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Pourquoi les hommes consultent moins pour leur audition ?Appareils Auditifs

AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Pourquoi les hommes consultent moins pour leur audition ?

Tous le voient : en matière de santé, les hommes consultent moins. Mais ce phénomène, presque banal lorsqu’on parle de médecine générale, prend une toute autre dimension quand il s’agit d’audition. Pourquoi tant d’hommes repoussent-ils la consultation face à une perte d’audition ? Et quels sont les dangers de ce retard qui s’installe en silence ? Si vous travaillez à côté d’un homme qui fait répéter, d’un oncle qui “n’entend rien” ou d’un mari qui “monte un peu le son, juste pour cette série”, cet article vous concerne. En Belgique, le constat est alarmant : la majorité des personnes équipées d’un appareil auditif sont… des femmes. Étonnant ? Pas tant que ça, quand on gratte sous la surface culturelle et scientifique.

Mettons de côté les idées reçues. Explorons ensemble les vraies raisons de ce phénomène, des impacts sur la vie quotidienne aux enjeux de santé méconnus. Décortiquons, avec vous, ce sujet qui pourrait bien concerner votre entourage. Prêts à briser le silence ?

AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège

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Le tabou masculin et la culture du "ça va aller" : un frein majeur à la consultation

Vous l’avez peut-être déjà remarqué : beaucoup d’hommes minimisent leurs difficultés auditives. C’est humain et culturel. Difficile parfois, pour un homme, de se dire “j’ai besoin d’aide” – encore plus sur un sujet aussi intime que l’acuité auditive. La surdité, ou la simple baisse d’écoute, touche pourtant un homme sur trois après 60 ans. À 70 ans, ce chiffre grimpe. Pourtant, dans les centres spécialisés aux alentours de Liège et ailleurs, la file d’attente affichera majoritairement des dames.

Pourquoi ce tabou si tenace ? L’image de la perte auditive reste chargée de préjugés : elle serait un “signe de faiblesse”, de vieillissement, voire d’inutilité. Pour certains – surtout les hommes ayant des professions manuelles ou un passé “fort” –, admettre avoir besoin d’un appareil auditif revient à admettre une défaite. C’est rude, mais c’est vrai dans de nombreux esprits. Beaucoup préfèrent alors ignorer les signaux d’alerte, quitte à s’isoler petit à petit.

C’est là que l’on touche du doigt la culture du “ça va passer”, d’autant plus ancrée dans le masculin. Petit à petit, cette habitude devient une seconde nature. “Ce n’est pas grave”. “Tout le monde marmonne, ce n’est pas moi”. Cette banalisation du trouble auditif va parfois très loin… jusqu’à ce que l’entourage s’impatiente, que la communication se brise, ou que l’angoisse s’installe.

Prenez Michel, 67 ans, ancien ouvrier à Seraing. “J’ai toujours bossé dans le bruit, alors quand j’ai commencé à moins comprendre les petits-enfants, j’ai d’abord accusé leur façon de parler. Pas moi, non, jamais moi… C’est ma fille qui a insisté pour que je consulte”, confie-t-il. Michel n’est pas un cas isolé.

Côté chiffres, ils parlent d’eux-mêmes : Selon une enquête nationale belge de 2022, seules 30 % des personnes équipées d’un appareil auditif étaient des hommes, alors qu’ils représentent 54 % des cas de troubles auditifs modérés à sévères dans la population âgée de 65 à 80 ans. Le décalage est frappant.

Un refus “invisible”, mais très répandu dans le quotidien

Curieusement, ce phénomène ne touche pas que les seniors. Chez les hommes actifs, salariés, cadres ou artisans, on retrouve le même réflexe : attendre, attendre encore, jusqu’à ce que la situation soit critique. Pourquoi ? Peut-être par peur du diagnostic. Ou simplement parce que les urgences familiales et professionnelles passent devant. Mais la raison essentielle demeure la peur du jugement, de soi comme des autres.

