NeuropsychologueNeuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0472 26 62 63
Vieillir. Un mot qui fait peur ou qui intrigue. Aujourd’hui, il rime souvent avec perte d’autonomie, trous de mémoire, voire solitude. Pourtant… Pourquoi ne parlerions-nous pas aussi de mieux vieillir ? De rester vif, curieux, autonome le plus longtemps possible ? D’ajouter de la vie aux années, et non l’inverse ? À l’heure où l’espérance de vie s’allonge, la prise en charge des capacités du cerveau devient cruciale. Mais comment stimuler sa mémoire après 65 ans, lutter contre la routine, prévenir la maladie d’Alzheimer ? Les avancées de la neuropsychologie nous offrent des outils concrets, souvent méconnus. À travers cet article, embarquez pour une exploration scientifique et humaine : comment fonctionnent ces programmes cognitifs pour seniors ? Sont-ils efficaces ? Quels bénéfices dans la vraie vie, aux alentours de Liège ou ailleurs ?
Un tour d’horizon complet, pour répondre aux interrogations les plus fréquentes des personnes âgées et de leurs proches, mais aussi des soignants. Promis : vous découvrirez qu’il est possible d’entretenir ses capacités cognitives… comme on entretient son jardin. Avec patience. Avec méthode. Avec des résultats parfois surprenants.
Que constate-t-on aujourd’hui sur le terrain ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon l’INAMI, en Belgique, plus de 20% des seniors présentent des plaintes de mémoire. Mais le plus surprenant ? Plus de la moitié des personnes concernées n’en parlent jamais à leur médecin. Peut-être avez-vous déjà entendu : “C’est normal à mon âge !”, ou “Je perds un peu la boule, mais ce n’est pas grave…”. On se persuade que le cerveau vieillit, point barre. Or, cette fatalité n’est pas une fatalité. Les recherches contemporaines montrent l’inverse. Le cerveau reste plastique, même après 70 ans.
Stress, isolement, maladie chronique : ces facteurs accélèrent le déclin cognitif. Les troubles de la mémoire ne sont pas une fatalité. Au contraire, de nombreux domaines de la vie quotidienne dépendent de nos capacités cérébrales : la gestion des courses, la prise de médicaments, la conversation avec les proches… Perdre le fil trop souvent, mal ranger les objets, oublier un rendez-vous. Cela mine la confiance en soi, la sécurité, et au final, l’envie de participer à la vie sociale.
C’est pourquoi les demandes de bilans et de consultations en neuropsychologie explosent, y compris à Liège et dans ses communes avoisinantes. Vous l’aurez remarqué : les proches s’inquiètent bien avant que le médecin pose un diagnostic. D’où l’importance, face aux premiers doutes, d’évaluer le fonctionnement cognitif par des tests validés et des bilans personnalisés. Ces tests repèrent, bien en amont, les faiblesses mais aussi les points forts de la personne.
L’accompagnement par un(e) neuropsychologue se fait donc sur mesure. Il ne s’agit pas de “faire des devoirs”, ni de faire travailler une vieille machine usée ! L’idée, c’est d’adapter les programmes cognitifs aux habitudes, à l’histoire, au quotidien de chacun. Car vieillir avec le cerveau en forme, c’est gagner en qualité de vie. On se sent utile. On ose s’inscrire à des ateliers. On repousse l’entrée en institution. Voilà l’enjeu.
Parlons concret. Lorsque l’on évoque des “programmes cognitifs”, de quoi s’agit-il vraiment ? Certains pensent à des jeux, à des mots croisés, à des applis numériques. C’est bien plus large que cela. Découvrez en détail les outils utilisés par les neuropsychologues spécialisés en seniors.
L’entraînement mnésique ciblé
Tout commence souvent par la mémoire : la mémoire de travail, la mémoire épisodique, la mémoire prospective. Des exercices existent, validés scientifiquement, pour améliorer chaque “tiroir” de la mémoire. On oublie les simples listes de mots à répéter ! Aujourd’hui, grâce à l’apport de la psychologie cognitive, on propose des stratégies plus subtiles : images mentales, associations, techniques de catégorisation, routines adaptatives. Le but ? Comprendre la logique de son propre cerveau, et l’exploiter. Un exemple ? Apprendre à repérer les “pièges” du quotidien, à élaborer des supports visuels ou des rappels adaptés.
Les ateliers d’attention et de concentration
Souvent, ce n’est pas la mémoire qui fait défaut, mais l’attention qui flanche. Facile de se disperser, surtout face à la fatigue ou à un environnement bruyant. Les ateliers cognitifs proposent alors une sorte de fitness cérébral : repérer les distractions, entraîner la vigilance, changer de tâches de manière plus fluide. Très utile, par exemple, lorsqu’on vit en couple ou en famille, et que le quotidien reste mouvementé malgré l’âge !
