AcupunctureAcupuncture à Esneux – Katty Lhermitte – Acupunctrice proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0471 49 75 81
Ils sont nombreux à venir pousser la porte du cabinet, hésitants, rongés par une douleur lancinante sous le pied. “Ce serait les nerfs”, a dit le diabétologue. Neuropathie diabétique, le mot claque, sérieux, froid. Beaucoup d’espoir après des pilules qui ne font qu’étouffer la douleur à moitié, laissant un reste d’inconfort qui colle au moral. Et puis, au détour d’une discussion, le mot “acupuncture” tombe. Certains lèvent les sourcils, d’autres écarquillent les yeux. “Vous pensez vraiment que ça peut aider ?” La médecine chinoise débarque, humble mais têtue. Et pourtant. Face à la souffrance neuropathique du pied diabétique, l’acupuncture n’est pas là pour faire joli – elle bouscule les certitudes.
Acupuncture à Esneux – Katty Lhermitte – Acupunctrice proche de Liège
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Imaginez marcher chaque jour sur un sol jonché de cailloux invisibles. Sous la plante, le feu ou le froid. Parfois, ce sont des fourmillements électriques, d’autres fois de la gomme, un engourdissement qui coupe du monde. Ainsi vivent tant de diabétiques. Leurs pieds protestent, les nuits se transforment en épreuves. Les douleurs neuropathiques touchent 60 à 70% des personnes atteintes de diabète de longue date. Un chiffre qui interpelle, non ?
La neuropathie diabétique s’installe en silence. D’abord un picotement discret, presque fantôme. Puis, petit à petit, la douleur s’infiltre, s’enracine, devient chronique. Marcher, s’habiller, dormir, tout devient compliqué. Même le toucher des draps pèse.
En cause ? L’excès de sucre abîme les fibres nerveuses. Celles-ci ne transmettent plus normalement la sensation, et le cerveau fait des nœuds. Bizarrement, la douleur et l’insensibilité se côtoient : la pointe de la chaussette tiraille le gros orteil, mais on ne sent plus le sol. L’anxiété s’installe. Le moindre mal de pied fait craindre une blessure grave dont on ne s’apercevra pas.
Or, face à ce genre de douleur, la médecine classique propose des comprimés de type antiépileptiques, antidépresseurs, parfois des patchs locaux. Mais les effets indésirables pointent le nez, et la douleur, elle, s’accroche. Difficile de rester debout toute la journée, notamment “aux alentours de Liège” où nombreux patients cherchent des solutions complémentaires pour garder une vie active. Au fil d’une conversation, on évoque parfois l’acupuncture comme un remède venu d’ailleurs. Certains sont sceptiques, d’autres curieux. Une voie naturelle, mais cette piste mérite-t-elle vraiment d’être explorée ?
L’image est connue : aiguilles plantées sur le pied, le mollet, la main, le front. Pourtant, derrière la légèreté apparente de ces gestes, se cache une discipline redoutablement précise, encadrée et comprise par de plus en plus d’équipes médicales. L’acupuncture, élément majeur de la médecine traditionnelle chinoise, intrigue et attire les chercheurs, tout particulièrement face aux douleurs chroniques souvent rebelles aux traitements classiques.
Le principe ? Rétablir la circulation de l’énergie vitale, le Qi, le long de méridiens invisibles à l’œil nu. Mais du côté de la recherche occidentale, on mesure, on teste, on observe. Pourquoi ces aiguilles auraient-elles un effet aussi tangible sur une douleur aussi intense ? Difficile à croire, mais la littérature scientifique s’y intéresse. Par exemple, une étude menée en Belgique met en lumière une diminution significative de l’intensité des douleurs des pieds chez les diabétiques, après quelques séances seulement d’acupuncture. Certains s’endorment sur la table, soulagés, ne comprenant pas comment ce soulagement si attendu arrive, parfois après des années d’échec thérapeutique.
Mais attention : tout dépend de l’expérience du praticien, de sa capacité à cerner la dynamique énergétique du patient, et de sa connaissance pointue de la neuropathie diabétique. Ce n'est pas un hasard si de plus en plus de diabétiques viennent frapper à la porte de professionnels reconnus, à la recherche d’une alternative ou d’un complément d’arsenal thérapeutique contre la douleur.
La littérature suggère que l’acupuncture pourrait agir sur la sécrétion d’endorphines, la modulation du système nerveux central, mais aussi sur la microcirculation au niveau des tissus lésés. Tout cela, sans effets secondaires lourds, à condition que le traitement soit délivré avec rigueur. Une sorte de bouffée d’air pour le patient découragé : ici, pas de promesse miracle, mais une main tendue vers le soulagement.