Les conséquences ? Les dialogues à table se résument à “Hein ? Pardon ?”, on évite les conversations en groupe, et la TV devient la seule fenêtre sur le monde. Une personne sur deux finira par s’isoler. Cette exclusion sournoise a un nom : l’isolement silencieux.

Combien d’occasions ratées, d’embarras et de frustration accumulés à force de laisser le trouble s’enraciner ? Une métaphore : repousser la consultation, c’est comme refuser de réparer une fuite. On s’arrange. On tolère. Mais tôt ou tard, la goutte déborde du vase.

Ce cercle vicieux, difficile à reconnaître, perdure chez nombre d’hommes, comme s’ils étaient “programmé” à endurer – jusqu’à la rupture.

Perte d’audition : quels risques d’attendre ? Un impact bien réel, bien plus qu’on ne croit

On entend trop souvent – ou plutôt on n’entend plus ! – les conséquences du retard de prise en charge. Pourtant, la perte auditive non traitée n’est jamais anodine. Stress, isolement, fatigue, et même accentuation du … la liste est longue.

Le saviez-vous ? Plusieurs études, dont celle parue dans le “Lancet Neurology”, ont montré que la perte d’audition non compensée est le premier facteur modifiable de déclin cognitif chez les séniors. Autrement dit, plus on attend, plus le cerveau “n’entend plus” ce qu’il devrait traiter. Comme une radio qui grésille : à force d’avoir du bruit parasite, on oublie ce que c’est, le vrai silence, ou la vraie musique.

En laissant traîner une perte auditive, on favorise à la fois la fatigue liée à l’écoute — vous savez, celle qui épuise le soir, après une réunion ou un repas bruyant — et le risque d’isolement social. Les interactions deviennent un effort, on s’épuise plus vite, on partage moins, et c’est tout un pan de la vie sociale qui s’envole. Pour certains, cela déclenche même une spirale d’anxiété et de dépression. Vous imaginez ? La simple gêne à comprendre son entourage, la peur de mal entendre son patron ou ses enfants, peut mener à se couper du monde.

Et la santé générale ? On y pense peu, mais le lien entre troubles auditifs et augmentation des chutes, baisse de vigilance, voire risques cardiovasculaires, a été prouvé. Moins on “capte” l’environnement, plus on s’expose à des dangers. Ce n’est pas anodin.

D’ailleurs, une récente étude réalisée à Liège a montré que les utilisateurs réguliers d’appareil auditif enregistrent une réduction du risque de mortalité toutes causes confondues. Convaincu ? Plus d’infos dans cet article scientifique ici.

Autre aspect : la confiance en soi. Beaucoup d’hommes rapportent, une fois appareillés, “avoir l’impression de revivre”. La communication devient fluide, les rapports familiaux s’apaisent. Parce qu’on oublie trop souvent ce paradoxe : ce qui entame l’estime de soi, ce n’est pas l’appareil, c’est la difficulté à échanger. L’appareil auditif devient alors un remède social, bien plus qu’un instrument.

Et chez ceux qui tardent trop ? Un mot : la “profondeur de la perte” progresse. Comme pour une blessure sportive mal soignée, le temps aggrave la situation. Le cerveau “désapprend” à bien analyser les sons. D’où parfois la déception après la pose tardive d’un appareil, quand on s’aperçoit qu’on a du mal à revenir en “pleine circulation sonore”.

Vous hésitez à conseiller un proche, ou vous-même, d’aller consulter ? C’est humain. Consultez cet article conseil sur le bon moment pour consulter. Mieux vaut trop tôt que trop tard. Parce qu’en santé auditive, l’anticipation sauve bien des situations.

Les freins pratiques spécifiques : regards sur l’accès aux soins et au matériel auditif

Au-delà des freins mentaux et culturels, il existe de vrais obstacles pratiques pour les hommes hésitant à franchir le pas du test auditif. Et si le manque d’information, la peur de l’inconnu, le coût, ou l’image vieillissante de l’appareillage pesaient aussi lourd ?

