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Bilan cognitif et retour à l’emploi après maladie - Consultations test neuropsychologue LiègeNeuropsychologue

Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0472 26 62 63

Bilan cognitif et retour à l’emploi après maladie - Consultations test neuropsychologue Liège

Perte de repères. Mémoire qui flanche. Concentration au ralenti. Après une longue maladie, le retour à l'emploi ressemble pour beaucoup à un saut dans l'inconnu. À Liège, comme ailleurs, on se demande: Vais-je tenir le coup ? Retrouver mes automatismes ? Ou, au contraire, tout oublier au premier mail urgent reçu ? Le bilan cognitif par un neuropsychologue permet d’y voir plus clair. Prendre la température de son cerveau avant de replonger dans la vie professionnelle.

Fatigue chronique, cancer, AVC, dépressions, burn-out, Covid long… Autant de maladies qui touchent non seulement le corps mais aussi le cerveau. Après l’épreuve, beaucoup de patients témoignent d’une “nouvelle normalité”. On rentre mais plus vraiment comme avant. On se retrouve comme un navigateur privé de boussole. Quelles capacités sont revenues ? Lesquelles restent fragiles ? Doit-on s’en inquiéter ? Faut-il revoir ses ambitions à la baisse ? Un vrai casse-tête.

Le test neuropsychologique s’impose comme le GPS indispensable pour évaluer son état et relancer le moteur en douceur… ou repenser son parcours. Suivez ce guide complet, destiné à tous ceux et celles qui veulent comprendre le grand chambardement du post-maladie, du côté du cerveau.

Pourquoi réaliser un bilan cognitif avant un retour au travail ?

Le moment du “retour”. On croit que tout s'efface comme par magie dès qu’on pose le pied dans l’open space. Pourtant, pour beaucoup, c’est la grande désillusion : le corps suit, mais le cerveau, lui, fait parfois grève. Pourquoi ? Car derrière la guérison physique, il y a souvent des séquelles invisibles. Les troubles cognitifs après maladie, ce n'est pas qu’une crainte diffuse. C’est une réalité scientifique.

En Belgique, plus d’un patient sur deux qui a vécu une maladie grave (AVC, cancer, Lyme, Covid long, dépression… la liste est triste et longue) rapporte une forme de panne cognitive résiduelle. Parfois très subtile : des oublis, une difficulté à se concentrer, une vitesse de réflexion moindre… Le cerveau, lui, ne cicatrise pas toujours à la même allure que le corps.

Un exemple concret ? Après un épisode de dépression sévère, plus de 30 % des patients présentent encore, six mois après la fin du traitement, des troubles de la mémoire de travail ou de l’attention. Chez les personnes ayant survécu à un cancer, on parle même de “chemofog” ou “brouillard chimio” : un voile réel, qui ralentit la pensée. Le Covid long, quant à lui… N’en parlons pas. Fatigue, oublis, confusion… Comme un moteur diesel qu’on aurait noyé à l’eau froide.

Revenir trop vite s'apparente alors à un saut sans parachute. La pression, l’enjeu, la rapidité : tout pèse. Résultat ? Épuisement, erreurs, perte de confiance, voire rechute psychologique (“Je n’y arriverai plus jamais !”). Le bilan neuropsychologique évite ces impasses. C’est un check-up sur-mesure. Un moyen d’objectiver ce qui fonctionne encore très bien… et surtout ce qui coince vraiment. C'est bien plus qu'une formalité.

Vous voulez retrouver votre place ? Repartir sur de bonnes bases ? Ne rien laisser au hasard ? Seul un bilan global, réalisé par un professionnel expérimenté, permet de :

  • Mesurer de façon scientifique les domaines où l’on a gardé toutes ses ressources.
  • Mettre en lumière les difficultés spécifiques : attention, raisonnement, mémoire, flexibilité, vitesse de traitement…
  • Éviter l’auto-sabotage (« je suis nulle », « je n’y arrive plus ») en posant un diagnostic nuancé, basé sur des preuves.
  • Proposer des pistes d’adaptation ou des stratégies concrètes pour le retour.

Les employeurs, eux aussi, gagnent dix longueurs : connaître la vraie nature des difficultés permet d’adapter le poste, aménager les horaires, faciliter l’intégration, et surtout prévenir les rechutes ou les accidents. Regardons la réalité en face : nombre de situations sensibles pourraient être désamorcées si un test cognitif précis était proposé dès la reprise.

