Acupuncture à Esneux – Katty Lhermitte – Acupunctrice proche de Liège

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Pourquoi mon système immunitaire semble-t-il affaibli et comment l’acupuncture peut-elle le renforcer ?

Comprendre les signes d’un système immunitaire affaibli : êtes-vous concerné ?

Vous vous levez fatigué, même après une nuit complète ? Les rhumes à répétition, les infections qui traînent, une petite coupure qui tarde à cicatriser vous parlent ? Bienvenue dans le club, malheureusement trop vaste, de ceux dont le système immunitaire peine à remplir sa mission. Pour nombre de personnes, ces impressions floues – quelques maux bénins mais persistants, de la fatigue inexpliquée, une sensation que « quelque chose cloche » – sont les premiers signaux d’alarme d’une baisse de l’immunité.

Si vous habitez à Liège ou aux alentours de Liège et que vous êtes souvent surmené, sachez que l’ambiance ambiante, le climat, la pollution, le rythme de vie local ne sont pas non plus à négliger. Rien d’étonnant finalement à voir fleurir les consultations pour fatigue chronique et infections à répétition en cabinet d’acupuncture.

En acupuncture, on observe ces chroniques avec d’autres lunettes. Des lunettes qui captent un déséquilibre subtil bien avant que la médecine classique n’y pose un mot. La faiblesse immunitaire, pour l’acupuncteur, ce n’est jamais « tout ou rien ». C’est fluctuant. On parle d’« énergie défensive » (ou Wei Qi) qui n’arrive plus à faire tampon contre ce qui nous agresse : virus, bactéries, mais aussi stress et ambiances délétères.

Quelques anecdotes : cette professeure qui tombe malade deux semaines sur trois chaque hiver, sans explication clinique. Ce comptable sportif du dimanche, devenu monsieur toujours patraque depuis son divorce. Une jeune maman, épuisée, enchaînant bronchites sur bronchites. Ce n’est pas un hasard. Souvent, ils arrivent en disant « je me sens plus fragile qu’avant », sans comprendre pourquoi. Parfois, leurs analyses sanguines sont pourtant normales.

Le signe le plus évident ? C’est la sensation persistante que votre corps n’arrive plus à tenir la barrière, comme une digue qui se fissure sous la pression. Mais l’usure immunitaire peut prendre mille visages. Impossible de tous les lister, mais voici les principaux drapeaux rouges qui devraient vous alerter :

Rhumes, grippes, angines à répétition
Poussées d’herpès, mycoses récurrentes
Fatigue prolongée, même après du repos
Allergies qui s’aggravent
Cicatrisation lente
Dysfonctionnement digestif (ballonnements, alternance diarrhée/constipation)
Baisse de moral inexplicable, sommeil non réparateur

Si vous cochez plusieurs cases, vous n’êtes pas condamné – il existe des solutions. L’une d’elles, souvent surprenante parce que jugée « douce », c’est l’acupuncture.

Pourquoi le système immunitaire s’épuise-t-il aujourd’hui ?

Il faut parler vrai : notre génération ne facilite pas la tâche de nos défenses naturelles. Notre mode de vie use le corps de l’intérieur. Le système immunitaire, c’est comme ce vigile de nuit qu’on sollicite vingt fois plus qu’avant, dans un entrepôt où les alarmes retentissent à tout bout de champ.

En 2024, que ce soit en Belgique ou ailleurs, les causes de fragilisation immunitaire ne se limitent plus à la malnutrition ou à des carences brutes. On ne manque plus (ou rarement) de vitamines, mais on manque de repos, on subit le stress chronique comme jamais, on dort peu et mal, on mange – disons-le franchement – trop vite, trop sucré, trop industriel. Vous voyez le tableau.

