Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33
L’anorgasmie chez la femme est un trouble sexuel fréquent qui suscite de nombreuses interrogations et génère souvent gêne, frustration ou perte de confiance. Loin d’être rare ni anodine, cette difficulté à atteindre l’orgasme concerne un nombre significatif de femmes, indépendamment de l’âge ou de l’état de santé général. Pourtant, la méconnaissance du sujet, les tabous culturels ou la peur du jugement freinent encore trop souvent la démarche de consultation et limitent l’accès à une prise en charge véritablement adaptée.
Dans cet article, nous abordons en profondeur les causes, conséquences et surtout les solutions thérapeutiques face à l’anorgasmie féminine. Découverte des signes, différentes formes du trouble, conseils pratiques, impact sur la vie de couple et chemin vers l’épanouissement sexuel : un panorama complet destiné à informer, rassurer et orienter toute femme concernée ou tout couple en questionnement.
L’anorgasmie féminine se définit comme la difficulté persistante, retardée ou l’incapacité totale à atteindre l’orgasme lors de stimulations sexuelles jugées suffisantes. Elle peut survenir occasionnellement ou se manifester de façon quasi systématique, quel que soit le partenaire, la situation ou la forme de stimulation (vaginale, clitoridienne, etc.).
On distingue généralement :
Bien qu’elle n’impacte pas toujours le plaisir pris durant l’acte sexuel, l’anorgasmie féminine peut, quand elle s’installe, peser lourdement sur le bien-être, l’estime de soi et la dynamique de couple. En Belgique, on estime que près de 10 à 15% des femmes connaissent ce trouble à un moment de leur vie.
Aucune femme ne devrait jamais se culpabiliser face à l’absence d’orgasme. Les causes sont multiples et rarement de la “faute” de la personne concernée.
Le poids de l’éducation sexuelle, les tabous culturels, la peur du jugement ou de “mal faire”, les blocages émotionnels (honte, anxiété, traumatisme sexuel, histoire personnelle difficile) ou des troubles de couple peuvent tous interférer avec la physiologie du plaisir sexuel. L’anorgasmie se trouve fréquemment associée à des troubles relationnels.
Liens internes :De nombreux facteurs organiques peuvent également entraver le fonctionnement sexuel : prise de médicaments (antidépresseurs, antihypertenseurs, etc.), maladies chroniques (diabète, sclérose en plaques...), perturbations hormonales (ménopause, grossesse, post-partum), douleurs gynécologiques, troubles neurologiques, ou encore certains blocages mécaniques.
Aux alentours de Liège, comme partout ailleurs, une évaluation médicale s’avère donc essentielle lorsque l’anorgasmie s’installe ou s’aggrave.
L’absence d’orgasme féminin peut parfois traduire des difficultés de communication au sein du couple, une méconnaissance de l’anatomie et des zones érogènes, un manque de stimulation adéquate ou une inadéquation des fantasmes et pratiques. L’insuffisante prise en compte du plaisir féminin et la précipitation lors des rapports figurent parmi les motifs de consultation récurrents.
L’anorgasmie, quand elle devient chronique, peut avoir plusieurs retentissements :
C’est pourquoi il est essentiel de briser le silence et d’oser parler à un(e) sexologue ou à un autre professionnel de santé.
Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
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Avant d’envisager un traitement, il est crucial d’identifier l’origine du trouble. La prise en charge de l’anorgasmie s’inscrit souvent dans une démarche globale qui associe :
Cette étape de diagnostic se déroule en toute confidentialité, dans un climat d’écoute et de bienveillance, à l’instar des consultations proposées par Madame Sabrina Bauwens, sexologue à Esneux.
Prendre rendez-vous avec un ou une sexologue est recommandé dans les cas suivants :
À Liège et ailleurs, la majorité des professionnels sont sensibles à la pudeur, au respect du rythme et à la spécificité de chaque situation.
L’accompagnement par un(e) sexologue demeure la pierre angulaire du traitement de l’anorgasmie. Différentes techniques, validées scientifiquement, sont mobilisées :
Selon les cas, le travail individuel peut être complété par une approche en couple, visant à renforcer la communication, l’écoute et la complicité autour de la (re)découverte de la sphère érotique partagée.
La thérapie implique la mise en pratique d’exercices à effectuer à la maison, seul(e) ou en couple. Les exercices de focalisation sensorielle (ou “sensate focus”) permettent de se reconnecter au corps, d’enrichir la palette de sensations agréables et de diminuer la pression liée au résultat.
La masturbation consciente et l’exploration de différents modes de stimulation (clitoridienne, vaginale, mixte, utilisation d’accessoires…) occupent une place importante pour beaucoup de patientes.
Un suivi régulier aide à ajuster les stratégies et à progresser étape par étape, sans précipitation ni jugement.
Dans certains cas, il peut être utile d’associer d’autres intervenants : gynécologue, psychologue, médecin, kinésithérapeute spécialisé dans la rééducation périnéale. Les troubles hormonaux (ménopause, post-accouchement, etc.) nécessitent une prise en charge médicale adaptée.
