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Peur de la sexualitĂ© : comment retrouver confiance et plaisir đŸ‘©â€â€ïžâ€đŸ‘š S'adresse Ă  un public souffrant de blocages intimes Ă  LiĂšge 🌟Sexologue Mme Bauwens

Sexologue – Mme Sabrina Bauwens

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 TĂ©lĂ©phone RDV : 0474 10 90 33

Peur de la sexualité : comment un accompagnement thérapeutique global réconcilie corps et esprit

On n’en parle pas. Rarement, du moins. Pourtant, la peur de la sexualitĂ© touche plus de monde qu’on ne l’imagine. Un malaise discret qui s’installe parfois tantĂŽt dans la tĂȘte, tantĂŽt dans le corps. Un mur invisible qui sĂ©pare de son propre dĂ©sir. Un tabou qui s’installe dans le couple, qui grignote la libertĂ© de s’exprimer, d’explorer, d’oser. Vous faites peut-ĂȘtre partie de ces femmes ou hommes pour qui la sexualitĂ© ressemble Ă  une piĂšce fermĂ©e Ă  clĂ©. La peur, ici, n’est pas que psychologique : elle est aussi physique, sensorielle, parfois liĂ©e Ă  un souvenir douloureux. Alors, comment retrouver la confiance, (re)dĂ©couvrir le plaisir, vivre une sexualitĂ© Ă©panouie ? Ça se joue sur plusieurs plans.

Dans cet article, nous allons plonger au cƓur de la peur de la sexualitĂ© et de ses nombreuses facettes. Pourquoi survient-elle ? Quels en sont les types ? Surtout, quel peut ĂȘtre l’apport d’un accompagnement thĂ©rapeutique global ? Nous verrons, Ă  travers des explications simples et concrĂštes, comment les approches actuelles rĂ©concilient le corps et l’esprit, dĂ©nouent les blocages, et construisent un chemin personnalisĂ© pour chaque personne. Un vrai chemin, pas une recette miracle. Ce n’est ni rapide ni linĂ©aire, mais c’est possible, mĂȘme quand on a longtemps cru le contraire.

À travers les expĂ©riences de certains patients, les donnĂ©es de la recherche et l’expertise de la Sexologue – Mme Sabrina Bauwens, dĂ©couvrez pourquoi il n’y a pas de honte Ă  consulter, et comment une sexualitĂ© libre et sereine est accessible, mĂȘme aprĂšs des annĂ©es de blocages. Vous verrez aussi, pas Ă  pas, comment le parcours se construit : repĂ©rer les dĂ©clencheurs, comprendre les schĂ©mas, accompagner le couple ou l’individu, se reconnecter Ă  ses sensations, rĂ©apprendre Ă  communiquer


La peur n’est pas une fatalitĂ©. Cet article vous donne des repĂšres, honnĂȘtement, simplement, pour avancer.

Pourquoi a-t-on peur de la sexualité ? Comprendre ce qui freine le désir

Avant toute chose, mettons des mots sur ce que l’on ressent. La peur de la sexualitĂ© ne surgit pas sans raison. Elle s’insinue souvent, lentement, dans nos pensĂ©es, nos gestes, jusqu’à parasiter le plaisir ou l’envie elle-mĂȘme. Pour certains, cette apprĂ©hension du sexe apparaĂźt dĂšs l’adolescence, pour d’autres aprĂšs une expĂ©rience douloureuse ou dĂ©cevante. Parfois, c’est un compagnon silencieux tout au long de la vie adulte. Mais d’oĂč vient-elle au juste ?

Les causes sont multiples. Impossible de toutes les lister, mais voici les principales. Vous reconnaĂźtrez peut-ĂȘtre votre histoire, ou celle d’un proche.

Les racines profondes de la peur : construction, éducation, expériences

Prenons un exemple parlant. Marie, 37 ans, raconte : “Chez moi, on ne parlait jamais de sexualitĂ©. Ou alors, c’était ‘fais attention’, ‘le sexe, c’est dangereux’. Le plaisir n’était jamais mentionnĂ©. Adulte, mĂȘme toucher ma propre peau, c’était comme franchir un interdit.”

