Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33
On parle souvent de la magie des débuts, du feu qui brûle les premières années. Pourtant, pour beaucoup, la question finit par surgir à voix basse, voire en chuchotant sur l’oreiller : « Pourquoi ai-je moins de désir sexuel dans mon couple, alors qu’on s’aime toujours ? » Cette interrogation, universelle, pousse des centaines de couples à Liège ou ailleurs à consulter chaque année.
Vous aussi, vous sentez que votre élan s’est émoussé ? Que vos envies ont changé de rythme ? Rassurez-vous. Il s’agit d’un phénomène on ne peut plus courant, mais souvent mal expliqué. Derrière cette petite musique qui ralentit, il existe quantité de rouages – à la fois physiques, psychologiques et relationnels. Beaucoup de pistes à explorer. Certains croyants à tort qu’une libido “en berne”, c’est la fin. Mais pas si vite !
Prenons le temps de comprendre, sans clichés, ce qui peut causer cette baisse du désir sexuel après une longue histoire. Explorez les pistes, les impacts émotionnels, et surtout découvrez qu’il existe des solutions – même quand le quotidien vous paraît plus fade qu’avant. Vous n’êtes pas seuls. À partir d’études scientifiques reconnues et des témoignages du terrain, cet article vous guide. Prêts à regarder votre couple sous un autre angle ?
Si le sujet était simple, la réponse tiendrait en une phrase. Mais le désir sexuel fonctionne comme un système délicat. Au fil des ans, il évolue, se transforme, parfois s’endort. C’est tout un monde intérieur qui change subtillement.
Au commencement d’une relation, l’attirance fonctionne souvent sur l’effet de surprise, la novelty, l’inconnu. L’excitation est presque palpable. Qui ne se souvient pas des premiers rendez-vous, ce tourbillon d’adrénaline, l’attente fébrile d’un message ou d’une caresse ? Cette période s’appelle souvent la “lune de miel”. Biologiquement, c’est l’état de la dopamine à plein régime. Mais à mesure que l’on se connaît, cette poussée d’adrénaline laisse place à la routine. À la prévisibilité. Aux habitudes douillettes, mais parfois monotones.
C’est humain. Le cerveau devient moins avide de nouveauté. Les hormones du début, comme la phényléthylamine et l’ocytocine, laissent la place à d’autres équilibres. Les fantasmes s’effacent devant la liste des courses. Les enfants, le travail et la gestion du quotidien prennent le dessus, happant énergie et attention. Résultat : le désir ne disparaît pas toujours, mais il s’endort, comme un feu sous de la cendre.
Voyons ici plus en détail ce qui joue :
Un exemple très parlant ? Nadine (52 ans, enseignante, mère de trois enfants), explique : “Le soir, on est tous les deux rincés. Avant, il y avait du jeu, maintenant il y a Netflix. C’est confortable, mais parfois, j’ai peur qu’on se transforme en bons copains.” Message entendu dans bien des cabinets.
Alors, faut-il s’inquiéter ? Non, pas d’emblée. Mais il importe de distinguer une baisse passagère et une absence de désir durable qui fait souffrir. Rappelez-vous : tous les couples évoluent, mais rester bloqué dans une sexualité “éteinte” n’est pas une fatalité. Si cela se produit, il n’est jamais trop tard pour consulter une sexologue (prendre rendez-vous).
Le désir se niche dans le cerveau, mais il n’a rien d’un robot mécanique. Plusieurs zones cérébrales agissent en synergie : hypothalamus (siège de la motivation), cortex préfrontal (contrôle des impulsions), système limbique (émotions) et même la mémoire.
Les hormones viennent compléter ce ballet : la dopamine, messagère du plaisir anticipé, la testostérone qui booste la libido (chez l’homme ET la femme), la prolactine et la sérotonine (qui temporisent les élans). Or, avec l’âge ou la routine, ces médiateurs peuvent diminuer, et la chimie de l’excitation faiblir.
Illustration : une étude menée en Belgique auprès de 1200 couples montre que 63% des personnes en longue relation signalent une baisse de désir, surtout après 10 ans de vie commune. Le chiffre grimpe si le stress professionnel ou familial est élevé. Ce n’est donc pas un mythe… mais une réalité biologique et psychosociale.
