Acupuncture à Esneux – Katty Lhermitte – Acupunctrice proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0471 49 75 81
Les troubles urinaires féminins impactent considérablement la qualité de vie, affectant, selon les études, 30 à 40% des femmes adultes à un moment de leur vie. Fuites, envies pressantes, douleurs ou gêne chronique, ces symptômes demeurent souvent tabous. Pourtant, des solutions naturelles et complémentaires aux traitements classiques existent : l’acupuncture, issue de la médecine traditionnelle chinoise, propose une approche holistique et personnalisée des différents troubles urinaires chez la femme, reposant sur un bilan énergétique individuel et une sélection précise de points d’acupuncture.
Dans cet article, nous détaillons comment l’acupuncture constitue une réponse efficace aux troubles urinaires féminins, notamment en Belgique — et plus particulièrement aux alentours de Liège. Nous analysons les fondements scientifiques, les protocoles utilisés, les possibilités de synergie avec d’autres disciplines de santé et les bénéfices cliniques observés. Enfin, nous proposons un éclairage sur la consultation d’une acupunctrice spécialisée et nous répondons aux questions les plus fréquemment posées à ce sujet.
Le système urinaire féminin comprend principalement la vessie, l’urètre, les sphincters, et des structures pelviennes qui participent ensemble à l’émission et au contrôle de l’urine. Les troubles urinaires les plus fréquents sont l’incontinence urinaire d’effort, l’urgenturie (envie pressante irrépressible), les cystites récidivantes, et la pollakiurie (fréquence excessive des urines sur 24h). Outre le facteur d’inconfort physique, de nombreuses femmes évoquent un impact psychologique important : gêne en société, limitation des activités, perte d’autonomie ou d’intimité, anxiété, troubles du sommeil… Voir plus sur les troubles du sommeil et approches complémentaires en lien.
S’il existe des traitements médicamenteux et de physiothérapie périnéale, la prise en charge énergétique par acupuncture offre un angle totalement différent : l’individualisation du soin et la restauration globale de l’équilibre interne, sans effets indésirables majeurs.
La médecine chinoise considère le système urinaire dans son ensemble à travers la notion d’équilibre du Qi (énergie vitale), associant l’énergie du Rein, de la Vessie, et de la Rate. Selon ses concepts, ce sont les déséquilibres de ces organes et de leurs méridiens qui favorisent l’apparition de troubles. Le Rein, organe clé associé à l’eau, gouverne la réserve d’énergie et la capacité de contrôle des orifices (dont l’urètre). La Vessie, quant à elle, reçoit et excrète les liquides, alors que la Rate contrôle la transformation et le transport des liquides dans le corps. Ainsi, une faiblesse du Rein ou de la Rate, ou un blocage du Qi de la Vessie, expliqueront en MTC les symptômes urinaires tels que fuites, urgences, douleurs ou infections répétées.
L’acupuncture intervient alors en rétablissant la circulation harmonieuse du Qi et en tonifiant les organes déficients ou en libérant les blocages énergétiques selon un diagnostic différentiel précis.
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L’incontinence d’effort résulte souvent d’une faiblesse du plancher pelvien (suite à l’accouchement, la ménopause ou le vieillissement). L’urgenturie, elle, concerne les contractions intempestives de la vessie. En acupuncture, on recherchera à tonifier le Qi du Rein (par exemple via les points Rhein 3 et Vessie 23) et à renforcer le plancher pelvien par des points locaux et distaux, tout en rééquilibrant l’émotionnel (par exemple, points Rate 6, Estomac 36). Plusieurs études en Occident et en Asie confortent l’idée qu’une stimulation répétée de ces points améliore la fréquence et la sévérité de l’incontinence, agissant ainsi de façon complémentaire à une prise en charge pelvienne classique.
Les cystites récidivantes représentent chez la femme une épreuve douloureuse, altérant l’équilibre urinaire et souvent psychique. L’approche énergétique vise ici non seulement à réduire la fréquence des épisodes infectieux, mais aussi à renforcer le Wei Qi (système immunitaire énergétique) et à relâcher les tensions abdominales. Par une stimulation adaptée, l’acupuncture réduit la stase de Qi et d’humidité, apaise l’inflammation et favorise une meilleure évacuation urinaire. Le relais avec la naturopathie (voir la prise en charge de l’inflammation chronique) peut également rendre ces résultats encore plus durables en synergie.
