AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 04 268 18 67
Vous vivez en couple. Vous pensez parler la même langue et, pourtant, combien de fois a-t-on l’impression que la communication s’embrouille ? Mais quand, en plus, l’audition de l’un vacille, le moindre mot glisse, s’effrite… Parfois, ce n’est même plus la voix qui se perd, ce sont des bouts de vie. Couples éreintés par les silences, les quiproquos, ou les disputes trop courtes, trop longues. Si la perte auditive venait s’inviter, discrète puis envahissante, serait-elle vraiment génératrice de conflits inévitables ? Ou y a-t-il un antidote, un terrain d’entente ? Appareils auditifs, émotions, attitudes – tout s’entremêle. Aperçu, au fil du quotidien, là où la science rejoint le cœur.
Au milieu des statistiques, se cachent d’innombrables histoires individuelles, des fragments de dialogues interrompus : “Tu n’écoutes jamais ce que je dis ! — Mais si, je n’ai juste pas bien entendu…” Et si l’essentiel du couple résidait ici : dans la capacité à entendre et à se faire entendre ?
Perte auditive et relations intimes : c’est un sujet peu abordé lors des rendez-vous médicaux… jusqu’à ce qu’il devienne une évidence. Vous vous reconnaissez peut-être : ce moment gênant où l’un pose la même question quatre fois, l’autre soupire, agacé. Le sourire forcé, le ton qui monte, le pourquoi tu ne réponds pas. C’est banal, mais, répété, cela use. Ce n’est plus seulement le son qui s’efface, c’est la fatigue qui s’installe. À la longue, les liens se distendent. Chacun campe sur ses positions.
Au fond, pourquoi autant de malentendus dans le couple lorsque l’audition baisse ?
Il y a des raisons biologiques. D’abord, à partir de 50 ans, la presbyacousie (perte d’aiguës) est fréquente. Les voix des femmes, plus aiguës, deviennent moins nettes pour beaucoup d’hommes. Le bruit de fond (télévision, enfants, voisins aux alentours de Liège) vient se mêler à la conversation et finit souvent par l’étouffer. Un chiffre : près de 70 % des malentendants déclarent avoir du mal à suivre une discussion en groupe familial selon l’étude EuroTrak.
Mais il y a aussi un énorme poids psychologique. Ne plus comprendre, c’est perdre confiance. On compense : on fait semblant, on acquiesce, on sourit sans vraiment saisir. On ne veut pas vieillir prématurément ni “embarrasser” l’autre avec nos difficultés. Résultat, le dialogue sur l’audition est, lui aussi, mis en sourdine.
Pour le partenaire, ce n’est pas simple non plus. Il ou elle répète, articule, parle plus fort (trop fort… oui, parfois c’est vexant). À force, on se sent ignoré(e) ou mal compris(e). Parfois on s’inquiète : “Est-ce qu’il/elle m’entend encore ? Est-ce qu’il/elle s’en moque ?” Beaucoup de conjoints à Liège racontent la même histoire. La surdité devient taboue, et le malentendu gagne du terrain.
Le dialogue devient alors un terrain miné. On pense se battre contre l’inattention, le désamour, alors qu’il s’agit “juste” d’une question d’oreille. Paradoxe : moins la personne entend, plus elle évite d’avouer ses difficultés. C’est humain.
Là commence le cercle vicieux.
A Liège, en Belgique même, les demandes de conseils pour mieux vivre la vie de couple sont récurrentes en cabinet d’audioprothésiste. Et pour cause : la peur de porter un appareil auditif va bien au-delà du simple confort personnel. Elle touche à l’intime, à l’image de soi… et à la relation.
On ne le dira jamais assez : bien entendre relance le dialogue. Oui, posons-le franchement : l’appareil auditif, ce n’est pas seulement une technologie. C’est un outil relationnel. Qui dit mieux entendre, dit souvent moins d’agacement et – surprise – plus de tendresse retrouvée.
Cela ne se fait pas du jour au lendemain. La décision de s’équiper vient souvent tard. On attend que le/la conjoint(e) perde patience, ou qu’un malentendu tourne mal. Parfois, il faut une engueulade de trop (“je t’avais pourtant dit de prendre le pain !”) pour franchir le pas. L’anecdote revient souvent chez les spécialistes : des couples en crise qui ressortent souriants, après avoir testé leur “nouvelle oreille”.
Une étude menée à Liège a montré que 60 % des patients équipés affirmaient avoir renoué avec le plaisir de converser en famille, une fois leurs problèmes d'audition corrigés.
