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Oublis, lenteur, décrochage scolaire : comprendre et agir sur les troubles de la mémoire de travail chez les enfants et ados - LiègeNeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER Solenn

NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

Oublis, lenteur, décrochage scolaire : quand les troubles de la mémoire de travail sabotent l’efficacité au quotidien chez l’enfant et l’adolescent ?

Qu’est-ce que la mémoire de travail et pourquoi elle compte tant chez les jeunes ?

Un mot sur la mémoire de travail : elle se glisse partout, tel le chef d’orchestre discret de nos pensées. C’est elle qui retient l’information à court terme pour la manipuler, la combiner, la comparer. Vous la sollicitez pour retenir un numéro de téléphone le temps de le composer, résoudre une opération de math, suivre une consigne en plusieurs étapes… Chez l’enfant, elle est au cœur de l’apprentissage — on la retrouve dans chaque salle de classe, chaque cour de récré, chaque activité sportive.

Imaginez un sac à dos déjà trop rempli. Un enfant en pleine leçon de maths doit se souvenir de la consigne, faire ses calculs, puis noter sa réponse dans le bon exercice. Si la mémoire de travail flanche, tout s’emmêle. Oubli du début de la consigne. Perte du fil. Résultat : l’enfant décroche.

Au collège, la pression s’accroît. Plus on avance dans le cursus, plus les tâches demandées s’empilent : copier un texte entendu à l’oral, suivre une consigne complexe en anglais, ou mémoriser une longue liste de vocabulaire. Si la capacité de la mémoire de travail est limitée, l’élève s’épuise. Il peut sembler “dans la lune”, l’air ailleurs… alors qu’il lutte, simplement, pour ne pas perdre pied. C’est épuisant.

Certains enfants et ados, en particulier ceux qui présentent des troubles neurodéveloppementaux, rencontrent des difficultés importantes avec cette mémoire de travail. Le TDA/H, la dyslexie, la dyspraxie, voire certains troubles anxieux jouent parfois le rôle de grains de sable dans la machine.

Psychologue pour enfants - adolescents et psychologue spécialisée à Liège notent une recrudescence de ces difficultés. Pourquoi ? Parce que l’environnement scolaire, de plus en plus exigeant, met ces petites faiblesses sous les projecteurs.

Alors même si la mémoire de travail semble invisible, elle conditionne tout : la capacité à apprendre, à s’organiser, à s’adapter. Comme un domino instable, un trouble ici peut déclencher des chutes ailleurs. À Liège et aux alentours de Liège, de nombreux parents consultent en pensant à un problème d’attention ou d’intelligence, alors que le cœur du problème se loge dans la mémoire de travail.

Mais d’où part-on, exactement ?

Pourquoi les troubles de la mémoire de travail sont-ils si fréquents (et si méconnus) ?

Les statistiques parlent d’elles-mêmes. Environ 10 à 15% des enfants présentent une faiblesse significative de la mémoire de travail. Mais le souci, c’est que les enseignants et même les parents passent souvent à côté… parce que cela ne saute pas aux yeux !

Un enfant oublie son matériel ? Se perd dans les étapes d’un devoir ? Met deux fois plus de temps que les autres pour rendre un exercice ? Peut-être qu’on pense qu’il “rêvasse”, qu’il “n’écoute pas assez”, voire qu’il “ne fait pas d’efforts”. Mais dans bien des cas, c’est la mémoire de travail qui flanche...

En Belgique, la question prend de plus en plus de place dans le dialogue autour du décrochage scolaire et de la prévention de l’échec. Des équipes éducatives se forment. Les psychologues scolaires tirent la sonnette d’alarme : “Attention ! Derrière chaque élève lent, il y a parfois une mémoire de travail débordée, tout simplement.”

On a longtemps cru que la mémoire de travail était figée. Pourtant, elle fluctue : fatigue, anxiété, surcharge émotionnelle, environnement bruyant… tout cela vient réduire d’un coup la capacité à gérer. Et du coup, l’enfant décroche, pas par mauvaise volonté, mais parce que son “espace disque” est plein.

Raison de plus pour ne pas laisser ces troubles sans réponse ! Surtout, parce qu’ils sont une véritable barrière à l’efficacité au travail scolaire, aux apprentissages… et à la confiance en soi.

