357 avis : 4,9/5 ⭐️ ⭐️ ⭐️ ⭐️ ⭐️

Pourquoi je n’ai plus envie de rapports sexuels et comment une consultation en sexologie peut-elle y remédier ?Sexologue Mme Bauwens

Pourquoi je n’ai plus envie de rapports sexuels et comment une consultation en sexologie peut-elle y remédier ?

Sexologue – Mme Sabrina Bauwens

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi, du jour au lendemain, votre envie de rapports sexuels semble avoir disparu ? Que s’est-il passé ? Où est passée cette étincelle, ce désir qui, hier encore, réchauffait vos nuits ? Si oui, sachez que vous n’êtes pas seul·e. Beaucoup traversent un désert du désir, parfois court, parfois interminable… Parler de baisse de libido, c’est toucher à un sujet délicat. Presque intime. Mais si la sexualité est un pilier du couple, elle ne se réduit pas à une mécanique. Quand le souffle du désir s’éteint, ce n’est pas “dans la tête”, comme on le croit souvent. C’est plus subtil. Plus complexe.

La difficulté, en Belgique comme ailleurs, tient autant à la honte d’en parler qu’aux fausses croyances. “C’est l’âge”. “C’est la routine”. “C’est sûrement hormonal”. Pourtant, les causes s’entremêlent et rien n’est jamais fichu. Le déclic ? Oser en parler, parfois à un·e professionnel·le, comme un·e sexologue. Mais à quoi sert cette démarche ? Peut-on vraiment retrouver une envie spontanée ? Et comment distinguer une baisse passagère d’un authentique trouble sexuel ? Cet article, long et fouillé, va vous guider — avec conseils, anecdotes, et un peu d’humour pour dédramatiser — sur le chemin d’un renouveau intime.

En route vers la compréhension. Vers une sexualité retrouvée, apaisée, qui fait du bien autant au corps qu’au cœur.

Pourquoi n’ai-je plus envie de rapports sexuels ? Plaidoyer pour une vision nuancée du désir

Dans la vie, tout bouge. Les saisons, le moral, l’humeur… et le désir sexuel. S’il devait rester au beau fixe comme la météo de juillet, on serait tous des clones ! Pourtant, lorsqu’il s’éclipse, la panique n’est souvent pas loin. Mais pourquoi ? Pourquoi ce qui était un élan naturel devient-il, parfois, un mystère ?

Commençons par une évidence : rien n’est plus normal que de voir ses envies varier. Même à Liège, où l’on aime à croire que le climat fait tout… la vérité est ailleurs. On peut aimer, avoir envie, puis un matin, se réveiller “à plat”. Il ne s’agit ni d’un défaut, ni d’un signe qu’on aime moins. Cela fait partie du grand puzzle de la vie intime.

Alors, pourquoi cette baisse ? Voici quelques pistes, décryptées au plus près de la réalité :

Les causes physiologiques souvent sous-estimées

Parfois, le corps fait grève. Fatigue chronique, troubles hormonaux, douleurs durant les rapports (ce qu’on appelle des dyspareunies)… la panoplie est large. Et tout peut jouer ! Chez la femme, un déséquilibre thyroïdien, un manque d’œstrogènes ou la prise de certains médicaments suffisent à faire fondre l’appétit sexuel comme neige au soleil. Chez l’homme, un problème de testostérone, un diabète mal équilibré ou une apnée du sommeil peuvent aussi plomber la libido. Rien de “psy” là-dedans — juste de la physiologie.

Une anecdote concrète ? Martine, 52 ans, venue en consultation après des mois sans désir. Pour elle, c’était “dans la tête”. Bilan : une ménopause débutante, des douleurs ignorées, et des nuits trop courtes. Son désir n’était pas mort. Juste… endormi sous des couches de fatigue et d’inconfort. Moralité : avant de culpabiliser, mieux vaut faire le point sur la santé globale.

Et les hormones, dans tout ça ? C’est un peu le chef d’orchestre discret de la sexualité. À la ménopause, après un accouchement ou même à certains moments du cycle, la montre biologique s’affole. Résultat : la libido fait yoyo. On a tendance à penser que l’âge explique tout. Mais que non ! À 30 ans comme à 60, l’équilibre hormonal n’est jamais acquis. Un simple dosage sanguin peut parfois tout expliquer… et permettre une prise en charge médicale ou hormonale adaptée.

