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Pourquoi mon périnée met-il autant de temps à se rétablir après l’accouchement ?Kinésithérapeute Périnéale

Kinésithérapeute Périnéale Spécialiste – Mme Lisa MOENS

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 à Esneux

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Pourquoi mon périnée met-il autant de temps à se rétablir après l’accouchement ?

Tout le monde le dit : "Ça va revenir, c’est question de semaines !" Après un accouchement, on vous promet mille retours à la normale. Mais voilà. Le temps passe, et ce périnée qui semblait si “robuste” paraît toujours aussi fragile. Les sensations ne reviennent pas comme prévu. Oui, c’est long. Parfois frustrant, parfois inquiétant. Alors… Pourquoi mon périnée met-il autant de temps à se rétablir après l’accouchement ? Et surtout, est-ce normal ? Y a-t-il des signes qu’il faudrait consulter ? Installée à Esneux, je vois chaque semaine des femmes qui, comme vous, s’interrogent, doutent, et espèrent un chemin plus direct vers la reprise.

Commençons par le début. Le périnée, c’est ce hamac de muscles qui, en toute discrétion, soutient tout le bas de votre corps. Uretère, rectum, vagin : tout passe par là. Et la grossesse, puis l’accouchement, viennent mettre ce précieux tapis à rude épreuve. Mais parfois, ces muscles ne reviennent pas aussi vite qu’on l’espérait. La kinésithérapie périnéale n’est pas une baguette magique, mais elle est un atout pour recoller les morceaux, étape après étape.

Dans cet article, on décrypte sans détour pourquoi la récupération du périnée est parfois longue, et surtout comment des séances ciblées de kinésithérapie spécialisée – en cabinet ou à domicile, peuvent réellement changer la donne. Vous êtes prête à comprendre ce qui bloque ? À découvrir pourquoi, pour certaines, la patience est de rigueur, mais pourquoi chaque jour compte dans la guérison ? Suivez-moi… On met les pieds dans le plat.

Qu’arrive-t-il réellement à mon périnée pendant l’accouchement ?

On parle souvent d’un “marathon” pour décrire un accouchement. C’est vrai… pour le corps entier. Mais pour le périnée, c’est parfois un véritable ultratrail. Imaginez : ce faisceau de muscles doit rester souple pour laisser passer le bébé, puis redevenir tonique comme si de rien n’était. Pas vraiment une promenade de santé !

En chiffre ? Le passage du bébé multiplie la pression sur le périnée par 3 à 5 par rapport au quotidien. Et selon certaines études, jusqu’à 80% des femmes présentent une modification de leur périnée juste après.

Mais qu’est-ce qui change, concrètement ? Ce n’est pas qu’une petite élongation. Il peut y avoir des déchirures, un étirement important, parfois même un traumatisme invisible à l’œil nu : micro-déchirures, relâchement, fragilisation nerveuse ou musculaire. Certains muscles mettent littéralement des semaines à "comprendre" qu’ils peuvent, et doivent, se retonifier.

Les séquelles, loin d’être systématiques, peuvent varier :

  • Sensations de relâchement ou “d’ouverture” dans le bassin, parfois gênant les rapports sexuels
  • Petites fuites urinaires, surtout à l’effort (toux, rire, port de charge...)
  • Douleurs insidieuses ou tiraillements
  • Inconfort ou difficultés à contrôler les envies pressantes
  • Sensation de “poids” dans le bas-ventre, plus marquée en fin de journée

À cela s’ajoutent d’autres éléments peu visibles :

  • La transmission nerveuse, parfois mise à mal durant l’accouchement
  • Les ligaments pelviens, qui peuvent se relâcher de façon inattendue
  • Le contexte hormonal… N’oublions pas que la progestérone et l’ocytocine jouent sur la souplesse et la récupération !

Résultat : le périnée, même dans sa version la plus solide, n’est jamais tout à fait le même après la naissance.

Et il faut dire les choses simplement : chaque histoire périnéale est unique. Ce n’est pas parce que votre amie retrouve un périnée "en béton" en 3 semaines que ce sera votre cas ! Durée du travail, instruments utilisés (forceps, ventouse ?), taille du bébé, antécédents de sport intensif, facteurs génétiques, etc. : chaque détail compte.

Et la kinésithérapie périnéale, dans tout ça ?

