Hypnose et AcouphènesHypnose pour Acouphènes – Mme Marcelle Monseur
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0496 55 00 35
Imaginez un robinet qui goutte, encore et toujours. Impossible d’y échapper. Ou ce moustique invisible dans la chambre plongée dans l’obscurité. Les acouphènes, pour des millions de personnes, c’est ce bruit obsédant. Jour et nuit. Mais si je vous disais qu’une arme douce se cache tout près de votre nez ? Oui, la respiration. Sous-héroïne oubliée, notre souffle est aussi puissant qu’un interrupteur pour l’esprit. Et en hypnose, il devient même la clé pour accéder à la sérénité là où le bourdonnement règne.
Contrairement à l’idée reçue selon laquelle l’hypnose ne serait qu’un tour de prestidigitateur, la science montre aujourd’hui qu’elle s’adosse à des techniques très concrètes : induction, focalisation, visualisation… mais surtout ancrage corporel par la respiration. Pourquoi ? Quand la personne apprend à réguler son souffle, elle gagne une prise directe sur le stress. Or, ce dernier joue un rôle immense dans l’aggravation des acouphènes. Plus on stresse, plus ils crient. Cercle vicieux. Mais inversement, en retrouvant un rythme respiratoire naturel, comme un marin qui arrondit les voiles, on retrouve aussi une capacité à « modifier l’écoute ». Le cerveau apprend à délaisser le bruit pour revenir dans le corps, à l’instant.
En Belgique, la demande explose pour des approches qui placent le patient au centre, loin des médicaments parfois inefficaces ou des réponses « on ne sait rien faire ». Or, de plus en plus de personnes découvrent cette approche dans les cabinets d’hypnose spécialisés, comme ceux de Mme Marcelle Monseur. Les séances débutent souvent par un simple accompagnement du souffle : inspiration profonde, expiration lente. Puis l’hypnose entre en scène, transformant chaque respiration en véritable refuge. À chaque va-et-vient, l’attention se détache un peu des bruits parasites.
Mieux encore : la respiration, en hypnotique, ne consiste pas seulement à calmer. Elle sert à créer des images mentales positives autour du son. Le souffle devient vague apaisante, pluie fine, ou vent dans les arbres, là où le sifflement aurait pu tout envahir. Ce n’est pas qu’une détente, c’est une rééducation sensorielle et émotionnelle. Le cerveau apprend à traiter les stimulations différemment. Mieux. Quand on a vécu des séances d’hypnose et qu’on applique ces exercices dans le quotidien, le bruit ne disparaît pas magiquement, non (inutile de le promettre !). Mais il change de place, perd de sa tyrannie. Des études le montrent : une prise en charge alliant respiration et hypnose, c’est jusqu’à 40% de réduction perçue de la gêne. Ce n’est pas rien, dans un pays où le silence n’existe plus vraiment.
Alors, pourquoi la respiration ? Parce que l’air que nous inspirons reste notre première liberté, surtout quand la tête bourdonne. Parce que respirer, c’est vivre – et qu’avec l’hypnose, c’est redevenir, doucement, maître à bord.
Traitement des acouphènes par l’autohypnose
Hypnose pour acouphènes à Liège
Quelque part « aux alentours de Liège », un homme consulte. Depuis un accident de travail, il entend un « vrombissement ». Les nuits sont longues, les réveils lourds. Au cabinet, on commence par le faire respirer – lentement. Trois minutes d’inspiration et d’expiration, les yeux fermés. La voix de l’hypnothérapeute le guide : « Écoutez votre souffle, laissez le bruit reculer comme une vague à marée basse… »
Trois minutes, c’est peu. Pourtant, déjà, les muscles du cou semblent plus souples. Le cœur ralentit. L’homme ne discerne plus le vacarme qu’en arrière-plan. Pour la première fois depuis longtemps, il ne subit plus. Ce n’est pas un miracle. C’est de la neuroplasticité, expliquent les scientifiques. Respirer consciemment active le parasympathique, système nerveux dédié au calme. Et l’hypnose agit comme un amplificateur. Elle invite à créer une passerelle entre ce qui se passe « dedans » et « dehors », redonnant à la personne, pas à pas, la main sur sa propre expérience.
Dans les études, on constate aussi que l’effet « respiratoire-hypnotique » touche à la fois la perception du son et la charge émotionnelle qui l’accompagne. Une recherche publiée en 2021 dans le Journal of Psychosomatic Research souligne que « respirer calmement en état de conscience modifiée réduit l’activation du cortex auditif secondaire ». Traduction ? Le cerveau n’amplifie plus le son parasite comme une alarme. Il s’y habitue, il s’en détourne. Un peu comme on finit par ne plus entendre le tic-tac d’une horloge chez soi.
