357 avis : 4,9/5 ⭐️ ⭐️ ⭐️ ⭐️ ⭐️

Les outils numériques pour booster votre cerveau : décryptage et conseilsNeuropsychologue

Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0472 26 62 63

Les outils numériques qui bousculent la neuropsychologie : comment votre cerveau peut vraiment s’enrichir en 2024

Vous est-il déjà arrivé d’oublier où vous avez posé vos clés... alors que vous veniez de les utiliser ? Ou de sentir, à la fin d’une journée, que votre tête ressemble à une boule de coton ? Ces petits oublis, cette impression de “brouillard” mental, ce sont autant de signes que nos fonctions cognitives sont sollicitées, parfois jusqu’à la limite. Avec la montée en puissance des écrans, des applis et des outils connectés, on entend tout - et son contraire - sur les outils numériques pour le cerveau. Sont-ils utiles ? Peuvent-ils vraiment aider en cas de troubles de la mémoire ou de l’attention ?

Dans ce long dossier, nous passons au crible ces fameux outils numériques. Du jeu d’entraînement cérébral à l’application qui détecte les pertes de mémoire insidieuses, en passant par les plateformes d’évaluation utilisées en cabinet, plongeons dans cette révolution douce qui suscite autant d’espoirs que de questions. Prêt à décider si votre smartphone peut accompagner votre cerveau ? Allons-y, avec un regard résolument humain et scientifique.

Découvrir les techniques de mémorisation enseignées par le neuropsychologue

1. Pourquoi parle-t-on d’outils numériques en neuropsychologie ?

La neuropsychologie, c’est la rencontre entre le cerveau, le comportement et la cognition. Longtemps, les tests et exercices restaient “papier-crayon”. Aujourd’hui, une nouvelle génération d’outils numériques bouleverse la pratique, que ce soit pour évaluer une mémoire en berne, booster l’attention des enfants TDAH ou aider à repérer un début de maladie d’Alzheimer.

Mais attention, tout n’est pas “magique”. La technologie, ce n’est ni une baguette ni une potion miracle. Si certains logiciels remplacent aujourd’hui le célèbre test des cubes ou les jeux de mémoire, c’est qu’ils proposent souvent plus qu’un simple gadget : des stimulations adaptatives, des graphiques détaillés, un suivi sur la durée. Ils permettent d’aller chercher les performances exactes et de voir, petit à petit, si elles évoluent. Comme un coach sportif qui note les timings, sauf qu’ici, c’est la mémoire qui s’entraîne et se mesure.

Ce n’est pas un hasard si, aujourd’hui, dans les cabinets à Liège ou en Belgique, on croise de plus en plus de tablettes, de logiciels spécialisés, ou encore des “serious games” conçus pour la stimulation cognitive. Ce mouvement répond à une population qui vieillit, à la montée des plaintes de brouillard cérébral post-covid, ou à la recherche de nouveaux supports pour adultes, adolescents et seniors.

Alors, pourquoi un tel engouement ? Simple : notre cerveau adore les défis. Et en numérique, ces défis sont variés, personnalisés, capables de garder… l’attention, justement ! Les outils peuvent s’adapter en temps réel. Plus les scores montent, plus le niveau s’ajuste. Vous êtes perdu dans un exercice ? Pas grave, l’outil ajuste à la baisse. Comme dans un jeu vidéo, mais avec notre mémoire et notre logique à la place des points.

Le vrai plus : grâce au numérique, le suivi peut être ultra-précis, documenté séance après séance, mois après mois. On visualise des courbes, on perçoit les progrès… ou les signaux d’alerte. À l’heure où chaque minute compte, ces plateformes permettent aussi des exercices à domicile. “Vous oubliez de faire vos exercices ? L’appli vous le rappelle.” Un allié de taille, non ?

En résumé : parler d’outils numériques en neuropsychologie, c’est saluer une transformation. Fini le tout-papier, bienvenue à l’interactivité. Mais jamais, jamais, sans une véritable réflexion humaine : rien ne remplace l’écoute et l’accompagnement personnalisé d’un professionnel.

