse émotionnelle et d’une rupture de l’harmonie conjugale.
La composition des contraceptifs hormonaux, et particulièrement des pilules de dernière génération, peut réduire la production de sécrétions vaginales, en raison d’une baisse des œstrogènes naturels. Cette diminution de la lubrification rend plus difficile la pénétration, amplifiant les sensations d’inconfort voire de douleur pendant les rapports sexuels. Parfois, la muqueuse vaginale devient également plus fine (atrophie vaginale légère), fragilisant encore les tissus lors des échanges intimes.
Mais l’explication ne se limite pas à la seule modification hormonale. La douleur liée à la sécheresse peut instaurer un véritable cercle vicieux psychosexuel : anticipant l’inconfort, la femme peut redouter la sexualité, limitant son excitation et sa lubrification naturelle, ce qui amplifie le phénomène. À long terme, cela peut provoquer un évitement du rapport sexuel, une tension dans le couple et des répercussions sur la confiance en soi.
Il importe alors, lors de toute consultation en sexologie, de prendre le temps de démêler les différents fils de la plainte. Est-ce un problème purement lié à l’effet du contraceptif ? Un effet secondaire du mode d’utilisation (oubli d’un comprimé, changements de pilule, interactions médicamenteuses) ? Ou bien la douleur traduit-elle une difficulté plus générale, comme une anxiété de performance ou des antécédents sexuels difficiles ?
Dans la pratique, la plupart des sexologues aux alentours de Liège recommandent une approche individualisée. Cela inclut :
Le choix du bon lubrifiant, la reconnaissance de ses propres limites et l’aspect bien-être émotionnel jouent ici un rôle central. Les spécialistes recommandent également de ne jamais banaliser la douleur ou la sécheresse sous prétexte qu’il s’agirait juste d’un « effet secondaire passager ». Si le symptôme persiste, il faut impérativement consulter et, si besoin, modifier la stratégie contraceptive.
Dans certains cas, la présence d’autres facteurs tels que le stress, des antécédents d’infections vaginales, des changements de vie majeurs (accouchement récent, séparation, déménagement) peuvent amplifier la vulnérabilité à ces troubles. D’où l’intérêt de consulter rapidement si l’inconfort persiste ou s’aggrave.
Pour aller plus loin sur la gestion de l’anxiété liée aux performances sexuelles et à la douleur, vous pouvez consulter cet article sur l’anxiété et les performances sexuelles préparé par notre équipe à Esneux.
Outre la diminution du désir, la contraception hormonale peut influencer de façon subtile mais significative la perception du plaisir sexuel, de l’orgasme, et l’image que la femme a de son propre corps. Cela reste souvent un tabou lors des consultations, alors que ce sont des facteurs puissants de satisfaction sexuelle.
L’image corporelle occupe une place centrale dans la sexualité. De nombreuses études à Liège et dans d’autres villes belges mettent en avant que la perception négative de son propre corps – consécutive à la prise de poids, à la variation de la poitrine ou à l’apparition d’acné induite par certains contraceptifs – a pour conséquence une diminution de la prise d’initiative sexuelle et une gêne croissante lors de la nudité. Cette perte de confiance peut conduire à un repli, allant jusqu’à éviter totalement l’intimité physique.
Par ailleurs, la prise de contraceptifs peut, chez certaines femmes, altérer l’intensité du plaisir sexuel ressenti, ou le rendre plus difficile à atteindre. Notamment parce que la muqueuse vaginale est parfois moins sensible sous contraception hormonale, ou parce que la phase d’excitation se prolonge sans aboutir à l’orgasme attendu. Le phénomène est encore mal compris par la science, mais il est probablement multifactoriel : modification hormonale, absence de lubrification, niveau de stress élevé, ou encore sentiment d’insatisfaction générale.
L’orgasme féminin, d’une grande complexité physiologique et psychologique, nécessite une coordination de plusieurs éléments : excitation, confiance en soi, absence de douleur et sensations d’abandon émotionnel. Or, une gêne physique ou une moindre lubrification peuvent altérer la qualité de l’expérience orgasmique.
D’un point de vue psychologique, le simple fait d’associer la contraception hormonale à une baisse de plaisir ou d’orgasme peut installer une croyance négative et créer une prophétie autoréalisatrice : la femme s’attend à moins ressentir, et perçoit effectivement moins de plaisir. Ce phénomène, typiquement exploré en consultation de sexologie, démontre combien il est important d’adresser toutes les sphères de la sexualité, et pas uniquement l’aspect technique.
La clé réside alors dans l’écoute de ses ressentis, la possibilité d’adapter la contraception en cas de gêne durable, et de travailler avec un ou une sexologue comme Sabrina Bauwens sur la reconstruction de l’image corporelle, le renforcement des sensations de plaisir, et la déculpabilisation des expériences sexuelles jugées « insatisfaisantes ».
À ce titre, certains couples choisissent, ponctuellement ou plus durablement, d’abandonner la contraception hormonale pour tester d’autres modes (préservatif, stérilet au cuivre, méthodes comportementales), observant parfois une amélioration spectaculaire de la perception du plaisir et du désir.
En complément, la littérature scientifique suggère aussi que l’éducation autour de la sexualité (apprentissage des zones de plaisir, communication sexuelle) permet souvent de compenser en partie les effets négatifs hormonaux sur le plaisir. Vous trouverez d’autres conseils pratiques dans cet article sur les conseils sexologiques pour les couples.
L’exploration du plaisir, la capacité d’oser dire ce que l’on ressent et de chercher activement les solutions qui fonctionnent pour soi sont des piliers majeurs de la satisfaction sexuelle, selon les sexologues intervenant à Liège et dans d’autres centres spécialisés en Belgique.
Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Face à la multitude des troubles sexuels associés à la prise de contraceptifs, il n’est pas étonnant que de nombreuses femmes, et parfois aussi leurs partenaires, finissent par éprouver un sentiment de confusion, de culpabilité ou de solitude. Pourtant, il existe de réelles solutions, accessibles à travers le dialogue avec un professionnel et, souvent, avec une sexologue.
La consultation en sexologie est un espace neutre, bienveillant et sans jugement, où il est possible d’exprimer ses questionnements sans crainte d’être incomprise ou minimisée. On y aborde tout ce qui peut freiner la satisfaction sexuelle – du choix du contraceptif à la perception du corps, de l’histoire intime à la dynamique de couple. Le but n’est pas simplement de « traiter un symptôme » mais de restaurer l’épanouissement global de la sexualité, dans le respect du projet de vie et de la santé globale de chaque individu.
Les démarches entreprises lors de ces séances sont multiples :
Cette démarche thérapeutique vise à sortir du cercle vicieux du « je subis des effets secondaires, donc j’éprouve moins de désir, donc je me sens coupable ou frustrée », et à restaurer la parole, la compréhension de soi et l’autonomie dans le choix contraceptif.
Bien souvent, la sexologue amène aussi à élargir la notion de plaisir sexuel, en travaillant sur la sensualité, le toucher, l’éveil corporel, et la possibilité de trouver du plaisir même sans pénétration. Ceci est particulièrement utile chez les femmes ayant développé des douleurs ou une perte de lubrification rendant certains rapports difficiles.
Le soutien psychosexuel permet également de déconstruire les mythes persistants autour de la sexualité féminine et des contraceptifs : non, la baisse du désir n’est ni une fatalité, ni une preuve de manque d’amour ou d’excitation. Non, vouloir changer de contraception n’est pas un caprice mais un droit. Non, la satisfaction sexuelle ne dépend pas uniquement de l’acte pénétratif ou de l’orgasme, mais de l’ensemble du vécu émotionnel, corporel et relationnel.
Si les difficultés sexuelles persistent malgré les adaptations proposées, il est important d’envisager un diagnostic différentiel, notamment pour exclure d’autres causes médicales (pathologies gynécologiques, troubles hormonaux, infections, dépression…). La collaboration entre sexologue et médecins spécialisés est donc précieuse.
Pour toutes celles et ceux qui, à Liège ou ailleurs, cherchent à rompre avec l’isolement face aux troubles sexuels liés à la contraception, sachez qu’un accompagnement professionnel peut faire toute la différence. Les praticiens expérimentés, comme ceux du centre Esneux Médical, accompagnent régulièrement des femmes et des couples sur ce chemin vers une sexualité ressourçante.
Si ces questions vous interpellent en tant que couple, il peut aussi être utile de consulter une sexologue spécialisée dans l’accompagnement du couple, qui saura adapter l’accompagnement aux spécificités de chaque relation.
D’autre part, un soutien psychologique complémentaire peut s’avérer utile, particulièrement si vous ressentez une anxiété marquée, une perte d’estime de soi importante ou des difficultés anciennes qui resurgissent à l’occasion de la prise d’un contraceptif.
Des réponses individualisées, une écoute active et bienveillante, ainsi qu’un vrai travail sur la communication et la connaissance de soi : voilà les fondations d’une sexualité épanouie malgré – ou grâce à – la contraception.
Pour approfondir les liens entre contraception, désir et satisfaction sexuelle, et bénéficier de conseils personnalisés, vous pouvez consulter :
La baisse du désir peut avoir de multiples causes, mais si cette diminution apparaît après le début d’une contraception hormonale, il est probable qu’il y ait un lien. Une consultation en sexologie permettra d’explorer vos antécédents, vos ressentis et d’identifier précisément l’origine des changements de votre libido.
Les contraceptifs hormonaux modifient les taux d’œstrogènes naturels, ce qui réduit la lubrification vaginale chez certaines femmes. Ce phénomène peut être accentué par le stress ou d’autres facteurs, mais il est souvent résolu par le passage à une autre méthode contraceptive ou par l’utilisation de lubrifiants adaptés.
Il est recommandé de consulter quand les troubles (baisse de désir, douleur, inconfort, perte de plaisir) persistent sur plusieurs semaines et ont un retentissement sur votre qualité de vie ou votre relation. Une approche sexologique vous aidera à trouver des solutions personnalisées et à restaurer une sexualité épanouissante.
L’arrêt n’est pas automatique mais peut être envisagé si les symptômes persistent malgré l’adaptation ou l’accompagnement psychosexuel. Il est essentiel d’en discuter avec un professionnel qui vous guidera vers le choix contraceptif le mieux adapté à votre équilibre et à vos besoins.
1. Graham, C.A., & Sherwin, B.B. – "The relationship between mood and sexuality in women using oral contraceptives", Journal of Sex & Marital Therapy, 2018. Résumé : Analyse des impacts des contraceptifs sur la libido et l’humeur chez la femme.
2. Pastor, Z., et al. – "Hormonal contraception and female sexuality: Review of the literature and clinical recommendations", Maturitas, 2018. Résumé : Synthèse des données sur les liens entre contraception hormonale et fonction sexuelle féminine.
3. Buisson, G., et al. – "Hormonal contraception and sexuality in women: A systematic review", Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie, 2019. Résumé : Revue systématique des conséquences sexuelles des différentes méthodes contraceptives.
4. Wiegratz, I., & Kuhl, H. – "Long-term use of oral contraceptives: Effects on sexual function", European Journal of Contraception and Reproductive Health Care, 2019. Résumé : Évaluation des effets à long terme de la contraception orale sur la sexualité féminine.