Certains médicaments sont aussi des coupables cachés. Contraceptifs oraux, antidépresseurs, antihypertenseurs, traitement de certaines douleurs chroniques : la liste est longue. Peu importe le motif, si une baisse de désir coïncide avec l’introduction d’un traitement, la question doit être posée au médecin.

Parlez-en ! Mieux vaut un conseil avisé qu’une angoisse silencieuse.

Psychologie du désir : quand la tête et le corps jouent à cache-cache

Le mental, ce tyran bienveillant… Il pilote tout, ou presque. Stress, anxiété de performance, charge mentale… Vous connaissez ? Qui ne s’est pas couché, lessivé·e d’avoir tout géré, sans l’énergie de la tendresse ? Parfois, la vie moderne — en Belgique ou ailleurs — ressemble à un marathon sans pause.

Vous culpabilisez de ne pas avoir “envie”, alors qu’il faudrait peut-être… dormir ? Vous n’êtes pas seul·e. Un chiffre tombe comme un couperet : plus de 43% des femmes et 31% des hommes déclarent avoir déjà connu une baisse de désir persistante au cours de leur vie (Enquête Inserm, 2021).

Bref, quand le mental sature, le corps met sur pause. Ajouter à cela les soucis professionnels, financiers, la pression parentale et vous obtenez… un cocktail peu propice à la rencontre charnelle !

La sexualité, c’est comme la flamme d’une bougie. Si le vent de la vie souffle trop fort, elle vacille. Mais elle ne s’éteint pas forcément pour toujours.

Il y a aussi le poids du passé. Des tabous transmis par l’éducation, parfois des expériences négatives ou une première fois compliquée… Tout cela s’invite dans la chambre à coucher, souvent sans prévenir.

Vous trouvez que votre mental vous joue des tours ? Vous vous sentez “conditionné·e” à ne pas désirer ou à bloquer ? L’accompagnement par un·e sexologue réouvre parfois la porte à l’exploration, sans tabou, sans jugement.

La relation de couple : routine, non-dits et décalages

Le couple, ce chef-d’œuvre fragile. Au début, c’est l’étincelle. Les papillons, les insomnies heureuses. Mais, très vite, la routine s’installe. Et avec elle… le lit devient parfois une annexe du salon. “On verra demain”. Oui, mais demain ne vient jamais…

Le silence peut s’installer sur le sujet du désir. Chacun attend que l’autre prenne l’initiative. Ou, pire, chacun pense que l’autre “ne veut plus”. Malentendus, décalages de rythme, différence de besoins… Cela génère frustration, incompréhension, voire rancœur. Le piège ? Penser que c’est une fatalité.

Ce n’est pas un problème “rare”. Aux alentours de Liège, des dizaines de couples consultent chaque mois pour ce motif. Il n’y a pas de honte à s’inquiéter pour sa vie intime. L’important, c’est de remettre en mouvement : parler, oser exprimer ses désirs, ses craintes, ses blessures. Même si les mots sont maladroits…

De plus, l’histoire de chaque relation laisse des traces. Après une infidélité, une grossesse, un burn-out, un deuil, le désir peut être à l’arrêt, le temps de se reconstruire. Parfois des conflits non résolus ou une perte de confiance en soi créent un mur invisible.

Le premier pas ? Oser dire “je n’ai plus envie”, sans que cela soit pris pour une attaque ou un aveu de désamour. Un challenge pour beaucoup… que la thérapie de couple ou individuelle peut faciliter.

Des facteurs culturels et sociaux à ne pas sous-estimer

Ce n’est pas seulement dans notre tête ou couple. Notre société met une pression très forte sur la “performance sexuelle”. Les images, les séries, les réseaux sociaux… tout semble crier que le désir doit être omniprésent. Quelle illusion ! Conséquence : ceux qui ne se sentent pas dans la norme doutent… et, parfois, s’écartent encore plus de leur propre plaisir.

En parallèle, certaines époques (périodes de chômage, maternité, déménagement, choc émotionnel…) fragilisent notre capacité à imaginer l’avenir ou à s’abandonner dans le plaisir simple. Parce qu’il y a des priorités urgentes, le désir, lui, se fait silencieux.

Oublier la pression et la comparaison, c’est déjà faire un pas vers le mieux être sexuel.

