NeuropsychologueNeuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0472 26 62 63
Votre cerveau est sans doute l’organe le plus mystérieux et fascinant de votre corps. Il fonctionne sans relâche, même la nuit. La mémoire, l’attention, le raisonnement et même l’humeur : tout y passe. Pourtant, à force de stress, de fatigue ou d’habitudes qui ne lui rendent pas service, il peut parfois donner l’impression de patiner. Perte de fil, trous de mémoire ou sensation de brouillard mental… Ces petits signaux sont fréquents et nombreux sont ceux qui, aux alentours de Liège comme partout en Europe, viennent consulter. Mais la bonne nouvelle ? Il n’est jamais trop tard pour agir et préserver sa vitalité cérébrale. Cet article décortique, preuves à l’appui, comment prendre soin de son cerveau chaque jour avec des gestes simples. Prêts à faire de votre cerveau votre meilleur allié, pour longtemps ? Suivez le guide !
On dit souvent que le cerveau est comme un ordinateur. Mais ce n’est pas tout à fait vrai : il est bien plus qu’une simple machine à calculer ! Il ressent, il s’adapte, il anticipe. Sauf que, comme pour un athlète, les performances cérébrales ne sont pas illimitées. Avec le temps – mais aussi à cause de nos habitudes, du stress et d’autres facteurs – le cerveau “fatigue”. Mais concrètement, comment cela se passe-t-il ?
Premièrement, il y a un phénomène naturel de vieillissement cérébral. Dès la trentaine, certains réseaux neuronaux commencent à s’altérer. Rassurez-vous : ce n’est ni systématique, ni irrémédiable. Mais cette réalité explique pourquoi la vigilance, la mémoire de travail ou la rapidité de traitement des informations diminuent peu à peu au fil des années. Rien d’exceptionnel : tout le monde y passe (même Einstein !).
Le problème, c’est qu’à cette usure “normale”, s’ajoutent d’autres facteurs aggravants. Par exemple :
Savez-vous qu’à force de tirer sur la corde – sommeil, stress, distractions – des études observent aujourd’hui que de plus en plus d’adultes jeunes présentent des symptômes de cerveau “usé” avant la cinquantaine ? Troubles de la concentration, mémoire à trous, difficulté à restituer les mots ou même irritabilité… La fatigue cognitive se manifeste parfois de façon sournoise !
Vous vous reconnaissez ? Ne vous inquiétez pas : à l’aide de quelques adaptations, il est possible de préserver et même d’améliorer votre santé cognitive. Et les recherches de la neuropsychologie moderne regorgent de pistes très concrètes pour épauler ceux qui sentent leur cerveau, disons… “en phase de ralentissement”.
Par exemple, un article récent de la revue Nature Neuroscience montre que l’entraînement attentionnel, l’alimentation riche en oméga-3, et les stimulations quotidiennes sont capables de booster la résilience neuronale. Ce n’est pas magique : c’est de la (bonne) routine. À vous les bons réflexes !
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Parfois, sans s’en rendre compte, on fait subir à notre cerveau des “mini-agressions” qui finissent par peser sur son efficacité au jour le jour. Pas besoin d’être victime d’un choc ou d’une grave maladie : de petits gestes quotidiens (ou, justement, leur absence) suffisent à fragiliser notre mécanique cérébrale. Petite liste des pièges dans lesquels on tombe (presque) tous !
1. La routine extrême : Le cerveau adore la stimulation et la nouveauté. Se lever, manger, lire ou regarder chaque jour les mêmes choses, sans sortir du cadre, entraine un appauvrissement des connexions neuronales. Se contenter du “pilote automatique”, c’est comme laisser sa belle voiture dormir au garage – les rouages s’encrassent. Pour réactiver les circuits de la mémoire et de la flexibilité cognitive, il faut entretenir la diversité sociale, culturelle et intellectuelle.
2. La déconnexion physique : Ignorer le rôle crucial de l’activité physique, c’est passer à côté d’un des meilleurs boosters naturels du cerveau ! Non, ce n’est pas réservé aux sportifs de haut niveau : de simples promenades quotidiennes, du jardinage, du vélo – tout fait l’affaire. Une étude publiée dans The Lancet psychiatry prouve que marcher, même 20 minutes, relance la production de BDNF (un “engrais” cérébral). À Liège, les bords de l’Ourthe offrent un cadre parfait pour allier mouvement et oxygénation.