La liste des « saboteurs » de l’immunité moderne est longue :

Stress chronique : Il draine l’énergie, bloque les fonctions de défense, dérègle le système neuro-endocrinien. Vous êtes sous pression ? C’est le premier ennemi invisible de vos leucocytes.
Sommeil de mauvaise qualité : La nuit est le vrai bouclier anti-infection. Un sommeil haché, agité, trop court, et la frontière immunitaire cède lentement.
Excès de sédentarité : Le mouvement stimule la circulation de la lymphe – le « fleuve » interne du système immunitaire.
Pollution, toxiques, tabac : Les barrières respiratoire et cutanée (qui sont les premières lignes de défense) sont fragilisées. À Liège, la qualité de l’air compte…
Mauvaises habitudes alimentaires : Trop de sucre, d’additifs ou de graisses transformées = inflammation de bas grade = immunité essoufflée.
Troubles digestifs : L’intestin, ce « deuxième cerveau », héberge 70 % des cellules immunitaires. Un écosystème intestinal déséquilibré et c’est tout l’édifice qui vacille.
Troubles psycho-émotionnels : Déprime, anxiété ou grosse charge mentale font parfois aussi mal qu’un virus grippal sur nos défenses.

La médecine occidentale commence à reconnaître la part immatérielle, émotionnelle dans l’épuisement immunitaire. Mais l’acupuncture, en s’appuyant sur la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC), le fait depuis plus de 2000 ans ! Pour elle, le constat est limpide : l’immunité n’est pas une affaire de leucocytes uniquement. C’est une question de circulation énergétique, d’équilibre entre organes, d’harmonie corps-esprit.

Vous vous demandez comment l’acupuncture intervient dans cette histoire ? On y vient. Mais il faut déjà comprendre que le praticien va chercher à « relancer la machine » de manière globale, pas en collant un pansement sur tel ou tel symptôme. Et cela change tout : on ne traite pas seulement l’infection ou la sinusite, on traite la personne. Cela implique parfois d’aller voir aussi du côté du sommeil (acupuncture pour un bon sommeil), de la gestion émotionnelle, de l’énergie digestive, bref, de tout ce qui nourrit vos défenses internes.

L’acupuncture et l’immunité : que dit la science et comment agit-on concrètement ?

La question est fréquente en cabinet : « L’acupuncture, vraiment, pour l’immunité ? ». La réponse, c’est oui, et c’est bien plus concret qu’on ne le pense. Au XXIe siècle, la médecine occidentale a voulu comprendre comment une aiguille posée sur la peau pouvait booster vos défenses, et les études commencent à livrer des réponses solides.

Première clé : l’acupuncture agit comme un « chef d’orchestre neuro-immunitaire ». En stimulant certains points stratégiques (comme ceux du système méridien du Poumon, du Rein, ou de Rate/Estomac selon la MTC), le praticien envoie un signal au cerveau, ce qui provoque toute une cascade de réactions physiologiques. Traduction moderne ? Augmentation de l’activité des globules blancs, modulation de la production de cytokines (ces messagers immunitaires), diminution de l’inflammation de bas grade.

Des exemples concrets ? Plusieurs études cliniques ont montré que l’acupuncture :

Augmente la production d’IgA salivaires (anticorps protecteurs des muqueuses)
Diminue le taux de cortisol (l’hormone du stress, qui freine l’immunité)
Optimise la circulation lymphatique
Fait baisser la fréquence et la durée des maladies hivernales (rhumes, grippes…)
Réduit l’intensité des poussées allergiques ou auto-immunes

Une étude parue en 2020 dans le « journal of Traditional Chinese Medicine » a ainsi prouvé qu’après quelques séances d’acupuncture, les marqueurs de l’immunité s’amélioraient significativement, particulièrement chez les personnes âgées ou fatiguées.

Sur le terrain, comment se passe un bilan ? Le praticien d’acupuncture commence par rechercher les déséquilibres énergétiques qui fragilisent la « Wei Qi », cette énergie défensive. On observe la langue, on prend le pouls, on écoute le récit de vie. Les causes peuvent se nicher dans une dépression ancienne, des soucis alimentaires ou des épisodes de stress aigu. Puis, le protocole vise à relancer le mouvement vital global, réparer les failles du système et « faire circuler » – et pas seulement stimuler une fonction immunitaire précise.

