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Améliorez votre concentration en open space : Les techniques cognitives validées par la neuropsychologie

Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0472 26 62 63

Améliorez votre concentration en open space : Les techniques cognitives validées par la neuropsychologie

Travailler en open space est devenu incontournable dans de nombreuses entreprises modernes, particulièrement aux alentours de Liège. Bien que ces environnements favorisent la collaboration et la flexibilité, ils sont aussi synonymes de distractions multiples, de bruits de fond incessants et de sollicitations permanentes. Autant de facteurs qui minent la concentration, nuisent à la productivité et génèrent du stress. Mais comment reprendre le contrôle de son attention face à ce monde ouvert, sans murs ni silence ?

La neuropsychologie, discipline scientifique qui étudie les liens entre le cerveau et les comportements, propose des techniques cognitives concrètes, issues des recherches les plus récentes, pour renforcer votre capacité à rester concentré, même dans les contextes les plus stimulants. Que vous viviez à Liège, en Belgique ou ailleurs, la maîtrise de ces stratégies peut transformer votre expérience professionnelle quotidienne.

La neuropsychologie de l’attention : comprendre les défis de l’open space

L’attention selon la neuropsychologie : une ressource limitée

Selon la neuropsychologue, l’attention est une fonction cognitive centrale qui permet de sélectionner les informations pertinentes autour de soi, de filtrer les distractions et de résister à la tentation des stimuli non essentiels. Or, la science montre que notre « batterie attentionnelle » s’épuise rapidement, notamment dans des environnements bruyants. Les zones impliquées, comme le cortex préfrontal, sont sollicitées en continu pour empêcher l’intrusion de sons, de mouvements ou de conversations adjacentes.

Le défi de la distraction sonore et visuelle en open space

De nombreuses études démontrent qu'en open space, les interruptions fréquentes – discussions à proximité, sonneries, passages répétés – fragmentent l’attention et augmentent le temps nécessaire pour retourner à une tâche principale. On estime qu’un salarié met en moyenne plus de 20 minutes à retrouver sa pleine efficacité après une distraction. Cette surcharge cognitive, étudiée en neuropsychologie, explique pourquoi tant de personnes consultent pour motif de fatigue mentale accrue lorsqu’elles travaillent en open space.

Mécanismes de la concentration et plasticité cérébrale

Heureusement, le cerveau est capable d’adapter son fonctionnement grâce à la neuroplasticité. En utilisant certaines techniques cognitives, il est possible d’entraîner son cerveau à renforcer la sélection de l’information et à mieux tolérer les distractions extérieures. C’est là tout l’intérêt des outils proposés par la neuropsychologue : ils agissent comme des « muscles de l’attention » à entraîner au quotidien.

Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET

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Techniques cognitives : des outils concrets pour booster votre concentration

1. Le « barrage attentionnel » : former votre cerveau au filtrage actif

Parmi les techniques cognitives validées par la recherche en neuropsychologie, le barrage attentionnel consiste à entraîner régulièrement votre cerveau à ignorer volontairement certains stimuli. Exercez-vous par exemple, au bureau, à repérer consciemment les bruits ambiants, puis à rediriger votre attention vers votre tâche principale. Progressivement, cet exercice renforce les circuits neuronaux responsables du filtrage de l’information. Les bénéfices sont confirmés aussi bien chez des salariés « lambda » qu’en consultation spécialisée, comme expliqué dans cet article dédié.

2. La segmentation des tâches : lutter contre la fragmentation de l'attention

En open space, la tentation de gérer plusieurs tâches en parallèle (multitâche) est forte, mais délétère pour les fonctions exécutives. La segmentation cognitive, c’est-à-dire l’organisation du travail en sessions courtes et délimitées (par exemple, 25 minutes sur une tâche puis 5 minutes de pause), permet de préserver la concentration profonde. C’est l’une des recommandations socles de nombreux spécialistes en neuropsychologie.

3. Les routines attentionnelles : programmer le cerveau pour la concentration

La neuropsychologie observe que le cerveau aime la répétition ; créer une routine quotidienne axée sur la concentration (par exemple, débuter chaque matin par une tâche complexe, avec casque anti-bruit si besoin) aide à « ancrer » l’état de concentration profonde. Après quelques semaines de répétition, cette routine devient un déclencheur naturel d’attention.

4. Les aides externalisées (externalisation cognitive)

L’open space surcharge la mémoire de travail, ce qui augmente les oublis et le stress. C’est pourquoi il est primordial de s’appuyer sur des outils externes : listes de tâches simples, post-it, rappels numériques. Cette stratégie libère des ressources pour le traitement cognitif principal, limitant la surcharge et optimisant la productivité.

