AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 04 268 18 67
Entendre, ce n’est pas simplement percevoir des sons avec ses oreilles. C’est aussi le cerveau qui décode, trie, analyse, filtre toutes ces informations sonores qui nous entourent. Imaginez : une symphonie où chaque instrument serait joué à l’aveuglette. Voilà ce que vit un cerveau privé de sons nets. Quand la perte auditive s’installe, il n’est pas rare de se sentir exclu, frustré ou tout simplement fatigué par trop d’efforts pour comprendre une conversation dans le bruit. Mais bonne nouvelle : la rééducation auditive, c’est la salle de sport du cerveau après l’installation d’appareils auditifs. Un entraînement sur-mesure, qui redonne au cerveau ses réflexes et sa vivacité auditive. Prêt à en percer les secrets ? Suivez le guide.
Dans toute la Belgique, les audioprothésistes et spécialistes de l’appareil auditif insistent de plus en plus sur ce temps d’entraînement après l’appareillage. D’ailleurs, aux alentours de Liège, nombreux sont les patients qui racontent avoir retrouvé le plaisir d'écouter la pluie, la voix des proches, ou encore… le chant d’un merle du matin. Mais pourquoi cette rééducation ? Et à quoi sert-elle exactement ? Explications.
AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège
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Quand vous installez un appareil auditif pour la première fois, vous n’entrez pas dans un monde de sons clairs instantanés comme on allume une lampe. Ce serait trop simple ! En fait, le cerveau a désappris à gérer certains sons ou même à les reconnaître. Il a tourné le bouton “mute” sur les bruits et les paroles mal perçues. Dès lors, remettre le son à fond du jour au lendemain, c’est comme ouvrir les rideaux au cinéma alors que le film est lancé. Éblouissant, désorientant, voire déstabilisant.
La rééducation auditive, c’est donc un programme d’adaptation, d’entraînement et (presque) de méditation sonore. Elle permet au cerveau de se réhabituer progressivement à l’environnement sonore complet. C’est l’un des motifs fréquents de consultation chez les personnes malentendantes. Vous connaissez sans doute quelqu’un qui, après son appareillage, s’est plaint d’entendre trop fort les bruits de pas, le robinet ou même sa propre voix. Pas anormal, rassurez-vous !
La cause ? Pendant des mois, parfois des années, le cerveau a vécu dans le silence, s’accommodant à sa sauce. Les sons les plus doux ont disparu de son paysage. Les sons forts, eux, devenaient pénibles, accentuant les difficultés de compréhension dans le bruit. Lors du port de prothèses auditives, tout revient d’un coup, et il faut réapprendre à faire le tri, à ignorer certaines stimulations inutiles. Comme votre cerveau après une longue absence au bureau : il a besoin de retrouver ses repères.
Cette adaptation n’est pas innée. Elle prend du temps, demande de la patience… et des exercices ! Certains spécialistes parlent même d’“éducation cérébrale” du son. Selon les études les plus récentes, il faut généralement plusieurs semaines pour parvenir à s’habituer aux nouveaux sons fournis par un appareil auditif. Ce délai peut varier en fonction de l’âge, du type de surdité, du moment où l’on est équipé, et surtout de la motivation du patient.
Mais alors, quelles sont les étapes concrètes de cette fameuse rééducation auditive ? Découvrez-les dans la partie suivante.
Theorie, c’est joli. Mais en vrai, comment ça se passe, cette fameuse rééducation ? On enfile l’appareil et on attend ? Eh non ! La rééducation auditive s’appuie sur une progression très concrète, orchestrée étape par étape. Un peu comme une remise en forme progressive après une blessure. Ce programme, souvent accompagné par un audioprothésiste ou un orthophoniste, peut s’organiser autour de plusieurs exercices et conseils.
La première étape ? Il s’agit tout simplement de se familiariser avec le retour de certains bruits oubliés. Bruits de talons, d’eau qui coule, sonnerie du micro-ondes, bruissement de vêtements… Beaucoup de patients à Liège racontent avoir été surpris, parfois dérangés, par le retour de ces petits bruits du quotidien. Cette étape sert à désensibiliser le cerveau et à lui rappeler que ces sons sont normaux, anodins, inoffensifs (même s’ils semblent trop forts au début !).