3. L’hyperconnexion : Peut-être le fléau du 21ème siècle. Les écrans, les notifications, le multitâche à outrance. On s’imagine “faire plusieurs choses à la fois” mais en réalité, le cerveau alterne très vite, perd du temps et de l’énergie. Résultat ? La qualité de mémorisation baisse, la concentration fond. Une expérience de l’Université de Californie a montré que lire un texte en recevant des notifications diminuait de moitié la compréhension globale. Un conseil crucial ? Offrez-vous des vraies coupures numériques. Le silence n’a jamais tué personne – au contraire, il nourrit le cerveau.
4. Le stress laissé libre : Nous avons tendance à sous-estimer l’impact du stress chronique. Pourtant, le cortisol, hormone du stress, abîme littéralement certaines zones du cerveau comme l’hippocampe (réservoir de la mémoire à long terme). Un stress ponctuel, aucun souci. Mais à force d’accumuler les tensions sans jamais redescendre, les connexions faiblissent, la mémoire devient capricieuse, la fatigue se prolonge. Vous vous levez fatigué, même après huit heures de sommeil ? Le cerveau tire la sonnette d’alarme.
5. Les carences insidieuses : Le cerveau est aussi sensible au contenu de notre assiette ! Fer, vitamines du groupe B, oméga-3… Chacun est un maillon essentiel de la performance cognitive. Une dette nutritionnelle régulière expose à des troubles de l’attention, du raisonnement, voire à une humeur instable. Comme une voiture qui manquerait d’huile.
6. L’isolement : On imagine parfois que la vie sociale n’influence que le moral. Faux ! Les collègues, les amis, les discussions – autant de stimulations qui exercent en permanence mémoire, raisonnement, interprétation des émotions. Une étude menée en Belgique a même démontré que les patients actifs socialement préservaient mieux leurs performances cognitives après 65 ans. Autrement dit : voir du monde, ce n’est pas du luxe – c’est un super-vitamine pour le cerveau !
Besoin d’une aide professionnelle pour mesurer et réadapter votre fonctionnement cognitif ? Pensez à la consultation en neuropsychologie à Liège : faire le point, c’est déjà commencer à protéger.
Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET
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Vous aimeriez retrouver cette sensation de clarté mentale du matin ? La mémoire vive, l’esprit agile, la sensation qu’on “tient le fil” toute la journée ? Ce n’est pas un mythe : en adoptant certains rituels au quotidien, on peut sérieusement booster la vitalité de ses circuits cognitifs. Parole de neuroscientifiques et d’expérience en consultation neuropsychologique ! Voici six leviers à adopter, ni plus ni moins. À piocher selon vos envies, en vous rappelant qu’un petit pas vaut mieux que l’immobilisme.
1. Dormir (vraiment) bien : la base des bases
Le sommeil, c’est la recharge. Une mauvaise nuit, et c’est tout le “système informatique” qui bug : désorganisation de la pensée, irritabilité, oublis… Ce n’est pas psychosomatique, c’est physiologique ! Pendant la nuit, le cerveau trie les souvenirs, consolide l’apprentissage et nettoie même littéralement ses déchets métaboliques grâce aux flux du liquide céphalo-rachidien. Sans ce grand ménage, l’encombrement s’installe. Comment optimiser le tout ?
- Allez au lit à heures fixes autant que possible. - Limitez la lumière bleue une heure avant le coucher : télévision, téléphone, tablette repoussent le sommeil réparateur. - Pratiquez une courte séance de relaxation (respiration profonde, cohérence cardiaque) pour diminuer le stress, surtout en cas de ruminations. Cela paraît simple. Mais respectez ça sur 15 jours, et la différence sera foudroyante !
