AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 04 268 18 67
Longtemps considérée comme un handicap sensoriel isolé, la perte auditive se révèle aujourd’hui être un enjeu de santé publique, notamment lorsqu’on la relie au risque de développer la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence. Face au vieillissement de la population, la prévention des troubles cognitifs s’invite dans les préoccupations des familles, médecins, audioprothésistes et chercheurs. De plus en plus d’études démontrent un lien étroit entre fonction auditive et cerveau, bouleversant le parcours de soin classique des malentendants.
Mais comment expliquer ces interactions ? En quoi la correction auditive, grâce aux appareils auditifs modernes, pourrait-elle limiter la survenue ou l’accélération du déclin cognitif, connu pour mener à Alzheimer ou à d’autres démences ? Qui sont les premiers concernés — et faut-il redoubler de vigilance selon l’âge, l’origine géographique ou le mode de vie ? Pourquoi trouve-t-on de plus en plus de patients aux alentours de Liège qui cherchent à faire tester leur audition dès les premiers signes de troubles de la mémoire ?
À travers cette grande enquête, AXE SANTÉ vous propose de décrypter les dernières recherches, comprendre la réalité vécue dans les centres d’audioprothèse, et découvrir l’intérêt d’une prise en charge active et précoce de la perte auditive pour préserver ses capacités intellectuelles. Ce dossier complet répond aux interrogations fréquentes des familles, tout en s’appuyant sur des recommandations scientifiques ainsi que des retours de professionnels expérimentés en Belgique.
AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège
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L’idée selon laquelle l’oreille et le cerveau communiquent en permanence gagne du terrain dans le milieu scientifique. Autrefois, on pensait la perte de mémoire des seniors ou l’apparition des premiers troubles cognitifs indépendante des difficultés d’audition. Pourtant, les neurologues et les audiologistes observent depuis les années 2010 que les patients ayant une perte d’audition non corrigée présentent beaucoup plus de signaux avant-coureurs d’une démence que les personnes bien appareillées.
De grandes études, comme celles menées par l’Université Johns Hopkins (Baltimore, USA), montrent que la probabilité de développer une maladie d’Alzheimer serait multipliée par deux, voire trois, en cas de surdité moyenne à sévère, non traitée. Même les pertes dites « légères » exposeraient à un excès de risque mesurable. En France, le rapport INSERM 2015 estimait qu’« un tiers des cas de démence serait évitable via des mesures de prévention incluant la promotion de l’audition ».
Mais quel est ce mystérieux mécanisme ? La première piste avancée concerne les zones auditives du cerveau, très sollicitées tout au long de la vie. En cas de détérioration de l’audition, ces zones reçoivent moins de stimulations sensorielles, ce qui entraîne progressivement une atrophie locale. Le réseau qui relie audition, mémoire de travail, attention et langage se fragilise. Résultat : la personne s’isole, se coupe de la conversation de groupe, et ses fonctions cognitives perdent de leur vivacité.
Autre hypothèse : le « vol de ressources ». Lorsqu’il entend mal, le cerveau du senior doit déployer beaucoup plus d’énergie pour comprendre les sons, déchiffrer les mots et suivre le fil d’une discussion. Ce surcroît d’effort, appelé charge cognitive, épuise la mémoire à court terme et laisse moins de capacité pour d’autres fonctions intellectuelles essentielles, comme l’orientation dans le temps et l’espace ou la planification.
En d’autres termes, la surdité n’accélère pas seulement le déclin cognitif par un défaut d’information, mais aussi par une sursollicitation du cerveau, qui finit par décrocher. Les troubles auditifs agissent donc sur au moins deux leviers majeurs du risque d’Alzheimer : l’atrophie cérébrale et l’épuisement fonctionnel. Des chercheurs ont même identifié des « trous » dans la matière grise chez des malentendants chroniques, localisés dans l’hippocampe (siège de la mémoire).
De nombreux patients rapportent aussi des signes précoces de difficulté à suivre une conversation dans le bruit, oubliant des mots ou des informations énoncées à voix basse. Ce constat rejoint les recommandations de l’audioprothésiste : ne jamais sous-estimer une plainte auditive, même légère, chez une personne à risque (âge, antécédents familiaux…).
Enfin, la dépression, la perte de lien social et l’isolement aggravent le processus. Quand l’oreille faillit, le monde extérieur s’estompe, favorisant chez certains patients une spirale d’exclusion silencieuse, propice à l’anxiété et à la dépression – facteurs de vulnérabilité pour l’apparition des maladies neurodégénératives.
Aux alentours de Liège, de plus en plus de seniors et d’adultes actifs se voient proposer systématiquement un dépistage auditif, bien au-delà des seuls troubles sévères. Pourquoi cet intérêt nouveau ? Parce que les données scientifiques récentes démontrent que toute perte auditive détectée tôt, puis corrigée activement, réduit sensiblement le risque de déclin cognitif et de maladie d’Alzheimer.