Ce passage du “pourquoi” au “quoi faire” est l’essence même de la consultation en sexologie. Pour en savoir davantage sur le fonctionnement d’une consultation en sexologie, découvrez nos conseils précis pour franchir le pas.

Et si la solution passait par une consultation en sexologie ?

Sexologue – Mme Sabrina Bauwens

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33

Venir consulter un·e sexologue. Sur le papier, c’est simple. Mais, dans la réalité, que d’appréhensions. “Que va-t-on penser de moi ?” “Est-ce grave d’en arriver là ?” “Est-ce que je vais devoir tout raconter ?” Voilà quelques questions (parfois tabous !) avec lesquelles démarrent bon nombre de consultations, à Liège comme partout ailleurs.

Déjà, qu’est-ce qu’une consultation en sexologie ? C’est un espace sécurisé, confidentiel, où poser ses valises, ses doutes, sans jugement. Un lieu où, pour une fois, on ne doit pas être parfait·e, ni toujours “à la hauteur”. On parle, parfois on cherche les mots, mais on ne subit plus le silence ou la gêne.

Le rôle du/de la sexologue, ce n’est pas de prescrire du désir sur ordonnance. C’est d’écouter, d’analyser, de démêler les fils entre le corps, le mental, la relation de couple. Et, à partir de là, de (re)trouver ensemble une voie vers plus de bien-être sexuel.

Comment se déroule concrètement une consultation ?

Vous avez peur de tout raconter ? Pas d’inquiétude. Le rythme s’adapte à vous. Quelques exemples concrets :

  • Martine, 39 ans, célibataire, a consulté par peur de “ne plus jamais désirer”. Pour elle, le déclic a été d’admettre qu’elle s’ennuyait dans ses rencontres. Avec le temps, elle a pu comprendre qu’une sexualité peut évoluer, se diversifier, s’inventer sans honte.
  • Laurent, 44 ans, a pris rendez-vous après une longue maladie. Son anxiété de performance avait tué tout élan à deux. En sexologie, il a pu reconstruire, étape par étape, une nouvelle intimité – lente, douce, sans objectif.
  • Julie et Xavier, en couple depuis 20 ans, venaient “pour sauver leur désir”. Leur consultation a permis de libérer la parole, mais aussi de reconnaître les besoins de chacun, différents… et tout à fait normaux.

Savoir que chaque histoire est unique, mais jamais isolée, rassure déjà beaucoup. On écarte la peur d’être “anormal”, celle d’être jugé sur ses pratiques, ses envies, ses silences.

Si la première consultation est parfois émotive — les larmes ne sont pas rares — elle marque souvent le début d’un souffle nouveau.

Peut-être que pour vous aussi, il suffirait de vous donner le droit d’en parler, rien que pour lâcher quelques cailloux qui pèsent sur votre chemin.

Vous cherchez une première marche pour comprendre ce qui bloque dans votre couple ? La thérapie sexuelle de couple peut vous aider à dépasser les blocages et à reprendre la route du désir partagé.

Un sexologue, ce n’est pas un psychologue “du sexe”

La sexologie est une discipline à la croisée de la psychologie, de la médecine, de la sociologie. Un·e sexologue formé·e va interroger à la fois :

  • La santé physique : y a-t-il un obstacle médical (hormones, douleurs, médications) ?
  • La sphère émotionnelle : le contexte de vie, l’équilibre psychique, les traumatismes éventuels.
  • Les attentes relationnelles ou conjugales : il y a-t-il une insatisfaction jamais nommée, un non-dit, une lassitude ?

Le tout en respectant la pudeur, les frontières de chacun. Les solutions sont rarement magiques, mais elles deviennent possibles quand on comprend le “mécanisme” à l’œuvre. Pour certains, un bilan médical sera conseillé. Pour d’autres, des exercices de communication en couple, de relaxation, ou de redécouverte sensorielle. Parfois, un changement de rythme de vie, un conseil sur le sommeil ou l’alimentation fait déjà la différence.

La clé, c’est la globalité. Arrêter de s’en vouloir, sortir de la spirale de la honte et du silence. En sexologie, on ne cherche pas “la performance”, mais le sens de la rencontre. On réapprend à être ok avec l’imperfection.