C’est là que la kinésithérapeute périnéale conventionnée INAMI, comme Lisa MOENS, intervient à vos côtés. Quand on parle de “rééducation”, ce n’est pas seulement de la muscu de salle. Il s’agit d’un accompagnement sur-mesure, souvent multidisciplinaire, qui écoute votre histoire, vos sensations, et adapte chaque exercice à la réalité de votre corps.

Mais la patience est parfois la clé. Car après la naissance, même avec une prise en charge optimale, il existe toujours un délai incompressible dans la récupération.

Pourquoi la récupération du périnée dure-t-elle parfois des mois après l’accouchement ?

On rêve toutes d’une récupération éclair. Pourtant, plusieurs mois sont parfois nécessaires. Pourquoi ? Parce que le corps a ses raisons, et ces raisons, il faut les comprendre. Rien n’est plus frustrant que de faire “tout ce qu’il faut”, et de constater que cela reste fragile. Alors, penchons-nous sur les facteurs (parfois cachés) qui expliquent cette lenteur, et ce que peut vous apporter une rééducation adaptée, que ce soit proche de Liège ou ailleurs.

1. Une atteinte musculaire profonde
Le périnée, ce n’est pas qu’un muscle “en surface”. Certaines fibres sont profondes, très sollicitées et parfois abîmées lors d’un accouchement difficile ou long. Quand l’atteinte est là, un simple "contracte-détends" ne suffit pas. Il faut laisser le temps, comme on laisse un bleu s’estomper – la patience d’abord, le renfort progressif ensuite.

2. La cicatrisation invisible
Votre périnée a parfois fait les frais d’une déchirure, d’une épisiotomie, ou même de micro-lésions non détectées. Ce sont de véritables chantiers internes, qui nécessitent du repos, mais aussi un réveil coordonné. Sans précipitation. Car un muscle qui ressent encore la douleur ne peut pas se contracter efficacement. La kinésithérapie spécialisée aide à masser, détendre, réactiver les zones en douceur, pour permettre cette reconnexion naturelle.

3. Le rôle décisif des hormones
Juste après la naissance, les hormones protègent bébé, mais elles ne facilitent pas la tâche au périnée. La relaxine, par exemple, garde vos tissus plus souples que d’ordinaire… Attention au sport trop précoce ! Tout exercice brutal peut retarder la prise de tonicité.

Et que dire de l’allaitement ? Les femmes qui allaitent ont parfois une sécheresse vaginale persistante, liée au faible taux d’œstrogènes. Cela peut modifier la perception de la musculature pelvienne, perturber le confort, et dissuader certains exercices. Vous voyez ? Rien de linéaire !

4. La posture… et la vie quotidienne
Soulevez un bébé… puis une poussette, puis le transat. La vie quotidienne, surtout quand on a plusieurs enfants, sollicite déjà le périnée à l’extrême. De simples gestes du quotidien, associés à la fatigue chronique du post-partum, retardent parfois la récupération.

5. Le cerveau : chef d’orchestre de la rééducation
Votre périnée écoute votre cerveau. Si la connexion ne se fait pas (engourdissement, perte de sensations), il faut parfois apprendre à tout “rebrancher” en douceur. La kinésithérapie périnéale conventionnée agit comme un fil conducteur pour rétablir ces chemins.

6. L’influence des antécédents
Certaines femmes partent avec un passif sportif, ou au contraire une hypotonie ancienne jamais corrigée. Eh oui : une faiblesse de base, même ignorée, décuple le temps de récupération. C’est la raison pour laquelle les séances doivent être adaptées, jamais copiées sur celles d’une voisine ou d’une amie.

7. L’impact du mental
Et la tête, là-dedans ? Ne sous-estimons pas l’effet du stress, de la fatigue, parfois de la honte. Beaucoup de femmes mettent (trop) de temps à consulter, car “c’est sûrement normal”. Pas de tabou, pas de gêne : parler c’est déjà avancer !

Si, malgré tout, le périnée tarde à se renforcer, il s’agit souvent d’un cumul de tous ces facteurs. D’où l’importance d’une évaluation multidisciplinaire, en kinésithérapie périnéale : chaque histoire se découpe en plusieurs chapitres, et chaque séance apporte un nouveau souffle.

En savoir plus sur les stratégies complémentaires en rééducation périnéale.

Kinésithérapeute Périnéale Spécialiste – Mme Lisa MOENS

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Pourquoi consulter une kinésithérapeute pour “réapprivoiser” son périnée ?

