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Pourquoi mon enfant a-t-il souvent des infections urinaires ? Les réponses d’une kinésithérapeute urinaire spécialiséeKinésithérapeute Urinaire Périnéale pour ENFANTS

Kinésithérapeute Périnéale Pédiatrique - Troubles urinaires chez l'enfant et l'adolescent – Mme Lisa MOENS

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Pourquoi mon enfant a-t-il souvent des infections urinaires ? Les réponses d’une kinésithérapeute urinaire spécialisée

Infections urinaires répétées chez l’enfant : le simple fait d’écrire ces trois mots suffit parfois à résumer le quotidien épuisant de bien des parents. Peut-être en faites-vous partie. Votre enfant, encore tout petit ou déjà ado, se plaint de brûlures, de pipi douloureux, ou même de fuites régulières. Et vous, vous vous retrouvez à jongler entre panique, visites chez le pédiatre, analyses d’urines et… une multitude de questions sans réponses claires. Pourquoi ça recommence sans arrêt ? Est-ce normal, grave ? Faut-il s’inquiéter ? Et surtout, que faire pour que ça cesse enfin ?

Derrière ce problème de santé fréquente, se cachent bien des idées reçues. On accuse parfois l’hygiène, d’autres la malchance, ou encore les couches, le stress ou la génétique. Mais la réalité est souvent moins binaire. Savez-vous qu’en Belgique, 5 à 10 % des enfants auront au moins une infection urinaire avant l’âge de 6 ans ? Et que pour une frange d’entre eux — surtout, pour certains profils précis, comme les enfants souffrant d’énurésie (“pipi au lit”) ou d’incontinence — le chiffre grimpe bien plus haut ?

Ce n’est ni une fatalité, ni une honte. Au contraire ! Dans les coulisses des cabinets de kinésithérapie périnéale pédiatrique, notamment ici proche de Liège et à Esneux, on le sait bien : mieux comprendre “pourquoi” c’est la première étape vers une vraie solution – loin des simples antibiotiques à répéter en boucle.

Vous êtes prêts ? Installez-vous. Voici tout ce qu’il faut savoir — avec un regard éclairé par l’expérience d’une kinésithérapeute urinaire chez l’enfant, conventionnée INAMI. Nous allons explorer les mécanismes, battres en brèche les idées reçues et, surtout, vous proposer des pistes concrètes et humaines.

Pourquoi les enfants ont-ils des infections urinaires à répétition ?

On ne le répètera jamais assez : si votre enfant souffre d’infections urinaires fréquentes, ce n’est pas par manque d’hygiène ou parce que “vous avez mal fait quelque chose”. Non, la réalité est bien différente et souvent plus nuancée.

Infections urinaires, que l’on appelle “cystites” chez les plus grands, sont dues à des bactéries, souvent venues de l’extérieur, qui remontent dans la vessie. Jusque-là, rien de neuf sous le soleil. Sauf que… chez les enfants, le système urinaire — et surtout le périnée (cet ensemble de muscles et tissus qui ferment la base du tronc et soutiennent vessie, urètre, rectum) — fonctionne parfois de manière un peu “maladroit”.

Pourquoi ? Plusieurs causes possibles, et elles se cumulent souvent :

  • Un périnée immature, qui n’a pas encore appris à fonctionner correctement (surtout pour les plus petits).
  • Des habitudes de vie (retenue du pipi, précipitation aux toilettes, position assise non adaptée… oui, il y a un “mode d’emploi” du pipi chez l’enfant !).
  • Des antécédents de constipation (et là, peu de parents savent que le “ventre bloqué” peut favoriser les infections urinaires).
  • Un stress important : rentrée scolaire, soucis familiaux, etc.
  • Parfois, des anomalies anatomiques rares, mais cela reste l’exception.

Voilà un point-clef, souvent ignoré : dans plus de 80 % des cas, derrière ces “infections à répétition”, on trouve une mauvaise coordination de la vessie et du périnée. En d’autres termes, le périnée n’arrive pas à se relâcher correctement, l’enfant se retient ou pousse mal. Résultat : la vessie ne se vide pas bien… et les bactéries peuvent proliférer. C’est comme si, malgré le robinet, il restait en permanence un fond d’eau sale au fond de la baignoire — terrain rêvé pour les infections !

Ce constat, nombreux spécialistes en sont convaincus. C’est pour cette raison que la kinésithérapie urinaire a pris une place prépondérante dans la prise en charge. Oui, on peut “réapprendre” à un enfant comment utiliser son périnée, comment ressentir sa vessie et mieux gérer ses envies.

