AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 04 268 18 67
La perte auditive… On la minimise souvent. Un détail de plus avec l’âge, un petit désagrément tolérable, “on verra après”. Pourtant, la surdité non prise en charge agit comme le vent sur les dunes : à petites touches, elle remodèle tout un paysage de vie. Peu à peu, le malentendant s’efface. Les voix perdent leur relief, les rires deviennent des bruits flous, l’invitation à sortir ne provoque plus d’enthousiasme… Jusqu’à ce que naisse un sentiment de solitude, plus grand que le simple silence. L’isolement.
Comment ce processus s’installe-t-il ? Pourquoi les appareils auditifs y jouent-ils un rôle décisif ? L’isolement ne débarque pas du jour au lendemain, et c’est là tout son piège… Si vous, ou l’un de vos proches, croulez sous mille stratagèmes pour “faire semblant”, peut-être ce sujet vous parlera-t-il d’une façon bien concrète.
AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège
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Trop souvent, la surdité reste une affection parfois “invisible”. Aucune canne blanche, pas de fauteuil roulant, pas de signe extérieur fulgurant. Mais ce déficit sensoriel bouleverse tout : la perception des voix, la localisation dans l’espace, l’attention aux sons du quotidien (la sonnette d’entrée, une alarme, le bruit de l’eau qui chauffe). Le cerveau doit alors compenser, mais la compensation a ses limites. N’est-ce pas ce que vous ressentez, parfois ?
Un chiffre : aujourd’hui, plus de 10% des plus de 60 ans vivent avec une perte auditive notable en Europe occidentale. Aux alentours de Liège, tout comme en Belgique, des milliers de familles se retrouvent concernées. Or, trop souvent, la prise en charge tarde… La majorité des malentendants attend de 5 à 10 ans avant de consulter un spécialiste ou d’accepter de porter des appareils auditifs (données sur l’audition).
La vie de tous les jours se teinte alors de gêne :
Ce sont ces petites accumulations qui posent progressivement les bases de l’isolement social. Comme un ver invisible, la surdité grignote les liens. Mais la gêne n’est pas que sociale : elle entame aussi l’estime de soi. On se sent à la traîne, “inutile” ou “hors-circuit”.
Peut-être vous reconnaissez-vous dans ces situations ? Les premiers signes sont insidieux. La tentation du repli s’accroît. Et c’est là que l’isolement commence à tisser sa toile…
L’isolement s’installe lentement, mais il s’impose sûrement. Vous connaissez l’image de la grenouille dans l’eau qui chauffe : mise d’un coup dans l’eau bouillante, elle saute. Mais si l’eau chauffe très progressivement… elle reste. L’isolement lié à la surdité fonctionne un peu ainsi.
Tout débute par la crainte de mal comprendre. Un mot sur deux perdu, et l’on décroche. On sourit poliment sans être certain de suivre. On s’assied au bout de la table : moins de bruit, moins d’interactions à gérer. Et lors d’une blague ratée, la gêne vous pousse à rire, même si le cœur n’y est pas. Parfois, c’est l’entourage qui étiquette : “il ou elle n’écoute jamais”, “il n’est plus dans le coup”…
Cercle vicieux : moins vous participez, moins vous comprenez. Moins vous comprenez, moins vous osez participer. Et très vite, vous découvrez que maîtriser le repli sur soi, cela devient un nouvel “art de vivre”. Mais à quel prix ?
Chez certains, on observe une véritable dégradation :
Ce repli ne concerne pas que les seniors... Les actifs sont aussi concernés. Pour un employé, rater un ordre donné ou un échange téléphonique peut générer stress, peur d’être “remplacé”, ou d’être pris pour incompétent. Résultat, certains ouvrent la voie au burn-out, à un vrai découragement professionnel (fatigue liée à l’écoute).
Mais l’isolement ne s’arrête pas au cercle social ou professionnel. Peu à peu, il affecte la santé mentale globale.
La solitude fait mal. Sur le plan psychologique, un malentendant “invisible” développe jusqu’à 2,5 fois plus de risques de dépression que la moyenne, d’après plusieurs études récentes (perte auditive et mémoire).
Et qui dit solitude dit aussi dégradation du rapport au corps : sommeil de mauvaise qualité, plus faible appétit, cycles de fatigue et d’irritabilité… L’isolement vous pompe, du matin au soir.
C’est pour cette raison que la prise en charge précoce – par un spécialiste, un *audioprothésiste* voire un ORL – doit être vue comme une urgence de santé publique, pas juste une option de confort.
Pour aller plus loin sur cette question sociale, l’article “L’isolement silencieux : comment la surdité crée une exclusion sociale invisible” détaille d’autres aspects.
Quand on évoque l’appareil auditif, beaucoup imaginent encore un accessoire “pour les autres”, gênant, visible, réservé aux personnes très âgées. Idée reçue... et dangereuse. Car plus l’on retarde la correction auditive, plus la spirale de l’isolement et des troubles associés se renforce : anxiété, déclin cognitif, dépression, repli social (déclin cognitif).
Mais comment un appareil auditif, un si petit objet, peut-il changer la donne ?
Des études menées à Liège confirment cette évidence : le port d’un appareil auditif adapté améliore significativement la qualité de vie, diminue les symptômes dépressifs et ralentit la marche vers l’isolement. Bien sûr, cela suppose un accompagnement sur-mesure, dans la durée : réglage, adaptation, conseils…
L’accompagnement par un audioprothésiste – à l’écoute, empathique, prêt à répondre aux craintes techniques ou esthétiques – est vital (AUDIKA Appareils Auditifs à Esneux). Retrouvez l’écoute professionnelle pour toute question, de la première consultation aux suivis réguliers. Chez AUDIKA, l’humain prime !