Les spécialistes recommandent désormais d’inclure un test auditif régulier dans les bilans de santé des personnes de plus de 55 ans, en particulier si :
Même sans motif d’alerte, un test d’acuité auditive auprès d’un audioprothésiste fiable offre un point de comparaison précieux d’année en année. Ces examens sont aujourd’hui rapides, indolores et accessibles directement sans ordonnance médicale. À Liège, des structures spécialisées – comme AUDIKA Appareils Auditifs à Esneux – proposent des bilans audiométriques complets et gratuits, permettant un diagnostic précoce et une orientation rapide vers les solutions adaptées.
Les bienfaits du dépistage précoce sont multiples : éviter la dégradation silencieuse de l’audition, préserver ses capacités conversationnelles pour garder une vie sociale riche, et surtout intervenir bien avant l’apparition de troubles cognitifs irréversibles. Plus favorablement, la correction auditive précoce semble agir comme une « barrière » de protection cérébrale, relançant la stimulation neuronale.
Un autre motif fréquent de consultation en centre d’audioprothèse : le démenti cognitif d’origine mixte, autrement dit ces patients qui oublient, mais aussi entendent mal. Pour ces cas complexes, une prise en charge pluridisciplinaire, associant ORL, gériatre et audioprothésiste, s’avère plus efficace qu’une démarche isolée. On rappellera qu’un simple appareil auditif peut transformer radicalement la capacité d’interaction quotidienne et apporter un bénéfice général sur l’autonomie, le plaisir de vivre, la confiance… et la mémoire.
N’attendez donc pas de ressentir une gêne majeure pour prendre rendez-vous : la recherche affirme qu’à chaque année de retard dans la correction, les risques de développer des troubles cognitifs progressent d’autant. Mieux vaut agir tôt, surtout pour celles et ceux qui souhaitent garder le contact et préserver leur qualité de vie le plus longtemps possible.
Pour aller plus loin, découvrez aussi notre article sur l'impact des appareils auditifs sur la longévité.
La révolution technologique des dernières années a placé les appareils auditifs au cœur des stratégies modernes de prévention du déclin cognitif. Il ne s’agit plus seulement de « mieux entendre », mais de protéger sa mémoire, son langage et sa capacité à raisonner. Selon un large consensus médical, la correction active des troubles auditifs, via des solutions personnalisées, retarde efficacement l’apparition de la maladie d’Alzheimer voire, dans certains cas, permet une forme de réversibilité ou de stabilisation des symptômes précoces.
Chaque modèle de prothèse nouvelle génération, conçu par des enseignes innovantes comme AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège ou proposé dans les centres spécialisés de Liège, allie haute restitution du signal sonore, adaptation automatique à l’environnement (bruit, voix, musiques) et connectivité avec d’autres outils numériques (téléphones, TV, assistants). Quelques semaines seulement après l’appareillage, la majorité des patients rapportent :
Ces constats cliniques se doublent de preuves biologiques : des travaux d’imagerie cérébrale publiés entre 2018 et 2023 attestent que, chez les porteurs d’appareils auditifs, la plasticité neuronale (capacité de renouveler et renforcer les circuits cérébraux) se maintient proche de la normale, alors que, sans appareillage, le cortex auditif s’atrophie. On observe également des réactivations de l’hippocampe et des zones préfrontales, responsables respectivement de la mémoire et de l’organisation du langage.
Un point important : la précocité. L’efficacité des aides auditives est maximale lorsqu’elles sont portées dès les premiers stades de baisse de l’audition. En effet, plus la privation sensorielle a duré, plus la récupération cognitive sera limitée. Les spécialistes recommandent donc de ne pas attendre une surdité « totale » ou un diagnostic déjà avancé d’Alzheimer pour s’équiper. Les familles en Belgique témoignent régulièrement auprès des services d’audioprothèses : « Depuis que maman entend mieux, elle est bien plus présente, suit nos discussions et retrouve des souvenirs oubliés ».
Au-delà de la mémoire, d’autres fonctions cérébrales sont stimulées par le port d’un appareil auditif : l’orientation (repérer d’où vient un son), la planification (participer à un repas animé), l’émotion (apprécier la musique ou la voix d’un proche). Tout ceci contribue à retarder l’évolution vers l’Alzheimer et à restaurer la qualité de vie.
Il reste toutefois des résistances. Beaucoup de patients hésitent à franchir le pas, par peur de la stigmatisation ou d’un appareillage jugé encombrant. Mais les nouveaux modèles sont discrets, efficaces dès l’adaptation, et associés à un accompagnement personnalisé par un professionnel qualifié, comme ceux rencontrés lors d’une étude récente en Belgique.
Pour ceux qui souffrent d’acouphènes en plus de la baisse d’audition, le bénéfice des prothèses est également prouvé : non seulement l’irritabilité et la fatigabilité diminuent, mais le cerveau reste mieux éveillé grâce à la récupération de sons « enfouis », maintenant ainsi l’équilibre général du système nerveux. Pour approfondir ce sujet, lisez aussi notre article sur l'appareillage en cas d'acouphènes.
