Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33
La sexualité féminine, dans toute sa complexité, reste trop souvent entourée de silence et de tabous. Parmi les troubles les plus invalidants, la dyspareunie concerne de nombreuses femmes, provoquant une souffrance tant physique que psychique. Véritable motif de consultation fréquente en sexologie, la douleur ressentie lors des rapports sexuels n’est pas qu’un simple symptôme : elle reflète souvent un passé marqué par des traumatismes, qu’ils soient connus ou enfouis.
Comment reconnaître, comprendre et agir face à la dyspareunie lorsqu’elle s’enracine dans des expériences douloureuses du passé ? Cet article, basé sur les connaissances actuelles en sexologie et l’expérience clinique, propose un éclairage précis sur ce trouble, ses causes traumatiques et les solutions concrètes pour avancer vers une sexualité plus sereine. Il s’adresse à toutes les femmes concernées ainsi qu’à leur partenaire, sans oublier les professionnels de santé désireux d’approfondir leurs connaissances.
La dyspareunie se définit comme la douleur survenant lors des rapports sexuels, pouvant être superficielle (à l’entrée du vagin) ou profonde (pendant la pénétration). Ce trouble n’est pas rare : les statistiques révèlent que 8 à 22 % des femmes rapportent au moins un épisode de douleur sexuelle au cours de leur vie adulte.
Les symptômes varient selon les cas : sensation de brûlure, de picotement, tiraillements, crampes pelviennes ou douleurs persistantes après le rapport. Les conséquences sont lourdes, avec un impact direct sur la vie intime, l’estime de soi, la relation de couple et, plus largement, la qualité de vie.
Si certaines causes sont organiques (maladies gynécologiques, infections, sécheresse vaginale, troubles hormonaux), il est fondamental de considérer le rôle de facteurs émotionnels et psychotraumatiques. Trop souvent, la dimension émotionnelle de la douleur est minimisée, alors qu’elle constitue une clé majeure pour sortir du cercle vicieux.
Nombreuses sont les patientes qui découvrent, au fil d’un accompagnement sexologique, que leur corps porte les traces de traumatismes anciens : abus sexuels, violences physiques, humiliation, accident médical, expérience relationnelle toxique, ou climat familial anxiogène. La mémoire du corps enregistre ces blessures et les réactive parfois, à distance des événements, sous forme de douleurs lors de la sexualité.
Ce phénomène est expliqué en sexologie par le concept de « mémoire traumatique ». Lorsqu’un événement douloureux survient, il peut rester « imprimé » : toute situation rappelant, même inconsciemment, l’épisode traumatique (exemple : un rapport sexuel) peut provoquer une réaction de défense du corps, sous la forme de douleurs ou de tensions difficilement contrôlables.
Parmi les patientes aux alentours de Liège, il n’est pas rare que la dyspareunie soit une conséquence lointaine d’un traumatisme non résolu. Les conséquences psychologiques du passé ne relèvent pas de la faiblesse, mais bien d’un processus biologique de protection du cerveau et du corps.
Les traumatismes anciens peuvent provoquer une hypervigilance, une contraction réflexe des muscles du périnée (proche du vaginisme), une anxiété anticipatoire ou un rejet inconscient de l’intimité. Ce sont des mécanismes de sauvegarde : le cerveau protège ainsi la personne en lui « interdisant » d’accéder à une situation source de danger, même lorsque le danger n’existe plus dans le présent.
Les troubles de la sexualité se retrouvent donc fréquemment chez les femmes ayant subi : - Des abus sexuels ou agressions durant l’enfance ou l’adolescence - Des violences conjugales ou relationnelles, même verbales - Des examens médicaux douloureux ou invasifs vécus comme un traumatisme - Un climat familial hyper-anxiogène pendant l’enfance
Face à la dyspareunie d’origine traumatique, le point de départ est la bienveillance : aucun symptôme n’est fictif, aucune douleur n’est ignorée ou minimisée. L’accompagnement par une sexologue expérimentée, telle que Sabrina Bauwens à Esneux, permet d’initier un parcours thérapeutique en toute sécurité.
Le premier temps de la consultation vise à établir une relation de confiance, écouter l’histoire de la patiente, explorer ses antécédents, et distinguer les causes organiques des causes psychologiques. Les consultations se déroulent au rythme de la patiente, sans pression, afin d’intégrer la parole, le vécu corporel, et les émotions en un tout cohérent.
Pour agir en profondeur sur les troubles liés à un traumatisme passé, la relation thérapeutique (ou alliance thérapeutique) est centrale. Le sentiment de sécurité, la capacité à pouvoir « tout dire » sans crainte du jugement, déclenchent peu à peu le processus de réparation émotionnelle. Ce travail, complexe et progressif, s’appuie parfois sur des outils complémentaires : sophrologie, relaxation, exercices corporels, hypnose, ou art-thérapie.
Lorsque la douleur est associée à une expérience traumatique définie, la mise en place d’un protocole spécifique permet de revisiter, en toute sécurité, les souvenirs pénibles et d’apaiser la charge émotionnelle qui leur est associée. La sexologue, en collaboration avec d’autres soignants (psychologue, gynécologue), peut également orienter vers un suivi psychothérapeutique ciblé.
Établir une communication ouverte avec le ou la partenaire reste également un volet essentiel. En parler, dans un cadre neutre, aide à lever les incompréhensions et à renforcer le lien affectif.
Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
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Une fois la dimension psychotraumatique identifiée, de nombreuses stratégies sont déployées dans le cadre de l’accompagnement. L’objectif est double : diminuer la douleur tout en restaurant la confiance dans l’intimité.
