Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0456/87.15.00
Votre enfant se cramponne à votre jambe chaque matin à l’école, pleure quand vous partez travailler ? Impossible pour lui de dormir chez un copain ou d’aller en classe avec le sourire ? Derrière ces larmes ou ce chagrin du matin se cache souvent un phénomène bien connu (mais parfois mal compris) : l’anxiété de séparation chez l’enfant. Ce trouble touche de nombreuses familles, parfois durement. Pourtant, avec un peu de compréhension et de bonnes stratégies, il est possible d’apaiser petits et grands sur ce chemin du détachement. Suivez-nous dans ce guide d’accompagnement rédigé à hauteur d’enfant… et de parent !
Si vous souhaitez un conseil personnalisé, Mme Lara Tresalli, psychologue spécialisée enfants et adolescents à Esneux, vous reçoit en consultation. Mais commençons par les bases...
Imaginez : vous quittez la pièce deux minutes, et votre tout-petit se met à sangloter, persuadé(e) que vous ne reviendrez pas. Pour vous, c’est une course à la salle de bain ; pour lui, une montagne insurmontable. L’anxiété de séparation, c’est ce sentiment d’angoisse ou de peur qui naît chez l’enfant lorsqu’il doit se séparer d’une figure d’attachement (souvent un parent). Elle survient typiquement entre 8 mois et 3 ans, et peut persister ensuite – voire réapparaître lors de grands changements (déménagement, rentrée scolaire...).
Mais attention : il ne s’agit pas d’un simple « caprice » ou d’une crise banale. À certains moments, cette anxiété déborde, s’installe, et bouleverse tout le quotidien de la famille. On parle alors de trouble anxieux de séparation.
Dans ces cas-là, l’angoisse prend le contrôle. Les matins sont tendus. Le coucher vire au cauchemar. Vous aussi, vous vous sentez impuissant. En Belgique, on estime que 4 % des enfants d’âge scolaire présentent une anxiété de séparation sévère (chiffre OMS). Celle-ci n’épargne aucune famille, quel que soit le milieu social ou la région.
Mais rassurez-vous : ressentir une certaine inquiétude à la séparation, c’est sain ! C’est même une étape normale du développement de l’enfant. C’est lorsqu’elle gagne en intensité ou en durée qu’il faut s’interroger. Reconnaître ces signaux, c’est déjà faire un pas vers la solution.
La question revient : comment faire la part des choses entre une plainte passagère du matin... et une vraie anxiété de séparation ? Un enfant qui rechigne à la garderie parce qu’il s’ennuie ou qu’il fait « la peste » ne vit sans doute pas le même état de stress que celui qui se crispe, fond en larmes, vous supplie de rester, ou multiplie les symptômes physiques à l’idée de quitter son parent.
Chez les plus grands (7-12 ans), ce trouble peut se manifester différemment. Peur de dormir seul, cauchemars d’enlèvement ou de mort, difficultés à aller à des anniversaires, etc. À l’adolescence, il n’a pas totalement disparu : certains jeunes évitent de partir en classe verte, se montrent anxieux lors des premières soirées entre amis. Les transitions de vie peuvent renforcer, ou réveiller, cette anxiété qui semblait endormie.
Un ressenti insupportable pour l’enfant... et souvent pour le parent, qui se sent déchiré. D’autant plus dans certains contextes : familles monoparentales, séparation, déménagement aux alentours de Liège, arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur. Là, l’équilibre se fragilise.
Mais qu’est-ce qui explique cette angoisse ? La génétique ? L’éducation ? Le tempérament ? Dans la réalité, c’est un mélange subtil de facteurs. Parfois, la prédisposition anxieuse existe déjà chez un des parents. Parfois, ce sont des expériences précoces (hospitalisation, deuil, séparation transitoire) qui marquent la psyché. Toujours est-il : chaque enfant vit la séparation à sa façon.
Essayons d’imaginer le cerveau de l’enfant comme une grande maison en construction. À la naissance, tout n’est pas fini : les fondations sont là (les besoins de base, la sécurité), mais il faut ériger les murs, les portes, les fenêtres ; bref, apprendre à gérer les émotions, la peur, le manque. Lorsqu’un enfant se sépare, même quelques instants, il teste la solidité de cette maison – et la persistance du lien avec son parent.