La lutte contre la maladie d’Alzheimer nécessite une mobilisation globale : familles, médecins généralistes, audioprothésistes, gériatres, mais aussi responsables politiques et associations de patients. Mieux informer sur le lien entre audition et cognition représente un enjeu essentiel pour limiter l’impact humain et économique de la démence.
Dans les villes et campagnes, on multiplie désormais les campagnes de dépistage : villages Alzheimer, réunions d’information, journées portes ouvertes en centres auditifs et consultations gratuites. Savoir quand consulter devient une priorité pour tous les acteurs du parcours de soins.
Pour les seniors, la démarche ne relève plus de l’exception ni d’une simple question de confort. Préserver son audition, c’est agir sur l’un des facteurs de prévention modifiables les plus importants aujourd’hui identifiés pour la protection contre la maladie d’Alzheimer. Rappelons qu’il n’existe pas encore de traitement curatif à ce jour ; la prévention et la correction efficace représentent donc les meilleurs « boucliers » en l’état actuel de la science.
La clé du succès réside dans la sensibilisation : parler de ses troubles auditifs sans honte, consulter même sans gêne majeure, s’ouvrir à une solution rapide (parfois temporaire ou progressive) pour maintenir la stimulation cognitive maximale. Encore trop de retraités n’osent franchir la porte d’un audioprothésiste que contraints par leur entourage. Les études démontrent pourtant que plus de 60 % des porteurs réguliers d’appareils voient leur niveau de cognition se stabiliser, voire progresser, contre moins de 20 % chez les non-corrigés.
Les familles et proches aidants jouent aussi un rôle fondamental : observer les signes de retrait, de confusion verbale, de refus de conversation, amène souvent à détecter une perte auditive ignorée ou sous-estimée. Un échange bienveillant avec un professionnel permet souvent de rassurer et d’accompagner les patients, même réticents. L’association des ORL, audioprothésistes et gériatres dresse un constat clair : plus tôt la prise en charge est initiée, plus grand est l’effet protecteur contre le déclin intellectuel.
Enfin, la société doit favoriser l’accès aux technologies auditives. Les progrès réalisés ces dix dernières années rendent les appareils performants, compacts, quasi-invisibles et financièrement accessibles via différents dispositifs de prise en charge. Les centres spécialisés à Liège développent une offre adaptée à tous les âges, tous milieux, pour lutter contre ce « trou noir » silencieux que représente la surdité négligée et ses conséquences sur la mémoire et l’autonomie.
En conclusion, agir rapidement sur la santé auditive s’impose comme une démarche globale et préventive, à la fois personnelle et sociétale. Prendre soin de ses oreilles, c’est investir dans sa mémoire et dans sa qualité de vie, pour profiter de ses proches et évoluer sereinement, même à un âge avancé.
Des difficultés à comprendre dans le bruit, à suivre une conversation, ou des troubles de la mémoire associés peuvent signaler un risque accru de déclin cognitif en cas de perte auditive. Consulter rapidement un audioprothésiste permet de réaliser un bilan précis et de limiter ce risque. Un test auditif régulier après 55 ans est recommandé.
La correction rapide de la perte auditive maintient la stimulation des zones du cerveau impliquées dans l’audition, la mémoire et le langage, évitant ainsi leur atrophie et la surcharge de travail cognitif. Cela permet aussi de garder une vie sociale active, ce qui réduit fortement les risques de démence.
Il est conseillé d’envisager un appareil auditif dès que l’on constate une gêne, même légère, afin de préserver l’efficacité des connexions neuronales et prévenir l’isolement. Plus la correction est précoce, plus le bénéfice sur la mémoire et l’autonomie est significatif.
Oui, un port quotidien continu permet de maintenir la stimulation cérébrale essentielle à la mémoire, à l’attention et au langage, retardant ainsi le risque de déclin cognitif et d’Alzheimer. L’usage intermittent ou tardif est moins efficace pour la prévention.
Lin, F.R., Metter, E.J., et al. Hearing Loss and Incident Dementia. Archives of Neurology, 2011.
Résumé : Cette étude prospective révèle que la perte auditive est associée à un risque significativement accru de démence chez les personnes âgées.
Deal, J.A., Sharrett, A.R., et al. Hearing impairment and cognitive decline: A pilot study. Journals of Gerontology, 2015.
Résumé : L’équipe démontre un lien direct entre baisse auditive non traitée et déclin cognitif accéléré.
Livingston, G., Huntley, J., et al. Dementia prevention, intervention, and care: 2020 Report of the Lancet Commission. The Lancet, 2020.
Résumé : Rapport international alertant sur le rôle majeur de la prévention des risques auditifs dans la lutte contre la démence.
Amieva, H. et al. Self-reported hearing loss, hearing aids, and cognitive decline in elderly adults: a 25-year study. Journal of the American Geriatrics Society, 2015.
Résumé : Suivi de 25 ans montrant un ralentissement du déclin intellectuel chez les porteurs réguliers d’appareils auditifs.