Autre chiffre marquant : d’après la British Society of Audiology, 80 % des couples rapportent une baisse du stress et de la frustration dans leur relation après adaptation d’un appareil auditif.
Mais restons honnête : il revient souvent ce moment de flottement. Le partenaire doit-il encourager, insister, ou attendre que la décision mûrisse ? Voilà où la force du duo s’exprime : certains choisissent de s’accompagner à chaque étape (test auditif, réglages…), d’autres préfèrent avancer à tâtons, doucement.
AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège
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Ce qu’il faut retenir : l’appareillage, ce n’est pas un aveu de faiblesse. C’est un pacte pour mieux vivre ensemble. C’est aussi, souvent, une re-découverte du monde sonore : musique, rire, chant d’oiseau, voix du petit-enfant. Et, on l’oublie, la possibilité de papoter (de rouspéter aussi…) dans la cuisine, devant la télé, ou au lit dans le noir, juste avant de dormir.
Pour aller plus loin, n'hésitez pas à consulter notre article sur le rôle vital des appareils auditifs dans la compréhension bruyante.
Et pour ceux qui hésitent, ce billet sur le bilan auditif et ses bénéfices éclaire la première étape sans tabou.
On aimerait une recette miracle. Hélas, ce serait trop beau. Mais il existe des pistes concrètes, qui valent de l’or (et évitent bien des clashs).
Évitez de parler de dos ou à l’autre bout d’une pièce. Ça paraît évident, mais, dans la précipitation, on oublie. Une étude américaine (Journal of Communication Disorders, 2019) montre que le contact visuel multiplie par 3 les chances de compréhension pour un malentendant.
Articulez sans exagérer. Parler trop fort braque, articuler sans verser dans la caricature rassure.
Privilégiez les lieux calmes pour discuter. Au restaurant, choisissez un coin à l’écart. À la maison, baissez la radio ou la télévision. Les bruits de fond sont souvent plus gênants que la plupart des gens ne croient : ils masquent les consonnes, sérieux obstacle en cas de perte auditive.
Soyez patient… des deux côtés. Le partenaire doit accepter de répéter, parfois, plusieurs fois. (Dites-vous que le cerveau du malentendant est, selon certaines études, déjà deux fois plus sollicité pour décoder un message !). Mais, à l’inverse, celui qui entend moins doit aussi savoir dire : “Là, pardon, j’ai décroché. Tu peux répéter ?” plutôt que d’acquiescer sans comprendre.
N’hésitez pas à “négocier” vos moments de discussion. Exemple vécu à Esneux : un couple convenait d’aborder les sujets importants à table, jamais devant la télé, ni dans le noir (là où, sans lecture labiale, le malentendu est quasi garanti).
Inclure les aides techniques – comme le téléphone amplifié ou les applications de transcription– fait désormais partie de l’arsenal moderne du couple. On ne s’en vante pas, mais on s’en félicite souvent…
Penser à l’entourage élargi aussi : enfants, amis, voisins… Moins vous cachez les difficultés d’audition, plus l’entourage s’adapte naturellement. Les non-dits alimentent la gêne et l’isolement, un mal pernicieux qu’évoque bien cet article sur l’isolement silencieux.
Point-clé enfin : osez (vous) faire accompagner. Un entretien auprès d’un audioprothésiste ou d’un psychologue familial peut débloquer bien des situations.
On l’ignore souvent : la plupart des centres auditifs proposent même des ateliers “communication de couple”. (À Esneux, cela cartonne !). L’idée n’est pas de “psychanalyser” la relation, mais d’apprendre à réinstaller la confiance dans la parole.
Un fait marquant : d’après la revue International Journal of Audiology, 70 % des couples qui consultent ensemble pour un problème d’audition disent avoir retrouvé “du plaisir à discuter” et 56 % une “sensation de renouveau amoureux”.
Face à ces réalités, ais-je le devoir de mettre des mots sur ce que beaucoup taisent ? Oui, parce que, mettre un mot sur la difficulté, c’est déjà la rendre moins lourde.
Pourquoi parle-t-on si peu de ce sujet alors qu’il explose (presque) tous les compteurs de consultation chez les audioprothésistes ? C’est culturel, c’est générationnel. À force de penser “c’est normal en vieillissant”, on finit par banaliser, voire occulter. Pourtant, la science confirme qu’une mauvaise audition accroît la sensation de solitude, mine la confiance, et peut – littéralement – réduire la qualité de vie du couple.