Le premier obstacle : la méconnaissance du parcours. On croit souvent, à tort, qu’il faut souffrir d’une lourde surdité pour se faire appareiller. Or, même une perte légère ou modérée peut justifier le recours à un appareil auditif moderne. Le test en cabine est rapide, indolore et déculpabilisant. Mais encore faut-il le savoir ! Pour beaucoup d’hommes, ce monde médical reste peu familier.

Deuxième frein : la crainte du coût. Pourtant, en Belgique, les solutions remboursées sont nombreuses et les audioprothésistes proposent presque partout un devis ou un essai gratuit. Le problème, c’est que ces informations passent souvent à la trappe. Le fameux “cela doit coûter une fortune” bloque, alors que la prise en charge peut être conséquente.

Troisième point, l’image de l’appareil auditif. Même si les modèles récents sont discrets, performants, connectés (Bluetooth, applications mobiles… bref, plus “gadget” que prothèse !), ils pâtissent encore d’un look “vieillissant”. Notons que ce blocage est nettement plus prégnant chez les hommes, moins enclins à percevoir l’appareillage comme une évolution positive que comme une entrave.

Un quatrième frein le plus souvent sous-estimé : l’emploi du temps. Beaucoup d’hommes actifs déclarent “ne pas avoir le temps” de consulter. Prioriser l’audition passe au second plan. D’autres évoquent le confort du non-consultant : “Je tiendrai bien encore quelques années”. Mais le temps perdu se paye cher. L’intervention précoce est la clef.

Enfin, la question du suivi ne doit pas être oubliée. Trop d’hommes redoutent l’effort d’adaptation ou le contrôle régulier. Pourtant, il existe des solutions pratiques : suivi à distance, SAV rapide, ajustements par l’audioprothésiste, matériel moderne. Pour ceux qui craignent la panne, sachez qu’il est toujours possible de réparer ou remplacer un appareil auditif proche de chez vous.

Certains centres proposent même des conseils personnalisés aux profils masculins, en tenant compte de leur style de vie (bricolage, jardinage, sports bruyants…). Sachant cela, il suffit souvent d’un déclic pour basculer du “non” au “pourquoi pas ?”.

Dans l’agglomération en Belgique, des campagnes de sensibilisation ciblées vers la population masculine ont permis, en dix ans, de multiplier par deux le nombre de tests auditifs en première intention chez les hommes de 55 à 70 ans. Comme quoi, l’action collective fonctionne.

Appareillage, acceptation et vie quotidienne : rompre le cercle du silence chez les hommes

Et si un appareil auditif n’était finalement qu'un outil de liberté ? L’étape de l’appareillage reste une barrière symbolique, surtout pour les hommes. Pourtant, les retours d’expérience sont massivement positifs. Après une phase d’adaptation inévitable, la plupart retrouvent la sérénité auditive. Les réunions familiales, sorties entre amis, et même émission radio favorite redeviennent des plaisirs simples. Ce n’est pas rien.

De nombreuses études démontrent : chez les hommes, le bénéfice social, professionnel et émotionnel dépasse très largement la gêne initiale. Pourquoi alors ce frein persistant ? Parce que la pression collective, l’image du “vieux avec appareil” colle à la peau masculine. Pourtant, technologie et design ont tout changé.

Aujourd’hui, opter pour une prothèse auditive ouverte, miniature et connectée est devenu tendance. Certains appareils, équipés de la technologie Bluetooth, permettent même de passer des appels sans même sortir son smartphone de la poche. Gadget ? Plutôt l’un des meilleurs moyens de rester dans le coup, de profiter d’un film, d’une balade, d’un échange avec ses petits-enfants. Même dans le brouhaha d’un restaurant, les appareils filtrent le bruit avec brio. C’est tout un pan du monde qu’on laisse revenir.