Si vous vous reconnaissez dans cette fatigue, ce manque d’envie, il n’est jamais trop tard pour consulter. La honte n’est pas un bon moteur. Parfois, il suffit d’un premier rendez-vous.

Pour y voir plus clair, vous pouvez aussi vous renseigner sur les causes fréquentes de perte de libido dans le couple sur Consultations-Liège.

Retrouver le désir sexuel : oui, c’est possible ! Nos outils, exercices et conseils issus de la pratique

On croit trop souvent que la libido, c’est comme l’électricité : on branche (ou on débranche) et ça marche… ou non. Faux ! Dans la réalité, c’est une danse subtile, parfois maladroite, mais jamais figée. Retrouver l’envie de rapports sexuels, c’est un peu comme réapprendre à marcher après une blessure : lentement, avec bienveillance, sans pression du résultat.

Voici les stratégies que l’on propose souvent en consultation — testées, modifiées, adaptées à chaque histoire de vie :

Réinventer sa relation à soi-même

“Mais comment puis-je avoir envie, si je ne prends jamais soin de moi ?” Cette phrase, on l’a entendue des centaines de fois.

La base : (re)trouver du plaisir hors de la sexualité, dans la vie de tous les jours. Cela peut sembler contre-intuitif, mais, pour que le désir sexuel revienne, il faut d’abord réparer la capacité à ressentir du plaisir, tout court. Prendre un bain, écouter de la musique, marcher dans la nature, retrouver une passion oubliée… Plus vous multipliez les moments-bonheur, plus vous “refaites le plein” de ressources positives. Cela se retrouve, petit à petit, dans la chambre à coucher.

C’est aussi le moment de questionner son image corporelle. Beaucoup de baisses de libido sont liées à une perte de confiance en soi. Le corps change, on se sent “moins bien”, on s’observe, on se juge. Le miroir devient un ennemi. En consultation, on travaille beaucoup la réconciliation avec soi-même. Parfois, en explorant des techniques de respiration, de mindfulness, de visualisation, on arrive à se réapproprier son corps.

Un exemple concret : lors d’un exercice simple, on peut proposer au patient·e de se reconnecter à ses cinq sens, en dehors de toute sexualité. Le toucher, la vue, l’odorat, l’ouïe, le goût. Plus on s’ancre dans l’instant, plus on s’autorise à s’ouvrir à nouveau au désir.

L’objectif n’est jamais d’être “parfait·e”. Juste, d’être plus doux·ce avec soi-même.

En couple ? Réapprendre à communiquer différemment sur la sexualité

Certains couples vivent des années sans jamais parler vraiment de sexualité. Parce que c’est “tabou”. Parce qu’on a peur de blesser, de ne pas être compris. Pourtant, la parole, c’est le début du désir retrouvé. C’est comme remettre de l’huile dans le moteur… ou rouvrir la fenêtre après des semaines de brouillard.

Les outils du/de la sexologue sont nombreux :

  • Jeux de questions-réponses pour explorer les attentes de chacun.
  • Listes de désirs, de rêves, de choses “à tester”.
  • Exercices de relaxation à deux, pour s’ancrer dans le présent.
  • Défis “soft” pour se retrouver dans la complicité, sans pression de performance (se toucher, s’embrasser, se masser, sans nécessairement aller jusqu’à l’acte sexuel).

L’idée n’est jamais de forcer. Mais, de remettre en mouvement ce qui s’est figé. Parfois, aussi, de revisiter ce qui “ne marche plus” pour voir comment l’améliorer ou le transformer. Oui, le désir, ça se cultive ! Comme un jardin. Il suffit parfois d’arracher quelques mauvaises herbes pour voir fleurir la passion, même discrète.

Difficile de parler sans crainte ? Pourquoi ne pas consulter à deux ? L’avantage, c’est que chacun peut déposer ses valises, dire ce qu’il n’ose pas toujours formuler à la maison. Avec l’aide du/de la sexologue, la dynamique du couple se transforme, les non-dits se dissolvent. Et, souvent, quand la parole se délie… le désir revient au galop.

Lisez aussi notre dossier sur l’intimité et la communication sexuelle à Liège pour optimiser vos chances de renouer avec l’envie.

Dépasser le mythe de la spontanéité : programmer le plaisir ?

