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Troubles de la syntaxe : Ces phrases qui n'arrivent pas à se finir — Quand parler devient un casse-têteLogopède Lénaïg - Séances de Logopédie proche de Liège Tilff Esneux Sprimont

Troubles de la syntaxe : Ces phrases qui n'arrivent pas à se finir — Quand parler devient un casse-tête

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Vous arrive-t-il d'écouter un enfant – ou même un adulte – et de ne pas comprendre le sens de ses phrases, car elles restent incomplètes ou s’enchevêtrent étrangement ? Parfois, il manque des mots. D’autres fois, l’ordre des mots fait vaciller le sens, brouillant la communication. On parle alors de troubles de la syntaxe. Un problème bien plus fréquent qu’on ne le pense, surtout dans l’enfance, mais parfois aussi à l’âge adulte. Et non, ce n’est pas juste "bavarder de travers". Derrière ces difficultés se cachent des enjeux énormes : apprendre, socialiser, comprendre le monde.

Vous vivez cela au quotidien, en famille, à l’école, ou dans votre cercle proche ? Rassurez-vous. Beaucoup font face à ce défi, mais il existe des solutions. D’ailleurs, comprendre, c’est déjà commencer à aider. Laissez-moi vous guider dans ce labyrinthe du langage, là où les phrases semblent perdre leur fil d’Ariane. Prêt à mieux comprendre ces petites phrases cabossées ? On y va.

Qu’est-ce qu’un trouble de la syntaxe ?

Revenons à la base. La syntaxe, c’est l’art – ou la science – d’assembler les mots pour que les phrases aient du sens. Un chef d’orchestre qui donne à chaque mot une place, un rythme, une fonction. "Le chat mange la souris", par exemple, c’est limpide. Si on inverse tout ("Mange la souris le chat"), la phrase boîte. Alors, imaginez, lorsque ce chef d’orchestre s’emmêle les baguettes… Eh bien, les troubles de la syntaxe apparaissent.

C’est quoi, concrètement ? Ce sont des difficultés à construire des phrases grammaticalement correctes. Chez certains, il manque des mots (surtout les petits : “le”, “de”, “à”). Chez d'autres, l’ordre des mots part dans tous les sens (on dit “le chien mord la fille”, pas “mord fille le chien”). Parfois, la conjugaison patine – les temps verbaux se mélangent ou sont oubliés. Tout ça embrouille la communication. L’autre croit comprendre… mais se trompe souvent. Pour l’enfant ou l’adulte atteint de troubles syntaxiques, c’est la double peine : on a du mal à parler, puis à se faire comprendre.

Autre image : c’est comme essayer de monter un meuble sans la notice. Les pièces sont là, mais mal assemblées. Résultat ? Impossible de s’asseoir dessus.

Mais ces troubles ne tombent pas du ciel. Le cerveau, ce grand chef pâtissier du langage, peut avoir des difficultés à suivre la recette. La syntaxe nécessite la mémoire, la concentration, mais aussi… l’entraînement. Si l’un de ces ingrédients fait défaut, le gâteau syntaxique retombe.

Vous pensez peut-être : "Mais tout le monde fait des fautes". Oui, c’est vrai ! Mais ici, les erreurs sont persistantes, répétées, involontaires. Cela dépasse le simple lapsus du matin ou l’erreur d’étourderie. Et ces difficultés touchent la langue parlée, mais aussi souvent la langue écrite.

Il existe plusieurs termes pour nommer ces problèmes, selon l'origine et la gravité. Par exemple :

  • On parle de dysphasie (ou trouble développemental du langage) chez l’enfant, surtout si les troubles syntaxiques ne sont pas isolés.
  • On peut aussi évoquer une aphasie quand le cerveau est “cassé” à la suite d’un accident ou d’une maladie chez l’adulte (AVC, traumatisme, etc.). Dans certains cas, la syntaxe est la plus touchée.

Mais dans tous les cas : les troubles syntaxiques sont un signal ! Parfois celui d’un trouble plus large du langage oral – parfois, c’est ce qui reste d’un trouble global, lorsque le vocabulaire s’améliore mais que la structure des phrases continue à boiter. Leur dépistage et leur prise en charge sont essentiels. Surtout chez les enfants, qui risquent de se sentir incompris, exclus des jeux de mots, ou même de décrocher à l’école.