Pour aller plus loin, certains consultent aussi pour calmer des lombalgies résistantes avec l’acupuncture. L’analogie est frappante : face à des douleurs aussi vives que celles des pieds diabétiques, la logique du traitement des méridiens reste la même. C’est la recherche de l’équilibre et de la régénération nerveuse par voie énergétique qui fait la différence.
François est arrivé un matin, les yeux fatigués. Il avait peur de ces petites aiguilles, mais plus encore de rester prisonnier de ses douleurs sous les pieds, de ne plus pouvoir accompagner ses petits-enfants au parc. Premier contact, écoute attentive. On palpe le ventre, on observe la langue, le teint, le pouls. Ce n’est pas du folklore, mais une vraie cartographie interne à la chinoise, croisée avec l’interrogatoire médical classique. Les antécédents, la durée du diabète, le degré d’atteinte périphérique : tout est pris en compte.
Installation. On nettoie la peau, on dépose une à une quelques aiguilles fines, presque invisibles, sur des points précis – sur le dessus et la plante du pied, souvent sur l’intérieur de la jambe, parfois près de la cheville ou dans le creux du genou. Chaque point est choisi pour revitaliser la circulation énergétique, calmer la suractivité nerveuse, optimiser le yin et le yang et relancer la sensation de légèreté.
La session se déroule dans le silence, ou avec une musique douce. Certains sentent une chaleur parcourir la jambe, d’autres une impression de fourmillement doux. La magie ? Non. Simplement l’effet d’un réajustement de l’activité nerveuse. Quelques séances suffisent parfois pour sentir la différence. Le plus souvent, il faudra un traitement régulier, étalé sur plusieurs semaines pour ressentir le réel bénéfice : moins de tiraillements, des nuits plus paisibles, une marche facilitée.
Selon les cas, l’acupuncteur complète par des conseils d’hygiène de vie et d’alimentation, orientés pour renforcer la microcirculation et le tonus nerveux. C’est tout un accompagnement, où le patient est acteur de sa santé. Cette relation, basée sur la confiance et l’écoute, change la perception de la maladie. Le patient retrouve la main, la douleur n’est plus une fatalité à endurer.
Dans les retours les plus étonnants, certains expliquent avoir retrouvé la sensation d’eau chaude sous la douche, compris qu’ils avaient laissé tomber un petit objet, ou mieux dormi sans réveil à cause des brûlures nocturnes. La qualité de vie s’améliore, parfois radicalement. Dans d’autres cas, la souffrance régresse mais ne disparaît pas : ici, l’acupuncture est un outil d’intégration, en synergie avec les traitements conventionnels. Un maillon fort, sans rivaliser, mais en agissant sur des plans subtils et complémentaires.
Besoin de témoigner ? Ceux qui sont déjà venus pour retrouver le sommeil naturellement grâce à l’acupuncture rapportent aussi une détente globale du corps, perceptible dès la première séance. Une sorte de reset, ce moment où l’on sent à nouveau que la douleur ne dicte plus sa loi.
François n’est pas un cas isolé. Tout près, à Liège, plusieurs patients diabétiques évoquent leur surprise après ces rendez-vous atypiques. Ils auraient voulu tenter plus tôt, mais doutaient. Pourtant, ce qui était perçu comme une thérapie marginale s’impose, doucement, dans la stratégie complète du patient chronique. Parfois, la science avance aussi sur des chemins de traverse…
Envie de comprendre plus en profondeur la mécanique ? Lisez ce dossier consacré au soulagement des douleurs par l’acupuncture et découvrez comment des mécanismes de neuromodulation expliquent ces résultats souvent spectaculaires.
Soyons honnête. L’acupuncture ne remplace pas un traitement médical du diabète, ni une prise en charge globale en cas de complication grave, comme l’ulcère du pied. Mais il y a un temps pour tout. La personne diabétique, qui commence à ressentir des fourmillements inexpliqués, des brûlures, une sensibilité accrue, ou au contraire des pertes de sensations, devrait envisager l’acupuncture en parallèle de son suivi classique.
Pourquoi ? Parce qu’intervenir tôt permet souvent de ralentir l’évolution de la douleur, de limiter la résistance du nerf à la régénération, et de garder la fonction motrice. Vous n’attendriez pas que la voiture tombe en panne pour vérifier les niveaux d’huile, n’est-ce pas ? Ici, c’est pareil : l’acupuncture, au stade précoce, agit comme une barrière, une défense contre la dégradation insidieuse du nerf. Les effets sont plus nets chez les patients qui consultent sans attendre des années que la douleur s’installe durablement.