TDA/H ou anxiété chez l'enfant, troubles de l'attention ou du langage à Tilff : comprendre la racine du problème est fondamental pour agir.

NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

Quels sont les signes d’une mémoire de travail en difficulté chez les enfants et les ados ?

Parfois, ça ressemble à un sac qui fuit : on y met des choses, elles en ressortent aussi vite. Difficile de faire la différence, parfois, entre une simple distraction et un vrai trouble de la mémoire de travail. Voici quelques signaux d’alerte…

1. Oubli fréquent des consignes, même simples : Un exemple typique ? L’enseignant dit “Prends ton cahier bleu, écris la date, puis complète l’exercice 3.” Hop, l’enfant a oublié la consigne avant d’avoir fini d’ouvrir son cartable.

2. Difficulté à suivre plusieurs instructions à la fois : Les enfants vont parfois tout faire, mais pas dans le bon ordre, ou zapper les étapes intermédiaires. Cela donne des devoirs incomplets ou hors sujet.

3. Perte du fil durant la lecture ou l’écoute : L’enfant lit un texte, mais s’arrête sans se souvenir du début, ou ne retient pas les éléments principaux d’une histoire racontée oralement. Il faut alors tout recommencer.

4. Lenteur d’exécution : Ces élèves mettent du temps à finir les tâches écrites ou orales. Non pas par paresse, mais parce qu’ils ont du mal à garder en mémoire toutes les informations nécessaires au fur et à mesure.

5. Problèmes en mathématiques et raisonnement logique : Retenir les étapes successives d’un calcul posé ou comprendre l’utilité de chaque étape peut devenir un vrai défi.

6. Manque d’autonomie : Ils demandent souvent : “Tu peux répéter la consigne ?”, ou ont besoin d’aide pour se rappeler ce qu’ils doivent faire ensuite. Cela peut agacer l’entourage, qui croit à de la négligence.

On comprend alors pourquoi la mémoire de travail, quand elle fait défaut, agit comme un goulot d’étranglement pour l’ensemble des autres compétences. Peu importe l’intelligence ou la motivation, si elle boude, rien ne passe !

Ce n’est pas qu’un souci scolaire, loin de là. La vie quotidienne se complique, aussi : “N’oublie pas de ranger ta chambre, puis mets la table, ensuite viens te laver les mains !” Et quelques minutes plus tard, tout est oublié. Difficile alors, pour la famille, de démêler la part du volontaire et celle de l’involontaire.

Et le pire ? C’est que les enfants présentant ces difficultés font souvent tout ce qu’ils peuvent. Mais le réservoir ne suffit pas.

Une anecdote parlante : Camille, 12 ans, toute l’intelligence vive. Pourtant, il oublie la question alors qu’il commence à répondre. Ou il retient la réponse, mais oublie la question. “Comme si les portes de mon cerveau se fermaient, aussitôt ouvertes”, dit-il. Derrière cet aveu, toute la détresse d’une mémoire de travail à bout de souffle.

Une étude menée à l’Université de Nottingham a pointé que plus de 80% des enfants en difficulté scolaire avaient une mémoire de travail fragilisée. Ce n’est donc pas un détail… mais bien un pilier !

Pourtant, il existe des tests simples, réalisés par le psychologue pour test de QI chez l’enfant ou adolescent à Liège, qui permettent d’objectiver ces faiblesses et de proposer des pistes.

Encore faut-il, avant tout, oser en parler. Parfois, il ne s’agit pas d’un trouble grave, mais d’une hypersensibilité à l’environnement, ou d’une anxiété qui sème la pagaille dans la mémoire.

Mais, si le doute persiste, il vaut mieux consulter tôt que tard. L’intervention précoce change tout !

Quels impacts d’une mémoire de travail faible sur l’efficacité scolaire et la confiance en soi ?

Il ne s’agit pas seulement d’un “petit souci” de concentration. Les répercussions sur la vie scolaire et l’efficacité des enfants et adolescents, elles, sont énormes. Imaginez-vous devoir retenir un texte, réaliser des devoirs, préparer un exposé oral… alors que chaque information s’échappe avant que la suivante soit rentrée.

C’est comme si on demandait à un serveur d’équilibrer trois plateaux … avec deux mains ligotées. Inévitablement, il en tombe un — puis deux, puis on renonce à porter le reste.