“Si on doit programmer, ce n’est plus du vrai désir !” Qui n’a pas pensé cela un jour ? Pourtant, dans la réalité, rares sont les couples ou les personnes pour qui l’envie tombe “magiquement” après dix ans de vie commune et trois enfants ! Accepter de bousculer ses habitudes, c’est aussi s’offrir la possibilité de transformer une obligation en plaisir anticipé.

Programmer une soirée à deux, choisir l’ambiance, prendre soin de l’environnement (lumière, musique, interdiction de téléphones !)… tout cela prépare le terrain à la sensation de désir. Cela peut paraître artificiel au début. Puis, on s’y habitue. Et le plaisir revient. Parfois même plus fort, car on l’attend, on le savoure à l’avance.

L’idée n’est pas d’organiser tout, mais de sortir du piège “on verra si on a envie”. Car, dans 90% des cas… on n’a pas envie, si rien ne change !

Le secret ? Oser sortir des routines, créer des surprises, s’autoriser à parler de ses envies, même celles qui paraissent farfelues. Rien de plus excitant que de se surprendre, même après des années de vie commune.

A temps, sortir du sentiment d’isolement et retrouver espoir

Ce sentiment d’être “seul·e au monde”, comme si tout le monde avait une vie sexuelle épanouie excepté vous… un immense malentendu ! La réalité, c’est que presque tout le monde traverse des périodes de creux. La différence, c’est que certains osent en parler, d’autres pas.

En sexologie, on apprend que la sexualité, c’est aussi une question de moment, de contexte. Peut-être qu’aujourd’hui, rien ne marche. Mais demain ? Tout peut changer. Le simple fait de s’autoriser à penser autrement est déjà une avancée. Comme un nouveau départ !

Besoin de conseils personnalisés pour sortir de la spirale du doute ? Découvrez notre dossier spécial sur les différences de libido en couple.

Prévenir et accompagner la baisse de désir : conseils pratiques pour avancer au quotidien

Parce que mieux vaut prévenir que guérir, voici quelques conseils pratiques pour entretenir, au fil du temps, une sexualité vivante et bienveillante… même quand les tempêtes de la vie passent. À appliquer en solo, en couple, ou à proposer à son entourage quand le sujet vient sur la table lors d’une soirée entre amis (parce que, oui, ça arrive !).

1. Prendre soin de son corps au sens large

Il n’y a pas de bon désir sans bonne santé. On ne s’en doute pas, mais l’essentiel de la libido passe par l’équilibre du corps… et de l’esprit. Dormez-vous assez ? Avez-vous une alimentation adaptée, variée ? Pratiquez-vous une activité physique même minime ? Les chiffres sont là : réduire la consommation d’alcool, d’excitants, bouger chaque jour ne serait-ce que 15 minutes, améliore significativement la vitalité sexuelle.

Pensez aussi aux bilans médicaux. La ménopause, l’andropause, un problème de thyroïde ou une carence en fer peuvent expliquer beaucoup de choses. Idem, les traitements médicamenteux… ou certaines maladies chroniques. Parlez-en à votre médecin, sans tabou.

2. Oser se réinventer… à tout âge !

Le désir, c’est vivant. Rien de figé. Parfois, vous traversez des années “fastes”, puis quelques mois sans rien ou presque. C’est normal. Ce qui compte, c’est l’ouverture au changement. Vous ne réagissez plus comme “avant” ? Qu’à cela ne tienne. Testez, changez de rythme, retrouvez une sexualité différente… pourquoi pas plus douce, moins focalisée sur la performance. Offrez-vous le droit d’inventer la sexualité qui VOUS ressemble.

Besoin d’un exemple ? Après 50 ans, la majorité des femmes et des hommes interrogés disent que leurs envies changent… mais pas forcément en moins ! Parfois, le plaisir devient plus doux, plus profond. Osez explorer cette évolution. En consultation, la sexologue peut vous donner des idées d’exercices ou de lectures adaptées à votre âge, à votre vécu.

3. Se protéger des “faux experts” et trouver de l’aide fiable

Internet regorge de conseils… parfois farfelus. Attention aux régimes miracles, aux gadgets, aux promesses qui font rêver mais n’apportent que frustration. La science du désir, c’est une science “humaine” : elle prend en compte le corps, l’esprit, la société, la relation à l’autre. Ne vous fiez qu’à des sources reconnues, comme le travail d’un·e sexologue diplômé·e, les études de référence, les centres médicaux validés.