Si votre enfant est concerné, peut-être retrouverez-vous certains symptômes :

  • Envies pressantes, parfois “urgentes”, plusieurs fois par jour
  • Des fuites urinaires, en particulier en journée ou à l’effort
  • Des pipis trop rares ou, au contraire, trop fréquents (plus de 8 fois/jour)
  • Des douleurs, sensations de brûlure, régressions lors de changements de rythme (rentrée, séparation…)

Un exemple simple ? Camille, 7 ans, arrive à la consultation. Sa maman explique qu’elle “oublie souvent d’aller aux toilettes”, ou bien “se retient lors des jeux à l’école”. Résultat, une envie urgente en fin d’après-midi… puis une cystite confirmée par le médecin.

C’est pour ce type de profil que la rééducation fonctionnelle du périnée s’avère particulièrement adaptée — loin de toute stigmatisation. Beaucoup d’enfants concernés sont vifs, joyeux, débordants d’énergie ou même très cérébraux… et “oublient” tout simplement d’écouter leur corps. Là, la kinésithérapie urinaire devient une alliée précieuse.

Comment la kinésithérapie urinaire peut-elle agir sur les infections urinaires chez l’enfant ?

C’est la question que se posent la plupart des parents : “La kiné urinaire, ça fonctionne vraiment sur les infections ?” Et surtout, “Mon enfant comprendra-t-il les exercices ? Ce n’est pas trop technique pour un petit ?”

D’abord, brisons une idée reçue : la kinésithérapie urinaire chez l’enfant et l’adolescent n’a rien à voir avec les protocoles stricts que l’on imagine pour les adultes. Ici, on parle d’approche ludique, de jeux, parfois de dessin, et d’un accompagnement tout en douceur. Une baguette magique ? Non, mais un vrai savoir-faire, basé sur la science.

Pourquoi ça marche ? Parce que la rééducation va cibler, en fonction du profil de l’enfant :

  • L’apprentissage du ressenti : aider l’enfant à identifier quand sa vessie est pleine (et non attendre “trop tard” ou, au contraire, faire pipi “par précaution” sans nécessité).
  • Le contrôle de la musculature périnéale : relaxation, renforcement, tout dépend des besoins. L’objectif ? Faciliter la vidange complète de la vessie, à chaque passage.
  • Le réajustement des habitudes de vie : rythme des passages aux toilettes, positions physiologiques, apport hydrique adapté… Parfois, il suffit d’un simple conseil pour éviter les erreurs courantes (par exemple, “maintenir l’abdomen relâché pendant la miction”).

Prenons un autre exemple : Simon, 10 ans, sportif, a des fuites à la récré. On découvre, lors du bilan, qu’il pousse très fort “pour aller vite”, contracte tout l’abdomen… et laisse systématiquement un important résidu dans la vessie. Avec la kiné, il apprend à souffler, relâcher, à prendre le temps… Les symptômes disparaissent !

Et concrètement ? Les séances de kinésithérapie périnéale pédiatrique se déroulent toujours dans un cadre bienveillant, en lien avec les parents et parfois d’autres soignants (pédiatre, neuropédiatre, psychologue, si besoin). Le déroulé peut inclure :

  • Des explications imagées (dessins, jeux de rôle avec peluches…)
  • Des exercices corporels adaptés (comme souffler sur une paille ou gonfler le ventre)
  • L’apprentissage de la position idéale aux toilettes (tabouret sous les pieds, dos droit…)
  • Un suivi à domicile, avec journaux mictionnels, encouragements, outils numériques ludiques.

C’est un travail d’équipe, et les parents sont au centre du dispositif. Leur implication augmente clairement l’efficacité de la prise en charge, comme en témoigne cet article sur la place des parents lors de la rééducation périnéale pédiatrique.

Pour aller plus loin, certaines situations bénéficient aussi de techniques complémentaires : rééducation périnéale et cystite peuvent être associées, offrant ainsi une prise en charge complète et personnalisée.

Chaque pas compte. Un petit ajustement dans la façon de s'asseoir, un jeu qui permet de mieux sentir son ventre, ou une simple routine du matin peuvent transformer le quotidien. Les premiers résultats sont souvent visibles au bout de quelques séances, surtout si les parents et l’enfant forment une vraie équipe.

