Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33
En 2024, la question de l'identité de genre occupe une place centrale dans les échanges de société, la médecine et, de façon croissante, dans les consultations de sexologie. Si ce sujet soulève curiosité, préjugés et même incompréhensions, il est surtout, pour de nombreuses personnes, source de doutes profonds et de questionnements intimes. Chez les jeunes, les adultes ou les seniors, s’interroger sur son identité de genre peut générer de véritables bouleversements personnels, relationnels et sexuels. Cet article vous propose un regard scientifique, empathique et ancré dans la réalité quotidienne sur ce motif fréquent de consultation, afin de démystifier et d’éclairer le parcours de celles et ceux qui s’interrogent.
Par définition, l'identité de genre correspond au sentiment profond et intime d’appartenir à un genre (homme, femme, un mélange des deux, ni l’un ni l’autre, etc.), indépendamment du sexe assigné à la naissance. Cette notion se distingue nettement de l’orientation sexuelle, qui concerne l’attirance amoureuse ou sexuelle envers un ou plusieurs genres.
Le genre, loin de se limiter au biologique, se construit sous l’influence de multiples facteurs : culturels, familiaux, individuels et sociétaux. Il n’est ni binaire, ni figé : chaque individu développe une compréhension unique de son propre genre, susceptible d’évoluer avec le temps.
Ce processus d’exploration de l’identité de genre peut susciter des inquiétudes, particulièrement quand il sort des normes établies. C’est à ce moment que l’appui d’un sexologue, professionnel formé à l’écoute bienveillante et à l’accompagnement dans la diversité des parcours de vie, devient précieux.
En Belgique, comme partout en Europe occidentale, la parole se libère progressivement autour des thématiques LGBT+ et des identités non-normatives. Les motifs de consultation sont variés :
Chaque parcours est unique : certains cherchent de simples réponses, d’autres souhaitent entreprendre une transition de genre, tandis que beaucoup aspirent avant tout à s’accepter et à s’épanouir.
Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
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La dysphorie de genre désigne le malaise marqué ressenti par la personne lorsque son identité de genre ne correspond pas au sexe qui lui a été attribué à la naissance. Cette souffrance est reconnue dans les classifications médicales actuelles (DSM-5, CIM-11). Ses manifestations sont diverses : anxiété, dépression, troubles du sommeil, difficultés relationnelles, baisse de l’estime de soi et parfois repli social.
Le sexologue propose une écoute active et sans jugement. L’objectif n’est pas de « corriger » ou de convaincre, mais de :
Parfois, l’accompagnement sexologique permet d’identifier aussi des problématiques telles que l’anxiété de performance sexuelle ou les troubles relationnels dans le couple, fréquemment aggravés par les conflits identitaires.
Les enfants et les adolescents, souvent en proie à une intense recherche de sens, sont de plus en plus nombreux à exprimer un inconfort de genre. À Liège, comme dans d’autres villes francophones, la demande de soutien spécifique explose. Le rôle du sexologue consiste à :
L’identité de genre a une influence profonde sur la sphère intime. Pour un.e partenaire, le fait d’apprendre ou d’expérimenter la transition de son conjoint peut susciter de multiples émotions : incompréhension, peurs (perte d’attirance, rupture, sexualité « étrangère ») mais aussi possibilités de construire une nouvelle intimité à deux. Le sexologue aide chacun des partenaires à retrouver sa place et à réinventer le dialogue émotionnel et sexuel, notamment par des outils concrets de communication et de gestion des émotions.
L’accompagnement spécialisé valorise la reconnaissance de ce que chaque personne incarne, et non ce que la société attend d’elle. Cela peut inclure des conseils spécifiques sur la sexualité post-transition, la redéfinition des gestes intimes en accord avec la nouvelle identité ou l’ajustement du décalage de libido entre partenaires.
Les personnes en questionnement, tout comme leurs proches, se retrouvent souvent dans une grande confusion face à l’abondance d’informations contradictoires. Quelques interrogations majeures émergent lors des consultations :
L’identité de genre concerne l’intime perception de soi (homme, femme, non-binaire, etc.), alors que l’orientation sexuelle renvoie à l’attirance envers d’autres personnes. Il s’agit de deux concepts indépendants : une personne transgenre peut être hétérosexuelle, homosexuelle, bisexuelle… Le sexologue aide à clarifier cette distinction souvent source de confusion ou de honte.
Ils varient selon l’âge, le contexte familial et culturel. Chez l’enfant, il peut s’agir de refus d’habits ou de prénoms, d’un mal-être à l’école, de troubles anxieux ou dépressifs naissants. Chez l’adulte, la sensation de vivre « dans le mauvais corps » s’exprime fréquemment par une dysphorie persistante, des difficultés sexuelles, des questionnements existentiels ou un épuisement émotionnel.
Le sexologue ne délivre pas forcément d’« autorisation » pour engager une transition. Son accompagnement vise plutôt à :
Le sexologue travaille souvent de pair avec d’autres intervenants, afin de prendre en compte la globalité de la personne et réduire les risques de ruptures dans l’accompagnement.
