Logopède Lénaïg - Séances de Logopédie proche de Liège Tilff Esneux SprimontLogopède Consultations spécialisées Langage Oral et Langage écrit Bilan
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Imaginez : un enfant de 8 ans, assis devant une feuille d’exercices. Il doit lire trois phrases et résoudre cinq calculs. Il hésite, bloque, soupire. Pourquoi ? Troubles de lecture ou difficultés en mathématiques ? Ou les deux ? Quand on est parent ou enseignant, ces moments récurrents soulèvent plus de questions que de réponses. Distinguer l’un de l’autre… Mission impossible ? Pas du tout. Cet article va vous donner un véritable phare dans cette brume : comprendre, différencier, et surtout, savoir comment adapter le suivi logopédique. Parce que chaque petit pas compte, et que derrière chaque difficulté se cache une histoire unique.
On confond souvent les deux. Pour une raison simple : un enfant qui peine en classe peut montrer des signes flous, parfois par paresse, d’autre fois par anxiété, ou véritable trouble. La frontière ? Elle n’est pas toujours dessinée à l’encre noire. Comprendre précisément ce qui se passe, c’est comme vouloir démêler deux fils très fins, mais qui n’ont rien d’identique.
Commençons par la dyslexie, trouble de lecture le plus connu. Un mot que tout le monde a entendu, mais que peu savent vraiment définir. Elle se manifeste par des difficultés à identifier les sons, les lettres, à décoder les mots. Prenez un enfant qui lit « chat » au lieu de « chapeau » ou saute des mots dans une phrase. Si la lecture à voix haute ressemble à un brouillon, si inverser des lettres revient souvent, si l’enfant lit lentement, c’est peut-être la dyslexie.
Prenons un exemple : Arthur est en CE2. Il confond systématiquement le “d” et le “b”. Il s’arrête au milieu des phrases, cherche ses mots. En mathématiques, il comprend la consigne mais bloque dès qu’il s’agit de lire le problème. Pourtant, quand il explique à voix haute le raisonnement d’un calcul présenté oralement, il se débrouille bien. Premier élément de réponse : la lecture, pas les maths.
À l’inverse, voilà Léa. Elle lit correctement, aime les histoires. Mais dès que les chiffres apparaissent, tout s’embrouille. Ajouter 7 + 6 lui prend de longues minutes. Elle compte sur ses doigts, se trompe en posant une soustraction, oublie la retenue. La dyscalculie, c’est cette difficulté spécifique à manipuler les nombres, à se représenter les quantités, à comprendre ce qui se cache derrière un signe “+” ou “-“. Pour Léa, lire un problème, c’est facile, mais le résoudre relève du casse-tête chinois. Ici, la lecture ne pose pas de problème, seuls les mathématiques sont affectés.
Un point cruciel : les deux troubles peuvent parfois coexister ! On parle alors de troubles associés. Un enfant peut ainsi cumuler une dyslexie et une dyscalculie. C’est rare, mais ça existe. Toutefois, dans la grande majorité des cas, l’un prend le dessus sur l’autre. La différence ? L’impact sur la vie quotidienne. Un enfant qui confond les chiffres et les lettres, qui lit lentement et compte laborieusement, n’a pas la même prise en charge qu’un enfant qui bute “juste” sur les chiffres, ou uniquement sur les sons.
Un autre élément à scruter : la récurrence. On parle de trouble quand la difficulté s’installe durablement, malgré l’aide, la patience et les exercices classiques. Si, après plusieurs mois d’entraînement, rien ne bouge, ou si la situation empire, c’est qu’il faut creuser. Les enseignants, les parents, les professionnels (orthophonistes, logopèdes) jouent alors un rôle de détective.
Concrètement, surveillez ces signaux d’alerte :
Finalement, différencier troubles de lecture et problèmes de mathématiques, c’est accepter de ne pas tout attendre d’un “test magique”. Il faut une observation fine, sur la durée, adaptée à chaque situation. Vous doutez ? N’hésitez pas à consulter un spécialiste (logopède, orthophoniste, psychologue scolaire…). Parfois, une simple discussion éclaire tout.
Voilà, le doute s’installe. Faut-il avancer sans filet ? Jamais. En Belgique, une démarche auprès d’un professionnel formé fait la différence. La logopédie occupe une place centrale pour comprendre le profil d’un enfant et adapter le suivi. Mais comment ça se passe concrètement ? On s’imagine souvent un examen au tableau, ou quelques lectures devant un adulte. La réalité va bien plus loin.
