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Fonctions exécutives : planifier, organiser, contrôler – pourquoi c’est vital pour notre cerveau chaque jourNeuropsychologue

Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0472 26 62 63

Fonctions exécutives : planifier, organiser, contrôler – pourquoi c’est vital pour notre cerveau chaque jour

Vous arrive-t-il d’oublier un rendez-vous, de remettre au lendemain une tâche très simple ou de vous sentir submergé par des imprévus ? Peut-être ressentez-vous une petite honte ou un agacement face à ces instants… Rassurez-vous, ce n’est ni une affaire de fainéantise, ni d’âge. Souvent, le vrai coupable, ce sont les fonctions exécutives de notre cerveau. Ces super-pouvoirs invisibles nous pilotent en coulisses : planifier, organiser, contrôler nos actions, gérer les priorités et même résister à la tentation. Autrement dit, ce sont nos « chefs d’orchestre » mentaux. Mais que se passe-t-il quand cette équipe soudée déraille ?

Plongeons dans les coulisses de la neuropsychologie pour comprendre tout ce que vous ne soupçonniez pas encore sur ces fonctions exécutives, pourquoi elles sont si vitales et comment les préserver au quotidien. Vous allez voir, leur importance va bien au-delà de vos listes de courses…

Que sont les fonctions exécutives au juste ? Pourquoi tout le monde en parle ?

Reprenons depuis le début. Les fonctions exécutives forment un ensemble de processus mentaux de haut niveau. Elles permettent d’adapter nos comportements à toutes les situations nouvelles ou complexes. Imaginez-les comme les outils d’un chef d’orchestre qui doit coordonner chaque musicien pour produire une mélodie harmonieuse. Là, le chef, c’est vous. Les musiciens ? Mémoire de travail, inhibition, flexibilité, planification…

Officiellement, vous trouverez trois piliers :

  • La planification (imaginer un but, anticiper les étapes, jongler avec l’imprévu)
  • L’organisation (structurer ses idées, prioriser, ranger les actions au bon endroit)
  • Le contrôle inhibiteur (résister à la tentation, ne pas réagir impulsivement, garder le cap…)

On parle aussi de la mémoire de travail, indispensable pour garder en tête les infos pendant une tâche (comme mémoriser un numéro en cherchant un stylo).

Vous l’aurez compris, ces superpouvoirs ne servent pas qu’aux écoliers : toute votre journée en dépend. Se lever à l’heure. Préparer le petit-déjeuner des enfants. Réagir gentiment quand on vous bouscule dans la file d’attente, même fatigué. Atteindre les objectifs professionnels au bureau. Que vous soyez chef de chantier, parent débordé ou retraité dynamique, impossible de s’en passer. D’ailleurs, c’est pour cela que leur altération est un motif classique de prise en charge neuropsychologique aux alentours de Liège.

Pourquoi tout le monde en parle, alors ? Parce que : la moindre difficulté à planifier, s’organiser, se retenir ou s’adapter, et notre quotidien prend l’eau. Sans fonctions exécutives, la vie, c’est comme conduire en pleine nuit sans phare ni GPS. On avance, mais on ne comprend ni où ni comment…

Planifier, organiser, contrôler : à quoi ça sert VRAIMENT, concrètement ?

Vous pensez que ces fonctions ne sont utiles qu’aux élèves ou aux cadres pressés ? Faux ! Elles sont vitales pour les tâches de tous les jours, même les plus banales. Un exemple ?

Vous voulez préparer un gâteau. Voilà : vous choisissez une recette (planification), rassemblez les ingrédients (organisation), résistez à la tentation de manger de la pâte crue (contrôle). Vous lisez la recette étape par étape (mémoire de travail), vous jonglez entre deux casseroles (flexibilité) et vous surveillez la cuisson sans perdre patience. Fierté de réussir, tout ça grâce aux fonctions exécutives !

Mais imaginons : le téléphone sonne, vous raccrochez, et… zut, il manque la levure ! Rapidement, vous réajustez la liste d’actions, anticipez l’achat ou cherchez une solution. Là, c’est encore les fonctions exécutives qui corrigent le tir. Elles nous aident aussi à rebondir après une erreur, à ne pas s’effondrer devant l’imprévu.

Et si elles sont défaillantes ? Vous oubliez la levure ET le four, allez-vous énerver, abandonnez. Pire encore, dans la vraie vie, ces petits oublis répétés s’accumulent, créant stress, fatigue, perte de confiance, conflits relationnels. Certains parents consultent car leur enfant ne termine jamais un devoir ou s’égare dans ses affaires : c’est souvent la clé du TDAH.