2. Le cerveau en pratique : quels outils numériques pour stimuler quelles fonctions cognitives ?

Vous avez entendu parler de Lumosity, CogniFit ou HappyNeuron ? Derrière ces noms, des milliers d’exercices venants “muscler” la mémoire ou l’attention. Mais soyons clairs : il ne s’agit pas de simples jeux. La plupart de ces plateformes sont conçues sur la base de résultats scientifiques, et testent différentes “familles” de fonctions cérébrales : mémoire de travail, attention, langage, raisonnement logique, vitesse de traitement, flexibilité mentale… Rien n’est laissé au hasard.

Une métaphore ? Imaginez la mémoire comme un muscle. Plus on la sollicite, plus elle se renforce. Mais à condition d’un entraînement ciblé, certes de qualité. On ne muscle pas son bras en seulement soulevant une feuille de papier, pas vrai ? C’est exactement pareil pour le cerveau. Les outils numériques les plus efficaces s’attaquent à deux grandes logiques :

1. L’entraînement cognitif : Ici, les plateformes proposent des “mini-jeux” calibrés sur mesure. Par exemple : retenir une séquence d’images, retrouver un objet caché après plusieurs distractions, reconstituer un puzzle en temps limité, jongler avec plusieurs tâches à la fois (l’art du multitasking, bien connu des parents d’enfants TDAH !). Selon les recherches, pratiquer régulièrement ces exercices améliore la concentration et la rapidité de décision – mais uniquement si l’on “sort de sa zone de confort”.

2. L’évaluation et le repérage : Les logiciels de bilan numérique permettent, dès aujourd’hui, de dépister des faiblesses précises : attention, mémoire à court terme, reconnaissance des visages, planification… Un exemple ? Les plateformes telles que COGWEB ou BEN v2 sont déjà utilisées en cabinet pour affiner la détection de troubles précoces chez la personne âgée, bien avant qu’on pense à consulter. C’est puissant. Et cela peut déclencher un suivi, un accompagnement, alors même que les proches n’ont encore rien remarqué.

Pour illustrer, à Esneux ou aux alentours de Liège, certains patients réalisent leurs exercices sur tablette, chez eux, sous le contrôle à distance du praticien. Un cas concret : Mme R., 62 ans, ex-comptable, commence à “oublier” ses courses et s’inquiète. Un bilan sur plateforme numérique objective une baisse dans la mémoire à court terme. Après trois mois d’un entraînement ciblé à raison de dix minutes par jour, ses résultats remontent. Et la confiance revient. Ce type d’exemple, la neuropsychologue Mme Eléonore Closset, à Esneux, en observe régulièrement.

Que faire en cas de troubles de la mémoire ? Découvrez l'accompagnement en neuropsychologie

Mais attention : pas de solution miracle. On ne guérit pas un trouble neurocognitif profond avec une appli. Mais parfois, commencer à s’entraîner, c’est déjà enrayer la spirale de la perte d’estime de soi, et cela, ça compte. Pour certains patients, c’est une vraie bouffée d’oxygène.

Un autre aspect clé, ce sont les applications mobiles pour la vie quotidienne. Il existe aujourd’hui des agendas numériques simplifiés pour rappel de médicaments, des alarmes visuelles pour ne rien manquer (une réunion, un rendez-vous). Certains outils aident même à structurer sa journée visuellement, utile pour les troubles de l’organisation après un AVC par exemple.

Consultez les techniques pour booster la mémoire de travail grâce à la neuropsychologie

Côté enfants et ados : que retenir sur les stimulations numériques ?

Chez l’enfant comme chez l’adolescent, on retrouve un engouement pour ces outils, mais aussi un débat. Certains logiciels sont spécifiquement conçus pour accompagner les enfants souffrant de TDAH ou de troubles “dys” (dyslexie, dyspraxie). Les exercices sont ludiques, les feedbacks instantanés. Les études montrent qu’avec un usage régulier, bien encadré, la vigilance, l’inhibition et la mémoire de travail peuvent s’améliorer. Parfois, c’est le “trop-plein” d’écrans au quotidien qui ankylose, donc il faut savoir doser.