Conseil : Prendre 10 minutes par jour pour écouter activement son environnement. Fermez les yeux, et tentez de reconnaître, puis de nommer un maximum de sons autour de vous. Un exercice simple, mais puissant pour réveiller les circuits auditifs routiniers. Pas besoin de matériel, ni de logiciel dernier cri.
À ce stade, on parle de “réapprentissage sensoriel”. Le cerveau se réapproprie les sons ignorés depuis longtemps. C’est parfois un moment émouvant : la cloche d’une église, un rire d’enfant, ou le frémissement du vent dans les arbres retrouvent leur place dans la mémoire. On n’imagine pas à quel point tout cela peut manquer… jusqu’à ce qu’on le retrouve !
Par la suite, la rééducation va viser des situations de plus en plus complexes. Rien ne sert de courir, il faut progresser pas à pas. Patience !
Pour aller plus loin, découvrez comment certains mythes sur les appareils auditifs persistent et pourquoi la réalité de l’adaptation auditive est souvent mal comprise.
Mot clé : l’adaptation.
Mais ce n’est que le début. L’essentiel de la rééducation va porter sur la compréhension… Pas toujours évident !
Une grande erreur, c’est de croire que remettre le son suffit. Car entendre n’est pas comprendre. Saviez-vous que 60 % des patients équipés d’un appareil auditif rapportent encore une difficulté à suivre les conversations dans le bruit après plusieurs semaines ? Le cerveau n’est plus habitué à faire le tri, à se concentrer sur une voix en particulier. On parle alors de “perte de la discrimination auditive”.
Pourtant, ce n’est pas une fatalité. La rééducation auditive inclut des exercices de compréhension de la parole. Comment faire ? Quelques exemples :
Si possible, faire relire certains textes à des vitesses différentes pour reposer le cerveau tout en le challengeant. Cela évite la sensation de se faire submerger. À mesure que la rééducation progresse, les exercices s’adaptent.
Petit à petit, votre cerveau muscle ses capacités : il distingue mieux les sons proches/far, isole la parole du bruit de fond, et retrouve la précision dans la reconnaissance des mots similaires. Les études prouvent que cette plasticité cérébrale est possible à tout âge, à condition de s’entraîner ! L’impact social de la surdité reste bien réel, et la rééducation aide à rompre cette exclusion, surtout dans les milieux conviviaux ou professionnels.
Le mot clé ici : la patience. On ne retrouve pas la compréhension “d’avant” en une nuit. Le cerveau, même s’il est une « machine » formidable, a ses limites. Certains jours, tout ira bien. D’autres, moins. Persévérez, vous verrez vite les progrès.
L’autre levier souvent oublié ? Le soutien d’un professionnel formé. Les audioprothésistes — par exemple AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège — investissent de plus en plus dans le suivi personnalisé, les bilans réguliers, et même des “entraînements” spéciaux pour les patients en difficulté.
C’est aussi ce que met en avant la recherche clinique récente : le cerveau réapprend, mais il a parfois besoin “d’un coup de pouce” extérieur. Une évaluation de la compréhension dans le bruit, un ajustement précis du programme auditif, ou même des conseils ciblés peuvent relancer la dynamique.
N’oubliez pas : un appareil auditif, ça ne se règle pas tout seul. La rééducation, c’est une alliance entre appareil, patient… et cerveau !
Oui, le cerveau évolue. Une sorte de gymnaste, toujours prêt à se réadapter. C’est ce qu’on appelle la plasticité cérébrale. Lorsqu’on “prive” le cerveau d’un sens (ici, l’audition), il a tendance à réorganiser ses circuits. Résultat ? Certains réflexes disparaissent, l’attention se porte ailleurs (visuelle, mémoire, gestes…), et les zones auditives perdent de leur performance. C’est comme un muscle jamais sollicité. Il “fonde”.
Bref, il faut tout réentraîner pour retrouver une audition performante !
Les études IRM (imagerie médicale) montrent des variations nettes de la plasticité après la pose d’appareils auditifs. Le cortex auditif, la zone qui traite les sons dans le cerveau, “clignote” à nouveau lors de stimulations, alors qu’il était resté silencieux pendant des mois. Cette récupération de la fonction cérébrale peut nécessiter 3 à 6 mois, selon les personnes et leur engagement dans la rééducation.