Quelques chiffres pour ancrer le propos : en France et en Belgique, on estime qu’environ 7 % des enfants souffrent de troubles développementaux du langage, où la syntaxe est très fréquemment en cause. Chez les adultes ayant eu un AVC, l'aphasie touche 25 à 40 %, et la “syntaxe broyée” fait partie des plaintes principales. Et dans la sphère scolaire, la proportion d’enfants ayant des difficultés syntaxiques reste sous-estimée. Ils parlent, donc on croit souvent que tout va (à peu près) bien.

Mais alors, comment repérer ces troubles ? Quels signes doivent alerter ? Découvrons-le ensemble.

Quels sont les symptômes visibles et les signes qui doivent alerter ?

La difficulté, c’est que les troubles syntaxiques se cachent un peu partout : dans les conversations, les copies scolaires, les discussions de cour de récré,... Mais certains signaux doivent faire “tilt”.

Chez l’enfant, les manifestations varient selon l’âge :

  • Entre 3 et 5 ans : L’enfant parle, mais ses phrases ressemblent à des puzzles manquants des pièces. Exemple : "Maman voiture partir boulot" au lieu de "Maman est partie au travail avec la voiture". Il oublie les petits mots (articles, prépositions), inverse les mots, ou parle par mots “clé”, sans faire de phrases complètes.
  • À l’entrée à la maternelle ou en primaire : On constate que l’enfant peine à raconter une histoire. Ses phrases sont courtes, souvent incorrectes, bordéliques. Les enseignants remarquent : "Il raconte, mais on ne comprend pas toujours", ou "Ses phrases sont toutes bancales".
  • Vers 6-7 ans et après : Là où les autres enfants alignent des phrases complexes, lui reste sur des structures pauvres (“Moi maison jouer ballon”). Il a du mal à poser des questions (“Papa, tu viens ?” devient “Papa tu viens toi ?”), ou se perd dans le récit d’événements.

Certaines erreurs typiques alertent :

  • Les phrases sont très courtes, “hachées” : deux ou trois mots qui peinent à aller ensemble.
  • Les mots sont dans le mauvais ordre, donc le sens dérape (“J’ai mangé maman la soupe” pour dire “J’ai mangé la soupe avec maman”).
  • Il manque des connecteurs logiques (“parce que”, “mais”, “alors”) ou les liens entre les idées sont absents.
  • Les conjugaisons sont fantaisistes (“Il a prisé une pomme”, “Je va au parc”).
  • Certaines classes de mots n’apparaissent pas (souvent les petits mots outils : déterminants, pronoms, etc.).
  • En écrivant, l’enfant adapte les mêmes erreurs qu’à l’oral (phrases bâclées, syntaxe déstructurée).

Chez l’adulte – après un trauma crânien, un AVC, ou dans certaines maladies neurodégénératives –, la syntaxe peut “se casser” brutalement. Tout à coup, une personne qui s’exprimait normalement commence à :

  • Faire des phrases agrammaticales (“Papa rentrer maison soir”).
  • Utiliser “les mauvais mots au mauvais endroit”.
  • Perdre le fil de phrases longues, et réduire son expression à des mots isolés.

À ce stade-là, on n’imagine pas le désarroi vécu : c’est comme perdre le mode d’emploi de sa propre pensée. La parole reste, mais la structure s’effondre.

Plus insidieuses, parfois, ce sont les difficultés scolaires qui alertent. Beaucoup d’enfants qui “n’aiment pas écrire” ou “n’arrivent pas à faire leurs rédactions” ont en fait un trouble du langage, souvent centré sur la syntaxe. Le cerveau “rame” pour aligner les idées, et la phrase ne vient pas.

Autre symptôme, plus psychologique : la frustration. Chez l’enfant comme chez l’adulte. Imaginez devoir faire des kilomètres avec des chaussures trop petites : à chaque pas, ça coince, ça fait mal, et les autres semblent courir facilement devant. Pour ces personnes, parler devient un marathon quotidien.