La qualité de la relation thérapeute-patiente, la durée et la fréquence des séances, l’engagement à travailler sur soi et à communiquer avec le ou la partenaire restent des facteurs majeurs de succès.
Le plaisir sexuel féminin est souvent victime de mythes ou de comparaisons malsaines. Il est essentiel de se rappeler que l’orgasme n’est pas obligatoire pour vivre une sexualité épanouie. Mettre la pression sur le “but à atteindre” nuit souvent au lâcher-prise nécessaire à l’orgasme.
Parler de ses attentes, de ses blocages, de ses envies à son/sa partenaire, sans jugement ni tabou, crée un climat de confiance propice à l’exploration du plaisir. Se donner du temps, privilégier les préliminaires et la douceur… autant de petits pas pour enrichir la vie sexuelle à deux.
Cartographier les zones de plaisir, explorer différentes caresses, expérimenter la masturbation (avec ou sans jouets sexuels), observer les réactions du corps favorise la connaissance de soi et la capacité à guider son/sa partenaire vers ce qui procure le plus d’excitation.
De nombreux outils et conseils pratiques existent pour accompagner ce processus : lectures, podcasts, ateliers, consultations spécialisées. À titre d’exemple, le point G et les mythes qui l’entourent sont abordés par des sexologues pour mieux comprendre et explorer son plaisir.
En l’absence de plaisir ou face à une souffrance importante, l’avis d’un(e) sexologue est particulièrement précieux. La consultation est un espace sécurisé pour poser ses questions, s’autoriser à nommer ses difficultés, déconstruire les fausses croyances et recevoir un accompagnement sur-mesure.
En Belgique, de plus en plus de femmes franchissent le cap et témoignent d’une nette amélioration de leur vie intime suite à une prise en charge adaptée.
L’une des grandes missions de la sexologie consiste à offrir un cadre éducatif bienveillant pour :
Un travail d’information dès l’adolescence, la médiatisation de la santé sexuelle, l’accès à des ateliers ou à des consultations spécialisées participent à déstigmatiser l’anorgasmie et à améliorer la qualité de vie des femmes concernées.
Sortir du silence, oser consulter, cheminer avec l’aide d’un(e) spécialiste : ces étapes permettent souvent de lever progressivement le blocage, de transformer son rapport à la sexualité et de retrouver bien-être, désir et complicité. Il n’y a ni honte ni faiblesse à se faire aider : au contraire, faire le choix de prendre soin de son intimité, c’est s’engager pour son estime de soi et la santé de son couple.
L’anorgasmie se caractérise par l’incapacité à atteindre l’orgasme malgré une stimulation adéquate et un désir présent. Un trouble occasionnel n’est pas forcément alarmant, mais si l’absence d’orgasme devient récurrente, génère de la détresse et s’installe sur plusieurs mois, il est conseillé de consulter un(e) sexologue pour évaluer la situation.
Pas forcément ! Selon la cause identifiée, quelques séances ciblées d’éducation sexuelle, de conseils pratiques ou de thérapie de couple peuvent suffire à débloquer la situation. Parfois, un accompagnement plus long est nécessaire, mais toujours adapté à vos besoins et à votre rythme.
Cela s’explique souvent par des facteurs psychologiques, un manque de lâcher-prise ou une focalisation excessive sur le résultat (“il faut que j’y arrive”). La thérapie sexologique vise justement à retrouver le plaisir du cheminement, à apaiser les peurs et à explorer d’autres formes de plaisir, avec ou sans orgasme.
Dès que le trouble devient source de souffrance, impacte votre vie intime, votre relation de couple ou votre bien-être global, il est judicieux d’en parler à un professionnel formé en sexologie. Un accompagnement personnalisé vous aidera à identifier les causes et à avancer vers une sexualité plus sereine et épanouissante.
1. Brotto L., Smith K., et al. "Sexual response in women: Advances in research and clinical practice", The Journal of Sexual Medicine, 2019. Résumé : Synthèse des connaissances récentes sur la réponse sexuelle et les difficultés orgasmiques féminines.
2. Giraldi, A., Kristensen, E. et al. "Classification and characterization of female sexual dysfunction", International Journal of Impotence Research, 2016. Résumé : Article de référence sur les classifications diagnostiques des troubles orgasmiques féminins et leurs prises en charge.
3. Althof, S.E. "Sex therapy for female sexual dysfunction", Urologic Clinics of North America, 2007. Résumé : Approche intégrée de la thérapie sexuelle, exercices et stratégies pour traiter l’anorgasmie.
4. Leiblum, S.R., Rosen, R.C. "Principles and Practice of Sex Therapy", The Guilford Press, 2011. Résumé : Ouvrage fondamental détaillant les méthodologies cliniques en sexologie féminine, y compris la prise en charge de l’anorgasmie.