Longtemps, la rééducation post-accouchement était vendue comme une formalité. On n’en parlait pas vraiment, parfois on passait même à côté. Aujourd’hui, la tendance s’inverse. Plus de femmes, mieux informées, veulent faire de cette période un pilier de leur santé future.

Mais comment “réapprivoiser” son périnée quand on se sent déconnectée ? Car c’est souvent ce mot qui revient… Le sentiment de ne plus rien “sentir”, ou, au contraire, d’être gênée à chaque éternuement.

La kinésithérapie périnéale spécialisée ne se limite pas à “muscler”. Elle propose une approche globale, adaptée à chaque phase du post-partum :

  • Évaluation précise de la situation (mobilité, douleurs, sensibilité, tonicité…)
  • Travail sur la conscience périnéale (reconnexion entre cerveau et muscles)
  • Exercices progressifs de contraction/décontraction (parfois avec biofeedback visuel ou sonore)
  • Massage des cicatrices (épisiotomie ou déchirure) pour améliorer la souplesse et “effacer” la douleur
  • Accompagnement à la reprise des rapports sexuels (parfois anxiogène, souvent évité… à tort !)
  • Conseils sur la gestion de l’effort au quotidien (ne pas porter brutalement, adapter les positions, privilégier la montée progressive en intensité)

Cette prise en charge vise plus que la simple disparition des symptômes. Elle anticipe aussi les conséquences tardives : descentes d’organes, troubles urinaires, gênes chroniques. À long terme, une bonne rééducation, menée en douceur, permet de sécuriser la santé intime pour les années à venir.
Pour aller plus loin, découvrez quand consulter pour douleurs périnéales et pelviennes.

Et concrètement, comment se déroule une rééducation optimale ?

  • Un premier bilan (en cabinet à Esneux ou à domicile, selon vos besoins) permet de cerner les enjeux : tonicité globale, mobilité, douleur, attentes particulières (sport, intimité, vie quotidienne…)
  • Un plan est défini, souvent sur 5 à 10 séances, en accord avec vos capacités et votre rythme
  • Des mesures de progrès sont mises en place (auto-évaluations, tests fonctionnels). Ce n’est pas du one-shot !

Évidemment, tout ne repose pas sur la rééducation : le sommeil, la nutrition, le stress, l’acceptation de son nouveau corps influent sur la vitesse de récupération. Mais la kinésithérapie spécialisée donne à votre plan santé l’impulsion pour “récupérer ce temps” que le périnée met, malgré tout, à retrouver sa force. Vous avez l’impression de stagner ? Une séance peut inverser la tendance et remettre de l’énergie dans cette zone oubliée.

Quels sont les signaux d’alerte qui indiquent que la récupération périnéale est trop lente ?

Douleur persistante. Fuite (même minime) à chaque éclat de rire. Sensation de “descente” en fin de journée. Peut-être avez-vous déjà entendu l’une de ces phrases chez une amie, une sœur, ou votre propre maman. Et si c’était votre tour de vous interroger ?

Il y a des signaux d’alerte à ne jamais négliger dans la récupération post-partum :

  • Fuites urinaires qui persistent au-delà de 2-3 mois, malgré une rééducation de base
  • Incapacité à “s’arrêter” d’uriner en cours de jet (signe de défaillance musculaire)
  • Douleurs chroniques au niveau de la cicatrice d’épisiotomie, ou du bassin
  • Sensation d’un “poids” qui s’accentue, en particulier à la station debout prolongée
  • Perte de sensation, ou impossibilité à contracter consciemment le périnée
  • Inconfort, gêne ou douleur à la reprise des rapports
  • Récurrence de troubles urinaires (infections, cystites, envies pressantes…)

Pour tous ces motifs, prendre rendez-vous avec un(e) kinésithérapeute périnéale à Esneux n’a rien d’anodin. Cela peut changer la trajectoire de votre récupération. Car chaque cas mérite une analyse personnalisée : certains troubles cachent des faiblesses non "classiques" (par exemple une mauvaise gestion abdominale, ou une adaptabilité défaillante du plancher pelvien).
Lorsque le périnée évolue “au ralenti”, le kinésithérapeute fait aussi le lien avec le reste de votre corps – il/elle aide à rééquilibrer, à coordonner le gainage abdominal et la statique lombaire pour un effet durable.

Savez-vous qu’une rééducation trop sommaire expose aux risques de cystites à répétition ? La fragilité pelvienne peut, à terme, jouer sur la santé urinaire. Pour en savoir plus, découvrez comment la kiné peut agir en prévention de cystites.