Certains parents s’inquiètent trop tard. “Il a son propre langage”, “Il finira par parler comme tout le monde”. Parfois, oui. Mais si la syntaxe reste bancale longtemps, il est urgent d’agir. Une évaluation professionnelle permet de comprendre et d’agir. Surtout, ça évite la spirale du décrochage : difficultés scolaires, repli, manque de confiance…

Si vous croisez ces signes – chez vous, dans votre classe, ou chez des proches –, ne restez pas seuls avec vos doutes. Heureusement, il existe des professionnels à même d’écouter et de rééduquer… même la syntaxe la plus entortillée.

Consultez un expert, gagnez en clarté

C’est souvent le logopède qui va faire le point. Il va évaluer le langage avec des jeux, des tâches de compréhension et d’expression, parfois des tests standardisés. Il observe, note, compare à ce qui est attendu pour l’âge. Un peu comme un garagiste qui écoute le moteur. Il ne s’agit pas de “juger”, mais de trouver la panne précise pour pouvoir aider.

L’évaluation professionnelle permet d’éviter les diagnostics hâtifs ou les confusions. Il arrive qu’un trouble de la syntaxe cache une difficulté auditive, une mémoire de travail fragile, un trouble d’attention... mais le logopède saura faire la part des choses.

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En Belgique, l’accès à un bilan logopédique est facilité via de nombreux centres spécialisés, notamment à Liège ou dans ses environs. N’attendez pas qu’un enfant décroche à l’école. Mieux vaut prévenir que guérir, non ?

Pourquoi certains enfants (ou adultes) développent-ils des troubles de la syntaxe ?

Vous vous posez peut-être la question centrale : d’où ça vient, ces difficultés grammaticales persistantes ? Tout le monde ne naît pas égal devant la grammaire. Non, vraiment. Plusieurs facteurs s’entrecroisent, comme les fils d’une pelote emmêlée. On vous explique.

Il y a tout d’abord les troubles spécifiques du développement du langage (TSDL ou "dysphasie"). Différents sous-types existent. L’enfant présente un retard dans la structuration de la phrase, alors que ses autres capacités intellectuelles sont dans la norme. Il sait, par exemple, désigner des objets, les nommer, mais quand il faut assembler plusieurs idées – patatras ! La syntaxe fait défaut.

La cause ? On ne la connaît pas toujours avec certitude. Souvent, une part de génétique intervient. On observe plus de risques dans certaines familles. Des études ont montré que des variations dans certains gènes (comme FOXP2) peuvent augmenter le risque, mais ce n’est pas une fatalité.

D’autres raisons entrent en jeu :

  • Si le langage parlé a été peu stimulé dans la petite enfance (environnement appauvri, peu de discussions, peu de lectures à voix haute), la “machine à syntaxe” a du mal à démarrer correctement.
  • Un trouble auditif mal détecté peut empêcher l’enfant d’entendre toute la richesse linguistique, créant des fossés dans la construction des phrases.
  • Parfois, une composante neurodéveloppementale sous-jacente : troubles de la mémoire de travail, trouble développemental de l’attention, etc.
  • Enfin, certains troubles du spectre de l’autisme incluent des difficultés majeures de syntaxe. Ici, l’accès aux règles sociales et communicationnelles du langage est difficile, ce qui retentit sur la structure.

Et chez l’adulte ? C’est souvent une histoire “d’accident”, où le cerveau, blessé par un AVC, un traumatisme ou une maladie neurodégénérative, perd une partie de ses capacités linguistiques. On sait que certaines aires cérébrales, en particulier dans l’hémisphère gauche, sont cruciales pour la syntaxe. Si ces zones sont touchées, juste la syntaxe s’effondre, alors que le vocabulaire peut rester relativement préservé.

Il existe aussi le cas des troubles acquis, dits "aphasiques" : le langage se désorganise après une lésion. Les phrases deviennent arrachées, incomplètes, ou désordonnées. Ici encore, la prise en charge logopédique, avec patience, permet des progrès spectaculaire – même si la reconstruction ne sera jamais parfaite à 100 %.