Ce tĂ©moignage rĂ©sume bien ce que les sexologues constatent chez beaucoup de patients. L’origine de la peur sexuelle est souvent tissĂ©e dans la maniĂšre dont la sexualitĂ© a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e durant l’enfance et l’adolescence. Une famille ouverte, qui parle de corps, de respect, aide Ă  lever les interdits. Mais lĂ  oĂč le silence s’installe, la honte s’invite.

Les blocages peuvent ainsi provenir :

  • d’une Ă©ducation stricte ou culpabilisante, racontant parfois que “le sexe, c’est sale” ;
  • du manque d’information (ou d’informations fausses) sur le fonctionnement du corps et du plaisir ;
  • d’expĂ©riences nĂ©gatives : abus, douleur, rejet, ou moquerie lors des premiĂšres fois ;
  • d’injonctions culturelles ou religieuses qui diabolisent l’expression du dĂ©sir ;
  • de troubles psychiques associĂ©s (phobie sociale, anxiĂ©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e, dĂ©pression, etc.) ;
  • mais aussi de peurs plus subtiles : peur de mal faire, de dĂ©cevoir, d’ĂȘtre jugĂ©.

Dans le grand puzzle de la sexualitĂ©, chaque piĂšce compte. Ce qui paraĂźt anodin pour l’un peut devenir un fardeau pour l’autre. C’est un peu comme marcher pieds nus : certains ne ressentent rien, d’autres craignent de se blesser Ă  chaque pas. L’histoire de chacun est unique.

À noter : la peur peut aussi naĂźtre au fil du temps, Ă  la suite d’un traumatisme (viol, agression, harcĂšlement) ou aprĂšs un accouchement difficile, une maladie, des douleurs chroniques (endomĂ©triose, vaginisme notamment). Des phases de vie particuliĂšres – sĂ©paration, deuil, perte de confiance en soi – dĂ©stabilisent Ă©galement l’équilibre sexuel.

Ce point est essentiel : ce n’est pas “dans la tĂȘte”. Les rĂ©actions d’évitement, de gĂȘne, parfois les symptĂŽmes physiques (douleurs, blocages, sĂ©cheresse vaginale, absence d’érection) sont rĂ©elles. Elles sont le langage du corps qui exprime une tension intĂ©rieure.

Enfin, n’oublions pas les mythes autour de la sexualitĂ©, largement vĂ©hiculĂ©s par les mĂ©dias ou le porno. Ils nourrissent des attentes irrĂ©alistes et participent Ă  l’installation d’une anxiĂ©tĂ© liĂ©e Ă  la performance. D’ailleurs, de nombreux articles abordent cette question, comme cet article sur l'anxiĂ©tĂ© de performance sexuelle.

Un chiffre parlant : selon une Ă©tude publiĂ©e en 2021, 24% des femmes et 19% des hommes dĂ©clarent avoir dĂ©jĂ  Ă©vitĂ© un rapport sexuel par peur de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur, de souffrir ou de ne pas ressentir de plaisir (peur de l’intimitĂ© sexuelle).

À LiĂšge, bien des couples n’osent pas mettre de mots sur ce sujet lors de la premiĂšre sĂ©ance. La honte, la peur d’ĂȘtre jugĂ©, la crainte de “ne pas ĂȘtre normal” sont autant de freins Ă  la consultation. Pourtant, comprendre l’origine de sa peur est dĂ©jĂ  un premier pas dĂ©cisif vers le changement.

Quels sont les différents visages de la peur de la sexualité ?

On croit souvent qu’il n’existe qu’une seule maniĂšre d’avoir peur du sexe. En rĂ©alitĂ©, ce blocage peut prendre de multiples formes et s’exprimer diffĂ©remment selon les personnes ou les Ă©poques, voire au sein du mĂȘme individu selon le contexte. Parler de la peur de la sexualitĂ© revient donc Ă  Ă©voquer ses diffĂ©rents visages, souvent imbriquĂ©s.