Brouillard cérébral, mémoire floue, ou simplement sensation de "ralentissement". Tous ces motifs sont aujourd’hui pris au sérieux. Une consultation avec une neuropsychologue à Liège (ou aux alentours de Liège !) permet d’agir vite, et avec justesse.

Quelles sont les étapes du bilan cognitif en neuropsychologie ?

Vous imaginez sans doute une suite de tests à choix multiples et de puzzles. La réalité est plus subtile. Un bilan réalisé par une neuropsychologue expérimentée – comme à Esneux – suit un protocole précis, validé scientifiquement. C’est un parcours sur-mesure. Explications.

D’abord, le temps de l’écoute. Premier rendez-vous (ou “anamnèse” pour les puristes) : décrire l’histoire médicale, le contexte professionnel, les difficultés ressenties, les peurs éventuelles. Le praticien pose des questions ouvertes, guide le récit. Rien que de très humain. Où en êtes-vous ? Quelles nouvelles tâches vous attendent au boulot ? Qu’est-ce qui fait le plus peur : le multitasking ? parler en réunion ? écrire sous pression ? Ici, pas de tabou.

Ensuite, vient le cœur du bilan : la batterie de tests. C’est là que l’on entre dans le vif du sujet. On mesure, domain par domaine :

  • Attention soutenue et partagée (tenir sur la durée, résister aux distractions)
  • Mémoire immédiate et à long terme (apprendre, retenir, restituer)
  • Fonctions exécutives (planifier, organiser, changer de stratégie, résoudre un problème)
  • Vitesse de traitement (réagir vite, traiter une info nouvelle)
  • Langage (trouver ses mots, suivre une discussion, écrire…)
  • Éventuellement, tests émotionnels (évaluer anxiété, perte de confiance, fatigue…)

Chaque étape est adaptée à votre parcours : un animateur radio n’a pas les mêmes enjeux cognitifs qu’une enseignante ou un chef de chantier. Certains outils (WAIS, TEA, RL/RI, Stroop…) font partie de l’arsenal classique du neuropsychologue. L’analyse est fine, loin des caricatures. Ce n’est pas un simple “test QI”.

Après la phase pratique, place à l’analyse. Le praticien compare vos résultats à ceux de personnes du même âge et du même niveau d’études. Et surtout, il pondère avec le contexte : fatigue, motivation, émotion, etc. Loin d’un “verdict”, vous recevez une vraie photographie, parlante. Les forces, les faiblesses – et les marges de progression, car il y a toujours une bonne surprise qui sort du chapeau !

Enfin, le feedback. Cette étape est fondamentale : le compte-rendu n’est ni technocratique ni déshumanisé. On échange sur les résultats, on explique chaque score, et surtout on rédige ensemble un plan d’action : besoins en rééducation ? Outils pratico-pratiques à mettre en place au travail ? Allègement temporaire du poste ? Demande de reconnaissance en maladie longue durée ? Tout est envisagé, sans tabou et sans jugement. Ce bilan est souvent le coup d’envoi d’une reprise sereine, réfléchie et ajustée.

À noter : dans certains cas, ce bilan peut appuyer une demande officielle d’adaptation auprès du médecin du travail ou déboucher sur un suivi ciblé (coaching, mémoire, gestion du stress…).

Découvrez comment une consultation spécialisée peut enrichir ce processus.

Ne restez jamais seul avec vos doutes. Être prudent en 2024, c’est aussi accepter d’évaluer le cerveau avec autant de sérieux que le dos ou le cœur. Le bilan neuropsychologique a fait ses preuves, même au pays de la frite et du surréalisme !

En savoir plus sur la prise en charge des troubles de la mémoire par une professionnelle.

A quoi ressemblent les troubles cognitifs après une maladie ? Exemples réels

Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET

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Entrons dans le vif du sujet avec des cas. Vous reconnaîtrez peut-être quelqu’un… voire vous-même. Les difficultés neurocognitives post-maladie restent mal connues du grand public. Voici pourtant des situations typiques, rencontrées au quotidien en cabinet de neuropsychologie à Liège ou ailleurs :

  • Le fatigueur : “Il bosse deux heures, puis tombe en panne sèche. Impossible de se concentrer après. Pourtant, il tenait toute la journée avant.”
  • L’étourdi : “Toujours un truc oublié. Un dossier, un rendez-vous, l’agenda… Et surtout, il ne s’en rend pas compte tout de suite. Ça le stresse !”
  • Le confus : “Devant trois tâches à gérer, c’est la panique. Il se perd, oublie la consigne, refait deux fois la même chose… Il se sent ‘brouillé’.”
  • L’émotif : “Depuis sa maladie, il supporte mal la pression. Un collègue un peu sec et il se bloque.”
  • La perfectionniste : “Avant, elle pilotait les projets sans faillir. Maintenant, elle doute, vérifie tout quinze fois, n’ose plus demander de l’aide.”