2. Manger varié, coloré, équilibré
Saviez-vous que le cerveau représente à peine 2 % de la masse du corps, mais consomme jusqu’à 25 % de toute l’énergie disponible ? Pas d’essence, pas de moteur ! Une alimentation privilégiant fruits, légumes, poissons gras (saumon, sardine), noix, et céréales complètes fait la différence. Les oméga-3 sont parmi les meilleurs alliés de la neurotransmission et de la création de nouvelles connexions synaptiques. À l’inverse, le sucre rapide, le junk food et l’alcool à dose régulière endorment la plasticité cérébrale. Faites simple, mais malin : une assiette colorée est meilleure qu’un plat monochrome ! Et pour ceux qui cherchent un coup de pouce, pensez également au chocolat noir ou au curcuma, qui stimulent la neuroplasticité. Oui, le plaisir aussi, ça compte !
3. Bouger, même un peu
L’activité physique stimule la circulation sanguine cérébrale, augmente la sécrétion d’endorphines et favorise la production du fameux BDNF (facteur neurotrophique, alias “engrais du cerveau”). Marche rapide, natation, yoga, danse… Tout est bon, tant que ce n’est pas la sédentarité ! Si l’idée de courir vous rebute, commencez par 10 minutes de marche, puis augmentez chaque semaine. C’est progressif et accessible à tous.
Des chiffres concrets ? Les personnes marchant 30 minutes par jour diminuent de 30 % leur risque de déclin cognitif. Et après 65 ans, c’est le sport qui protège le plus la mémoire. Faites-vous ce cadeau !
4. Apprendre (tout et n’importe quoi)
Vous avez envie de vous mettre à la photographie, aux mots croisés ou à la guitare ? Foncez ! La clef, c’est la nouveauté. Quand vous sortez de votre zone de confort intellectuel, votre cerveau crée de nouveaux réseaux, développe sa flexibilité et “repousse” le risque d’usure.
Selon une étude de l’Université de Californie, apprendre une langue étrangère, résoudre des énigmes ou encore suivre des podcasts titille la mémoire épisodique et la créativité. Où commencez ? Listez 3 sujets qui vous intriguent, lancez-vous : même 15 minutes par jour fabriquent réellement de nouveaux neurones.
5. Cultiver le lien social
Rire avec ses proches, débattre, raconter sa journée… Ces échanges paraissent anodins, mais ils forment le ciment d’un cerveau bien vivant. Les personnes actives socialement sont plus agiles intellectuellement, moins sujettes à la détérioration intellectuelle liée à l’âge et à la dépression. C’est comme une gymnastique positive du cerveau !
Un proverbe africain dit : “Un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle.” Ne laissez pas vos connaissances, vos souvenirs et votre humour tomber en ruine : partagez-les !
6. S’accorder des pauses… pour recharger l’attention
Travailler sans relâche, penser du matin au soir à mille choses, saturation d’informations… Ça finit par “buguer”. Votre cerveau a besoin d’îlots de calme, de micro-siestes, voire simplement de contempler la vue par la fenêtre 5 minutes. C’est essentiel pour régénérer la concentration. Un peu comme un sportif qui reprend son souffle pour mieux sprinter ensuite.
Incorporez dans votre journée des moments sans tâche précise, sans écran. Votre cerveau vous dira merci !
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Adopter de nouveaux réflexes, c'est super. Mais comment savoir si ça marche vraiment ? Tenez un petit journal durant un mois : notez chaque soir votre niveau de fatigue, vos oublis quotidiens, votre capacité à vous concentrer. Après trente jours, lisez vos notes : la différence est souvent flagrante ! Ce retour d’expérience donne le sourire et la motivation d’ancrer durablement les rituels qui marchent.
Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET accompagne au quotidien des adultes et des seniors “inquiets” pour leur cerveau, ou simplement désireux de le préserver. Mais à quel moment faut-il franchir le cap et consulter ? Plusieurs signes doivent vous alerter :
Parfois, ce sont les proches qui remarquent les premiers ces petits “bémols cognitifs”. Dans tous les cas, il ne s’agit jamais de “faiblesse” ou de “déclin irréversible” : bien souvent, ce sont des signaux que le cerveau réclame votre attention et quelques adaptations !