Ce qui distingue l’acupuncture, c’est cette capacité à créer des ajustements fins et personnalisés. Deux patients avec le même nombre d’angines à l’année n’auront pas le même traitement, car on va chercher la cause profonde : surcharge psycho-émotionnelle ? Vide d’énergie ? Blocage de l’énergie du Poumon ? On pense par exemple à des indications telles que l’épuisement post-viral, le syndrome de fatigue chronique, et bien sûr la prévention des infections à répétition.

Bon à savoir : l’acupuncture n’empêche pas de « tomber malade » au sens strict. Mais elle raccourcit la durée, atténue l’intensité, et – au fil des séances – rend plus résistant, plus récupérateur. Vous gagnez en vitalité, en sommeil, en moral. Vous devenez moins sensible aux écarts de température, moins frappé par la fameuse « épidémie de grippe ». Votre corps retrouve son bouclier naturel.

Le vécu des patients le confirme régulièrement. Ceux qui consultaient d’abord « pour autre chose » (insomnie, douleur chronique, stress, troubles du transit) rapportent dans la foulée une meilleure résistance aux petits maux de la saison. Les enfants et adolescents, souvent très réceptifs, en profitent pour limiter les séries d’otites, de rhino ou de bronchites.

Vous voulez aller plus loin ? L’article dédié à l’acupuncture et la performance immunitaire chez les sportifs détaille comment cette pratique peut devenir un atout pour rester performant et résistants toute l’année.

Enfin, si la douleur, la fatigue ou les troubles de l’immunité grignotent votre équilibre, une démarche globale apporte souvent plus de résultats durables. Pour y voir plus clair sur les bénéfices globaux, parcourez cette ressource sur les bienfaits de l’acupuncture en soulagement.

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Acupuncture et immunité : pour qui, comment, quels protocoles ?

À qui s’adresse cette approche ? Vous êtes concernés si :

Vous souffrez de rechutes virales ou bactériennes à répétition (rhume, angine, cystite, bronchites saisonnières…)
Votre fatigue devient chronique, récurrente, ou post-infectieuse (syndrome post-COVID, mononucléose, grippe tenace…)
Votre moral fluctue avec la météo, l’automne vous use
Votre sommeil est altéré (seau percé de l’immunité…)
Vous souffrez de pathologies inflammatoires ou auto-immunes, avec pics de sensibilité et phases d’amélioration
Votre enfant multiplie les infections ORL quand revient l’hiver
Vous vivez une période de stress majeur, de deuil, de surcharge professionnelle (burn-out ou charge mentale chronique)

La consultation débute toujours par un état des lieux « à la chinoise ». On évalue la façon dont votre énergie circule, le niveau de vos « défenses extérieures », les éventuels déséquilibres émotionnels. Ensuite, tout est personnalisé : on ne traitera jamais la fatigue immunitaire de la même manière chez une maman stressée, un cadre sous pression, ou une personne âgée affaiblie par un deuil.

Le nombre de séances, leur rythme, l’évolution, la prévention : tout s’adapte à votre profil. Globalement, on propose souvent un « tronc commun » de 3 à 5 séances rapprochées (une par semaine), puis un espacement au fil des progrès. L’objectif : relancer la dynamique immunitaire, mais aussi – et surtout – prévenir les rechutes. C’est le point fort de l’approche : travailler la cause, pas simplement colmater les brèches.

D’autres outils sont régulièrement associés pour accélérer le retour à la vitalité : conseils d’hygiène de vie, exercices de respiration, gestion des émotions, réflexologie, voire phytothérapie de soutien en parallèle selon les besoins.

L’un des aspects réconfortants de l’acupuncture, c’est son côté non-invasif : les aiguilles, très fines, posées sur des points précis, agissent comme des interrupteurs. On « rallume » la lumière là où le corps manquait de courant. Les jeunes, les sportifs, les adultes fatigués, tous peuvent bénéficier d’une relance de leur « batterie interne ». La majorité des patients ressentent d’ailleurs une détente profonde dès les premières séances. Une sorte d’apaisement global, favorable à la réparation.