Biologiquement, l’attachement a une raison très simple : il protège ! Chez les petits, l’instinct de rester proche du parent remonte à la nuit des temps. Se séparer, c’est risquer d’être livré à lui-même. Le cerveau n’est pas encore capable de relativiser, de se projeter : pour l’enfant, le départ du parent équivaut à une possible disparition. « Si maman s’en va, m’aimera-t-elle encore ? Va-t-elle revenir ? » Ces questions, même muettes, traversent l’enfant.
Psychologue pour enfant, je vois régulièrement ces tempêtes émotionnelles, parfois incomprises : « Mais enfin, il va falloir qu’il apprenne à être seul, non ? » C’est vrai. Mais la capacité à se séparer s’installe par paliers. On n’apprend pas le vélo sans petites roues du jour au lendemain. Certains (rarement) enfourchent la bicyclette direct. Pour d’autres, chaque mètre est une conquête. C’est pareil pour la séparation.
En pratique, l’anxiété de séparation s’exprime souvent autour de trois grandes peurs :
Le soir, tout devient plus difficile. La nuit trouble l’imaginaire. Les enfants anxieux de séparation multiplient alors les demandes, du « petit verre d’eau » aux « Viens voir s’il n’y a pas un monstre ». Le sommeil n’est plus synonyme de repos, mais de séparation douloureuse. À Liège, une maman m’a raconté : « Pour ma fille, chaque coucher est un adieu. » Ce n’est pas de la comédie. Le ressenti est réel.
Certaines familles racontent même que l’anxiété de séparation survient brusquement, après un événement : accident, maladie, séparation parentale. Comme si un fil invisible, celui qui rassurait l’enfant, venait de lâcher sans prévenir. Le cerveau de l’enfant, en alerte, dramatise : « Et si ça arrivait encore ? »
Il faut comprendre : cette peur n’est pas un choix volontaire. Ce n’est pas non plus un caprice – ni une preuve de faiblesse parentale. Les parents anxieux se culpabilisent, se demandent s’ils ont « trop couvé » leur enfant. Ne tombez pas dans ce piège : l’anxiété appartient à l’enfant, même si l’environnement influe. La famille n’est qu’un maillon de cette grande chaîne émotionnelle.
À l’école, au sport, chez les copains, l’enfant qui souffre d’anxiété de séparation peut se sentir différent, honteux de ses difficultés. L’enjeu scolaire devient rapidement un point de cristallisation. Certains enfants développent ainsi un véritable « refus scolaire anxieux » : chaque matin devient une bataille, chaque absence du parent une panique.
Heureusement, il existe des clés pour aider. Petit à petit, avec douceur et patience, on peut apprendre à l’enfant à tester la solidité du fil. Et donc, à grandir en confiance.
Pour mieux comprendre ce phénomène et ses conséquences, lisez aussi cet article approfondi sur le rôle du psychologue pour enfants et adolescents.
Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
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Ça y est, l’anxiété s’est installée. Que faire ? Surtout, ne culpabilisez pas. On ne « soigne » pas une anxiété par la force ou le déni. L’accompagnement est un chemin. Il suppose de rassurer… sans tomber dans la surprotection. C’est tout un art. En psychologie pour enfants et adolescents, on utilise des astuces issues de la thérapie cognitivo-comportementale, de la pleine conscience, du jeu.
Mais parfois, malgré tout votre amour, cela ne suffit pas. L’anxiété devient chronique, épuise toute la famille, abîme la relation parent-enfant. C’est le moment de demander l’aide d’un spécialiste. Un psychologue spécialisé enfants et adolescents peut proposer un accompagnement sur-mesure – individuellement et, à l’occasion, en impliquant les parents.
Dans mon cabinet à Esneux, je débute parfois par des jeux symboliques : on joue à la séparation, on mime. L’enfant devient témoin de ses propres émotions, puis acteur de ses stratégies. La thérapie peut parfois intégrer les parents, pour lever certaines peurs transgénérationnelles (« Vous aussi, aviez-vous du mal à vous séparer enfant ? »). Le soutien peut être bref ou s’étaler sur plusieurs séances, selon la gravité.