Ci-dessous, une liste non exhaustive des principales manifestations :

1. L’évitement pur et simple. Certaines personnes fuient toute situation pouvant mener Ă  la sexualitĂ©. Ça commence par Ă©viter les rapprochements physiques, jusqu’à refuser toute intimitĂ© rĂ©elle. Chez d’autres, l’évitement se manifeste plus subtilement : fatigue soudaine, migraines, prioritĂ©s multiples (“pas le temps ce soir”). Le corps et l’esprit s’allient alors pour retarder, contourner ou annuler la rencontre sexuelle.

2. La phobie de la sexualitĂ© (ou coĂŻtophobie). Il s’agit d’un cas extrĂȘme, oĂč l’idĂ©e mĂȘme du rapport sexuel provoque une anxiĂ©tĂ© envahissante. Parfois, les symptĂŽmes approchent ceux d’une attaque de panique : nausĂ©e, sueurs, palpitations, sensation de mort imminente. L’évitement est ici presque total. Cette phobie, quoique rarement nommĂ©e, n’est pas rare aux alentours de LiĂšge, notamment chez les jeunes femmes ou les personnes ayant Ă©tĂ© victimes de violence.

3. Le vaginisme ou la dyspareunie. Ce sont des manifestations physiques trĂšs concrĂštes. Le vaginisme se traduit par une contraction involontaire des muscles du pĂ©rinĂ©e, rendant impossible ou trĂšs douloureuse toute pĂ©nĂ©tration. La dyspareunie dĂ©signe quant Ă  elle des douleurs gĂ©nitales pendant l’acte uniquement, sans contraction musculaire spĂ©cifique. Dans les deux cas, la peur, mais aussi l’anticipation de la douleur, alimentent un cercle vicieux.

4. Les symptĂŽmes physiques chez l’homme. Chez les hommes, on retrouve souvent la fuite liĂ©e Ă  l’anxiĂ©tĂ© de performance : peur de ne pas avoir d’érection ou d’éjaculer trop vite. RĂ©sultat : pannes frĂ©quentes, perte de confiance, sentiment d’échec. Le blocage s’installe, nourri par le stress, et s’étend parfois Ă  d’autres sphĂšres de la vie (repli, isolement, difficultĂ©s relationnelles).

5. La peur de la “premiĂšre fois”. Chez les adolescents ou jeunes adultes, la peur de la sexualitĂ© prend souvent la forme d’une crainte de l’inconnu : peur de la douleur, peur du jugement (“suis-je normal, fais-je les bons gestes ?”), peur de dĂ©cevoir. Cette anxiĂ©tĂ© peut retarder le passage Ă  l’acte, voire entraĂźner un Ă©vitement prolongĂ©.

6. La peur de la sexualitĂ© post-traumatismes. Ici, le cerveau se protĂšge en bloquant l’accĂšs aux sensations associĂ©es au plaisir. DĂšs qu’une situation Ă©voque le trauma (viol, agression, harcĂšlement
), l’angoisse l’emporte sur le dĂ©sir. Le corps “se met en sĂ©curitĂ©â€, rĂ©siste, souffre.

7. Les troubles du dĂ©sir persistant. Parfois, le manque d’envie chronique (terme technique : trouble du dĂ©sir hypoactif) est une forme masquĂ©e de la peur de la sexualitĂ©. Ce n’est pas de l’indiffĂ©rence, c’est souvent un mĂ©canisme de dĂ©fense. On se coupe du dĂ©sir pour Ă©viter l’angoisse ou la dĂ©ception.

Un exemple issu d’une consultation : Hugo, 45 ans, dĂ©crit “une incapacitĂ© Ă  se dĂ©tendre pendant les rapports”. “DĂšs que ça commence, je me dis que je ne vais pas y arriver. J’ai honte, alors j’arrĂȘte tout. Plus les mois passent, plus j’évite.” Un schĂ©ma classique, valable pour hommes et femmes.

Autre scĂ©nario : le dogme du plaisir obligatoire. Beaucoup d’hommes pensent devoir toujours avoir envie, prendre l’initiative. Or, l’absence de dĂ©sir n’est pas vĂ©cue comme un simple passage Ă  vide, mais comme une menace identitaire (“un vrai homme doit toujours vouloir”). Cette pression nourrit la peur et complique la prise en charge.