Petit saut dans une maison à Liège. Une dame de 57 ans, acouphènes depuis dix ans. Elle consulte « parce qu’elle n’en peut plus du sifflement ». Elle craint de devenir folle. L’hypnose commence logiquement par… la respiration. Mais ce souffle-là n’est pas celui de la relaxation classique. C’est une respiration guidée : la voix du thérapeute propose une image – « Inspiration : on fait entrer une lumière douce. Expiration : on envoie le bruit loin à l’extérieur, comme si on ouvrait une fenêtre après une tempête. » Soudain, le sifflement devient « loin, derrière une vitre fermée ». Ce n’est plus elle qui crie : c’est la tempête qui est dehors. Transformation de l’expérience sans aucune magie.
Consultation pluridisciplinaire pour les acouphènes – Dr Costa
La science rejoint ici le vécu : la pratique d’une respiration hypnotique modifie réellement, neurologiquement, le traitement du son. Les participants ayant pratiqué 3 mois de séances avec respiration guidée voient leur gêne baisser. Le sommeil s’améliore. L’irritabilité reflue. La clé, c’est la régularité : plus le cerveau « pratique » cette dissociation sensorielle, plus il intègre que les acouphènes ne sont pas une alerte, mais un bruit que l’on peut fréquenter. Et cela, sans perdre la tête.
Vous pensez peut-être : « OK, mais il suffit juste de respirer ? Beaucoup d’applications font la même promesse. » C’est tentant, mais réducteur. L’hypnose associe des protocoles bien plus précis avec la respiration, des outils issus des sciences cognitives. Passons en revue – très concrètement – les techniques les plus utilisées à Esneux et ailleurs en Belgique, dans la prise en charge des acouphènes.
On inspire 4 secondes, on retient 4 secondes, on expire 4 secondes, on retient 4 secondes. Voilà le rythme du « carré ». Pourquoi ça marche ? Parce que cette technique force le cerveau à se concentrer sur la structure temporelle du souffle, détournant ainsi l’attention du son parasite. Sous hypnose, on démultiplie l’effet : chaque étape du carré devient une image mentale (monter une marche, s’arrêter, descendre, faire une pause). Le cerveau, pris dans cette chorégraphie, relâche la crispation autour du bruit.
Une étude française de 2018 (cf. références en fin d’article) montre que cette technique, associée à l’hypnose, augmente la cohérence cardiaque. Résultat : pression artérielle abaissée, tension nerveuse réduite, perception du son modifiée.
Dans les premières minutes d’une séance, le thérapeute guide lentement la personne pour aligner sa propre respiration avec celle du patient. Puis, il crée une induction hypnotique : « À chaque inspiration, vous allez observer comme le bruit se fait moins pressant. À chaque expiration, sentez qu’il s’éloigne, petit à petit, comme un train qui passe au loin. »
Là encore, ce n’est pas qu’une détente : ce synchronisme renforce l’action des réseaux neuronaux impliqués dans l’attention. Plus la personne s’entraîne, plus elle peut « transposer » cette capacité dans sa vie de tous les jours : dans le bus, avant de dormir, durant une réunion. Partout où le bruit voudrait prendre le pouvoir, la respiration hypnotique invite à reprendre la main.
Voici la technique la plus innovante : durant l’hypnose, on « marie » la respiration et l’écoute du bruit. On demande au patient de réaliser que, tandis qu’il inspire, il peut imaginer le bruit se dissoudre, se colorer, prendre une texture agréable. Chaque expiration sculpte ce son mentalement. À force d’exercices, le cerveau « habite » le vacarme autrement. Il cesse de le fuir, il l’apprivoise. Les neurosciences expliquent que cette technique stimule le cortex préfrontal : la zone du raisonnable, du contrôle émotionnel. On désamorce la panique liée au bruit.
De nombreux patients témoignent : « Depuis que je fais ces exercices, le bruit reste là, mais c’est moi qui décide quand l’écouter. » Ce pouvoir retrouvé, c’est un vrai changement de vie. Les acouphènes, alors, ne font plus la loi.
Des hôpitaux universitaires suisses, en 2023, ont même mis en place des ateliers associant ces techniques pour les patients sans solution médicale standard. Résultat : amélioration moyenne de 30% de la qualité de vie au bout de trois mois, avec diminution de l’anxiété, du repli sur soi, et du besoin de traitements antidépresseurs.