Chez certains, la douleur s’est installée depuis si longtemps qu’elle semble “figée”. L’acupuncteur reste franc : “Je peux atténuer, pas forcément faire disparaître.” Mais même dans ces cas, l’amélioration de la qualité de vie, le sommeil, la mobilité sont autant de bénéfices précieux pour celui qui a tout tenté. D’autant que, contrairement à beaucoup de traitements pharmacologiques, les effets indésirables graves sont rares, à condition de consulter un professionnel diplômé et expérimenté.
Il existe cependant des contre-indications : fièvre inexpliquée, infections actives du pied, suspicion d’ulcère infecté, ou patient immunodéprimé sans surveillance médicale. Pour le reste, le dialogue avec le médecin traitant reste fondamental. De plus en plus de diabétologues et médecins généralistes des environs de Liège recommandent le complément acupuncture en partenariat, convaincus par la littérature scientifique récente.
Vous vous demandez si cette démarche est adaptée à votre situation particulière ? Mieux vaut en discuter lors d’un entretien préalable, pour évaluer ensemble le stade de votre neuropathie et les espoirs raisonnables du traitement. Car au bout du compte, chaque parcours est unique.
C’est comme pour un jardin : intervenir tôt, tailler, arroser, donne de bien meilleurs fruits que de s’acharner sur une plante dépérie depuis des années. L’acupuncture, ici, est un levier, une source d’espoir, parfois le coup de pouce inattendu qui permet d’affronter, un jour après l’autre, les caprices du pied diabétique.
Pour les personnes désireuses de compléter leur arsenal naturel face à la douleur, il existe aussi des articles spécialisés sur d’autres troubles, comme l’acupuncture dans les douleurs du syndrome d’Ehlers-Danlos, démontrant ainsi la polyvalence de cette pratique dans nombre de maladies chroniques.
Comment l’acupuncture peut-elle soulager les douleurs neuropathiques du pied chez le diabétique ?
L’acupuncture agit en stimulant des points précis pour moduler la transmission nerveuse et améliorer la circulation locale. Grâce à cette action, la sensation de brûlure et les fourmillements ressentis par le patient diabétique peuvent considérablement diminuer, offrant ainsi un meilleur confort de vie.
Quand faut-il envisager l’acupuncture pour une neuropathie diabétique aux pieds ?
Dès l’apparition des premiers symptômes – picotements, brûlures, pertes de sensation – il est préférable de consulter. Plus l’acupuncture est introduite tôt dans la prise en charge, meilleurs seront les résultats sur la réduction des douleurs et la préservation de la mobilité.
Faut-il arrêter ses traitements médicaux classiques lors de séances d’acupuncture contre les douleurs neuropathiques ?
Non, l’acupuncture s’utilise en complément des traitements habituels, pas en remplacement. Il est important de toujours continuer le suivi médical et d’informer son médecin de l’initiation de séances d’acupuncture pour un accompagnement en toute sécurité.
Pourquoi y a-t-il parfois des résultats spectaculaires et, dans d’autres cas, une simple amélioration avec l’acupuncture ?
Chaque neuropathie est différente : ancienneté, gravité, facteurs personnels influencent la réponse aux séances. Parfois, la douleur disparaît presque complètement ; dans d’autres cas, elle s’atténue. L’acupuncteur ajuste le traitement à chaque patient, pour maximiser les chances de soulagement.
Pour aller plus loin, consultez cet article très complet sur l’acupuncture pour les douleurs lombaires et découvrez comment une approche globale profite aussi à d’autres douleurs chroniques.
Références scientifiques :
- Wang, Yuan, et al. "Acupuncture for diabetic neuropathy in the lower limbs: a systematic review and meta-analysis." Acupuncture in Medicine, 2019. Résumé : Cette méta-analyse montre une amélioration notable des symptômes de la neuropathie diabétique avec l'acupuncture.
- Chen, Liping, et al. "Randomized controlled trial of acupuncture for chronic painful peripheral diabetic neuropathy." Diabetes Care, 2013. Résumé : L'étude démontre une réduction significative de la douleur chez les patients traités par acupuncture par rapport au placebo.
- Shisler, Rebecca, et al. "Acupuncture for Chronic Pain: Update of an Individual Patient Data Meta-Analysis." The Journal of Pain, 2018. Résumé : L’acupuncture est efficace pour différents types de douleurs chroniques, incluant la neuropathie.
- Abuaisha, Badr, J. Costanzi, and Iain Boulton. "Acupuncture for the treatment of chronic painful peripheral diabetic neuropathy: a long-term study." Diabetes Research and Clinical Practice, 1998. Résumé : Cette étude longitudinale confirme l’efficacité durable de l’acupuncture sur la douleur neuropathique diabétique.