Il est important de rappeler que la peur peut fluctuer. Elle disparaĂźt parfois dans de nouveaux contextes (nouveau partenaire, lieux diffĂ©rents
), et ressurgit en pĂ©riode de stress ou de tension de couple. La peur du sexe n’est donc jamais figĂ©e.

Vous vous reconnaissez dans l’une de ces descriptions ? Sachez que chaque situation est unique et qu’aucune n’est irrĂ©mĂ©diable. Beaucoup de patients pensent “je suis foutu, ça ne changera jamais”. DĂ©trompez-vous. La sexologie actuelle dispose de nombreuses ressources pour vous aider Ă  dĂ©passer ces obstacles.

Vous pouvez aussi consulter un accompagnement spécialisé pour le vaginisme à LiÚge, qui détaille des approches concrÚtes.

Quel accompagnement thérapeutique global ? La démarche sexologique, en pratique

Un accompagnement thĂ©rapeutique global, ce n’est pas une simple conversation sur un divan. C’est un maillage d’approches ciblĂ©es, mĂȘlant outils mĂ©dicaux, psychologiques, corporels, Ă©ducatifs. On parle ici de “globalitĂ©â€ car le corps et l’esprit forment un duo. Les consultations se veulent pragmatiques, progressives, respectueuses du rythme de chacun. Voici comment se structure cette prise en charge.

Sexologue – Mme Sabrina Bauwens

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Mise au point initiale : dénouer les racines du problÚme

La premiĂšre Ă©tape, c’est l’écoute. Pas de jugement, pas de pression. On Ă©value ensemble l’histoire de vie, l’expĂ©rience du corps, les rapports Ă  l’intimitĂ© et au plaisir. Pourquoi ? Parce que, comme une pelote de laine enchevĂȘtrĂ©e, il faut parfois dĂ©faire plusieurs nƓuds avant de retrouver le fil du dĂ©sir.

ConcrÚtement, la sexologue va aider le/la patient(e) à :

  • exprimer ses peurs, ses croyances, ses attentes ;
  • poser des mots sur une souffrance longtemps tue ;
  • explorer le contexte (de couple, familial, santĂ© physique, prise de mĂ©dicaments, etc.) ;
  • repĂ©rer les mĂ©canismes d’auto-sabotage, les habitudes d’évitement, les dĂ©clencheurs d’anxiĂ©tĂ©.

Quand la peur est ancienne, liĂ©e Ă  un Ă©vĂ©nement prĂ©cis, la prise en charge vise d’abord Ă  apaiser les souvenirs douloureux, souvent associĂ©s Ă  une immense culpabilitĂ© (« Pourquoi ça ne passe pas ? »).

Approche corporelle : se reconnecter Ă  son corps

LĂ , beaucoup hĂ©sitent. Se reconnecter Ă  son corps, ça paraĂźt abstrait. Mais, concrĂštement, cela commence parfois par des exercices simples : ressentir la respiration, toucher sa peau sans but sexuel, explorer ses sensations neutres (eau chaude, tissus doux), renouer avec le plaisir de prendre soin de soi. Le but ? DĂ©crisper les zones “interdites”, casser le cercle de l’angoisse et du contrĂŽle.

Chez certaines personnes, la peur s’est logĂ©e dans des muscles qu’il faut apprivoiser Ă  nouveau. À ce titre, le travail du souffle, des Ă©tirements, du pĂ©rinĂ©e (en douceur), peut rendre Ă  la zone gĂ©nitale son statut naturel : ni tabou, ni source de douleur.

Dans d’autres cas, des techniques de relaxation, de pleine conscience, d’auto-massages sont proposĂ©es. Parfois, quelques sĂ©ances de rééducation pelvienne sont nĂ©cessaires (en particulier pour vaginisme ou dyspareunie). L’objectif : faire du corps un alliĂ©, non un ennemi.

Le travail émotionnel et cognitif : changer de scénario intérieur

L’accompagnement psychothĂ©rapeutique est central. Mais il ne s’agit pas de “psychanalyse interminable”. Les sexothĂ©rapeutes utilisent aujourd’hui des outils concrets : thĂ©rapies cognitivo-comportementales (TCC), gestion Ă©motionnelle, dĂ©construction des croyances limitantes.