Le plus important, c’est de repérer le trouble tôt… et d’éviter de s’enfermer dans des stéréotypes. Beaucoup d’enfants “maladroits avec les mots” développent des stratégies de contournement (mimiques, gestes, phrases simplifiées), mais accumulent de la fatigue cognitive. L’entourage croit souvent à de la timidité… ou “un petit retard”. Or, plus le diagnostic est posé tôt, plus la récupération (ou la compensation) sera efficace.

Un point sur les conséquences : les troubles de la syntaxe ne sont jamais isolés. Ils entraînent des difficultés scolaires (lecture, écriture, production d’écrits), mais aussi sociales (on hésite à parler, on se retire)… et une perte d’estime de soi. Il n’y a pas de “petite” gêne syntaxique. Même chez l’adolescent ou l’adulte, on voit des projets freinés, des carrières stoppées avant d’avoir vraiment démarré.

Aux alentours de Liège, comme ailleurs, les équipes pluridisciplinaires (logopèdes, orthophonistes, psychologues) aident à mieux cerner et accompagner ces problèmes. La prise en charge ne se borne pas à la grammaire ; elle touche la confiance, l’autonomie, la joie de communiquer. Car au fond, la phrase, c’est le pont vers l’autre. Quand ce pont vacille, tout le reste tremble.

Quelles solutions ? Approches pratiques et conseils pour mieux communiquer quand la syntaxe trébuche

Rassurez-vous : aujourd’hui, on n’est plus condamné à voir un enfant ou un adulte “handicapé du langage”. Les progrès de la logopédie (ou orthophonie) sont immenses. C’est un travail d’orfèvre, où chaque mot, chaque phrase reconstruite est une victoire.

Côté enfants, la rééducation passe d’abord par un bilan ciblé. On repère les points faibles précis. Ordre des mots ? Oubli des petits mots ? Difficultés à imbriquer deux idées ("Je veux jouer dehors parce qu’il fait beau”) ? Chaque enfant a sa “carte syntaxique” abîmée différemment.

Ensuite, le logopède met en place des jeux, des exercices pratiques. On peut utiliser :

  • Des images à remettre dans l’ordre pour “fabriquer” la bonne phrase.
  • Des marionnettes ou figurines pour mettre en scène des actions (“Qui fait quoi à qui ?”).
  • Des répétitions rythmées (mélange de parole et de geste, pour ancrer la structure mentale des phrases).
  • Des “histoires à trous” où l’enfant doit retrouver ou inventer les mots manquants.
  • Des supports visuels, des codes couleurs pour symboliser les différents éléments de la phrase (sujet en bleu, verbe en rouge…).
  • Des enregistrements audio pour entendre puis reformuler à l’oral.

La clé, c’est la répétition. On “muscle” la syntaxe comme on renforce un groupe musculaire. Ce qui paraît laborieux au début (“Il faut vraiment refaire ça ?”), devient automatique avec le temps.

En parallèle, le logopède travaille avec la famille et l’école. Il peut conseiller :

  • De parler lentement, en phrases simples mais complètes, “modélisant” la bonne syntaxe sans corriger en permanence.
  • De valoriser les réussites linguistiques. Même une petite phrase bien structurée mérite un bravo.
  • D’éviter de parler “bébé” trop longtemps, pour stimuler la syntaxe.
  • D’inciter à raconter des histoires simples, à jouer avec les mots, à lire régulièrement à voix haute.

Chez l’enfant plus grand, ou l’adulte, on peut utiliser des exercices écrits, des jeux de rôle, voire des outils numériques. Le but ? Prendre confiance, restaurer l’envie de parler – et la capacité à le faire avec précision.

L’école, c’est parfois le champ de bataille. Mon conseil d’expérience : aucun prof n’a envie de laisser un enfant “noyer dans la classe” faute de moyens. Osez en parler. Un projet personnalisé peut être mis en place, avec adaptation des consignes, soutien en production d’écrits, temps supplémentaire. Il n’y a pas de honte à demander un coup de main.