D’abord, la prise de contact. Le spécialiste reçoit l’enfant et ses parents : il écoute. Vraiment. Collecte les informations, le passé scolaire, la naissance parfois, l’environnement familial. Il prend voix et regards, intonations et silences au sérieux. Parce que derrière chaque mot, il y a un vécu. À cette étape, le parent peut enfin poser ses questions sans tabou.
Ensuite vient le temps du bilan. Il n’y a jamais deux bilans identiques : il s’agit d’un “couteau suisse” qui s’ouvre sur mesure. Pour les troubles de lecture, le professionnel sollicite :
Pour les problèmes mathématiques ? Le bilan va explorer :
Tout cela, souvent grâce à des tests standardisés, mais aussi via l’observation fine. Le spécialiste note les stratégies : l’enfant compte-t-il sur ses doigts ? Chuchote-t-il avant de dire le mot ou le chiffre ? Cherche-t-il à deviner (lecture globale) ou fait-il de l’analytique ? Observe-t-il la règle ou improvise-t-il ? Autant de pistes pour comprendre s’il s’agit d’un trouble “fondamental” ou d’une difficulté passagère, liée au stress, au contexte ou à l’apprentissage lui-même.
Il ne s’agit pas d’aligner les exercices à la chaîne. Il y a aussi la prise en compte de l’émotion. Un enfant tendu, mal à l’aise, qui évite le regard, en dit souvent plus long qu’une centaine de réponses. Le logopède, dans son cabinet, devient à la fois médiateur et pédagogue. Son objectif ? Dépasser le “score”, capter le potentiel, identifier les points forts et faiblesses pour ajuster son accompagnement.
À la fin du bilan, un compte-rendu clair : points à travailler, axes d’amélioration, outils adaptés. Ce rapport permet souvent de remettre les idées en place, et d’adapter l’école/le domicile. C’est un bilan-miroir : il aide l’adulte à voir autrement la difficulté de l’enfant. Très loin de la simple étiquette "élève en retard".
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On se pose souvent la question : en quoi consiste vraiment le suivi logopédique ? En fait, imaginer la logopédie comme de la “gymnastique du cerveau” n’est pas loin de la vérité. Chaque séance construit de nouveaux chemins, de nouveaux réflexes. Mais attention, on n’adapte pas de la même façon selon qu’il s’agisse de troubles de lecture ou de difficultés en mathématiques.
Prenons la dyslexie. La logopède propose souvent des exercices réguliers sur la correspondance entre les sons et les lettres : il s’agit de réapprendre à voir un “t” et à entendre “té”, même si le cerveau a tendance à confondre ou à inverser. On utilise des jeux, de la manipulation, mais aussi des outils visuels (cartes, dessins, schémas). La technologie joue aussi un rôle : applications, tablettes, supports audio.
Mais il ne suffit pas de reconnaître les lettres. L’enfant doit ensuite comprendre le sens. Là, la logopède encourage les lectures à voix haute, l’analyse de petites phrases, la reformulation. Progressivement, on passe des mots isolés aux textes courts, puis plus denses. On développe la fluence (capacité à lire sans s’arrêter), la prosodie, la compréhension. Les progrès ? Parfois lents, parfois soudains. Mais chaque “déclic” est fêté.
Conseil du terrain : le bon suivi logopédique ne culpabilise jamais l’enfant. Chaque erreur est vue comme une étape, jamais comme un échec. Parfois, il faut expliquer aux familles que la dyslexie n’empêche pas de réussir ni d’aimer lire. Il faut donc renforcer l’estime de soi tout au long du parcours.
Le saviez-vous ? Selon des études menées à Liège, 5 à 10% des élèves présentent un trouble de lecture nécessitant un suivi spécialisé. Imaginer une école où un enfant sur dix a besoin d’un appui particulier : ça relativise la “norme”, non ?
En pratique, à la maison, il existe des relais : lecture de consignes à haute voix, fractionner les textes longs, utiliser des surligneurs, encourager la lecture plaisir. L’objectif n’est pas le “sans faute”, mais le “mieux comprendre”.
Pour certains enfants, la logopède crée même des outils personnalisés : dictionnaire imagé, banques de mots, supports audio. À force de pratique, les automatismes se développent.
Et en groupe ? Parfois, travailler à plusieurs stimule les échanges et le partage d’astuces. L’enfant réalise qu’il n’est pas seul, que d’autres butent, avancent, trébuchent puis repartent. Ce soutien collectif, mené sous l’œil bienveillant d’un professionnel, est parfois plus efficace que mille pages d’exercices.