Les exercices de relaxation pelvienne, de respiration et de prise de conscience du périnée sont souvent proposés. Adaptés au cas de la patiente, ils permettent de relâcher progressivement les tensions musculaires, et de se réapproprier un schéma corporel positif. En collaboration avec une kinésithérapeute spécialisée, ils constituent un pilier du suivi à Liège et dans toute la région.
Une part importante du travail en sexologie consiste également à informer, corriger les fausses croyances sur la sexualité, l’anatomie, le désir ou encore la notion de performance. Les patientes découvrent qu’elles ne sont pas seules, et que le chemin de reconstruction est possible, quel que soit leur passé. Les sessions d’éducation sexuelle restaurent la capacité à ressentir du plaisir sans culpabilité ni peur.
Pour approfondir l’approche centrée sur le couple, il est pertinent de consulter l’article 10 conseils les plus efficaces pour les couples, très utile pour rebâtir une intimité harmonieuse après un trauma.
La gestion de l’anxiété, du stress et des réactions émotionnelles disproportionnées fait partie intégrante de la démarche thérapeutique. Des outils de pleine conscience, de relaxation ou d’expression émotionnelle sont enseignés à la patiente, afin de reprendre le contrôle sur ses réactions face à l’intimité, tout en s’affranchissant peu à peu du passé.
À lire également : prévenir les douleurs sexuelles féminines grâce à des stratégies personnalisées.
Aucun trouble sexuel ne se vit isolément. L’implication du ou de la partenaire peut accélérer la guérison et renforcer le sentiment de sécurité. En consultation, un travail sur les habitudes de communication, les attentes partagées et le respect du rythme de la patiente est instauré. Un accompagnement de couple est souvent bénéfique pour sortir de la spirale des malentendus et restaurer la complicité.
À ce sujet, la communication sexuelle dans le couple reste une clé majeure pour surmonter ensemble les blessures du passé.
Nombreuses sont les femmes qui, après des années de douleur et de silence, parviennent à retrouver une sexualité épanouie. Les témoignages recueillis en consultation montrent l’importance du temps, du soutien bienveillant, et d’un accompagnement pluridisciplinaire. Peu à peu, la mémoire traumatique s’estompe, les douleurs s’atténuent, et le couple peut reprendre une vie intime satisfaisante.
En Belgique, les équipes pluridisciplinaires œuvrent chaque jour pour faire reculer les tabous liés à la sexualité féminine, et pour offrir une écoute spécifique à chaque situation. Que la dyspareunie soit ponctuelle ou chronique, il n’est jamais trop tard pour demander de l’aide.
Briser l’isolement et parler de ses difficultés avec une sexologue professionnelle change la donne. Aux alentours de Liège, de plus en plus de femmes osent franchir le pas. Elles découvrent que leur douleur est comprise, accueillie et accompagnée avec professionnalisme et humanité. Elles ne sont pas seules, et leur courage inspire d’autres à sortir du silence.
La réponse est simple : dès que la douleur devient récurrente, ou dès qu’elle empêche l’épanouissement personnel et la vie de couple. Trop de femmes attendent des années, persuadées qu’il n’existe pas de solution, ou que leur douleur n’est pas « légitime ». Or, plus la prise en charge est précoce, plus le pronostic est favorable.
Le premier rendez-vous ne nécessite aucune préparation particulière. Il s’agit d’un temps d’écoute, sans jugement, où chaque patiente est encouragée à exprimer son ressenti, ses craintes et son histoire. Bienveillance, empathie et professionnalisme sont les maîtres-mots du cabinet de Sabrina Bauwens.
Si vous ressentez un besoin d’aide, n’attendez plus pour consulter une spécialiste en sexologie et débuter un accompagnement adapté à votre vécu.
La dyspareunie liée à un traumatisme s’accompagne souvent d’angoisse, de peurs diffuses ou d’évitements, alors qu'une cause physique provoque surtout une douleur localisée sans charge émotionnelle. Une consultation spécialisée permet de distinguer les deux et d’adopter la bonne approche.
Une sexologue est formée pour accueillir certains vécus traumatiques et travailler en douceur avec la mémoire émotionnelle. L’accompagnement permet de remettre du sens sur la sexualité, d’apprendre à gérer l’anxiété et de restaurer une vie intime satisfaisante.
L’accompagnement en couple est pertinent si la situation impacte la relation, ou si la communication avec le partenaire devient difficile. Un travail à deux renforce la compréhension mutuelle et favorise une reconstruction commune de la sexualité.
Non, la sexualité ne doit pas être abandonnée mais adaptée, en respectant les rythmes et besoins de chaque personne. À l’aide d’un suivi personnalisé, il est tout à fait possible de retrouver progressivement du plaisir et de supprimer la douleur.
1. Pukall C.F., et al. – “Sexual Pain Disorders: Etiology, Diagnosis, and Treatment”, Nature Reviews Urology, 2016.
Revue approfondie des causes psychologiques et physiques de la dyspareunie et des stratégies de traitement.
2. Handa V.L., et al. – “Social and Psychological Factors Associated with Dyspareunia”, American Journal of Obstetrics and Gynecology, 2018.
Étude sur le lien entre histoire de vie, traumatisme et douleurs sexuelles chez la femme adulte.
3. Brotto L.A., et al. – “A Psychophysiological Approach to Sexual Pain in Women: The Role of Trauma”, Journal of Sexual Medicine, 2019.
Analyse des mécanismes de la mémoire traumatique et de l’impact sur la sexualité féminine.
4. Leeners B., et al. – “Influence of Childhood Sexual Abuse on Sexual Disorders in Adulthood”, Journal of Psychosomatic Research, 2020.
Revue des conséquences des abus précoces sur la santé sexuelle adulte et les pistes thérapeutiques.