Et l’école, dans tout ça ? Elle peut parfois amplifier le problème, parfois le réduire. Le personnel éducatif, formé ou non à ce trouble, n’adopte pas toujours les bons gestes. Il peut être utile de rencontrer le/la titulaire, d’échanger sur les stratégies – voire, dans certains cas, de convenir d’un plan d’aménagement temporaire (accompagnement SPOS, passage progressif, etc.).
Les fratries aussi sont impactées. Pour les frères et sœurs, voir l’aîné « monopoliser » l’attention des parents au moment des séparations peut réveiller jalousie, incompréhension, ou… anxiété par mimétisme. D’où l’importance d’avoir des temps dédiés pour chacun.
N’oubliez pas, chaque enfant évolue à son rythme. Inutile de comparer ! Un chiffre qui doit rassurer : 80 % des petites anxiétés de séparation se résolvent spontanément avant 8 ans. Pour les cas persistants, le recours à un professionnel permet de rassurer l’enfant comme le parent. La souffrance n’est jamais une fatalité.
Pour découvrir d’autres conseils pratiques et repères, lisez aussi cet article complémentaire : Tests et accompagnement psychologique à Esneux et Liège.
Et si la situation semble plus complexe ? Certains enfants développent des troubles associés (phobie scolaire, troubles attentionnels, troubles oppositionnels). Dans ce cas, une orientation vers une prise en charge plus globale est indispensable. Un psychologue pour enfants à Liège est alors un atout majeur dans la construction d’un accompagnement coordonné.
On parle souvent de l’angoisse de l’enfant. Mais celle du parent ? Elle est bien réelle ! Voir son enfant en détresse, chaque matin, c’est souvent un crève-cœur. Beaucoup racontent ce sentiment de « trahir » leur enfant en partant, la boule au ventre sur le chemin du travail. À la longue, la fatigue s’installe. La culpabilité aussi.
Si vous êtes dans ce cas, voici quelques repères :
Ce travail parent-enfant est complémentaire. Parfois, il peut être utile de rencontrer un psychologue pour vous, parent, afin de déposer vos inquiétudes et d’échanger sur vos stratégies éducatives. La pression de la parentalité existe, c’est une réalité. Si vous souhaitez approfondir ce point, parcourez cet article sur la parentalité et la déculpabilisation.
En cas de difficultés prolongées, n’attendez pas que le problème se chronicise. Parfois, une courte intervention permet d’éviter l’enracinement de l’anxiété.
Savoir demander de l’aide, c’est déjà prendre soin de sa famille. Ce n’est pas un aveu d’échec, mais une preuve de lucidité.
Un autre exemple : à la rentrée scolaire, un papa raconte : « On avait tout anticipé, visité l’école, rencontré la maîtresse… Le jour J, notre fils a fondu en larmes. Ça a été plus dur pour nous que pour lui ! Mais une semaine plus tard, il courait vers la classe. Il fallait juste… oser attendre. »
La clé, souvent, c’est le temps. Mais pas n’importe quel temps : un temps où la parole circule, où la place de l’enfant n’est pas celle d’un adulte miniature, où la confiance grandit peu à peu.
Si la situation vous « dépasse » – crises persistantes, refus scolaire, troubles du sommeil – et que vous ne vivez pas à proximité d’Esneux, sachez qu’il existe de nombreux consultants en psychologie pour enfants à Liège et dans toute la région.
Jusqu’où attendre ? Quand basculer vers une démarche thérapeutique ? C’est la question que vous vous posez peut-être. La réponse n’est jamais simple. Voilà quelques signes qui doivent alerter et orienter vers une psychologue spécialisée enfants et adolescents :
Un professionnel formé saura faire le tri, évaluer la gravité et proposer un soutien sur mesure. Cela peut aller de quelques séances conseils à une thérapie un peu plus longue, souvent individuelle, parfois familiale. L’objectif : restaurer un sentiment de sécurité de base, renforcer les compétences d’adaptation de l’enfant et de son entourage.