Lorsque la fréquence urinaire devient gênante la nuit, l’impact sur le sommeil et la récupération est direct. La MTC identifie souvent un vide du Yin du Rein ou de la Rate, un trouble émotionnel sous-jacent, ou une faiblesse de la circulation du Qi abdominal. L’acupuncture, en posant un diagnostic différentiel, permet d’agir sur les deux fronts : restaurer la fonction de consolidation nocturne et harmoniser les cycles veille-sommeil. Pour aller plus loin sur ce sujet, consultez cet article dédié à l’acupuncture et au sommeil.
Chaque première consultation débute par un entretien détaillé : antécédents obstétricaux et gynécologiques, nature précise des symptômes, rythme de vie, alimentation, niveau de stress, histoire émotionnelle… Vient ensuite le bilan énergétique chinois : examen du pouls, de la langue, du teint, de la posture et du ressenti corporel. Ce croisement donne accès à une cartographie énergétique individuelle, permettant de distinguer, par exemple, vide du Qi du Rein d’une stase de froid dans la Vessie, ou d’un excès d’humidité due à la Rate.
L’expérience clinique et les revues scientifiques récentes rapportent l’efficacité des points suivants, employés selon le diagnostic :
Les aiguilles, stériles et très fines, sont laissées en place une vingtaine de minutes. L’acupunctrice ajuste le choix à chaque séance, en fonction de l’évolution observée.
La pratique de l’acupuncture, loin de se substituer aux traitements médicaux classiques (antibiothérapie, kinésithérapie pelvienne, rééducation, exercices de Kegel), les complète. Elle peut contribuer à la diminution des douleurs, de la fréquence des irritations, et permettre une meilleure gestion du stress associé. Les patientes sont systématiquement invitées à consulter leur médecin traitant en parallèle, notamment en cas de signes d’alerte (fièvre, sang dans les urines, douleur lombaire aiguë…)
À ce jour, la littérature scientifique internationale tend à reconnaître que l’acupuncture offre des bénéfices significatifs dans le traitement des troubles urinaires féminins. Des revues systématiques mettent en avant une diminution de la fréquence des mictions, une amélioration de la tonicité pelvienne et une réduction du recours aux médicaments, tout en rapportant un excellent niveau de tolérance.
De multiples essais cliniques multicentriques, menés notamment en Europe et en Asie, mettent en avant la rapidité d’action (diminution des symptômes après 4 à 6 séances) et la stabilité des résultats à moyen terme. En outre, ces effets se prolongent souvent plusieurs mois, voire davantage si un suivi énergétique et de bonnes habitudes de vie sont maintenus.
Pour en savoir plus sur l’acupuncture appliquée aux troubles féminins, retrouvez notre article dédié à la gestion des douleurs menstruelles. Ce rapprochement illustre la pertinence de l'approche énergétique pour la santé des femmes, bien au-delà du seul domaine urinaire.
En choisissant une acupunctrice spécialisée à Liège ou dans sa région, les patientes bénéficient d’une écoute attentive, d’un bilan global et d’un accompagnement progressif. La prise en charge évolue au fil des cycles du corps, en ajustant les stimulations énergétiques en fonction des périodes hormonales (périménopause, post-partum, post-opératoire).
L’objectif est de soulager les symptômes, prévenir les récidives et redonner l’autonomie, mais aussi d’ouvrir un espace de dialogue sur l’intimité, le vécu psychique et émotionnel. Les patientes y trouvent, au fil des séances, une amélioration de leur confort, mais aussi de leur confiance corporelle.
En complément de l’amélioration des symptômes urinaires, de nombreux bénéfices annexes sont rapportés : réduction de la fatigue, amélioration du sommeil, meilleure tolérance du stress, meilleures relations sociales. Les patientes apprécient également le peu d’effets indésirables (<1% de légers hématomes transitoires), la rapidité d’action et la possibilité d’intégrer l’acupuncture dans leur stratégie globale de santé, sans interférence avec d’autres traitements.