Si le quotidien finit par éteindre naturellement la flamme, c’est aussi que le cerveau “optimise” : il valorise d’abord la nouveauté. Puis, une fois conquis, il s’habitue et redirige son énergie vers d’autres tâches jugées urgentes (travail, survie, etc.). C’est la fameuse “habituation” en psychologie.
La bonne nouvelle ? Le cerveau est plastique. Il suffit parfois de secouer la routine, de retrouver des petits mystères, pour réactiver la curiosité érotique. Mais cela demande un engagement, une dynamique à deux – et souvent un coup de pouce professionnel (10 conseils efficaces pour les couples).
Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Au bout de quelques mois, une fatigue sexuelle passe. Après quelques années, l’absence de désir peut se muer en questionnement douloureux. Beaucoup ressentent un doute sur leur amour, parfois honte, frustration ou même angoisse. Pire : une “bulle de silence” se forme, où chacun n’ose plus aborder le sujet par peur de blesser ou de décevoir.
Il n’est pas rare d’entendre : “J’ai l’impression que mon couple est devenu un colocat.” Ou : “Je crains que ma partenaire pense que je ne l’aime plus.” Ici, la chute de la libido n’est jamais qu’une question technique : c’est le cœur même de l’intimité qui vacille. Que se passe-t-il alors ?
Une anecdote ? Un patient confie un jour, aux alentours de Liège : “Je n’ai pas envie, et je me sens coupable. J’évite les moments à deux. Du coup, elle pense que je la repousse. On finit par ne plus rien partager, ni sexe ni tendresse. Si on ne casse pas ce cycle, j’ai peur qu’on devienne étrangers.”
Ce sentiment d’isolement touche aussi bien les hommes que les femmes, malgré ce que les stéréotypes laissent croire. Les hommes souffrent souvent en silence, persuadés qu’ils “doivent” toujours avoir envie. Les femmes, elles, ressentent parfois un épuisement émotionnel, qui vient éteindre l’étincelle. Pour tous, le premier pas consiste à parler, à nommer le problème – pour l’exorciser, déjà.
À noter : selon une étude française de l’INSERM (2020), plus de 45 % des partenaires déclarent avoir “peur d’en parler par crainte de blesser l’autre”. Ce silence est le vrai poison. La bonne nouvelle : des solutions existent. Communication, temps à deux, ou consultation chez une sexologue qualifiée, comme Sabrina Bauwens à Esneux, permettent de reprendre le dialogue et apaiser les doutes.
Si vous cherchez un accompagnement personnalisé, vous pourrez aussi trouver des solutions face à la perte de libido dans le couple à Liège, adaptées à votre histoire et à vos besoins spécifiques.
Loin des recettes miracles, il existe pourtant de nombreux leviers pour réveiller une sexualité endormie. Il s’agit avant tout de revaloriser le lien, la communication, et de travailler sur soi : aucun couple n’est condamné à la routine éternelle !
Voici quelques pistes validées par l’expérience clinique et la science :
À noter : selon une étude publiée dans “The Journal of Sex Research”, les couples qui partagent régulièrement des expériences nouvelles ont deux fois plus de chances de retrouver leur appétit sexuel. Inutile de tout bouleverser : parfois un simple jeu de piste, une activité partagée suffit à rebrancher l’énergie du couple.
N’hésitez pas à rechercher des ressources, comme des solutions sexologiques pour les troubles sexuels masculins à Liège ou à vous documenter davantage pour ouvrir le dialogue. Pour les femmes, une enquête du “British Medical Journal” (2021) montre que parler ouvertement de sa météo intérieure émotionnelle favorise à 80% le retour du désir après une période d’épuisement ou de post-partum.
Les témoignages reçus confirment : “Après consultation, on a recommencé à se toucher du regard, puis à s’autoriser à ne rien prévoir, à se laisser surprendre. Ça nous a relancés, même doucement.”
Le point clé reste de chercher ce qui vous anime – pas ce qui est “attendu”. Ouvrez la porte à d’autres formes de complicité. Chaque couple possède son propre langage du désir.