La stimulation globale et sociale
Insistons sur un point : le cerveau adore la nouveauté. Les programmes cognitifs les plus efficaces intègrent donc de l’interaction sociale, des activités culturelles, de la musique, voire des sorties. Parfois, un atelier mémoire en groupe a plus d’impact qu’un entraînement individuel. Les échanges stimulent, motivent. Un mot oublié ? Un autre participant aide à retrouver le fil. Cette dynamique enrichissante participe à limiter le risque de dépression, très présente dans la perte d’autonomie.
L’utilisation du digital/soutien numérique
N’imaginez pas que seuls les “jeunes retraités” utilisent des tablettes ! De plus en plus de solutions digitales, conçues pour les seniors, offrent des entraînements cognitifs ludiques et adaptés. Attention toutefois : un programme informatique ne remplace jamais l’œil expert d’un professionnel, ni la personnalisation nécessaire à chaque parcours.
Évaluation régulière et adaptation : la force du suivi personnalisé
Les étapes d’évaluation sont cruciales. On mesure, on ajuste, on encourage. Pas question de faire des exercices inutiles, trop faciles ou trop durs ! Ici, le suivi s’effectue souvent toutes les 6 à 8 semaines, afin de constater les progrès et prévenir l’apparition de nouveaux troubles. Le but, encore une fois, n’est pas la performance. Plutôt la longévité cérébrale.
Ces approches sont largement décrites dans les publications internationales, mais aussi recommandées en Belgique par les différents pôles de gériatrie et réseaux de soins. À lire pour aller plus loin : boostez votre mémoire de travail au quotidien grâce à la neuropsychologie.
Petite anecdote vécue en cabinet : une patiente de 80 ans, ayant perdu confiance après une erreur de dosage de médicaments, a retrouvé progressivement son autonomie au fil des séances individuelles. Aujourd’hui, elle participe à l’organisation des fêtes familiales, et se dit “fière de ne pas finir comme sa propre mère, laissée de côté”. Ce genre de succès se multiplie grâce aux bilans précoces.
Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET
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Mettons les pieds dans le plat. Les chaînes de télévision, la publicité, vantent souvent des “jeux pour muscler le cerveau” ou des carnets de sudoku à usage quasi-médical. Ça fait sourire. Ce qui marche réellement, ce sont les programmes adaptés, personnalisés, sur fond de relation bienveillante. Rien de pire que de s’ennuyer devant un exercice, ou d’être infantilisé. En consultation, on commence toujours par l’histoire du patient, ses peurs, ses habitudes.
La relation avec un(e) neuropsychologue joue un rôle de coach mais aussi de miroir. Elle permet d’identifier les facteurs aggravants (fatigue, anxiété, isolement, événements stressants). Vous n’imaginez pas comme un simple changement de lunettes, un traitement de l’insomnie, ou un changement de rythme peut modifier les performances aux tests cognitive ! C’est le fameux “effet plafond” : un cerveau, c’est comme une voiture… Il faut de l’essence, oui, mais aussi de bonnes routes.
Au fil du temps, un autre point-clé apparaît : soutenir la motivation, prévenir la lassitude. Un programme cognitif n’a de sens que s’il est continu, cohérent, souple. Quelques arrêts, rechutes, ou périodes de souffrance psychique ? On ralentit, on adapte, on introduit de nouvelles méthodes ou de nouveaux outils. L’important, c’est la régularité, pas l’épuisement.
Les recherches récentes, partagées dans les revues de référence ainsi que lors des journées européennes de neuropsychologie, convergent : l’effet “dose” est réel. Plus un senior participe activement (2 à 3 fois par semaine), plus les bénéfices apparaissent rapidement. Mais cela ne veut pas dire que chacun doit être parfait ! L’humain reste au centre. À Esneux, à Liège ou ailleurs, ce qui compte, c’est d’oser demander de l’aide.
Les proches jouent souvent un rôle d’activateur : il est fréquent qu’un conjoint, un enfant adulte, prenne rendez-vous pour “faire le point”. Parfois, c’est un médecin de famille, inquiet d’une perte d’appétit ou d’une modification de la personnalité, qui déclenche la consultation. Signe que l’accompagnement se construit en réseau, sur la confiance.
À noter également que la prévention est centrale. Un accompagnement bien mené rend service à la fois à la personne âgée et à ses aidants. Il maintient le lien social, repousse la dépendance, évite des hospitalisations inutiles. Une étude conduite aux Pays-Bas montre que la stimulation cognitive réduit de 32% l’entrée en institution après 5 ans. Pas négligeable !
Enfin, il existe une grande variété de programmes, que ce soit en séances individuelles, en groupes restreints, ou sous forme de “carnets d’entrainement” à la maison. Chacun trouve chaussure à son pied. Pour exemple, certains seniors préfèrent travailler sur ordinateur, d’autres font des marches commentées, ou des sessions de remue-méninges autour de l’actualité. Le but : rester acteur.