Même si la société belge évolue, les personnes en recherche d’elles-mêmes font face à de nombreux défis : manque de formation spécifique de certains professionnels de santé, peur du jugement, rejet familial, difficultés sur le plan professionnel. À titre d’exemple, il existe encore peu de structures spécialisées en dehors des grandes villes. Le sexologue, par sa neutralité, peut devenir l’un des premiers interlocuteurs vers une prise en charge bienveillante, notamment en abordant l’image corporelle et la confiance en soi.
L’entretien sexologique est pensé comme un espace sécurisé et confidentiel, dans lequel la parole de la personne prime. Sabrina Bauwens, sexologue à Esneux, accueille ainsi les personnes en questionnement ou en transition autour de plusieurs axes :
Le travail de lien entre identité, corps et sexualité est primordial : comprendre et ressentir la légitimité de ce que l’on vit permet d’être moins vulnérable aux jugements extérieurs et d’envisager sereinement les futures étapes (affirmation, transition ou simple acceptation).
Dans certains cas, le parcours d’exploration de genre peut faire remonter des angoisses profondes ou des symptômes de dépression. Il est alors recommandé d’associer la consultation sexologique à un suivi psychologique. Le partenariat multidisciplinaire assure que le bien-être de la personne ne soit jamais négligé au profit du seul aspect « identitaire ».
Nombre de personnes découvrent tardivement qu’il existe de véritables ressources sur l’accueil du questionnement de genre. Il est donc capital de repérer ses propres besoins :
Quelle que soit la situation, consulter un sexologue à Liège apporte de la clarté et libère du poids du secret. La priorisation du bien-être, le respect du rythme individuel et la transmission d’informations validées scientifiquement permettent d’aborder ces démarches avec confiance.
La question de la sexualité est centrale lors des parcours de transition : elle peut susciter autant d’excitations nouvelles qu’incertitudes ou peurs. La prise d’hormones, la chirurgie de réattribution sexuelle, le changement de corps ou l’adoption d’un nouveau prénom ou rôle social influencent la confiance en soi et le rapport à l’autre. Le sexologue aide à :
Dans certains cas, il s’agit aussi de réinventer la fertilité, l’utilisation de la contraception ou de prévenir les IST selon les pratiques adoptées. Le sexologue veille à prodiguer toujours une information personnalisée, loin des clichés véhiculés sur la sexualité transgenre ou non-binaire.
Les cabinets de sexologie à Esneux et aux alentours de Liège s’impliquent de plus en plus dans un aggiornamento des pratiques, visant le respect de toutes les identités. Formation continue, réseaux pluridisciplinaires, groupes de parole : le soutien à la diversité de genre devient une priorité dans la santé sexuelle globale, en particulier pour les jeunes générations.
Pour aller plus loin, la dimension culturelle ne doit jamais être éludée. Les attentes de la société influencent fortement la légitimité ou le rejet du ressenti identitaire. Un accompagnement spécialisé permet alors de déconstruire les peurs intériorisées et d’instaurer un dialogue sain avec les institutions, les proches et soi-même.
Face à un inconfort persistant, une incompréhension de son ressenti ou une difficulté à communiquer avec ses proches, il est conseillé de consulter un sexologue. Même pour de simples interrogations, la consultation offre un cadre neutre et bienveillant pour clarifier son parcours.
Il est préférable d’en parler dès lors que ce questionnement impacte votre ressenti, votre intimité ou votre relation. Le sexologue peut faciliter ce dialogue pour éviter incompréhensions et souffrances inutiles entre partenaires.
L’identité de genre façonne le rapport au corps, le désir, les pratiques et la manière d’être en couple. Lorsqu’elle n’est pas alignée avec qui l’on se sent être, cela peut entraîner des troubles de l’estime de soi, de l’attirance ou la survenue de symptômes sexuels.
Oui, il est vivement conseillé de consulter un professionnel formé, comme un sexologue, afin de soutenir l’enfant ou l’adolescent dans ses démarches et d’informer les familles. Cela permet d’éviter l’isolement, la stigmatisation ou les conduites à risque.
1. American Psychiatric Association, "Gender Dysphoria", Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-5), 2013. Résumé : Cet ouvrage définit les critères médicaux de la dysphorie de genre et souligne l’importance d’une prise en charge pluridisciplinaire axée sur l’accompagnement respectueux.
2. Coleman E. et al., "Standards of Care for the Health of Transgender and Gender Diverse People", International Journal of Transgender Health, 2022. Résumé : La 8e version des Standards of Care fournit des recommandations cliniques pour l’accueil, le suivi et la transition des personnes transgenres.
3. Fisher, A.D. et al., "Sexual Well-Being in Transgender Individuals: A Review", Journal of Sexual Medicine, 2018. Résumé : Cette revue souligne l’importance du suivi sexologique dans la vie sexuelle et relationnelle des personnes trans et en questionnement de genre.
4. Zucker, K.J., "Adolescents with Gender Dysphoria: Reflections on Some Contemporary Clinical and Research Issues", Archives of Sexual Behavior, 2019. Résumé : Article scientifique sur la prise en charge spécifique des adolescents et les défis du soutien multidisciplinaire dans les parcours de genre.