Qu’est-ce que ça veut dire ? C’est apprendre Ă  repĂ©rer les pensĂ©es automatiques (“je ne vais jamais y arriver”, “je ne mĂ©rite pas le plaisir”, “je suis dĂ©faillant(e)”). Puis les questionner, les assouplir, les dĂ©laisser. Progressivement, on construit de nouveaux schĂ©mas mentaux, plus adaptĂ©s, plus bienveillants envers soi-mĂȘme. Un vrai changement de prisme.

L’éducation sexuelle : rĂ©apprendre ce que personne ne vous a jamais dit

Pour beaucoup, la connaissance du corps, la compréhension du plaisir, des cycles hormonaux ou des différences sexuelles est mince ou faussée par les stéréotypes. Une part importante de la thérapie consiste donc à transmettre des informations justes : carte du plaisir, diversité des pratiques, explication du cycle de la réponse sexuelle, etc.

Parfois, comprendre ce qui se passe dans son propre corps (ou celui du/de la partenaire) suffit Ă  lever la peur ou la gĂȘne. Notamment pour des questions aussi variĂ©es que la lubrification, l’érection, le clitoris, la prostate, etc. Des sujets abordĂ©s, par exemple, dans cet article sur le point G et la sexologie. La formation thĂ©orique, ici, a un vrai rĂŽle de ciment entre les sĂ©ances pratiques, surtout lors de peurs liĂ©es Ă  la “technique” ou Ă  une mauvaise image de soi.

L’accompagnement de couple : remettre la relation à plat

Beaucoup de peurs sexuelles se manifestent en couple : avec un partenaire aimant, ou dans une relation oĂč la pression et le non-dit jouent les trouble-fĂȘte. La consultation en duo permet d’ouvrir un espace de communication, de sortir des accusations (“c’est ta faute”, “tu n’as plus envie de moi”), de parler sans tabou des attentes, des peurs et des frustrations.

“Vous savez, je pensais qu’il s’agissait d’un problĂšme uniquement sexuel, mais finalement, tout notre couple en souffrait”, rĂ©sume Claire, 40 ans. “Nous avons appris Ă  parler de nos peurs, Ă  nous soutenir.”

L’objectif ne sera pas toujours de “rĂ©tablir” la sexualitĂ© tout de suite, mais, Ă©tape par Ă©tape, de rĂ©installer la tendresse, l’intimitĂ©, la complicitĂ©. Cela peut passer par de petits dĂ©fis, des exercices Ă  la maison, des rituels inĂ©dits (massages, soirĂ©es sans pĂ©nĂ©tration
), jusqu’à ce que le plaisir retrouve sa place naturelle. Des articles dĂ©taillent aussi ce processus – lire les conseils d'une sexologue pour amĂ©liorer la sexualitĂ© du couple.

Le suivi individuel : la clé de la réussite

Chaque parcours est unique. Certains avanceront vite. D’autres devront surmonter des rechutes, des doutes, des Ă©checs ponctuels. Ce qui compte, c’est la rĂ©gularitĂ© de l’accompagnement, la confiance dans la relation avec le(a) sexologue, la capacitĂ© Ă  ajuster la stratĂ©gie selon l’évolution des symptĂŽmes et l’apparition de nouveaux besoins.

Conseil pratique : ne pas attendre que la situation “devienne critique”. Plus la peur s’installe, plus la prise en charge sera longue. Si vous sentez que la sexualitĂ© devient un sujet d’angoisse, n’attendez pas. À Esneux et alentours de LiĂšge, les consultations en sexologie accueillent chaque annĂ©e de plus en plus de patients ayant franchi ce premier pas, parfois aprĂšs des annĂ©es de silence.

Un autre point essentiel mĂ©rite d’ĂȘtre souligné : parfois, un bilan mĂ©dical complĂ©mentaire est proposĂ©. Douleurs gĂ©nitales, vaginisme, sĂ©cheresse persistante, trouble persistant de l’érection : il s’agit d’écarter une cause organique (pathologie, trouble hormonal, effet secondaire de traitement
). L’approche globale, ici, implique de collaborer avec mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, gynĂ©cologues, urologues ou encore kinĂ©sithĂ©rapeutes spĂ©cialisĂ©s.