Un point fort : à chaque progrès, l’enfant visualise ses résultats, parfois même avec des récompenses virtuelles. Cela assied la motivation et la confiance.

En Belgique, nombre d’équipes de neuropsychologues travaillent déjà avec ces dispositifs, pour compléter le travail classique et offrir aux jeunes générations un cadre adapté à leurs envies… connectées !

3. Les limites et les pièges à éviter : tout outil n’est pas miracle

À trop croire les promesses des outils numériques, on finirait par douter de tout. “Améliorez votre QI en 15 jours”, “Retrouvez une mémoire d’éléphant”, et autres slogans racoleurs sont légion. Un conseil : gardez la tête froide. Ce n’est pas parce qu’un jeu est interactif qu’il agit réellement sur les régions cérébrales visées. Certaines études le disent clairement : les progrès sur un “jeu” se transfèrent mal à la vie quotidienne si la stimulation ne colle pas aux tâches réelles.

Autre écueil : l’addiction à la performance ou à la technologie. Parfois, chercher la perfection dans un classement n’aide pas. Le but, ce n’est pas de décrocher la médaille du meilleur score, mais d’améliorer la concentration, la mémoire, l’organisation. Vous avez déjà ressenti cette lassitude devant un entraînement trop répétitif, comme ces applis qui vous forcent à “venir chaque jour” sous peine de perdre le fil ?

Pour éviter ces pièges, il y a des règles d’or : choisir des outils validés par la recherche scientifique, toujours sous l’œil d’un professionnel capable d’interpréter les courbes, et surtout, veiller à varier les exercices, à ne pas se focaliser sur une seule dimension.

À noter aussi, et c’est crucial : le numérique ne doit jamais remplacer l’humain. Le véritable “booster” cognitif, c’est l’accompagnement, la motivation à continuer, les conseils adaptés. Un logiciel ne remplacera jamais l’écoute, la revalorisation, l’adaptation du rythme selon la fatigue ou les journées “sans”. C’est pour cela que les plateformes de stimulation, même les plus sophistiquées, n’existent jamais seules en consultation. Elles prolongent la main du praticien, mais ne la remplacent pas.

Enfin, un point souvent peu abordé : la sécurité des données. Certains outils stockent les scores, les informations personnelles… Il faut s’assurer du respect du secret professionnel et du stockage en Europe, surtout quand il s’agit de bilans sur enfants ou adultes vulnérables.

Quand consulter pour des oublis et distractions fréquents chez les jeunes ?

Donc si vous cherchez à améliorer votre cerveau ou celui de votre enfant, posez-vous toujours les questions suivantes : L’outil est-il reconnu ? Protégerait-il mes informations ? Et surtout : ai-je un vrai suivi humain, adapté à mes besoins, mes “hauts” et mes jours de fatigue ?

Découvrez la consultation en neuropsychologie à Liège pour les troubles de la mémoire

Bilan QI et neuropsychologie : un exemple d’outil numérique qui a trouvé sa place, offrant des passations moins stressantes, plus ludiques, parfois même en réalité virtuelle pour les enfants anxieux. Mais l’analyse finale, la compréhension, l’empathie, restent le privilège du praticien.

Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0472 26 62 63

4. Sur le terrain : comment intégrer les outils numériques dans un accompagnement sur-mesure ?

Voyons ce que cela donne, en cabinet ou à la maison. Arrive M. G., 58 ans, cadre, qui se plaint “d’oublier les rendez-vous et de mélanger les dossiers”. Après un bilan complet, la neuropsychologue utilise les outils numériques pour cibler précisément la mémoire de travail et la flexibilité mentale. Résultat : un programme personnalisé, quelques exercices courts chaque jour sur tablette, suivi d’entretiens réguliers.

Petit à petit, la famille observe des changements : plus de sécurité dans la gestion de la journée, moins d’anxiété face à l’oubli. L’outil numérique devient un partenaire, pas un bourreau. Il motive à se dépasser sans pression. Ce sont ces petits progrès, ces “victoires” invisibles au quotidien, qui font la force de cette approche. C’est aussi vrai chez les seniors, qui retrouvent une autonomie pour gérer leurs médicaments ou organiser leurs courses quotidiennement, tout en évitant le piège du “tout-écran”. À chacun son rythme, ses besoins.