Toutes les femmes concernées par des troubles urinaires persistants, que ce soit de façon isolée ou dans un contexte de :
En règle générale, le protocole démarre sur une série de 6 à 10 séances hebdomadaires ou bi-hebdomadaires, puis s’espace à mesure que l’amélioration se stabilise. Le suivi peut être poursuivi à la demande lors de situations spécifiques (changement de vie, reprise du sport, stress aigu…). Les patientes reçoivent systématiquement des conseils personnalisés sur l’hygiène de vie, la gestion émotionnelle et la prévention des récidives. Cette vision intégrative et humaine fait toute la différence dans la longévité des résultats.
À la lumière des recherches récentes, l’acupuncture se distingue comme une solution naturelle pour :
L’acupuncture, aussi efficace soit-elle, demeure une méthode complémentaire. Elle ne remplacera pas la nécessité d’un avis médical, d’une évaluation urologique complète ou d’antibiotiques en cas d’infection aiguë. L’effet placebo et la qualité de la relation soignant/patient entrent aussi en jeu. Enfin, la réussite dépend de l’ancrage du traitement dans la durée, et de la régularité du suivi.
Le choix d’un(e) acupuncteur(trice) expérimenté(e), de préférence diplômé(e) et affilié(e) à une fédération (Société Belge d’Acupuncture, ABMA, etc.), garantit la sécurité et la qualité de la prise en charge. En Belgique, certaines mutuelles prévoient un remboursement partiel des séances d’acupuncture si le thérapeute est reconnu. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mutualité.
L’autonomie, la responsabilisation, et l’apprentissage d’exercices simples (auto-massages de points, méditation, exercices du plancher pelvien) permettent de prolonger les effets du traitement. Un entretien régulier (spécialement lors de périodes de stress, saison froide, changements hormonaux) accentue la durabilité du bénéfice acquis.
Pour explorer toutes les applications de l’acupuncture, même en dehors du cadre urinaire, consultez d’autres articles publiés sur le site d’Esneux Médical ou sur le site l’impact sur la sciatique ou l’amélioration du sommeil.
Optez pour un praticien diplômé, expérimenté et reconnu par les fédérations belges d’acupuncture. Demandez une première consultation qui inclut un bilan énergétique personnalisé et renseignez-vous sur le remboursement auprès de votre mutuelle. N’hésitez pas à consulter les avis et à contacter directement le cabinet pour plus de renseignements sur son approche énergétique.
La majorité des patientes rapportent une amélioration notable dès la quatrième à sixième séance, avec une réduction de la fréquence des symptômes. Un suivi sur plusieurs semaines est conseillé pour ancrer durablement les bénéfices. L’acupuncteur ajuste la fréquence des séances en fonction de la réponse individuelle.
Non, l’acupuncture s’inscrit comme une approche complémentaire, et ne doit jamais remplacer un traitement médical prescrit. L’idéal est de travailler en synergie avec votre médecin, votre gynécologue et/ou votre kinésithérapeute spécialisé pour optimiser les résultats et garantir votre sécurité.
Une prise en charge énergétique par acupuncture cible la personne dans sa globalité (corps, émotion, mode de vie), en plus de soulager les symptômes. Cette approche naturelle est appréciée pour sa douceur, sa personnalisation et l’absence d’effets secondaires significatifs.
1. Kim et al., "The effectiveness of acupuncture for managing urinary incontinence: A systematic review," The American Journal of Chinese Medicine, 2018. Résumé : Cette revue systématique démontre que l’acupuncture réduit la sévérité de l’incontinence urinaire et améliore la qualité de vie des femmes.
2. Chung et al., "Acupuncture in the management of overactive bladder: A systematic review and meta-analysis," Medicine (Baltimore), 2016. Résumé : Les auteurs concluent que l’acupuncture classique et électroacupuncture diminue la fréquence d’urgenturie et améliore la rétention nocturne.
3. Aune et al., "Effectiveness of acupuncture for treating urge urinary incontinence: A randomized controlled trial," International Urogynecology Journal, 2019. Résumé : L’étude randomisée prouve l’efficacité de séances régulières d’acupuncture sur les symptômes d’urgenturie chez la femme adulte.
4. Wu et al., "A systematic review of acupuncture for chronic urinary retention," Chinese Journal of Integrative Medicine, 2016. Résumé : Cette méta-analyse met en évidence la diminution des symptômes et la réduction des complications urinaires grâce à l’acupuncture régulière.