5. La gestion consciente des interruptions

En open space, certaines interruptions sont inévitables. Plutôt que de les subir, il faut les anticiper : notez immédiatement l’idée (ou l’action) qui vous occupe au moment de l’interruption ; cela facilitera la reprise ultérieure sans perte d’information. Avec ce mécanisme, validé par la recherche en neuropsychologie, les allers-retours entre tâches consomment moins d’efforts attentionnels.

Stratégies avancées : entraînez-vous comme un sportif de haut niveau

6. L’entraînement attentionnel ciblé

La neuropsychologue conseille des exercices réguliers pour muscler votre attention. Par exemple, travailler sur des exercices de mémoire de chiffres ou des activités de lecture focalisée, puis augmenter progressivement leur durée. Tout comme un sportif, le cerveau renforce ses capacités d’endurance attentionnelle avec la pratique. Besoin de conseils personnalisés ? Lisez l’article consacré aux techniques de mémorisation.

7. L’apprentissage de la pleine conscience

La pleine conscience (ou mindfulness) est plébiscitée par la neuropsychologie pour réduire le brouhaha mental et recentrer l’attention. Pratiquer quelques minutes par jour, assis à son poste ou en salle de pause, permet de diminuer l’impact des distractions et d’améliorer la qualité cognitive globale, comme le démontre la recherche.

8. Le blocage de créneaux sacrés

Définissez certaines périodes où vous ne répondez ni aux appels, ni aux mails, ni aux sollicitations externes. Informez vos collègues de vos « créneaux de concentration » ; cette anticipation réduit drastiquement les interruptions, tout en respectant la dynamique collective. Ce type d’ajustement doit être expliqué à la hiérarchie comme un investissement dans la qualité et le bien-être au travail.

9. Le scan attentionnel systématique

L’auto-évaluation régulière est un pilier des consultations en neuropsychologie en Belgique : deux à trois fois par jour, prenez une minute pour évaluer mentalement votre niveau de vigilance, la fatigue, ou l’éparpillement. Cette prise de conscience favorise la mise en œuvre rapide d’ajustements (pause, exercice de respiration, réorganisation des tâches).

10. La gestion du stress et de la fatigue mentale

Les environnements bruyants génèrent un stress important, dont le cerveau peine parfois à se défatiguer. Travaillez sur votre hygiène de vie : un bon sommeil et une alimentation équilibrée favorisent la restauration cognitive. Cela fait partie des motifs fréquents de consultation en neuropsychologie à Liège. N’hésitez pas à consulter pour une prise en charge individualisée si les troubles persistent.

Applications concrètes pour salariés, managers et entreprises

Former toute l’équipe aux techniques cognitives

L’adoption de routines attentionnelles peut se développer à toute une équipe, pas seulement à titre individuel. Proposez des ateliers de sensibilisation ou des sessions « découverte » animées par une neuropsychologue. Toute l’équipe apprend ainsi à respecter les temps de travail profond, à limiter les interruptions mutuelles et à favoriser la performance collective.

Repenser l'aménagement de l’espace et les outils

La neuropsychologie recommande d’aménager certains espaces dédiés à la concentration : cabines individuelles, zones « silence », ou droit d’utilisation de dispositifs anti-bruit. Incitez aussi à utiliser des outils collectifs : light planners, agendas partagés, techniques Pomodoro pour synchroniser les temps de pause.

Encourager la reconnaissance des besoins individuels

Le dialogue avec votre supérieur hiérarchique est essentiel. Il s’agit d’expliquer objectivement l’impact environnemental sur votre productivité, et de proposer l’expérimentation de techniques cognitives validées par la science, illustrée par des publications en neuropsychologie.

L’approche neuropsychologique : un accompagnement personnalisé

Quand consulter une neuropsychologue ?

Les consultations en neuropsychologie sont particulièrement indiquées lorsque des troubles de concentration durent plus de quelques semaines, voire impactent le bien-être et les performances. Que vous exerciez à Liège, en Belgique ou ailleurs, le bilan individuel permet de cibler vos points forts/points faibles et de définir des exercices d’entraînement adaptés à votre profil cognitif et à vos objectifs professionnels.

Déroulement d’un accompagnement en neuropsychologie

En structure libérale ou médicale, la prise en charge démarre souvent par un entretien clinique, puis une évaluation standardisée (tests cognitifs, questionnaires de concentration et de mémoire). Sur cette base sont construites des stratégies sur mesure : planification de routine, exercices cognitifs personnalisés, conseils d’aménagement du poste de travail et soutien dans la gestion du stress professionnel. Un suivi sur quelques semaines suffit souvent à constater des progrès significatifs.

Les limites de la « volonté » et l’importance de l’accompagnement

Il est important de rappeler – et c’est un point de consensus scientifique – que la simple « volonté » ne suffit pas à endiguer les distractions en open space. Le cerveau possède ses propres limites de traitement, inscrites dans la biologie humaine. C’est précisément ici que la neuropsychologie apporte des outils concrets : en s’appuyant sur les mécanismes du cerveau, en personnalisant les recommandations, et en accompagnant le changement de comportement sur la durée.