Alors, pourquoi tant de réticences ? Peur du regard des autres, du coût, du sentiment de “devenir vieux”… Il y a aussi le refus plus inconscient : celui d’admettre que tout change, même notre corps. Un audioprothésiste rompra la glace, par une discussion vraie, sans fausse promesse. N’attendez pas d’avoir tout perdu pour consulter.
Pour ceux qui souhaitent comprendre comment tester leur acuité auditive avant tout, ce guide est instructif : le test auditif.
L’isolement, ce n’est pas seulement “être seul”. C’est tout un mode de vie qui bascule, souvent à l’insu de la personne concernée. Les conséquences sont bien connues des professionnels en Belgique.
Davantage de pathologies associées : troubles du sommeil, hypertensions et maladies cardiovasculaires, déclin cognitif parfois accéléré. Selon l’OMS, la perte auditive multipliée par l’isolement social, augmente fortement le risque de démence. Ce n’est pas rien…
L’espace du foyer se resserre : une sorte de prison dorée. C’est aussi un facteur de risque pour l’aidant, qui doit compenser, répéter, assumer la “présence audible” pour deux. La fatigue gagne alors tous les membres de la famille. La parole n’est plus fluide, elle devient logistique : “le repas est prêt”, “le docteur a appelé”… L’échange perd sa musicalité.
Pourtant, la solution existe. Elle ne réside pas seulement dans la technologie, mais aussi dans une prise en charge humaine, progressive, presque “sur-mesure”. Utiliser un appareil auditif n’est pas un aveu d’échec : c’est un outil de reconquête. Les progrès récents rendent invisibles, discrets et performants ces assistants high-tech. Pensez-y : accepter tôt la correction, c’est éviter que la route du retour vers les autres ne devienne trop longue.
Un suivi personnalisé, des réglages faits pas à pas, l’éducation de l’entourage aux bons réflexes de communication : voici des clés concrètes pour sortir de l’ombre.
Parfois, l’intervention d’un médecin ORL ou d’un spécialiste du langage est nécessaire si des troubles associés (acouphènes, surdité brusque) s’y greffent.
Enfin, gardez en tête : il n’est jamais trop tard. Chaque histoire de réhabilitation auditive est unique, chaque accompagnement est différent. Ce qui compte, c’est de ne pas rester seul face au problème. Autour de Liège, de nombreux professionnels sont là pour vous guider, vous et vos proches.
À ceux qui hésitent encore, lisez ce témoignage : “J’ai longtemps rechigné à m’équiper. Puis, un jour, ma fille m’a lancé ‘papy, tu ne ris jamais à mes blagues’. J’ai compris que je manquais plus que du son. J’ai franchi le pas, et aujourd’hui, je n’ai plus peur d’aller au marché, ni au théâtre. Je revis”.
Si vous souhaitez approfondir la compréhension de l’impact de la surdité et de ses solutions humaines, l’article “La surdité mal comprise : comprendre les impacts et solutions possible” offre une lecture complémentaire.
Comment reconnaître les premiers signes d’isolement lié à la surdité ?
Une personne concernée tend à se retirer des conversations, évite les lieux bruyants et demande de plus en plus souvent de répéter. Les proches remarquent aussi une baisse de moral et un repli sur soi progressif.
Pourquoi faut-il consulter rapidement un professionnel si l’isolement s’installe ?
Prendre en charge la perte auditive tôt limite l’apparition de troubles psychiques comme la dépression et freine la perte de confiance sociale. Un audioprothésiste peut proposer des solutions sur-mesure, évitant que la spirale de l’isolement ne s’installe.
Quand envisager le port d’un appareil auditif pour éviter l’isolement ?
Dès que la gêne devient quotidienne (difficulté à suivre les discussions, baisse d’activités sociales ou sentiment d’exclusion), il est conseillé de consulter. Plus la réadaptation auditive est précoce, meilleurs sont les résultats – la qualité de vie s'en ressent vite.
Faut-il un accompagnement spécifique lors de la première adaptation d’un appareil auditif ?
Oui, un suivi par un audioprothésiste permet de bien régler l’appareil, d’adapter progressivement l’écoute et de rassurer face aux doutes ou aux difficultés. Cela favorise une intégration harmonieuse dans le quotidien et limite le risque de découragement.
– Lin FR, et al. “Hearing loss and incident dementia.” Archives of Neurology, 2011. Cette étude montre que la perte auditive augmente le risque de démence chez les seniors et souligne l’importance d’une prise en charge précoce.
– Livingston G, et al. “Dementia prevention, intervention, and care: 2020 report of the Lancet Commission.” The Lancet, 2020. Rapport international détaillant l’influence des déficits sensoriels sur l’isolement social et la cognition.
– Mick P, Kawachi I, Lin FR. “The association between hearing loss and social isolation in older adults.” Otolaryngology–Head and Neck Surgery, 2014. Montre le lien entre surdité, isolement social et santé mentale.
– Dawes P, et al. “Hearing loss and cognition: The role of hearing aids, social isolation and depression.” PLoS One, 2015. Évaluation de l’impact positif des aides auditives dans la prévention du déclin cognitif et de l’isolement.