Prenons Patrick, la soixantaine, passionné de jazz. Il raconte avoir “redécouvert la musique, sa vraie texture, les subtilités de chaque note”. Un plaisir simple, mais que seuls ceux qui ont retrouvé l’ouïe savent apprécier. Rompre le cercle du silence, c’est s’autoriser de nouveau à vivre plein pot, sans rester en retrait.

Et l’entourage ? Au fil des mois, partout en Belgique et notamment à Liège, une dynamique se met en place : les proches encouragent, félicitent, accompagnent. Le cercle familial s’apaise, les disputes dues aux malentendus s’atténuent. Retrouver le plaisir d’entendre, ce n’est pas que pour soi, c’est aussi pour ceux qu’on aime.

L’acceptation de l’appareillage est la clé. Pour cela, le soutien des professionnels s’avère décisif. Accompagnement psychologique, conseils d’adaptation, ateliers de réglages, tout est pensé pour faciliter l’intégration dans la routine. Les audioprothésistes, véritables coachs de l’ouïe, connaissent bien les réticences masculines. Leur mission : rassurer, dédramatiser, montrer les bénéfices concrets.

Vous vous posez encore des questions ? Peut-être souhaitez-vous savoir si les impacts de la surdité sont vraiment reconnus, ou qu’attendre d’un suivi au long cours ? Les articles spécialisés répondent à ces problématiques documentées.

Pour finir, n’oublions pas : ne pas entendre, ce n’est pas seulement ne plus capter les sons — c’est se priver d’une partie essentielle du lien aux autres. Retrouver l’écoute, c’est ouvrir les fenêtres d’un quotidien qu’on croyait condamné au silence.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si un homme doit consulter pour une perte d’audition ?
Si un homme fait répéter souvent, augmente le volume de la télé ou s’isole lors des discussions, il est conseillé de réaliser un test auditif. Ces petits signes ne trompent pas et une consultation peut l’aider à mieux comprendre sa situation.

Pourquoi les hommes refusent-ils plus souvent de porter un appareil auditif ?
Les hommes sont souvent freinés par des préjugés, la peur du regard des autres ou la crainte d’être vus comme “vieillissants”. En réalité, les appareils modernes sont discrets et améliorent grandement la qualité de vie.

Quand faut-il consulter un spécialiste de l'audition aux alentours de Liège ?
Il est recommandé de consulter dès les premiers signes de gêne auditive, même si la perte semble légère. Plus la prise en charge est précoce, moins la communication et la mémoire sont affectées.

Faut-il s’inquiéter si un homme refuse toujours de tester son audition ?
Oui, car attendre peut entraîner une amplification des troubles auditifs et des impacts sur la santé générale et l’équilibre psychologique. Mieux vaut rassurer et accompagner la démarche en rappelant les bénéfices d’une prise en charge précoce.

Références scientifiques

Lin F.R. et al., “Hearing loss and cognitive decline in older adults”, JAMA Internal Medicine, 2013. Résumé : Montre le lien entre perte auditive non traitée et accélération du déclin cognitif chez les seniors.

Livingston G. et al., “Dementia prevention, intervention, and care: 2020 report of the Lancet Commission”, The Lancet, 2020. Résumé : Identifie la perte auditive comme le plus important facteur modifiable de risque de démence.

Rigters S.C. et al., “Hearing impairment is associated with increased risk of hospitalization and institutionalization in older men”, Journal of Gerontology, 2016. Résumé : Montre que la perte auditive accroît le risque d’hospitalisation et d’isolement chez les hommes âgés.

Fortunato S. et al., “A review of new insights on the association between hearing loss and cognitive decline in ageing”, Acta Otorhinolaryngologica Italica, 2016. Résumé : Analyse les mécanismes biologiques reliant troubles auditifs et dégradation des fonctions cérébrales.

Pour aller plus loin sur la prise en charge, consultez également ces dossiers : - Fatigue liée à l’écoute, comment s’en sortir ? - Les idées reçues sur l’appareillage auditif

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