Se détacher des acouphènes : est-il possible ? Comment traiter les acouphènes par hypnose
Hypnose pour Acouphènes – Mme Marcelle Monseur
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Pas de discours miracle ici : il ne s’agit pas de promettre une disparition pure et simple des acouphènes pour tous. Mais, à force d’accompagnement, on constate chaque semaine des changements radicaux. D’abord, la respiration hypnotique donne aux personnes un outil. Un vrai. Pas un énième gadget. À utiliser seul, quand la nuit est difficile. À sortir de la boîte mentale, au bureau, en réunion, dans le stress des transports. C’est concret, utilisable là, tout de suite, sans attendre une ordonnance ou une thérapie interminable.
Dans la pratique, beaucoup décrivent, au bout de quelques séances, la sensation d’avoir repris la télécommande du volume. Le bruit est là ? Oui, mais on peut baisser la sensation. On ne le subit plus de façon totale. Comme recouvrir un graffiti criard avec une couche de peinture plus claire. Les accès de panique s’espacent, le sommeil revient, la fatigue s’allège. Même les proches s’en rendent compte.
Un chiffre : une étude menée à l’université de Louvain a montré que 62% des participants à un protocole associant respiration et hypnose jugeaient que « leur rapport à l’acouphène a changé pour le mieux » après 6 semaines. « Sourire à nouveau, discuter avec mes enfants sans être traqué par le son, retravailler… »
Vous hésitez à franchir la porte d’un cabinet à Liège ? À Esneux, Mme Marcelle Monseur accueille justement ceux qui veulent tenter sans se gaver de médicaments. On vous demandera d’essayer, pas d’y croire aveuglément. D’observer. D’oser la curiosité. Parce que, parfois, retrouver la paix commence par ce simple geste : inspirer – expirer – et laisser, pour quelques instants, le silence intérieur revenir.
Consultation pluridisciplinaire pour acouphènes à Liège
À quoi ça sert de vivre avec des outils nouveaux ? À changer le rapport à soi-même. À comprendre qu’un cerveau qui bourdonne peut, avec un peu d’entraînement, ouvrir d’autres portes que celles de l’angoisse. Ce n’est pas une baguette magique, mais c’est un levier. La respiration, jointe à l’hypnose, n’efface pas les acouphènes comme on efface une faute d’orthographe. Mais elle ouvre un chemin, pas à pas, vers un « réglage » personnalisé de la souffrance. À chacun, ensuite, de s’en emparer.
Et vous, avez-vous déjà tenté de respirer “autrement” ? Peut-être que ce n’est pas la solution unique. Mais c’est souvent, dans la lutte contre les acouphènes, la toute première main tendue. Essayez. Soufflez. Recommencez.
Comment la respiration peut-elle vraiment atténuer les acouphènes ?
La respiration en hypnose permet de diminuer la tension nerveuse et de détourner l’attention du bruit. En s’entraînant régulièrement, le cerveau apprend à placer les sons parasites à l’arrière-plan et à moins y réagir émotionnellement.
Pourquoi associer hypnose et souffle plutôt qu’une autre technique de relaxation ?
L’hypnose agit en profondeur sur la perception des sons via l’imagerie mentale et le relâchement émotionnel, tandis que la respiration structure l’accès à cet état modifié de conscience. Leur combinaison renforce l’efficacité et l’autonomie du patient face aux acouphènes.
Quand consulter pour des acouphènes qui deviennent insupportables ?
Il est conseillé de consulter dès que le bruit commence à troubler le sommeil, le moral ou la vie sociale, surtout si les méthodes habituelles n’apportent pas de soulagement. L’hypnose couplée à la respiration peut alors être un levier thérapeutique concret.
Faut-il arrêter tout traitement médical avant d’essayer l’hypnose pour acouphènes ?
Non, l’hypnose se combine souvent avec les traitements en cours. Elle ne remplace pas un avis médical, mais propose un accompagnement complémentaire pour mieux vivre avec les acouphènes et reprendre la main sur la gêne au quotidien.
– Marks, E. J. “Hypnosis as a Treatment Modality for Tinnitus: A Review”, International Tinnitus Journal, 2020. Résumé : Analyse des bénéfices de l’association lâcher-prise respiratoire/hypnose sur la qualité de vie des patients acouphéniques.
– Miyazaki, M. et al. “Effects of controlled respiration on auditory sensitivity”, Journal of Psychosomatic Research, 2021. Résumé : Montre que des exercices respiratoires conscientisés réduisent l’activation du cortex auditif secondaire lors d’acouphènes.
– Péron, J. “Relaxation et modulation du tinnitus”, Revue française d’Audiologie, 2018. Résumé : Les techniques hypnotiques impliquant la respiration améliorent la gestion émotionnelle du tinnitus chronique.
– Kilgard, M. “Neuroplasticity and Tinnitus Therapy”, Nature Reviews Neurology, 2019. Résumé : Explique comment l’adaptation neuronale par l’exposition respiratoire et hypnotique modère la perception subjective du bruit.