Un chiffre marquant : chez les patients aux alentours de Liège suivis après pose d’appareils, plus de 75 % rapportaient une attention améliorée à la parole et, souvent, moins de fatigue auditive en fin de journée. Restez motivé !
Petit clin d’œil : la plasticité concerne tous les âges. Les plus âgés peuvent réapprendre, même si le processus est plus lent. N’écoutez pas ceux qui prétendent “qu’il est trop tard” !
Il existe aussi des exercices pour stimuler précisément la plasticité auditive :
Des plateformes numériques proposent des parcours adaptés, mais un support humain reste irremplaçable. Parfois, c’est lors d’une consultation pour fatigue auditive que tout démarre. Au fil des exercices, la confiance en soi revient, et les résultats parlent d’eux-mêmes. Certains patients reprennent des activités collectives, d’autres renouent avec des loisirs abandonnés (cinéma, théâtre, jeux de société…)
Le mot clé scientifique ici : la neuroplasticité. Un doudou pour les spécialistes, mais un trésor pour ceux qui s’accrochent au quotidien !
Dans tous les cas, la rééducation auditive, c’est aussi une aventure humaine : on apprend, on doute, on progresse. Parfois, ça demande d’accepter l’inconfort du début… Mais au bout de la route, c’est souvent un nouveau chapitre de vie qui s’ouvre.
Pour répondre aux interrogations plus courantes, retrouvez ci-dessous les questions fréquentes posées par les patients sur la rééducation auditive.
Comment savoir si j’ai vraiment besoin d’une rééducation auditive après l’appareillage ?
Si vous ressentez des difficultés à comprendre la parole même après l’installation de votre appareil auditif, ou si certains bruits vous paraissent gênants, la rééducation peut vous aider. Presque tous les nouveaux porteurs doivent passer par cette étape pour optimiser leurs capacités auditives.
Pourquoi la rééducation auditive prend-elle du temps ?
La rééducation auditive nécessite du temps, car le cerveau doit réapprendre à analyser les sons, à filtrer les bruits inutiles et à se concentrer sur la parole. Cette adaptation progressive est indispensable pour retrouver un confort d’écoute optimal et éviter la fatigue auditive.
Quand consulter un spécialiste pour un suivi de rééducation auditive ?
Il est conseillé de consulter dès l’installation de votre appareil auditif puis régulièrement afin d’ajuster les réglages et de recevoir des exercices personnalisés. Un suivi rapproché, surtout les premiers mois, est un gage de réussite de la rééducation auditive.
Faut-il obligatoirement pratiquer des exercices quotidiens pour progresser ?
Oui, faire des exercices quotidiens accélère la réadaptation du cerveau et améliore la compréhension dans les situations complexes. Quelques minutes chaque jour suffisent à constater des progrès, alors n’hésitez pas à les intégrer à vos routines.
1. Gatehouse S., Noble W. The speech, spatial and qualities of hearing scale (SSQ). International Journal of Audiology, 2004.
Résumé : Cet article décrit des outils d’évaluation pour mesurer les progrès de la compréhension auditive et l’impact des appareils auditifs sur la qualité de vie.
2. Pichora-Fuller, M.K. How Hearing Loss and Cognitive Aging Interact. Ear and Hearing, 2003.
Résumé : Cette étude explique la relation entre perte auditive, déclin cognitif et l’importance d’une stimulation cérébrale lors de la rééducation auditive.
3. Sharma A., Campbell J. et al. Plasticity in the adult human auditory cortex: outcomes in cochlear implantation. Hearing Research, 2015.
Résumé : Les auteurs mettent en évidence la plasticité cérébrale et les capacités d’adaptation du cerveau adulte après un appareillage auditif.
4. Ferguson M.A., Henshaw H., Clark D.P.A., Moore D.R. Benefits of Training for Older People With Hearing Loss: A Randomized Controlled Trial. Ear and Hearing, 2014.
Résumé : Cette recherche valide les bienfaits des exercices d’entraînement auditif pour améliorer la compréhension et la qualité de vie des patients âgés.
Envie d’aller plus loin sur ce sujet fascinant ? Consultez aussi les articles dédiés à la mémoire et perte auditive, ou sur le rôle des appareils dans la compréhension dans le bruit.
Pour la région de Liège, découvrez quand consulter pour une perte auditive et la pluridisciplinarité face aux acouphènes à Liège, deux thèmes précieux pour ne pas rester seul face à vos doutes auditifs.