À Esneux, de plus en plus de patients s’orientent vers l’acupuncture comme prévention hivernale, à l’image de ces sportifs qui préparent leur terrain avant la saison froide. Une étude publiée récemment indique qu’en prévention, 70 % des personnes sujettes aux infections hivernales retrouvent un hiver « plus tranquille » après un protocole court d’acupuncture. Faut-il encore prouver que cette stratégie mérite sa place dans la boîte à outils de la médecine intégrative ?

Côté enfants, l’acupuncture est particulièrement douce. On utilise parfois le laser ou la micro stimulation sur certains points, pour relancer les défenses. Beaucoup de familles rapportent moins d’otites, de rhino, de toux persistantes depuis qu’ils ont adopté cette routine à l’automne.

Les personnes souffrant de lombalgie chronique ressentent aussi les effets indirects du renforcement immunitaire via l’acupuncture : moins d’inflammation, plus de récupération, une énergie mieux distribuée (à lire sur acupuncture et lombalgie chronique).

En complément, sachez que la gestion de l’anxiété et la régulation du stress, prises en charge par l’acupuncture, soutiennent aussi votre immunité : acupuncture et stress.

Ainsi, l’acupuncture n’est pas une baguette magique, mais un outil précieux, à la fois préventif et curatif, fiable et doux pour équilibrer le terrain. La clé, c’est de ne pas attendre d’être au bout du rouleau pour consulter.

FAQ – Questions fréquentes

Comment reconnaître les signes d’un système immunitaire affaibli ?

Des infections fréquentes, une fatigue inhabituelle ou un état de faiblesse persistant peuvent indiquer une baisse d’immunité. Si vous tombez malade souvent ou que vous récupérez lentement, ce sont des signaux à ne pas négliger. L’acupuncture peut alors aider à restaurer l’équilibre.

Pourquoi l’acupuncture renforce-t-elle l’immunité ?

L’acupuncture stimule certains points pour mobiliser la circulation de l’énergie et harmoniser les organes impliqués dans la défense naturelle. Ce procédé aide à moduler le système immunitaire, à lutter contre l’inflammation et à réduire le stress qui épuise nos défenses internes.

Quand commencer l’acupuncture pour renforcer ses défenses naturelles ?

Il est judicieux de démarrer l’acupuncture à l’approche de l’automne ou lors de périodes de fatigue prolongée. Plus le traitement débute tôt, meilleur est l’effet préventif pour passer un hiver plus serein et lutter contre les infections à répétition.

Faut-il associer un suivi médical classique à l’acupuncture ?

Oui, l’acupuncture ne remplace pas un avis médical mais l’enrichit. Un suivi médical reste essentiel en cas de pathologie chronique ou d’infections sérieuses, l’acupuncture venant surtout en soutien du terrain et en prévention.

Références scientifiques

Zhao K, “Acupuncture for boosting immunity in patients with chronic diseases”, Journal of Traditional Chinese Medicine, 2020. Résumé : L’étude montre une amélioration des taux de cellules immunitaires et une diminution des infections sévères après acupuncture.
Kavoussi B, Ross BE, “The neuroimmune basis of anti-inflammatory acupuncture”, Brain Behavior and Immunity, 2007. Résumé : Revue des mécanismes neuro-immunologiques actionnés par l’acupuncture dans la modulation inflammatoire et immunitaire.
Lu W, Rosenthal DS, “Acupuncture in the prevention and treatment of immune-related disease”, Evid Based Complement Alternat Med, 2013. Résumé : Revue expliquant comment l’acupuncture module les cytokines et améliore la résistance naturelle chez l’adulte.
Chon TY, Lee MC, “Acupuncture”, Mayo Clin Proc, 2013. Résumé : Article de synthèse sur les indications de l’acupuncture, ses effets sur le stress et l’immunité, et les preuves scientifiques aujourd’hui disponibles.