Psychologie Liège CessionPsychologue – Mme Charlotte Cession
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0491 34 89 76
Vivre avec un trouble de la personnalité, c’est un peu comme habiter dans une maison dont la fondation tremble parfois sans prévenir. On essaye de tenir, tant bien que mal, mais le sol glisse sans cesse sous nos pieds. Parfois, les relations s’effritent, le moral se prend des orages, la confiance en soi s’évapore. Vous vous sentez concerné ? Vous n’êtes pas seul. Les troubles de la personnalité touchent près de 10 % de la population adulte, en Belgique comme dans le reste du monde. Longtemps tabous, incompris, ils sont pourtant parmi les motifs fréquents de consultation chez l’adulte.
Pourquoi, en 2024, ose-t-on (enfin) en parler ? Parce que derrière l’étiquette médicale, ce sont des histoires de vie cabossées, des adultes en souffrance qui cherchent à comprendre pourquoi tout semble si compliqué : amour, amitié, travail, famille… tout devient un défi quotidien. Mais il existe une porte de sortie : l’accompagnement par une psychologue. Parlons-en ici, sans tabou, ni langue de bois, pour lever le voile sur ces “troubles invisibles” et sur les solutions concrètes apportées par la psychologie adulte.
Un trouble de la personnalité, ce n’est pas une “folie soudaine”, ni une faiblesse. C’est une façon de ressentir, de penser et d’agir qui diffère de la majorité, souvent figée, rigide, parfois extrême, et qui rend les relations ou la vie en société difficiles. C’est une armure (parfois héritée de l’enfance) qui protège, mais finit par enfermer. Vous connaissez cette sensation d’être “en décalage”, de réagir trop fort, ou pas assez, d’avoir du mal à faire confiance ou à supporter l’incertitude ? Peut-être que cela vous parle…
Il existe différents types de troubles de la personnalité, dont le trouble borderline (instabilité émotionnelle, peur de l’abandon), le trouble narcissique (besoin d’admiration, manque d’empathie), le trouble évitant (peur du jugement, retrait), ou encore les types obsessionnels, dépendants ou paranoïaques. Les mots résonnent. Mais derrière chaque diagnostic, il y a un vécu, unique, singulier.
Alors, comment reconnaître les signes ? Si vous vous dites souvent “je suis trop sensible”, “personne ne me comprend”, “je détruis mes relations sans le vouloir”, ou “je n’arrive pas à changer”, peut-être qu’il est temps d’aller chercher plus loin. Les troubles de la personnalité se manifestent souvent par :
C’est comme un filtre invisible sur toute votre vie. Certains vivent cela dans le secret, en silence. Mais bonne nouvelle : il ne s’agit jamais d’une fatalité. On peut travailler dessus, pas seul, mais accompagné.
Imaginez une maison dont les fondations sont tordues, suite à des orages d’enfance (carences affectives, traumas, maltraitance, surprotection). On a bâti les étages malgré tout. Mais avec le temps, les murs craquent, les relations penchent, tout résonne trop fort ou trop peu. Il ne s’agit ni de refaire toute la construction, ni de nier les dégâts : il s’agit de trouver comment vivre avec, réparer ce qui peut l’être, aménager autrement… Et là, l’accompagnement par une psychologue pour adulte devient un levier majeur.
À Liège et partout en Europe, on estime que près de 1 adulte sur 10 souffre d’un trouble de la personnalité, souvent sans le savoir. Et vous, vous en connaissez sûrement, peut-être sans le deviner. Un collègue qui “pète les plombs” pour une broutille. Un proche qui s’isole dès qu’il est contrarié. Rien de honteux, la souffrance psychique est réelle, et non une question de volonté.
Mais face à toutes ces manifestations, un réflexe : ne surtout pas se diagnostiquer soi-même via internet. Les troubles de la personnalité demandent un regard formé, nuancé, humain. Là où le regard du psychologue éclaire, oriente, dénoue les fils entremêlés de l’histoire personnelle. À la clé : comprendre, puis agir.
Si vous souhaitez approfondir la différence entre anxiété et troubles de la personnalité, lisez aussi cet article : Santé mentale et troubles anxieux.
La souffrance générée par les troubles de la personnalité n’est pas “imaginaire”. Les émotions sont bien réelles, les difficultés de confiance, de communication ou d’expression de soi aussi. D’ailleurs, on dit souvent : “ça casse l’intérieur, mais personne ne le voit.” Et pourtant, c’est lourd à porter au quotidien. Alors, pourquoi faire appel à une psychologue spécialiste de l’adulte ? Parce que seul, on tourne en rond. Parce que l’écoute et l’accompagnement professionnel permettent enfin de sortir de la culpabilité ou de la honte.
Vous hésitez à consulter ? Vous vous dites peut-être : “Je devrais m’en sortir tout seul. C’est juste mon caractère. Les autres n’y comprennent rien, alors pourquoi une psychologue y comprendrait plus ?” C’est une réaction fréquente. Mais oser pousser la porte du cabinet, c’est déjà le début d’un soulagement. La démarche, elle, n’a rien de magique : on n’efface pas un trouble de la personnalité comme on retire une écharde. Mais on apprend, patiemment, à apprivoiser ces parts de soi, pour écrire une vie plus stable et apaisée.