Découvrez les erreurs courantes à éviter pour ne pas aggraver la situation sans le vouloir… Vous verrez, parfois un simple détail change tout !

Quand consulter un kinésithérapeute spécialisé en urologie pédiatrique ?

C’est sans doute la question la plus importante. Souvent, par gêne ou par peur de gêner, on attend. On pense que ça va “passer tout seul”, qu’on dramatise. Pourtant, repérer tôt les signes et consulter fait gagner des mois, voire des années de tranquillité à votre enfant.

Voici les situations qui doivent vous alerter :

  • Votre enfant souffre de 2 infections urinaires ou plus en moins de 6 mois.
  • Les traitements antibiotiques soulagent sans jamais éradiquer complètement les symptômes.
  • Des fuites urinaires persistent, en dehors de tout épisode infectieux.
  • Vous remarquez qu’il “se retient”, évite d’aller aux toilettes, ou développe une gêne par rapport à ses besoins.
  • Constipation, douleurs abdominales chroniques ou pipis nocturnes (énurésie après 6 ans).
  • Un changement brutal de comportement, une régression (crises à l’idée d’aller aux toilettes, évitement…).

Bon à savoir : dans la région aux alentours de Liège, il existe des sessions spécifiques de kinésithérapie urinaire pour enfants, avec une prise en charge multidisciplinaire. Mme Lisa MOENS, kinésithérapeute urinaire chez l'enfant, conventionnée INAMI, consulte au cabinet à Esneux, mais peut également intervenir, si besoin, à domicile — une souplesse bienvenue quand il s’agit de s’adapter au rythme des familles.

En quelques séances, souvent même en moins de 2 mois, on peut obtenir une nette réduction, voire disparition, des épisodes infectieux. Parfois, c’est même le déclic pour régler d’autres troubles associés (retards de propreté, sommeil perturbé, confiance en soi fragilisée…).

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon plusieurs études récentes, jusqu’à 85 % des enfants suivis pour infections urinaires à répétition, combinant un travail sur les habitudes de vie et la kinésithérapie ciblée, voient leur nombre d’épisodes infectieux chuter de moitié ou plus.

Impossible ? Non. Parfois, il suffit de peu pour casser le cercle vicieux : moins d’infections, moins de peur ou de douleurs, plus d’indépendance.

Lire comment la prévention change la donne

Les solutions complémentaires et le suivi : pourquoi l’approche multidisciplinaire est essentielle ?

Parfois, il ne suffit pas de “faire de la kiné” ou de prendre quelques antibiotiques pour y arriver. Le corps et l’esprit sont liés — surtout chez les enfants, particulièrement sensibles aux angoisses familiales ou aux changements de rythme !

C’est ici que l'approche multidisciplinaire prend tout son sens. Mme Lisa MOENS travaille en réseau avec pédiatres, pédiatres-urgences, urologues pédiatriques et, si besoin, psychologues de l’enfant ou diététiciens. Un suivi global, qui englobe :

  • La rééducation fonctionnelle ciblée de la vessie et du périnée
  • Le soutien à la parentalité : déculpabiliser, rassurer, donner des outils simples pour le quotidien
  • L’accompagnement psychologique, si le stress ou des troubles anxieux sont identifiés comme facteurs aggravants (lisez à ce sujet cet article passionnant sur l’impact du stress sur la continence infantile)
  • Des conseils diététiques, notamment sur l’hydratation, le transit, les aliments irritants…

Le suivi ne s’arrête pas une fois la cystite disparue : un programme de consolidation permet d’éviter les rechutes. L’enfant apprend à écouter son corps, à adapter son quotidien. Les parents disposent de “carnets mictionnels” ludiques à remplir avec leur enfant, pour traquer les progrès et célébrer chaque victoire, aussi petite soit-elle. Vous êtes sceptique ? Pourtant, dans notre cabinet à Esneux, rares sont les enfants qui ne repartent pas avec le sourire et une réelle fierté d’avoir “gagné contre les microbes du pipi” !

Kinésithérapeute Périnéale Pédiatrique - Troubles urinaires chez l'enfant et l'adolescent – Mme Lisa MOENS

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Et si vous vous demandez “Mon enfant acceptera-t-il la kiné ?”, rassurez-vous : la majorité des jeunes patients voient la séance comme un moment privilégié, une parenthèse ludique où l’on “apprend son corps” sans pression. Nombreux sont aussi les parents soulagés d’être accompagnés avec pédagogie : ici pas de jugement, que des solutions concrètes et adaptées.