Cela explique pourquoi les enfants concernés se sentent souvent “nuls” ou “différents”. Certains vont même jusqu’à développer une peur de l’échec, un stress chronique. Ils préfèrent ne pas essayer — pour ne pas se décevoir à nouveau.

En classe, cela se traduit par :

  • Des difficultés à suivre le rythme collectif
  • Un retard dans toutes les matières nécessitant de travailler en plusieurs étapes
  • Des erreurs dans les consignes, même en sport ou en art
  • Des devoirs faits de travers, des exercices bâclés… ou jamais terminés
  • Des résultats irréguliers : parfois brillants, souvent en chute libre

À la maison, la situation n’est pas plus simple : les conflits augmentent, à mesure que les échecs scolaires s’accumulent. Il arrive souvent que les jeunes concernés entament un cercle vicieux : plus ils échouent, moins ils osent s’engager — et plus la mémoire de travail, épuisée, décline.

À force de s’entendre dire qu’il “n’écoute pas”, qu’il “n’en fait qu’à sa tête”, l’enfant finit par y croire. Il développe parfois des stratégies d’évitement, ment sur ses devoirs, ou se replie sur lui-même. Le psychologue pour enfants et adolescents à Liège voit surgir ces jeunes brisés, pleins de potentiel mais envahis par le doute.

Plus grave encore, sans une prise en charge adaptée, ces enfants risquent d’être orientés à tort, parfois vers un TDA/H ou une précocité inexistante, alors que la cause est bien plus simple… et réversible.

Aux alentours de Liège, de nombreuses écoles, coachs scolaires et intervenants sociaux collaborent aujourd’hui avec des psychologues expérimentées à Liège pour dépister ces troubles et offrir des outils à la fois aux enfants et à leurs familles.

Parfois, ce sont même les enseignants qui signalent le problème. Certains repèrent ces “fuites” de mémoire au fil des semaines : “Votre fille a toutes les capacités, mais elle oublie la moitié des consignes…” Dès lors, le travail en équipe commence !

Sans dramatiser : bien accompagnés, ces enfants s’en sortent.

Là aussi, souvenez-vous : un trouble de la mémoire de travail ne condamne pas à l’échec. Mais il demande des adaptations… et de l’écoute.

Stop à la stigmatisation : comprendre pour mieux accompagner

Il est fréquent que l’enfant en difficulté rencontre un scepticisme maladroit de la part de ses proches ou professeurs. “Il ne fait pas exprès !”, expliquent les spécialistes. La mémoire de travail, ce n’est pas une question de volonté ou de motivation.

Les solutions existent — mais, sans dépistage, l’enfant accumule une avalanche d’étiquettes injustes : “pas concentré”, “paresseux”, “rêveur”. Alors que souvent, il fait tous les efforts du monde. Il compense. Il s’épuise.

Pour éviter la spirale de découragement, il ne faut jamais négliger un signal faible.

Heureusement, avec un diagnostic précis, une alliance famille-école-soignant crée très vite un cercle vertueux. Redonner confiance, alléger la charge, aider à s’organiser… Ce sont souvent de petites astuces qui changent tout.

Et c’est là que l’accompagnement par une neuropsychologue spécialisée prend son sens.

Comment évaluer et prendre en charge les troubles de la mémoire de travail chez l'enfant et l'adolescent ?

La première étape ? Dédramatiser. Oui, il y a des solutions. Non, ce n’est pas la faute de l’enfant ou de la famille. La mémoire de travail s’évalue et se muscle, un peu comme un muscle fragile qu’on va rééduquer — en douceur, pas à pas.

Un rendez-vous chez une neuropsychologue spécialiste enfants et adolescents à Liège permettra de poser un diagnostic précis. Après un entretien approfondi, le professionnel réalise différents tests standardisés, adaptés à l’âge de l’enfant (tests digit-span, épreuves de cubes, tâches de manipulation mentale...).

On regarde comment l’enfant :

  • Retient des chiffres, des mots, des consignes
  • Suit une suite d’actions, dans l’ordre
  • Résout un calcul en plusieurs étapes
  • Lit un texte et extrait les informations-clés
  • Manipule des éléments abstraits en mémoire

Ce bilan évite de confondre le problème avec d’autres troubles (TDA/H, anxiété, troubles du langage), qui nécessitent parfois des prises en charge différentes. Il éclaire la situation et rassure la famille… qui comprend enfin pourquoi “ça coince”.