N’attendez pas : il n’y a pas de “bonne” ou de “mauvaise” vitesse de récupération. Il y a surtout VOUS, et ce que vous ressentez. Si ça bloque, c’est qu’un appui est possible !

Pour lire l’avis d’une spécialiste sur les pertes urinaires nocturnes, consultez l’article dédié sur la prise en charge de ces troubles.

Comment donner à mon périnée toutes les chances de se renforcer… même si la récupération traîne ?

Vous avez tout essayé, et ça tire, ça gêne, ça fuit ? Rassurez-vous : tous les espoirs sont permis, mais il y a des chemins prioritaires à suivre. La rééducation périnéale efficace, surtout aux alentours de Liège, c’est un cocktail de patience, de techniques modernes et d’accompagnement quotidien.

Voici les conseils incontournables d’une prise en charge au top, pour gagner en efficacité :

  • Apprivoiser la régularité : Les progrès surviennent rarement du jour au lendemain. La routine, même légère (3-5 minutes d’exercices quotidiens), fait toute la différence.
  • Privilégier la qualité plutôt que la quantité : Mieux vaut bien sentir une contraction que d’en faire 30 “dans le vide”. La guidance du kinésithérapeute est précieuse pour ajuster votre gestuelle.
  • Ne pas négliger le mental : Prendre le temps d’écouter son corps. Vous êtes fatiguée, c’est normal ! La récupération ne viendra pas d’une course contre la montre, mais bien d’une écoute attentive.
  • Chercher l’accompagnement multidisciplinaire : Parfois, il faut mixer les cartes – un travail avec un gynécologue, une sage-femme spécialisée, voire un soutien nutritionnel ou psychologique. L’équipe, c’est la clé.
  • Éviter les sports à impact précoce (course, fitness, trampoline) tant que le tonus n’est pas retrouvé. Vous aimez bouger ? Privilégiez la marche, la natation douce, le yoga postnatal encadré.
  • Utiliser les nouvelles technologies : biofeedback, éléctrostimulation (sous contrôle médical !), visualisation guidée. Les outils modernes renouvellent la kinésithérapie, surtout en cabinet !
  • Adapter son hygiène de vie : S’hydrater, adapter l’alimentation, éviter la constipation (ennemie jurée du périnée !), favoriser le sommeil réparateur. Tout est relié.

En bref, la récupération du périnée, ce n’est ni une course ni un concours. C’est souvent une traversée à son rythme, semée de petits pas et de belles surprises. Se faire accompagner ? Plus qu’une option, une assurance santé à long terme.

Le saviez-vous ? En Belgique, le remboursement est assuré pour les séances de rééducation avec un(e) kinésithérapeute conventionné(e) INAMI. Un atout pour ne pas hésiter à réclamer ce qui VOUS revient : un périnée fonctionnel, solide, qui retrouve toute sa place dans votre vie de femme.

Enfin, osez parler, demander, oser la régularité, quitte à revenir sur un exercice mal fait ou un doute persistant. Votre corps saura vous remercier… tôt ou tard.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mon périnée récupère normalement après l’accouchement ?

Au-delà de 6 à 8 semaines, si les sensations reviennent, que vous n’avez plus de fuites urinaires et que la vie quotidienne reprend sans gêne, la récupération est sur la bonne voie. En cas de doutes, de douleurs ou de gênes persistantes, une évaluation chez une kinésithérapeute périnéale spécialisée est recommandée.

Pourquoi faut-il faire de la rééducation périnéale même si je ne ressens pas de symptômes gênants ?

Car certains troubles apparaissent plus tard, comme les descentes d’organes ou l’incontinence d’effort. Une rééducation bien menée prévient ces complications et contribue à une meilleure santé pelvienne à long terme. C’est une démarche préventive et proactive.

Quand consulter un kinésithérapeute périnéal en post-partum ?

Dès la fin de la rééducation classique ou en cas de gêne persistante (fuites, douleurs, perte de sensations), prenez rendez-vous rapidement. Plus la prise en charge est précoce, plus la récupération sera complète et efficace.

Faut-il attendre la fin de l’allaitement pour entamer la rééducation du périnée ?

Non, la rééducation du périnée peut commencer même en période d’allaitement. Les séances seront adaptées à votre contexte hormonal et à votre confort. C’est la coordination avec la kinésithérapeute périnéale qui permet d’ajuster le programme.

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