La motivation se construit dans la valorisation des progrès, même modestes. Il est donc conseillé, pour toute personne confrontée régulièrement à la fatigue cognitive ou à la diminution de la concentration (notamment dans les grandes entreprises en Belgique), de se tourner vers une prise en charge spécialisée. Les bénéfices se ressentent rapidement : plus de sérénité, de performance, et moins de stress au quotidien.

Chez qui l’efficacité des techniques cognitives est-elle la plus observée ?

L’efficacité des techniques cognitives décrites par la neuropsychologie touche tout type de salarié : jeunes diplômés, profils expérimentés, managers ou techniciens. Cependant, des études démontrent un effet particulièrement net chez les personnes déjà sujettes aux troubles de l’attention (comme le TDAH), mais aussi chez les hyperstimulés de l’open space (chefs d’équipe, coordinateurs de projets). Pour des explications sur le lien entre attention et pathologie, vous pouvez lire plus sur le TDAH chez l’adulte.

Bénéfices attendus pour l’entreprise et l’individu

L’intégration des recommandations issues de la neuropsychologie dans la culture de l’entreprise permet de :

  • Diminuer la fatigue mentale et les erreurs liées à la distraction
  • Augmenter la satisfaction au travail (perçue et réelle)
  • Valoriser la performance individuelle et collective
  • Réduire l’absentéisme des salariés pour cause de surmenage

En pratique, chaque employé qui adopte ces techniques observe rapidement une nette progression de ses performances, une meilleure résistance à la dispersion et une estime de soi renforcée face à ses propres progrès, même dans le chaos de l'open space.

Conclusion : Reprenez le contrôle de votre concentration grâce à la neuropsychologie

La concentration en open space n’est pas une question de talents ou de « force mentale », mais de stratégies adaptées et d’entraînement quotidien. Les techniques cognitives, validées par la neuropsychologie, s’avèrent efficaces aussi bien pour les salariés en difficulté que pour les entreprises désireuses d’améliorer le climat de travail et la productivité. Que vous soyez à Liège, en Belgique ou ailleurs, n’hésitez pas à recourir à un accompagnement spécialisé. La transformation de votre quotidien professionnel est à portée de main.

FAQ – Questions fréquentes

Comment améliorer naturellement sa concentration au travail en open space ?

Pour renforcer sa concentration en open space, il est conseillé d’adopter des routines attentionnelles, d’utiliser des aides externes comme des listes de tâches, de gérer les interruptions écrites ou orales et de pratiquer la pleine conscience quelques minutes par jour. L’entraînement attentionnel et la segmentation des tâches sont également recommandés par la neuropsychologie.

Pourquoi l’open space nuit-il autant à l’attention selon la neuropsychologie ?

L’open space multiplie les sources de distractions visuelles et sonores, ce qui surcharge la mémoire de travail et épuise les ressources attentionnelles. Selon la neuropsychologie, il est difficile pour le cerveau de filtrer en permanence tous les stimuli, d’où l’intérêt d’apprendre des techniques de gestion cognitive spécifiques.

Quand consulter une neuropsychologue pour des troubles de concentration liés au travail ?

Une consultation chez la neuropsychologue s’impose si les difficultés de concentration persistent plus de quelques semaines, impactent les performances ou le bien-être, ou s’accompagnent de fatigue mentale importante. Le bilan neuropsychologique permet d’objectiver les difficultés et de proposer un accompagnement personnalisé.

Faut-il adapter son environnement pour optimiser sa concentration en open space ?

Oui, la modification de l’environnement (utilisation de casques anti-bruit, création de créneaux de travail sans sollicitation, installation de zones dédiées à la concentration) renforce significativement l’efficacité des techniques cognitives et contribue à restaurer le bien-être au travail.

Références scientifiques

  • Mark, G., Gudith, D., & Klocke, U. (2008). The Cost of Interrupted Work: More Speed and Stress. Proceedings of the SIGCHI Conference on Human Factors in Computing Systems. Résumé : Les interruptions fréquentes réduisent la performance et augmentent le stress au travail.
  • Diamond, A. (2013). Executive functions. Annual Review of Psychology. Résumé : L’article détaille le fonctionnement des fonctions exécutives (attention, mémoire de travail) et l’importance de leur entraînement.
  • Leroy, S. (2009). Why is it so hard to do my work? The challenge of attention residue when switching between work tasks. Organizational Behavior and Human Decision Processes. Résumé : L’attention résiduelle après une interruption nuit à la performance des tâches ultérieures.
  • Klingberg, T. (2010). Training and plasticity of working memory. Trends in Cognitive Sciences. Résumé : L’entraînement de la mémoire de travail améliore la concentration et la performance cognitive.
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