La neuropsychologue peut aussi, grâce à ce test, formaliser un projet de rééducation. Car oui, il est souvent possible d’améliorer la mémoire de travail, même sans “remède miracle”.

Concrètement, que propose-t-on ? Un accompagnement individuel, adapté à l’enfant, avec des séances régulières au cabinet ou parfois à distance. Des exercices ludiques, des scénarios de la vie quotidienne, l’utilisation d’outils numériques (applications, jeux mémoire...), et surtout, une pédagogie de la réussite.

L’idée n’est pas de rendre l’enfant “parfait” mais de l’aider à déjouer les pièges du quotidien, à retrouver confiance en ses capacités et à redevenir acteur de sa réussite.

Un point clé : la transmission aux parents et aux enseignants. Car il faut une équipe autour de l’enfant, chacun adaptant ses exigences, sa manière de communiquer, sa façon de structurer les tâches.

Avec les parents, la psychologue propose souvent :

  • Des routines adaptées (vérification du cartable le soir, bullet journal, listes illustrées…)
  • Des jeux à la maison qui sollicitent la mémoire (mémory, suites de mouvements…)
  • Des astuces simples : fractionner les tâches, visualiser les étapes, donner des consignes claires et courtes.

Pour les enseignants, on conseille de :

  • Fractionner les consignes (ne dire qu’une chose à la fois !)
  • Favoriser la répétition orale ou écrite
  • Autoriser les aides visuelles, schémas, couleurs, post-it
  • Valoriser toutes les petites réussites

De plus en plus d’établissements en Belgique développent des projets pédagogiques spécifiques pour ces enfants : temps aménagement, tutorat, outils numériques d’aide à la mémoire… On mise sur la complémentarité des approches !

L’accompagnement par une neuropsychologue spécialisée, comme Mme Solenn POTTIER à Esneux, ce n’est pas seulement une succession de tests. C’est un soutien global, un partenariat sur la durée. Voilà pourquoi, en quelques semaines, on constate déjà des changements !

Quelles stratégies concrètes pour améliorer l’efficacité au travail lorsque la mémoire de travail fait défaut ?

Ce n’est pas une fatalité. Il existe tout un arsenal de solutions concrètes, souvent simples, à mettre en place à l’école, à la maison, ou avec la psychologue spécialisée.

Voici quelques outils, testés et validés par les familles et les enseignants de la région de Liège :

  • Le fractionnement des tâches : Plutôt que de donner trois consignes à la suite, on les divise et on les fait valider une à une. Le “petit pas par petit pas” fonctionne très bien !
  • Le support visuel : Utiliser des couleurs, des schémas, des pictogrammes, des post-it sur le bureau ou dans la trousse. Les enfants retiennent mieux quand ils voient — pas seulement quand ils entendent.
  • L’entraînement cognitif : Certaines applications comme Cogmed ou des jeux “brain training” sont validées scientifiquement pour booster la mémoire de travail. Attention, il ne s’agit pas de miracle, mais de vrais outils complémentaires à une prise en charge globale.
  • La routine structurante : Instaurer des horaires fixes, des to-do lists illustrées, des rappels, permet de libérer la mémoire de tâches secondaires. On “décharge le disque dur” pour garder l’essentiel !
  • Le retour récurrent sur les acquis : On n’hésite pas à refaire, re-vérifier, re-lire, sans culpabiliser. L’apprentissage, c’est la répétition. La mémoire de travail aime les chemins balisés !
  • Savoir demander de l’aide : Encourager l’enfant à oser dire “peux-tu répéter ?” ou “peux-tu m’aider à faire les étapes une à une”. La communication, c’est la clé.
  • Le renforcement positif : Afficher les réussites, féliciter l’endurance, souligner la progression. L’enfant a besoin de sentir qu’il avance, même petit à petit.
  • L’environnement adapté : Minimiser les distractions : bureau rangé, téléphone éloigné, bruit limité si possible. Chaque parasitage supplémentaire coûte cher à la mémoire de travail.