En consultation, un bilan neuropsychologique permet d’objectiver la situation : évaluer les différentes formes de mémoire, la concentration, la logique. Le professionnel élabore alors un plan d’action, personnalisé selon vos forces et vos faiblesses. Ce n’est pas une “remise de diplôme”, mais bien un point de départ pour adopter les bonnes stratégies. Parfois, la prise en charge inclut des exercices spécifiques à faire à la maison, des conseils pour l’alimentation ou la gestion du stress, voire une réorientation vers d’autres professionnels (médecin, thérapeute) si besoin.
L’enjeu n’est plus seulement de “ralentir” l’apparition de troubles, mais aussi de retrouver confiance : savoir que l’on “peut agir”, construit intérieurement comme extérieurement !
Que ce soit à Liège ou ailleurs, la neuropsychologie moderne se veut accessible, pragmatique et humaine. Sa mission ? Vous aider à garder toute la saveur de la vie, en préservant la machine la plus précieuse que l’on possède : notre cerveau.
Comment savoir si mon cerveau montre déjà des signes de vieillissement précoce ?
Vous pouvez suspecter un vieillissement précoce en cas de troubles de la mémoire, baisse de concentration ou difficulté à suivre des conversations complexes. Si ces signes persistent ou s’aggravent, il est recommandé de consulter un professionnel pour un bilan neuropsychologique. Prendre rendez-vous tôt aide à anticiper et corriger les facteurs de risque.
Pourquoi la routine abîme-t-elle le cerveau même si je me sens “en sécurité” ?
La routine extrême réduit la stimulation des neurones et appauvrit les réseaux cérébraux. En alternant avec de nouvelles activités, vous favorisez la création de connexions synaptiques, ce qui protège la mémoire et la vivacité d’esprit sur le long terme.
Quand faut-il consulter un neuropsychologue pour préserver sa santé cognitive ?
Il vaut mieux consulter dès les premiers doutes : oubli répété, attention en baisse, sentiment de “brouillard” mental ou inquiétude sur ses capacités. Le neuropsychologue propose un bilan précis et des solutions pragmatiques pour préserver ou réactiver vos ressources cognitives.
Faut-il suivre un programme spécial pour entraîner son cerveau ou de simples habitudes suffisent-elles ?
De simples habitudes quotidiennes (sommeil, alimentation, exercice, apprentissage) améliorent déjà durablement les fonctions cérébrales. Un programme personnalisé est utile si vous avez des besoins spécifiques ou des troubles installés, à discuter avec un professionnel comme Mme Eléonore Closset.
Préserver son cerveau n’est pas un luxe, c’est un investissement précieux et accessible à tous. Adoptez ces gestes dès aujourd’hui et, qui sait, votre cerveau vous le rendra au centuple, chaque jour, toute votre vie !
Small SA, Schobel SA, Buxton RB, Witter MP, Barnes CA. "A pathophysiological framework of hippocampal dysfunction in ageing and disease." Nature Reviews Neuroscience, 2011.
Résumé : Les auteurs décrivent comment le vieillissement et le stress chronique altèrent l’hippocampe, clé de la mémoire, et proposent des stratégies de prévention adaptables dès l’âge adulte.
Kramer AF, Erickson KI. "Effects of physical activity on cognition, well-being, and brain: human interventions." Alzheimer's & Dementia, 2007.
Résumé : Cet article démontre l’impact positif durable de l’exercice physique modéré sur la plasticité cérébrale, le bien-être émotionnel et la prévention de la perte de mémoire.
Lopez OL, Jagust WJ, DeKosky ST. "Development of risk factors for neurodegenerative diseases: focus on lifestyle and genetics." Archives of Neurology, 2010.
Résumé : L’étude met l’accent sur l’importance du mode de vie (alimentation, stimulation, activité sociale) comme levier pour prévenir ou retarder les maladies neurodégénératives.
Nyberg L, Lövdén M, Riklund K, Lindenberger U, Bäckman L. "Memory aging and brain maintenance." Trends in Cognitive Sciences, 2012.
Résumé : Les auteurs expliquent comment la sollicitation intellectuelle variée, l’apprentissage et l’activité physique préservent la finesse des réseaux cérébraux tout au long de la vie.