En consultation, il arrive que le simple fait de « pouvoir parler de ses peurs » amorce un changement. On met des mots là où il n’y avait que des maux (de ventre, de tête…). Cette parole libératrice autorise l’enfant à nommer, puis à affronter ses craintes, petit à petit.
En thérapie cognitivo-comportementale, on utilise parfois des outils ludiques : boîtes à peurs, jolis carnets, ou dessins pour imaginer ce que ferait « le courage » à cet instant. L’enfant se projette dans le héros de ses cauchemars. Avec douceur, on construit un escalier vers l’autonomie. Ce n’est jamais « tout ou rien », mais une suite de petits pas.
Attention, ce chemin ne remplace jamais un suivi médical si l’enfant présente d’autres symptômes sévères (refus alimentaire, mutisme, idées noires). Dans tous les cas, l’écoute bienveillante et le soutien spécialisé adaptés à l’enfance font toute la différence. Un repère précieux aux périodes charnières, surtout lors de transitions dans la région de Liège ou ailleurs.
En parler, c’est déjà avancer.
Comment reconnaître une anxiété de séparation pathologique chez l’enfant ?
Si les peurs de séparation entraînent des crises répétées, un refus scolaire persistant ou perturbent durablement la vie familiale, il s’agit peut-être d’une anxiété pathologique. Il ne faut pas hésiter à consulter un psychologue pour enfants afin d’évaluer la situation et recevoir un accompagnement adapté.
Quand demander l’aide d’un psychologue pour mon enfant anxieux à l’idée de se séparer de moi ?
Dès que l’anxiété de séparation devient envahissante, qu’elle dure depuis plusieurs semaines malgré vos efforts, ou qu’elle entraîne un vrai mal-être (sommeil, humeur, école), l’avis d’un spécialiste est recommandé. Le soutien précoce permet souvent une évolution plus rapide et un apaisement familial.
Pourquoi mon enfant manifeste-t-il surtout son angoisse lors des séparations à l’école ou chez la nounou ?
L’enfant investit l’école ou la nounou comme nouveaux contextes, et la séparation y est ressentie plus fortement car il perd ses repères habituels. Ce sont des situations classiques pour observer l’anxiété de séparation, que l’on travaille spécifiquement en cabinet de psychologue pour enfants.
Faut-il s’inquiéter si l’anxiété de séparation dure au-delà de 6 ans, voire à l’adolescence ?
Si l’angoisse persiste ou s’aggrave avec l’âge, il est essentiel d’évaluer la situation. L’adolescence peut être une période de fragilité, notamment lors de grands changements. Une prise en charge rapide par une psychologue spécialisée enfants et adolescents offre les meilleures chances de voir l’enfant ou le jeune retrouver une vie équilibrée.
1. Allen JL, Lavallee KL, et al. "Separation Anxiety Disorder in Children: Diagnostic and Therapeutic Challenges." Pediatrics, 2021.
Résumé : Cette revue met en lumière la diversité des manifestations de l’anxiété de séparation et souligne l’efficacité d’une intervention précoce par des professionnels qualifiés.
2. Beesdo K, Knappe S, Pine DS. "Anxiety and Anxiety Disorders in Children and Adolescents: Developmental Issues and Implications for DSM-V." Psychiatric Clinics of North America, 2009.
Résumé : Article de synthèse qui explore les facteurs de risque, la prévalence, et l’importance d’un accompagnement spécialisé adapté à chaque âge.
3. Leblanc ER, Boardman B. "Separation Anxiety Disorder: A Clinical Review." Canadian Family Physician, 2020.
Résumé : Cette publication détaille les repérages des signes cliniques et propose une démarche pratique pour l’accompagnement parental et psychologique en cabinet.
4. Ehrenreich-May J, et al. "Evidence-Based Treatments for Anxiety Disorders in Children and Adolescents." Journal of Clinical Child & Adolescent Psychology, 2018.
Résumé : L’étude confirme l’efficacité des approches cognitivo-comportementales et l’importance de la formation des intervenants spécialisés pour accompagner l’anxiété de séparation.