On repousse souvent le moment de dépasser la gêne, de franchir la porte du cabinet. Or, consulter une sexologue n’est ni un aveu d’échec ni une honte. C’est un signal fort : vous souhaitez comprendre, avancer, remettre du vivant dans votre vie intime.
Mais comment savoir si c’est nécessaire ? Les signaux d’alerte :
Lors d’une consultation en sexologie, l’objectif n’est pas de juger, mais de comprendre avec vous ce qui se passe, à votre rythme. On y explore l’histoire du couple, les cycles du désir, le contexte de vie. Parfois une seule rencontre suffit à allumer la première étincelle. D’autres fois, plusieurs séances sont nécessaires – c’est au cas par cas.
La prise en charge est toujours individualisée. Par exemple, la sexologue peut prodiguer des exercices de “rééducation du désir”, des conseils sur la communication, ou des pistes pour réinvestir la sensualité perdue. Le secret professionnel est absolu.
Saviez-vous que la majorité des personnes consultant en sexologie avouent après coup : “J’aurais dû venir plus tôt” ? Ce pas, difficile à franchir, s’avère souvent décisif pour la suite.
Et si vous êtes sceptique, dites-vous que même les couples les plus unis traversent de tels passages à vide. Retrouver la complicité n’est pas une question de chance ou de jeunesse, mais d’engagement et de curiosité. C’est parfois en changeant de regard – et de langage – qu’on découvre d’autres facettes de son partenaire… et de soi-même.
À Esneux, mais aussi ailleurs en Wallonie, les sexologues reçoivent tous les jours des personnes en questionnement. Entourés de tabous, ces rendez-vous sont aussi des espaces où l’on respire à nouveau…
En résumé : la routine n’est jamais une fatalité. Votre désir sexuel, même endormi, peut retrouver des couleurs. Ce n’est pas magie, mais travail et bienveillance. Il existe de multiples ressources pour vous aider à franchir le cap.
Comment expliquer une baisse de désir sexuel après de nombreuses années de couple ?
La baisse du désir sexuel après une longue relation est très fréquente et résulte souvent d'une combinaison de facteurs : routine, fatigue, stress, changements hormonaux et absence de surprises dans la vie à deux. Ce phénomène concerne tous les couples, même les plus soudés, et il existe des solutions concrètes pour le surmonter.
Pourquoi une sexologue peut-elle aider quand la libido disparaît au sein du couple ?
Un(e) sexologue propose une écoute neutre et des outils personnalisés pour comprendre la perte de désir et rétablir la communication entre partenaires. Cet accompagnement permet de casser le cercle vicieux du silence pour retrouver une intimité apaisée et épanouissante.
Faut-il consulter rapidement si la libido baisse ou attendre que cela “passe” ?
Il n’est jamais trop tôt pour demander conseil, surtout si le malaise s’installe ou impacte le couple au quotidien. Une baisse transitoire peut se résoudre d’elle-même, mais si elle dure plusieurs mois ou cause du souffrance, mieux vaut consulter sans tarder, notamment aux alentours de Liège.
Quand le désir ne revient pas malgré les efforts, la séparation est-elle inévitable ?
Absolument pas ! La diminution du désir dans un couple n’est jamais une fatalité. Avec une démarche adaptée – dialogue, thérapie, exploration de nouveaux partages – la majorité des couples parviennent à renouer le fil du désir sans devoir tout remettre en cause.
1. Levine S.B., “Reexploring the concept of sexual desire”, Journal of Sex & Marital Therapy, 2002. L’auteur explore les dynamiques individuelles du désir dans le couple, au croisement du biologique et du psychologique.
2. Mark KP, Janssen E., Milhausen RR., “Infidelity in heterosexual couples: demographic, interpersonal, and personality-related predictors of extradyadic sex”, Archives of Sexual Behavior, 2011. Étude sur les facteurs impactant le désir sexuel et le passage à l’acte hors couple.
3. Brotto LA, Laan E. “The use of sex therapy for women with decreased sexual desire”, Women’s Health, 2015. Article sur l’efficacité d’une approche sexologique personnalisée dans la relance du désir féminin.
4. Fisher H., “Why we love: The nature and chemistry of romantic love”, Scientific American, 2004. Synthèse sur le rôle des hormones, de la nouveauté et des routines dans la tension du désir à long terme.