Enfin, n’oublions pas la dimension Ă©ducative : la discussion autour des moyens de contraception, des droits sexuels, du respect mutuel, du consentement Ă©clairĂ© et de la prĂ©vention des IST fait partie du travail.

Peur de la sexualité : et aprÚs ? Que devient la vie intime ?

Une question que beaucoup de patients et patientes posent aprĂšs quelques sĂ©ances de sexologie : “Est-ce que je serai un jour ‘normal’ ? Est-ce que la peur disparaĂźt vraiment ?” La rĂ©ponse est moins magique qu’on ne l’imagine
 mais largement positive. Car la sexualitĂ©, ce n’est pas une course au “tout ou rien”, Ă  la “performance parfaite”. C’est un chemin, avec des hauts, des bas, des zones d’exploration et de dĂ©couverte. Parfois, l’ancien blocage laisse place Ă  un appĂ©tit nouveau, parfois il revient, mais n’est plus aussi immobilisant.

La clĂ©, c’est la rĂ©gularitĂ© – et l’absence de culpabilitĂ© en cas de rechute.

Plusieurs Ă©tudes l’attestent : aprĂšs 6 mois Ă  un an d’accompagnement rĂ©gulier, la grande majoritĂ© des patients rapportent une amĂ©lioration durable de leur qualitĂ© de vie sexuelle (et souvent, de leur confiance en eux, de leur joie de vivre, de leur santĂ© globale). Ces progrĂšs ne se mesurent pas seulement au “nombre de rapports”, mais Ă  une sensation retrouvĂ©e de libertĂ©, d’identitĂ©, de plaisir Ă  ĂȘtre soi.

Une illustration concrĂšte : un couple ayant traversĂ© ensemble une longue pĂ©riode de blocage et de non-dits retrouve peu Ă  peu le plaisir de petits gestes, la joie de l’intimitĂ© non sexualisĂ©e, puis, progressivement, le dĂ©sir s’invite Ă  nouveau. Rien n’est jamais “automatique”. Parfois on fait deux pas en avant, un en arriĂšre – mais chaque avancĂ©e est prĂ©cieuse.

Autre constat : il reste normal d’avoir peur de temps en temps, surtout aprĂšs une longue pĂ©riode d’abstinence ou un Ă©pisode douloureux. Mais cette peur n’est plus une muraille infranchissable. Elle devient une Ă©motion parmi d’autres, qui ne bloque plus le passage.

Enfin, et c’est une bonne nouvelle, l’accompagnement thĂ©rapeutique global offre des outils pour toute la vie. Les patient(e)s apprennent Ă  Ă©couter leur corps, Ă  nommer leurs Ă©motions, Ă  communiquer avec leur partenaire. Ce sont des clĂ©s prĂ©cieuses, quel que soit l’ñge, le contexte de vie ou les changements futurs (mĂ©nopause, maladie, changements de partenaire
).

L’un des freins reste le tabou. Briser le silence, Ă©changer avec des spĂ©cialistes (sexologue, psychologue, mĂ©decin) demeure le meilleur moyen de sortir de l’ombre. LĂ  encore, il n’y a pas de honte Ă  consulter en Belgique. De nombreux tĂ©moignages montrent que ce “premier pas” transforme la vie plus que tout autre conseil.

Si vous voulez explorer plus loin la question de la libido faible aprĂšs un accouchement, le site propose un article complet sur ce thĂšme Ă  LiĂšge.

Et puis, ce n’est jamais “trop tard”. Certaines personnes font ce chemin Ă  20 ans, d’autres Ă  60. L’essentiel, c’est de choisir de ne plus subir. D’oser, mĂȘme timidement, “remettre le pied Ă  l’étrier”. Comme une plante longtemps oubliĂ©e, la sexualitĂ© renaĂźt dĂšs qu’on lui offre de l’attention, de l’empatie, et le bon terreau.