Voyons clair : le cerveau humain adore les automatismes et déteste l’effort inutile. Or, quand on entend mal, chaque phrase devient une équation à résoudre. Le cerveau s'épuise à deviner des mots manquants. Écouter, c’est alors comme assembler un puzzle avec quelques pièces en moins.
Résultat : fatigue, irritabilité, baisse du désir, chute des conversations spontanées (les “tu te rappelles…” du dimanche matin ou les discussions sur la météo – anodines mais structurantes pour le lien).
Au quotidien, combien de couples racontent : “Avant, on parlait pendant des heures au petit-déj. Maintenant, on vaque chacun à ses activités, en silence, par peur de ne pas se comprendre ou d’agacer l’autre.” Ce basculement paraît lent, insidieux, mais il est bien réel et documenté.
D’ailleurs, la perte auditive, non corrigée, multiplie par deux le risque de dépression chez les plus de 65 ans. Un tabou et un facteur de déclin du lien, encore trop ignoré – y compris chez les soignants.
Faut-il céder au fatalisme ? Non. Faire le deuil de la pleine acuité auditive, ce n’est pas céder, c’est s’adapter et investir dans de nouvelles façons de se relier.
Cerise sur le gâteau : bien des conflits du couple “fondent” en quelques semaines d’adaptation auditive, quand chacun retrouve “sa place” dans le trio voix – oreille – cœur.
Tout cela n’implique pas seulement la pose d’un appareil sophistiqué. Il s’agit aussi d’un accompagnement, étape par étape, du couple, dans le deuil d’une audition “parfaite”, vers une audition “adaptée”.
Les audioprothésistes des alentours de Liège confirment tous : “La meilleure réussite, ce n’est pas l’appareillage en soi. C’est le sourire complice des couples heureux d’avoir retrouvé, ne serait-ce qu’un peu, le rythme du dialogue amoureux.” Vérité humaine, vérité scientifique.
Pour ceux qui veulent agir : consulter un audioprothésiste, c’est aussi ouvrir la porte à toutes les innovations actuelles, comme le réglage personnalisé, l’appairage Bluetooth avec smartphone, ou les applications d’entraînement auditif en duo – tout cela, dans votre salon, sans effort.
Comment savoir si la perte auditive de mon conjoint affecte vraiment notre couple ?
Si les disputes augmentent à cause de malentendus ou si chacun évite les discussions, il est probable que la baisse d’audition pèse sur votre relation. Un test auditif et un dialogue ouvert permettent de lever les doutes et de trouver des solutions adaptées ensemble.
Pourquoi les appareils auditifs améliorent-ils la communication dans un couple ?
Les appareils auditifs facilitent la compréhension des conversations, ce qui réduit fatigue, agacement et malentendus au quotidien. Ils permettent ainsi de retrouver un échange plus fluide, naturel et agréable entre partenaires.
Faut-il insister pour que l’autre consulte un audioprothésiste ?
Il vaut mieux proposer avec bienveillance, en rappelant les bénéfices pour la vie du couple et non seulement pour la personne malentendante. L’important est d’avancer ensemble, sans mettre de pression inutile ni transformer le sujet en conflit.
Quand consulter un professionnel face à des conflits liés à l’audition dans le couple ?
Dès que les malentendus freinent le dialogue ou génèrent frustration, une consultation conjointe avec un audioprothésiste peut aider à débloquer la situation. Il est préférable d’agir tôt pour préserver la complicité et la qualité de vie à deux.
Cramer et al., "Social integration and health: The case of couple communication in age-related hearing loss," Journal of Communication Disorders, 2019. – Montre comment la perte auditive entrave la communication et le bien-être conjugal.
Scarinci et al., "The effect of hearing impairment in older people on the spouse: Development and psychometric testing of the Significant Other Scale for Hearing Disability (SOS-HEAR)," International Journal of Audiology, 2012. – Analyse l’impact de la surdité sur le partenaire et propose des outils pour mieux vivre cette étape.
Vas et al., "Long-term effects of hearing aid use on quality of life in older couples," Ear and Hearing, 2021. – Démontre l’amélioration de la qualité de vie de couple avec le port d’aides auditives.
Benatti et al., "Relationship between hearing loss and cognitive decline in elderly: A review," Clinical Interventions in Aging, 2016. – Précise les liens entre audition, cognition, santé mentale et vie de couple chez les aînés.
Pour en savoir plus sur les signes précoces ou quand consulter pour une perte auditive à Liège, ou découvrir comment la fatigue d’écoute affecte la vie sociale et le couple, n’hésitez pas à poursuivre votre lecture.