Pour s’informer plus largement sur les troubles mémoriels, je vous invite à consulter cet article : Thérapie de la mémoire, le neuropsychologue peut enseigner des techniques de mémorisation.
Vous êtes sceptique ? Il est normal d’avoir des doutes sur l’utilité réelle de ces interventions. Pourtant, la recherche accumule les preuves. Les effets d’un programme cognitif régulier s’observent sur trois plans essentiels : la mémoire, l’autonomie et le bien-être psychologique.
Si certains changements sont subtils, d’autres font une vraie différence dans la vie réelle. Moins d’oublis quand on discute en famille, plus de facilité à suivre la télévision ou à retenir une liste de courses, moins d’anxiété lors de la préparation d’un voyage. Un des indicateurs les plus parlants ? “Je me sens plus sûr de moi”, ou “je n’ai plus peur de décrocher le téléphone”. Ces retours proviennent de seniors de tous milieux, vivant à domicile ou dans des résidences services, y compris aux alentours de Liège.
Mieux encore, les troubles du comportement associés, comme l’apathie, la repli sur soi, l’agressivité secondaire à l’insatisfaction, diminuent naturellement. Un entrainement cérébral régulier, encadré, agit comme une routine positive. Il structure la semaine. Il sert de prétexte à sortir, à échanger, à partager.
L’effet préventif, quant à lui, est moins visible au jour le jour. Pourtant, la littérature scientifique insiste : le vieillissement cognitif n’est pas linéaire ! Certains individus maintiennent des performances stables jusqu’à un âge très avancé. Un environnement stimulant, des défis adaptés, une bonne gestion du sommeil et de l’audition : tout cela protège. C’est le concept de la “réserve cognitive”. Plus on la sollicite, mieux on résiste en cas de coup dur (AVC, maladie, deuil, hospitalisation).
Pour aller plus loin ou demander conseil, n’hésitez pas à consulter ce dossier complet : Troubles de mémoire : consultation en neuropsychologie à Liège.
Au final, le but n’est jamais de faire de tous les seniors des champions olympiques de la mémoire. Plutôt de leur offrir l’opportunité de continuer à décider, à aimer, à transmettre, à savourer leur quotidien. Parfois, cela signifie simplement oser partir seul en promenade, garder ses comptes, ou organiser une soirée pour sa famille. Mille petits pas. Mille victoires.
En résumé, mieux vieillir grâce à la neuropsychologie, c’est miser sur l’humain, sur l’écoute, sur la régularité et sur la science. Pas sur la performance à tout prix. D’ailleurs, à l’image d’un jardin qu’on cultive chaque semaine, entretenir ses compétences cérébrales, c’est leur donner la chance de refleurir, saison après saison.
Comment savoir si un programme cognitif est adapté à ma situation ?
Avant de commencer un programme, une évaluation neuropsychologique personnalisée est indispensable pour cibler vos besoins réels. Le professionnel pourra alors proposer des exercices adaptés à votre profil et à votre vie quotidienne.
Pourquoi les exercices de mémoire fonctionnent-ils mieux avec un suivi professionnel ?
Un(e) neuropsychologue ajuste le niveau de difficulté, encourage la motivation et corrige les mauvaises stratégies, ce qui rend l’entraînement plus efficace et moins décourageant. L’accompagnement humain favorise aussi la régularité des exercices.
Quand faut-il envisager de débuter un accompagnement cognitif chez un senior ?
Dès l’apparition de difficultés même légères (oublis, troubles de l’organisation, perte d’initiative), il est recommandé d’en parler à un professionnel. Plus la prise en charge est précoce, plus les bénéfices sont importants et durables.
Faut-il habiter en Belgique pour bénéficier d’un programme cognitif personnalisé ?
Même si le système de soins varie selon les pays, de nombreux neuropsychologues proposent ce type d’accompagnement, en présentiel ou à distance. Il est cependant intéressant de privilégier un suivi local pour inclure l’entourage et adapter au mieux le programme à la réalité du quotidien.
Références scientifiques :
- Belleville, S. et al., “Effect of Cognitive Training on Cognitive Outcomes in Older Adults: A Meta-Analysis,” *Psychological Science*, 2018. Une synthèse des études montrant des gains de mémoire et d’attention grâce aux programmes adaptés.
- Simon, S. et al., “Cognition and Aging: Interventions for Cognitive Health,” *Clinical Geriatric Medicine*, 2020. Détaille les différentes méthodes utilisées en neuropsychologie pour le maintien des fonctions.
- Gates, N.J. et al., “Cognitive and memory training in adults at risk of dementia: A systematic review,” *BMC Geriatrics*, 2019. Analyse l’effet protecteur des ateliers cognitifs contre le déclin.
- Beaudoin, M. et al., “Plasticité cérébrale au vieillissement : mythe ou réalité ?” *Revue de Gérontologie*, 2022. Explique la capacité du cerveau à s’adapter et progresser même après 70 ans.