Un point fondamental : toutes ces méthodes ne fonctionneront que si l’enfant comprend le sens de ce qu’il fait. Plus il se sent acteur, moins il subit, plus il coopère. Cela demande de la patience… et de l’écoute.

Une métaphore souvent partagée par les psychologues spécialisés : la mémoire de travail, c’est la RAM de l’ordinateur humain. Avec 2Go, on fait moins qu’avec 8Go. Mais si l’on ferme les “fenêtres” inutiles, on avance déjà plus vite !

En consultation, on entend souvent les parents demander s’il existe une “recette miracle”. Non. Par contre, il y a des chemins multiples vers la réussite. Et dans la majorité des cas, l’enfant progresse très vite… dès lors qu’il se sent compris et accompagné.

Mais il faut parfois du temps pour désapprendre la peur de l’échec. Beaucoup d’enfants ont intégré que l’école était le lieu où “l’on échoue”. Un travail sur la confiance en soi et l’affirmation de ses forces est donc indispensable.

C’est pourquoi la prise en charge doit être personnalisée. Ce qui marche pour l’un n’aide pas nécessairement l’autre.

En résumé ? Ne pas rester isolé. Car derrière chaque obstacle, il y a une solution à construire. À plusieurs.

Et si le doute persiste, il ne faut pas hésiter à contacter Mme Solenn POTTIER, neuropsychologue spécialisée enfants et adolescents à Esneux ou consulter un psychologue enfants – adolescents pour évaluer ensemble la meilleure marche à suivre. Le plus tôt, le mieux. Les répercussions à long terme sont d’autant plus faibles qu’on agit vite.

FAQ – Questions fréquentes

Comment repérer un trouble de la mémoire de travail chez un enfant ou un adolescent ?
Plusieurs signes peuvent alerter : oublis répétés, lenteur pour finir les devoirs, difficulté à suivre des consignes, ou perte du fil lors de la lecture. Si ces symptômes persistent dans différents contextes, une évaluation spécialisée par un psychologue peut être utile pour poser un diagnostic précis.

Pourquoi la mémoire de travail est-elle si importante pour la réussite scolaire ?
La mémoire de travail permet à l’enfant de retenir et manipuler les informations utiles sur le moment, condition essentielle pour comprendre une leçon, faire un calcul ou suivre une consigne. Lorsqu’elle est déficiente, tout l’apprentissage s’en trouve perturbé, malgré la motivation ou l’intelligence.

Faut-il consulter si mon enfant a du mal à suivre à l’école ?
Oui, si les difficultés deviennent récurrentes, qu’elles persistent malgré les efforts, cela peut révéler un trouble de la mémoire de travail ou un autre trouble associé. Un bilan chez une neuropsychologue ou un psychologue pour enfant permet de clarifier la situation et de proposer un accompagnement adapté.

Quels accompagnements existent près de Liège pour soutenir un enfant avec trouble de la mémoire de travail ?
De nombreuses structures proposent des bilans et suivis spécialisés, notamment Mme Solenn Pottier à Esneux. Des aménagements avec l’école, des exercices à domicile et un coaching sur les routines aident à améliorer le quotidien et la confiance en soi de l’enfant.

Références scientifiques

Gathercole, S. E., & Alloway, T. P. (2008). Working Memory and Learning: A Practical Guide for Teachers. Sage Publications.
Résumé : Présente des concepts-clés sur la mémoire de travail des enfants et des solutions pédagogiques concrètes pour l’école.

Holmes, J., Gathercole, S. E., & Dunning, D. L. (2009). Adaptive training leads to sustained enhancement of poor working memory in children. Developmental Science, 12(4), F9-F15.
Résumé : Montre que l’entraînement adapté peut augmenter durablement la mémoire de travail chez les enfants en difficulté.

Baddeley, Alan D. (2012). Working memory: Theories, models, and controversies. Annual Review of Psychology, 63, 1-29.
Résumé : Synthèse sur le rôle central de la mémoire de travail dans le fonctionnement cognitif, avec mise à jour des modèles actuels.

Alloway, T. P., Rajendran, G., & Archibald, L. M. D. (2009). Working memory in children with developmental disorders. Journal of Learning Disabilities, 42(4), 372-382.
Résumé : Analyse des conséquences d’une mémoire de travail faible chez les enfants souffrant de troubles du développement (TDA/H, dyspraxie).

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