Dernier exemple : Tom, 9 ans. Pour lui, donner un sens aux chiffres est compliqué. Mais dès qu’on associe les résultats à une histoire (“tu as trois billes, tu en gagnes deux, combien en as-tu ? ”), tout s’éclaire. La logopède crée alors, séance après séance, des scénarios ancrés dans le concret, pour élargir la zone de confort mathématique.
La clé ? La régularité, l’adaptation permanente, la valorisation des petits pas. Rien ne sert de comparer les enfants entre eux. L’important, c’est de mesurer à chaque fois le chemin parcouru.
Vous hésitez à consulter ? C’est normal. Beaucoup de familles attendent. Mais, comme on n’attend pas qu’une entorse du poignet guérisse toute seule, il ne faut pas tarder face à des difficultés durables de lecture ou de mathématiques.
Premier motif d’alerte : la persistance. Si la difficulté résiste plus de six mois, malgré les efforts, ou si elle empire d’année en année, consultez. Deuxième motif : la souffrance. Un enfant qui refuse l’école, s’énerve, pleure avant les devoirs, ou dit “je suis nul” à répétition, a besoin d’une aide adaptée. Trop souvent, le silence s'installe dans les familles, par fatigue ou peur du jugement. Or, plus on agit tôt, meilleurs sont les résultats.
Bonne nouvelle : aux alentours de Liège, de nombreux centres spécialisés accompagnent les parcours logopédiques sur le temps scolaire ou périscolaire. Le travail main dans la main entre parents, enseignants et logopèdes fait souvent des miracles. L’essentiel, c’est de ne jamais enfermer l’enfant dans son trouble. Il ne “devient pas” dyslexique ou dyscalculique pour toute la vie, il apprend à s’adapter, à surmonter, à contourner.
Comment préparer la première consultation ? Notez les difficultés les plus flagrantes, les situations précises où ça coince (dictée, problème mathématique, lecture à haute voix…). Apportez éventuellement les bulletins, les cahiers, les comptes rendus des enseignants. Écoutez : souvent, les professeurs ont déjà signalé l’obstacle, mais manquent de temps pour accompagner chaque élève de façon individualisée.
La logopède, ensuite, devient le chef d’orchestre du suivi. Elle coordonne, relance, s’adapte. Ce n’est jamais un protocole figé, mais un cheminement co-construit. L’écoute des évolutions, des rechutes, la valorisation des progrès, tout cela permet d’avancer.
À long terme, les outils d‘aide (mise en place de logiciels, d’outils visuels, de supports adaptés) peuvent permettre à l’enfant de retrouver confiance. Certains auront besoin d’un suivi court, d’autres, plus long, parfois en relais avec une équipe pluridisciplinaire (pédopsychiatre, psychomotricien, enseignant référent…).
Il y a parfois des miracles discrets. Un enfant qui, du jour au lendemain, ose enfin lever la main. Ou qui lit tout seul une histoire à sa petite sœur. Ces moments précieux, ce sont eux, la vraie victoire du suivi.
Comment savoir si mon enfant a une dyslexie ou simplement des difficultés passagères en lecture ?
Un trouble de la lecture comme la dyslexie se définit par des difficultés persistantes, présentes depuis plusieurs mois ou années, malgré des efforts et un apprentissage régulier. Si l’enfant fait toujours les mêmes erreurs, lit plus lentement et montre une gêne marquée par rapport à ses pairs, il est recommandé de consulter pour un bilan logopédique spécialisé.
Pourquoi une prise en charge spécialisée est-elle importante en cas de difficultés en mathématiques ?
La prise en charge logopédique permet d’identifier précisément le type de difficulté en mathématiques et d’y apporter des exercices adaptés, personnalisés. Avec un accompagnement ciblé, l’enfant progresse à son rythme et retrouve confiance en ses capacités, ce que l’école seule ne peut souvent pas apporter.
Quand consulter un logopède pour des problèmes scolaires ?
Dès que les difficultés persistent au-delà de six mois et se répercutent sur le moral, la motivation ou la vie quotidienne de l’enfant, une consultation s’impose. Plus l'accompagnement est mis en place tôt, plus il est efficace et évite que la difficulté se transforme en véritable trouble durable.
Faut-il forcément passer par un bilan logopédique avant d’entamer une rééducation ?
Oui, le bilan logopédique est indispensable avant toute intervention car il permet de distinguer une difficulté d'un trouble avéré, d’établir un plan d’action personnalisé et de mesurer les progrès au fil du temps. Il sert aussi de base de dialogue avec l’école et les autres intervenants.
Références scientifiques :