Chez l’adulte, la rééducation s’appuie sur des supports du quotidien : décrire une recette, raconter un souvenir, participer à une discussion guidée. Le logopède adapte au métier, aux besoins réels de la personne (“préparer une réunion”, “écrire un message important”, etc.). Avec un travail régulier, on constate souvent des progrès étonnants, même des années après un AVC par exemple. L’espoir est toujours là.

Question centrale : la récupération est-elle possible ? Oui ! Mais pas sans persévérance. Certains retrouveront leur aisance passée, d’autres apprendront à compenser autrement (gestes, dessins, mots-clés). Il n’y a pas de recette magique, mais il n’y a pas de cause perdue non plus.

Quelques astuces pour le quotidien :

  • Laisser le temps à la personne de s’exprimer. Ne pas finir les phrases à sa place.
  • Ecouter sans juger. Même une phrase “bancale” mérite attention.
  • Simplifier les consignes. Privilégier les phrases courtes, claires, structurées.
  • Jouer au “téléphone arabe” ou au “qui est-ce ?” : des jeux qui renforcent la syntaxe de façon ludique.

J’aime dire : la syntaxe, c’est comme la circulation. Sans panneaux et sans règles, on risque l’accident à chaque carrefour. Avec un peu d’aide, on redevient le conducteur ou la conductrice de ses phrases. C’est libérateur.

Enfin, ce n’est pas un problème “pour enfants seulement”. Les adultes aussi peuvent progresser, ou apprendre à compenser les fragilités. Le plus important, c’est de garder le lien : la parole, même imparfaite, relie au monde. Ne vous laissez pas isoler.

FAQ – Questions fréquentes

Comment reconnaître un trouble de la syntaxe chez mon enfant ?

Si votre enfant construit souvent des phrases incomplètes, oublie les petits mots (les, de, à), ou place les mots dans le mauvais ordre, cela peut indiquer un trouble de la syntaxe. Surveillez aussi s’il a du mal à raconter des histoires ou à faire des phrases longues pour son âge.

Pourquoi est-il important de dépister tôt les troubles de la syntaxe ?

Dépister tôt permet de mettre en place une rééducation adaptée avec un logopède et d’éviter le décrochage scolaire ou social. Plus l’intervention commence tôt, meilleures sont les chances de progrès et d’autonomie.

Quand consulter un spécialiste des troubles de la syntaxe ?

Consultez un logopède si les difficultés persistent plus de six mois, malgré des efforts, ou si elles entravent l’expression ou la compréhension de l’enfant/adulte. Un avis rapide est aussi recommandé après un AVC ou un traumatisme crânien chez l’adulte.

Faut-il parler “normalement” ou simplifier son langage avec une personne ayant un trouble de la syntaxe ?

Il est important de parler normalement, avec des phrases claires et structurées, sans exagérer ni employer un langage trop simplifié. Cela aide la personne à modéliser la syntaxe correcte et à progresser.

En résumé, n’attendez pas pour consulter un professionnel si la syntaxe reste “en vrac” après un certain âge ou à la suite d’un accident. Mieux vaut un bilan pour être rassuré, que de laisser s’installer un décrochage.

Et n’oubliez pas : chaque progrès, même minuscule, est une victoire — car parler, c’est vivre avec les autres.

Références scientifiques

1. Bishop, D.V.M. "Uncommon Understanding: Development and Disorders of Language Comprehension in Children." Psychology Press, 1997. Un ouvrage de référence sur les troubles développementaux du langage et leur impact sur la compréhension syntaxique.

2. Friedmann, N., & Grodzinsky, Y. "Tense and Agreement in Agrammatic Production: Pruning the Syntactic Tree." Brain and Language, 2000. Cet article étudie les manifestations syntaxiques spécifiques dans l’aphasie et démontre l’importance des zones cérébrales dédiées.

3. Leonard, L.B. "Children with Specific Language Impairment." MIT Press, 2014. Un livre détaillé qui explore les causes, symptômes et interventions pour les troubles syntaxiques chez l’enfant.

4. Conti-Ramsden, G., & Botting, N. "Morphology and Syntax in Children with Specific Language Impairment: A Comparative Study of English and Italian." Journal of Speech, Language, and Hearing Research, 1999. Une comparaison internationale sur l’impact des difficultés syntaxiques selon les langues et cultures.

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