Derrière ces profils, des réalités médicales. Après certains cancers, les traitements (chimiothérapie, radiothérapie) peuvent altérer la mémoire, l’organisation, l’esprit d’initiative. Après un AVC, l’attention ou le langage prennent un coup. Un épisode dépressif ou un burn-out aussi : il n’est pas rare (30 à 50 % des cas), de garder un “brouillard” qui rend toute la vie au travail plus compliquée.

Un chiffre ? Selon une grande étude européenne, 70 % des patients atteints de Covid long se plaignent d’au moins un symptôme cognitif majeur: troubles d’attention (41 %), mémoire défaillante (31 %), confusion (21 %). Imaginez face à un poste à responsabilités…

Ces difficultés, si elles ne sont pas objectivées et comprises, ouvrent la porte aux malentendus: “Problème de motivation”, “résistance au stress”, “manque de sérieux”… Erreur ! Le cerveau met du temps à retrouver son allant. Et l’environnement professionnel n’est pas toujours clément pour cela. D’où l’importance fondamentale du diagnostic spécifique.

Comment la neuropsychologue construit-elle la reprise ?

C’est là que la magie opère. Le cabinet devient une sorte de salle de musculation du cerveau, avec l’écoute d’un coach bienveillant en plus. En s’appuyant sur les données du bilan, la neuropsychologue propose :

  • Des stratégies compensatoires : post-it, rappels numériques, routines, carnet mémoire, etc.
  • Des exercices d’entraînement : jeux cognitifs, exercices guidés pour muscler la mémoire.
  • Des techniques anti-stress : gestion émotionnelle, relaxation, anticipation des « pièges » cognitifs.
  • L’analyse du poste de travail : où l’effort cognitif est-il maximal ? Peut-on déléguer ou fractionner certaines tâches au début ?
  • Le dialogue avec le médecin du travail : pour officialiser si besoin un ré-aménagement ou une reprise progressive.

Il ne s’agit donc pas d’un simple “compte rendu” inerte. Le suivi peut accompagner la personne sur plusieurs semaines, voire mois – jusqu’à stabilisation. Le but ? Rendre chacun(e) acteur de sa reprise, libérer la culpabilité (“je ne fais pas semblant, j’ai vraiment du mal !”) et retrouver confiance. Vous avez traversé une maladie ? Ce n’est pas une faiblesse, mais une épreuve à intégrer dans l’histoire de votre cerveau. La neuropsychologie offre ce cadre, sans tabou.

Cet accompagnement peut d’ailleurs être prolongé par des ateliers ou des séances de remédiation ciblés. Comme pour une rééducation physique, le cerveau récupère, parfois lentement, mais sûrement, à condition d’être guidé.

Découvrez aussi des conseils pratiques pour améliorer votre mémoire de travail au quotidien.

Quelles sont les clés d’une reprise réussie après maladie : conseils pratiques et témoignages

Parler de reprise, c’est bien. Concrètement, comment faire ? En neuropsychologie, pas de baguette magique. Mais des règles de vie, des outils précis, et beaucoup d’écoute. Voici une boîte à outils pour préparer le retour, inspirée de centaines de situations accompagnées avec succès.

  • Préparez-vous mentalement à des hauts et des bas. Revenir après une longue maladie, c’est comme recourir après une cheville cassée : parfois, le cerveau dit “stop”. Ne vous infligez pas une auto-pression irréaliste.
  • Annoncez vos besoins. Il n’y a aucune honte à partager, en toute discrétion, avec le manager ou le médecin du travail, que certaines tâches seront reprises progressivement. Un bilan objectif vous permet de formuler la demande sereinement : “Sur base de ce bilan, je propose…”
  • Misez sur la routine. Les habitudes, c’est la meilleure béquille du cerveau. Agenda partagé, organisation de la journée en blocs, pauses régulières, mails traités tous les jours à la même heure… Recréez des repères stables.
  • Aménagez votre espace. Moins de bruits, une lumière douce, votre planning sous les yeux, des outils simplifiés. Chaque détail compte. Le cerveau préfère la prévisibilité à l’improvisation.
  • Acceptez l’imperfection. Oublis, erreurs, hésitations : oui, il y en aura. Mais rappels, corrections, et sourires les suivent de près. Personne ne revient infaillible. Ni vous, ni personne. L’essentiel est d’avancer, même plus lentement.
  • Fixez une heure pour déconnecter. Le cerveau abîmé rumine trois fois plus. Posez-vous une limite réaliste. Ce n’est pas du laxisme : c’est de l’hygiène mentale.