Mieux encore, la rééducation urinaire offre souvent des bénéfices collatéraux : diminution de l’énurésie (pipi au lit), disparition de l’incontinence diurne, meilleure estime de soi et retour au sport ou à la vie scolaire sans gêne. Sans compter le soulagement immense de voir son enfant “libéré du cycle infections/angoisse/isole-toi”, comme en témoignent régulièrement les familles suivies.

Pour prolonger l’efficacité du travail engagé, on propose parfois des “ateliers parents-enfants” ou formation spécifique (présentielles ou en visio) afin de transmettre toutes les clés d’une continence harmonieuse. Comme le dit souvent Lisa MOENS à ses jeunes patients : “Ton périnée, c’est comme un super-héros silencieux : il t’aide à vivre sans stress, à aller où tu veux, quand tu veux !” Une image qui, à chaque fois, fait mouche…

Pour celles et ceux qui souhaitent creuser le sujet, cet article explique comment l’approche ludique rend la rééducation efficace. C'est souvent en s'amusant qu'on apprend le mieux, surtout quand il s'agit du corps !

Et sur les aspects strictement médicaux, de nombreuses ressources sont désormais accessibles pour s’informer, notamment sur la prise en charge des pertes urinaires nocturnes

Conclusion : reprendre le contrôle, retrouver la sérénité

Vous l’aurez compris, les infections urinaires à répétition chez l’enfant ne sont ni une punition, ni une question de malchance. Il s'agit le plus souvent d’un message envoyé par le corps, signe d’un déséquilibre dans la manière de gérer la miction, ou d’une difficulté passagère du périnée. Avec un accompagnement spécialisé, centré sur l’enfant mais aussi sur sa famille, on brise le cercle vicieux.

N’attendez pas d’être submergé par les doutes ou la fatigue. Prendre rendez-vous, s’informer, bénéficier d’un suivi individualisé : c’est tout l’intérêt d’une prise en charge professionnelle, personnalisée, avec un kinésithérapeute urinaire chez l’Enfant, conventionné INAMI, tel que Lisa MOENS, formée spécifiquement aux troubles urinaires chez l’enfant et l’adolescent, aux problématiques d’énurésie, d’incontinence et de rééducation fonctionnelle du périnée.

Un dernier conseil ? Osez poser des questions. Partagez vos doutes. Il n’existe pas de “mauvaise raison” pour consulter, et chaque enfant mérite de ne plus vivre avec la peur, la honte ou l’inconfort de devoir “se retenir” en permanence.

Retrouver une vie scolaire, sociale et familiale épanouie : chez nous, à Esneux, c’est une promesse concrète… et accessible à toutes les familles proche de Liège. À l’image d’une petite batterie qu’on recharge pour repartir de plus belle, aider votre enfant à regagner confiance (et confort) est à portée de main. La clé, c’est d’agir tôt et d’y croire.

FAQ – Questions fréquentes

Pourquoi mon enfant fait-il souvent des infections urinaires ?
Les infections urinaires répétées surviennent très souvent à cause d’une mauvaise coordination entre la vessie et le périnée, ou suite à de mauvaises habitudes (retenue du pipi, position aux toilettes). Parfois, le stress ou la constipation contribuent aussi au problème, en favorisant la stagnation des urines et la prolifération bactérienne.

Quand dois-je consulter une kinésithérapeute urinaire pour mon enfant ?
Il est conseillé de prendre rendez-vous si votre enfant présente plus de deux infections urinaires en moins de six mois, des fuites urinaires persistantes, de la rétention ou un inconfort répétitif pendant les mictions. Un bilan précoce permet d’éviter les complications et d’agir efficacement sur la cause.

Comment la kinésithérapie urinaire aide-t-elle à prévenir les infections urinaires chez l’enfant ?
La kinésithérapie urinaire apprend à l’enfant à mieux ressentir sa vessie, à adopter une routine correcte pour aller aux toilettes et à relâcher efficacement son périnée. Grâce à des exercices ludiques et des conseils personnalisés, on réduit la stagnation de l’urine et la récidive des infections.

Faut-il continuer le suivi une fois les infections disparues ?
Oui, il est conseillé de garder un suivi minimum pour éviter les rechutes et consolider les acquis — cela peut se faire sous forme de séances plus espacées ou de conseils à domicile. Une bonne hygiène de vie et une surveillance régulière sont les meilleures garanties pour garder la continence sur le long terme.

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