À Esneux, vous pouvez bénéficier du savoir-faire d’une sexologue expérimentée, formée, reconnue pour sa capacité à accueillir sans jugement.

4. Quand la consultation devient nécessaire (et n’attendez pas trop…)

Vous vous reconnaissez dans ce qui précède ? Ne laissez pas traîner la situation. Plus vous attendez, plus la spirale de doutes et de frustrations peut s’installer. Si une souffrance perdure, si un mal-être s’installe (isolement, anxiété, conflits de couple…), il est temps de consulter.

À Esneux, la prise de rendez-vous est facilitée, dans un environnement bienveillant et rassurant. Pour retrouver confiance, désir, et redonner du sens à votre vie intime.

Envisagez la consultation en sexologie sur les hormones et la libido si vous pensez que votre baisse de désir n'a "rien à voir" avec la relation ou la psychologie, mais que votre corps a changé.

Même chez les jeunes adultes, il n'est pas rare que des périodes de stress intense, de transition de vie, ou d'attentes irréalistes jouent comme un voile sur la libido. Les difficultés à parler de sexualité peuvent mener à de l’isolement. Rappelez-vous : la consultation en sexologie est également faite pour les jeunes comme pour les seniors.

Loin d’être une démarche “exceptionnelle”, c’est désormais une étape normalisée en Belgique, aux côtés des autres spécialités médicales et psychologiques. À chacun·e d'oser son premier petit pas. Pour poser ses mots, ses doutes, ses envies. Pour se reconnecter, un rendez-vous à la fois, à la partie la plus vivante de soi.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si ma baisse de libido est passagère ou si je dois consulter un sexologue ?

Si la baisse de désir dure plusieurs semaines, qu'elle provoque une souffrance ou des conflits dans le couple, ou qu'elle s'accompagne d'autres symptômes (fatigue, douleurs, tristesse), mieux vaut consulter un·e sexologue. Celui-ci aide à faire le point et à différencier un passage à vide d’un vrai trouble du désir.

Pourquoi consulter une sexologue pour une baisse de désir sexuel ?

Un·e sexologue permet d'analyser toutes les causes possibles, d’y voir plus clair et de proposer des solutions personnalisées. Cela permet aussi de briser le tabou et de retrouver la confiance nécessaire pour renouer avec sa sexualité.

Quand est-il conseillé de s’inquiéter d’un manque d’envie sexuelle dans un couple ?

Si le manque d’envie sexuel devient source de frustration, de mal-être ou de tension durable dans le couple, il est recommandé de ne pas laisser la situation s’installer. Plus vite on consulte, plus facile est la prise en charge et la réconciliation intime.

Faut-il venir en couple ou en individuel chez une sexologue ?

Il n’y a pas de règle absolue : on peut consulter seul·e pour réfléchir à son désir, ou venir en couple pour travailler la dynamique à deux. Les deux approches sont complémentaires et peuvent être combinées au besoin.

Liens externes :
Sexologue – Sabrina Bauwens à Esneux
10 conseils efficaces de sexologie pour les couples

Liens internes :
Perte de libido et solutions à Liège
Thérapie de couple et désir sexuel à Liège

Références scientifiques

1. Basson R. Le dysfonctionnement sexuel féminin : vue d’ensemble et pertinence clinique. The Lancet, 2001. Résumé : L’auteur détaille la physiologie et la complexité du désir féminin, soulignant l’importance de l’accompagnement multidisciplinaire.

2. Kingsberg SA. The Impact of Aging on Sexual Function in Women and their Partners. Archives of Sexual Behavior, 2002. Résumé : Cette étude explique comment différents âges influencent la libido et pourquoi la prise en charge doit être globale.

3. Farvid P. Sexual desire and relationships in adulthood: A qualitative journey. Sexologies, 2015. Résumé : L’auteur décrit, via des entretiens, la variété des expériences du désir et l’impact des contextes relationnels et sociétaux.

4. Brotto LA. Mindfulness in Sex Therapy: Applications for Desire and Arousal Disorders. The Canadian Journal of Human Sexuality, 2013. Résumé : Cette publication met en avant les effets positifs des pratiques de pleine conscience sur la relance du désir sexuel.

This is some text inside of a div block.