Quelques conseils concrets, pour la route :

  • Ne vous comparez pas aux autres. Chacun son rythme, son histoire, ses besoins.
  • Osez en parler, mĂȘme maladroitement. Un mot suffit parfois Ă  ouvrir une brĂšche dans le mur du silence.
  • IntĂ©grez la bienveillance vis-Ă -vis de soi et de l’autre : il n’y a pas d’échecs, seulement des Ă©tapes.
  • Prenez au sĂ©rieux les signes de souffrance (douleurs, tristesse, colĂšre). Ils disent que le corps ou le cƓur ont besoin d’aide.

La peur de la sexualitĂ© n’est pas une fatalitĂ©. Se faire aider, c’est dĂ©jĂ  sortir du piĂšge.

FAQ – Questions frĂ©quentes

Comment savoir si ma peur de la sexualité nécessite une consultation spécialisée ?

Si votre anxiĂ©tĂ© impacte durablement le dĂ©sir, la frĂ©quence des rapports ou la qualitĂ© de votre relation, il est conseillĂ© de consulter un spĂ©cialiste. Un accompagnement permet de mieux comprendre l’origine du blocage et d’éviter qu’il ne s’installe durablement. Il n’y a pas de seuil “officiel” : Ă©coutez votre ressenti.

Quand consulter un sexologue pour vaincre la peur de la sexualité ?

Il est judicieux de consulter dĂšs que la vie intime devient source de souffrances, d’angoisse ou d’évitements rĂ©pĂ©tĂ©s, mĂȘme trĂšs discrets. Plus la dĂ©marche est prĂ©coce, plus elle est efficace et Ă©vite la chronicisation des blocages. Un premier rendez-vous peut aussi servir Ă  lever des doutes ou obtenir de l’information fiable.

Pourquoi l’accompagnement global est-il plus efficace face à la peur sexuelle ?

Parce qu’il associe comprĂ©hension psychologique, travail corporel et Ă©ducation sexuelle, l’accompagnement global s’attaque Ă  la fois aux causes et aux consĂ©quences. Cela permet de rĂ©concilier le corps et l’esprit, d’amener des solutions concrĂštes et personnalisĂ©es sur tous les plans.

Faut-il impliquer son partenaire dans le parcours thérapeutique ?

S’il s’agit d’un blocage en couple, la dĂ©marche conjointe aide Ă  relancer la communication et dissiper les malentendus. Cependant, la consultation individuelle reste parfois nĂ©cessaire en cas de traumatismes ou de besoin de confidentialitĂ©. La dĂ©marche se construit sur mesure selon vos besoins et prĂ©fĂ©rences.

Références scientifiques :

  • Brotto, L., et al. "A Mindfulness-Based Group Psychoeducational Intervention Targeting Sexual Arousal Disorder in Women." The Journal of Sexual Medicine, 2012. RĂ©sumé : Cet essai clinique dĂ©montre l’efficacitĂ© de la pleine conscience dans la diminution de l’anxiĂ©tĂ© sexuelle et l’amĂ©lioration du plaisir.
  • Mitchell, K. R., et al. "Sexual Function Problems and Help Seeking in Britain." The BMJ, 2013. RĂ©sumé : Cette grande Ă©tude montre que la prĂ©valence des blocages sexuels est Ă©levĂ©e et que l’accompagnement spĂ©cialisĂ© amĂ©liore le vĂ©cu intime et la satisfaction relationnelle.
  • Bancroft, J., & Graham, C.A. "The Role of Dysfunctional Beliefs in Sexual Problems." Archives of Sexual Behavior, 2011. RĂ©sumé : Le poids des croyances limitantes nourrit la peur sexuelle, l’accompagnement thĂ©rapeutique aide Ă  dĂ©construire ces schĂ©mas internes.
  • Fruhauf, S., et al. "Sexual Dysfunction and Sexual Distress: The Role of Anxiety, Depression and Relationship Dynamics." The Journal of Sexual Medicine, 2014. RĂ©sumé : L’étude dĂ©montre que la peur sexuelle rĂ©sulte d’un entremĂȘlement de facteurs Ă©motionnels et relationnels, d’oĂč l’importance d’une approche globale.
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