Ce n’est pas qu’une question de paresse ou de mauvaise volonté. Beaucoup l’ignorent : des troubles exécutifs peuvent survenir après un accident, un AVC, ou même s’aggraver avec l’âge ou certaines maladies neurologiques. On pense à la maladie d’Alzheimer, mais aussi au « brouillard cérébral » post-Covid, parfois persistant – vous en avez entendu parler ?

Vous voyez, sans planification, c’est l’anarchie ; sans organisation, c’est le bazar ; sans contrôle, c’est le chaos. En résumé, ces fonctions sont le centre d’aiguillage de votre vie mentale.

Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET

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Pourquoi les fonctions exécutives se dégradent-elles chez certains ? Est-ce irréversible ?

Les fonctions exécutives, vous y pensez rarement… jusqu’au jour où tout commence à déraper. Oublis fréquents, dossiers égarés, colère qui monte pour un rien, incapacité à commencer ou terminer une tâche simple. Parfois, ces signaux d’alerte sont insidieux – une amie à vous, à Liège, s’en est-elle plainte récemment ? Dans l’accompagnement quotidien, les neuropsychologues rencontrent des patients adultes ou seniors surpris de leurs propres difficultés. « Je ne me reconnais plus », confient-ils souvent.

Les causes sont multiples :

  • Vieillissement : C’est naturel, avec l’âge, certaines capacités diminuent. Mais pas chez tout le monde, et pas obligatoirement !
  • Maladies neurologiques : La maladie d’Alzheimer, la démence frontotemporale, la sclérose en plaques, les conséquences d’un AVC ou d’un traumatisme crânien affectent très souvent ces fonctions. Ces patients vivent un vrai choc : il devient soudain difficile de faire des projets, de rester organisé ou de gérer les courses seul.
  • Troubles psychiatriques : La dépression majeure, le TDAH, certains troubles bipolaires ou anxieux, sans parler du burn-out, abusent aussi des ressources exécutives. Dans un état « d’hypervigilance », le cerveau grille toute son énergie à maintenir un semblant d’ordre. Cela explique en partie la sensation d’épuisement chronique dans ces pathologies.
  • Facteurs environnementaux : Manque de sommeil, surmenage, stress chronique, surcharge d’informations – tout ça « grignote » nos capacités exécutives, petit à petit.

Est-ce irréversible ? Non, heureusement. Dans de nombreux cas, ces difficultés s’améliorent avec une prise en charge spécifique. Via une évaluation globale, des exercices ciblés, en travaillant sur l’environnement, on parvient souvent à redonner du souffle aux fonctions exécutives. Les bilans et la rééducation font partie intégrante du métier de neuropsychologue à Liège.

Petite anecdote : En Belgique, environ 10 à 15% des enfants présentent un déficit manifeste de ces fonctions à l’école. À l’âge adulte, l’incidence augmente en raison de facteurs professionnels, psychologiques et de santé. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’avec une bonne hygiène de vie et des stratégies adaptées, on peut regagner une part de ses capacités, voire progresser.

Comment la neuropsychologue peut-elle aider concrètement ?

Passé le cap du « c’est dans la tête », le neuropsychologue réalise une évaluation très fine et personnalisée. Questionnaires, tests standardisés, jeux de rôle ou mises en situation… tout ceci permet de cerner quelles fonctions sont affaiblies, pourquoi, dans quel contexte. À cette étape, chaque patient reçoit un « portrait » de son fonctionnement propre, bien loin du cliché d’un simple « trouble de la mémoire ».

Selon la situation, la prise en charge comporte plusieurs volets : rééducation cognitive, gestion émotionnelle, conseils d’organisation au quotidien. Parfois, cela passe aussi par une médiation avec la famille ou l’entourage professionnel. Les enfants avec un TDAH apprennent par exemple des stratégies de planification par des petits jeux, alors que l’adolescent ira travailler la gestion de la procrastination. Chez le senior, on peut miser sur des astuces concrètes pour « déléguer » une partie de l’organisation à des outils numériques ou materielles (post-its, alarmes, routines).

En résumé : la prise en charge vise à redonner confiance, mais aussi à améliorer l’autonomie et à réduire la sensation d’épuisement. C’est bien ce qui pousse à consulter une neuropsychologue spécialiste.

Comment préserver et booster ses fonctions exécutives ? Doit-on s’entraîner tous les jours ?