L’accompagnement par une neuropsychologue à Liège facilite ces transitions. Au fil des rendez-vous, chacun identifie ses pièges : surcharge d’infos, hésitation, auto-dénigrement… et apprend à les contourner. Témoignage de Julie, 44 ans, cadre :

« Après mon cancer, je pensais que c’était fichu pour les réunions. En fait, avec l’aide de la neuropsychologue, j’ai appris à noter les points clés, demander de reformuler si je décroche, voire faire des pauses. Je stresse beaucoup moins. Je ne suis pas redevenue Wonder Woman, mais je travaille à mon rythme et j’avance ! »

Un bon accompagnement repose sur trois pierres angulaires :

  • L’écoute : nommer les limites, sans jamais juger.
  • L’adaptation : faire du sur-mesure, pas du copier-coller.
  • La progression : fixer des étapes. Même petites. S’en féliciter. Ne jamais oublier d’avancer, un pas à la fois.

En Belgique, de plus en plus d’entreprises collaborent avec des professionnels spécialisés pour organiser ces retours, avec succès. Les résultats visibles : moins d’absentéisme, moins de démissions, plus de sérénité. C’est toute la société qui y gagne.

On le répète : un bilan cognitif n’est pas un test de QI déguisé, ni un “jugement” sur vos capacités. C’est une photographie nuancée, ouverte sur l’avenir. Vous pouvez y aller, le cœur léger, pour vous redonner toutes les chances. Comme vous feriez une échographie cardiaque avant de recourir un marathon. Ni plus ni moins. Et puis, comme dit le proverbe local : “À cœur vaillant, rien d’impossible. Mais un peu d’aide, c’est toujours bienvenu.”

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si j’ai besoin d’un bilan cognitif avant de reprendre le travail ?

Si vous ressentez une fatigue inhabituelle, des oublis nouveaux ou du mal à vous concentrer après une maladie, il est recommandé de consulter. Un bilan permet d’objectiver la situation et d’adapter la reprise à vos besoins réels.

Pourquoi consulter un neuropsychologue pour le retour à l’emploi en cas de troubles cognitifs ?

Le neuropsychologue dispose de tests scientifiquement validés pour évaluer les différentes sphères cognitives. Il peut ainsi proposer des stratégies personnalisées pour faciliter la transition et limiter les risques de rechute.

Quand prendre rendez-vous pour un bilan : avant, pendant ou après la reprise ?

L’idéal est de consulter quelques semaines avant la reprise du travail pour anticiper le retour. Mais il n’est jamais trop tard : même après la reprise, un bilan peut aider à ajuster et à comprendre d’éventuelles difficultés persistantes.

Faut-il un suivi après un premier bilan cognitif à Liège ou aux alentours ?

Souvent, un accompagnement court permet de renforcer certains aspects ou d’aider à la mise en place de routines. Selon les difficultés, un suivi ponctuel ou régulier peut également s’avérer utile pour consolider la progression.

Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Références scientifiques

1. Spikman, J.M., et al. Return to work after acquired brain injury: A systematic review. Neuropsychological Rehabilitation, 2013. Cette revue systématique analyse les facteurs neuropsychologiques qui influencent la reprise professionnelle après des lésions cérébrales acquises.

2. Reuter-Lorenz, P.A., et al. Cognitive impairment and recovery after COVID-19. Nature Reviews Neurology, 2021. L’article décrit la prévalence et la trajectoire des troubles cognitifs post-Covid long et offre des pistes pour la réhabilitation neuropsychologique.

3. Janelsins, M.C., et al. Cognitive complaints in survivors of breast cancer: A controlled comparison. Psycho-Oncology, 2014. L’étude met en lumière les plaintes cognitives fréquentes après un cancer du sein et l’intérêt des bilans neuropsychologiques pour la reprise d’activité.

4. McIntosh, M.J., et al. Cognitive screening for the working population: Best practices. Occupational Medicine, 2015. Cet article présente les recommandations pour le dépistage et l’accompagnement neurocognitif chez les actifs après une maladie.

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