Pour le professionnel, c’est une révolution douce. Les données recueillies permettent d’affiner le diagnostic, de mieux personnaliser les stratégies d’aide. Parfois, une alerte tombe : une chute de performances rapide, un oubli répété inhabituel. Cela peut signaler un problème médical sous-jacent, déclenchant alors de précieux examens. C’est aussi cela, la force du couple “digital + humain” : repérer, accompagner, rassurer. Utiliser les outils comme des boussoles, pas comme des remplaçants.

En pratique, à Liège, certains cabinets coordonnent un parcours hybride : quelques séances en présentiel, de l’entraînement à domicile, puis une relecture régulière avec le praticien. Ce sont ces modèles mixtes qui émergent, alliant les atouts du numérique et la chaleur de l’accompagnement humain.

Au fond, intégrer le digital, c’est donner plus de liberté à chacun. Ceux qui se sentent freinés par leurs fonctions cognitives retrouvent le contrôle, tout en restant accompagnés. Car, et c’est la leçon de la neuropsychologie moderne : chaque cerveau est unique, chaque histoire, aussi.

Avant de se lancer, consultez toujours un professionnel spécialisé, à l’écoute, qui maîtrise les dernières innovations et saura guider en douceur, étape par étape, avec patience et humanité.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si un outil numérique est adapté à mes difficultés cognitives ?

L’idéal est de demander l’avis d’un neuropsychologue, qui prendra le temps d’évaluer vos besoins et de sélectionner les logiciels ou applications réellement bénéfiques pour votre situation. Évitez les solutions “universelles” sans adaptation ni suivi professionnel. Un bon outil doit être personnalisé selon vos objectifs et vos capacités.

Pourquoi faut-il toujours combiner accompagnement humain et outils numériques ?

Les outils numériques sont efficaces seulement lorsqu’ils s’insèrent dans un suivi personnalisé. L’analyse humaine permet de comprendre vos freins, vos progrès et d’ajuster en temps réel les exercices proposés. Le numérique stimule les fonctions cognitives, mais c’est le professionnel qui garantit la cohérence et la sécurité du parcours.

Quand voit-on des effets réels après avoir commencé une stimulation numérique ?

Les premiers bénéfices se manifestent souvent après quelques semaines de pratique régulière – entre 4 et 8 semaines, en général. Il est important de rester régulier dans l’entraînement et de faire le point fréquemment avec le neuropsychologue pour ajuster le programme selon l’évolution de vos aptitudes.

Faut-il craindre l’addiction ou la surcharge mentale avec les outils numériques de stimulation ?

Un usage encadré et mesuré réduit fortement les risques. Il est toutefois conseillé de limiter le temps quotidien, d’alterner avec des activités hors écran et de privilégier la qualité à la quantité. Le professionnel sera attentif à prévenir tout excès ou perte de motivation, garantissant un équilibre sain.

Références scientifiques

Rabipour S., & Davidson P. S. R., "Do ‘brain-training’ programs work?", Frontiers in Human Neuroscience, 2015. Synthèse critique montrant que l’effet des programmes d’entraînement cérébral dépend de l’encadrement et du suivi, non du jeu en soi.

Simone L. K., et al., "Computerized cognitive training for older adults: A review", International Journal of Geriatric Psychiatry, 2019. Cette revue retrouve des bénéfices à court terme sur certains domaines cognitifs, principalement avec un suivi professionnel.

van Heugten C. M., et al., "An overview of cognitive rehabilitation in neurological disorders", Frontiers in Neurology, 2014. L’auteur prône une intégration raisonnée d’outils numériques, couplés à l’accompagnement humain, pour véritablement améliorer le quotidien du patient.

Lindenberger U., et al., "Interactive Cognitive Artifacts and Adult Cognitive Development", New Directions for Child and Adolescent Development, 2020. Les dispositifs interactifs sont plus bénéfiques lorsqu’ils encouragent la motivation et l’engagement personnel, sous contrôle humain.

This is some text inside of a div block.