On pourrait croire que perdre ses fonctions exécutives, c’est une fatalité. Pourtant, certains gestes simples boostent vraiment leur efficacité, quel que soit l’âge. Pas besoin d’abonnement à vie à des applis de « cérébral training » : il suffit souvent de quelques routines bien ciblées pour entretenir la machine. Voici 10 stratégies concrètes, testées et validées par les patients en consultation (et confirmées par la littérature scientifique) :

  1. S’accorder des pauses : Le cerveau, comme un muscle, a besoin de repos. Un quart d’heure de marche dehors, sans portable, oxygène l’esprit et recharge les batteries cérébrales.
  2. Organiser l’espace de vie : Ranger, désencombrer, trier par couleur ou catégorie. Un environnement ordonné aide l’exécutif à ne pas saturer inutilement.
  3. Se fixer des mini-objectifs : Plutôt que « finir le mémoire », essayez « écrire l’intro ce matin ». Succès garanti, moins de stress, plus d’autonomie.
  4. Faire un planning avec des échéances claires : Utiliser Google agenda, un carnet ou même un tableau à la maison : visuel, simple, partagé en famille si besoin. Adolescent ou senior, c’est pareil : chacun y gagne.
  5. Noter ce qui doit être fait, même les petites choses : Vous videz votre tête, moins de risques d’oubli. Utilisez la technique du « brain dump » chaque soir.
  6. Eviter la double tâche : On croit pouvoir « faire deux choses à la fois ». Non, le cerveau zappe d’une tâche à l’autre et perd en performance. Une chose à la fois : voilà la vraie magie des chefs d’orchestre.
  7. Apprivoiser ses émotions : Savoir qu’un stress subi « plombe » les fonctions exécutives, c’est déjà avancer. Prendre 5 minutes pour respirer avant une réunion ou un examen, cela change tout.
  8. Enrichir son environnement social : La discussion, le contact, les jeux de société, favorisent la flexibilité, la planification, l’inhibition… tout ce qu’il vous faut !
  9. Faire du sport ou une activité créative : Peindre, bricoler, cuisiner ou jardiner. Des challenges courts, sources de plaisir et de stimulation, qui font travailler toute la palette des fonctions exécutives.
  10. Recourir à un professionnel quand le quotidien déborde : Parfois, il faut demander de l’aide. Vous sentez que la machine cale ? Un neuropsychologue à Liège accompagne ce chemin, en toute confidentialité et sans jugement.

Les progrès sont souvent rapides. En quelques séances, beaucoup retrouvent une vraie clarté, un regain d’énergie, renouent avec plaisir ce qu’ils pensaient définitivement perdu… Après tout, notre cerveau adore la nouveauté : pourquoi ne pas le surprendre en l’entraînant, jour après jour ?

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mes difficultés sont liées à un trouble des fonctions exécutives ?

Des oublis fréquents, une désorganisation chronique, le sentiment de toujours courir après le temps ou d’avoir du mal à résister aux distractions sont des signes typiques. Un neuropsychologue peut faire passer des tests précis pour confirmer ou non un trouble des fonctions exécutives.

Pourquoi est-il vital de préserver ses fonctions exécutives avec l’âge ?

Le vieillissement peut fragiliser certaines capacités cérébrales, en particulier l’organisation et la planification. Préserver ses fonctions exécutives permet de rester autonome, actif et de retarder la perte d’indépendance au quotidien.

Quand faut-il consulter un neuropsychologue pour des troubles exécutifs ?

Il faut envisager une consultation dès que les difficultés impactent la vie personnelle, sociale ou professionnelle. Plus la prise en charge démarre tôt, mieux on peut compenser ou rééduquer les secteurs fragilisés.

Faut-il entraîner ses fonctions exécutives quotidiennement ?

Un entraînement régulier, même léger, contribue à renforcer ces fonctions. Adopter quelques bonnes habitudes et stimuler son cerveau dans différentes situations aide à conserver ou améliorer ces compétences, à tout âge.

Références scientifiques

Diamond, A. (2013). Executive functions. Annual Review of Psychology, 64, 135-168. Une synthèse des différentes composantes exécutives et de leur importance pour l’adaptation quotidienne.

Jurado, M. B., & Rosselli, M. (2007). The elusive nature of executive functions: A review of our current understanding. Neuropsychology Review, 17(3), 213–233. Analyse des modèles actuels et perspectives de prise en charge neuropsychologique.

Barkley, R. A. (2012). Executive Functions: What They Are, How They Work, and Why They Evolved. Guilford Press. Ouvrage de référence détaillant les bases et implications cliniques des troubles exécutifs.

Miyake, A., et al. (2000). The unity and diversity of executive functions and their contributions to complex “frontal lobe” tasks: A latent variable analysis. Cognitive Psychology, 41(1), 49–100. Étude fondatrice précisant les sous-domaines des fonctions exécutives et leur évaluation.

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