Psychologue – Mme Charlotte Cession
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Voici ce que le travail avec une psychologue peut vous apporter :
Un chiffre frappant : plus de 65 % des personnes souffrant d’un trouble de la personnalité déclarent avoir vécu leurs premières difficultés avant 25 ans. Parfois, les symptômes débutent à l’adolescence, mais ce n’est qu’à l’âge adulte que la souffrance prend tout son sens. Le psychologue n’efface pas le passé : il offre des clés pour s’appuyer dessus sans se laisser engloutir. Vous voulez en savoir plus sur la démarche ? Pourquoi et quand il faut consulter une psychologue à Liège vous donnera encore plus d’éléments de réflexion.
En d’autres mots, le regard du psychologue adulte élargit la fenêtre : on ne “change” pas la nature de la maison, mais on apprend à en ouvrir les portes, à trouver la lumière. C’est souvent la première étape de la réparation véritable.
Pour consulter une psychologue si vous souffrez de symptômes d’anxiété, découvrez ici comment consulter un psychologue à Liège pour mieux gérer l’anxiété chronique.
Oubliez l’image du patient allongé sur un divan, regardant le plafond en silence pendant que la psychologue prend des notes froidement. À Esneux, chez Charlotte Cession comme ailleurs, la démarche est beaucoup plus vivante, humaine et adaptée à la personne. Parce que chaque histoire est unique, chaque suivi l’est aussi.
L’accompagnement psychologique commence en général par un premier entretien, tout en douceur. Il sert à faire connaissance, à comprendre ce qui vous amène, ce que vous attendez. Parfois, le questionnement est simple : “Pourquoi est-ce que je réagis toujours aussi fort ?” ou “Pourquoi est-ce que je retombe dans ces relations compliquées ?”. D’autres fois, plus difficile : on vient parce que tout va mal, ou parce qu’une crise majeure (rupture, burn-out, hospitalisation, tentatives de suicide) oblige à agir.
La psychologue va alors explorer avec vous :
Ensuite, différents outils sont proposés, selon les besoins :
La fréquence des consultations se cale selon vos besoins. Parfois, c’est chaque semaine, au début. Puis on espace. L’important : la régularité et la confiance.
En pratique, la psychologue n’est jamais là pour “juger” ou “forcer”. Elle partage une expertise, une “boîte à outils” mentale ; mais c’est à deux, pas à pas, que vous trouverez le chemin. Les patients rapportent souvent : “Au début, tout me paraissait trop douloureux. Mais à force, j’ai compris d’où venait ma peur du conflit, ou mes emballements émotionnels. Je commence à me sentir moins prisonnier de moi-même”. Rien de miraculeux, mais du concret. Souvent, la première libération, c’est la possibilité d’en parler sans honte.
Vous vous demandez à quoi ça ressemble ? Comme une boussole quand le brouillard envahit tout, ou comme une main tendue sur un chemin glissant. On apprend à mieux lire ses émotions, à ne plus en avoir peur. On travaille sur l’image de soi, sur la confiance. Et surtout, on apprend des outils simples : respiration, ancrage, affirmation de soi, techniques de gestion de crise.
Autre bénéfice qui revient souvent chez les patients : un soulagement moral. Être compris (enfin !), ne plus s’excuser à chaque débordement, ne plus tout vivre seul. Cette reconnaissance de la souffrance, sans jugement, c’est une étape-clé. Pour certains, c’est même la première réparation.
Si le stress ou la pression sociale joue un rôle aggravant dans votre trouble de la personnalité, lisez aussi comment gérer le stress chronique chez l’adulte grâce à un accompagnement psychologique adapté.
À noter également : dans certains cas, la psychologue peut travailler en lien avec d’autres professionnels (psychiatre, médecin généraliste). L’objectif n’est pas de médicaliser à tout prix, mais de soutenir au mieux là où c’est nécessaire. En cas de trouble sévère (borderline, antisocial, etc), un travail d’équipe multiplie les chances d’amélioration durable.
Dans les alentours de Liège, de nombreuses personnes consultent aujourd’hui pour apprendre à vivre autrement avec leur trouble de la personnalité, et éviter la répétition des crises ou l’isolement. Ce n’est pas réservé à une “élite” : chacun peut, s’il le souhaite, cheminer vers un mieux-être.
On pourrait croire que vivre avec un trouble de la personnalité condamne à une vie cabossée, faite de solitudes, de ruptures ou de crises à répétition. La réalité est bien plus nuancée. Grâce à un accompagnement psychologique régulier, de nombreux adultes voient leur quotidien changer concrètement. Comment ?
D’abord, une clé : comprendre son propre mode de fonctionnement, c’est déjà ne plus en être la “victime”. On cesse de subir ses réactions ; on apprend à les anticiper, à moins s’auto-flageller. Les patient·e·s rapportent souvent :
Un exemple : Madame L., 36 ans, trouble borderline, consultations depuis un an. “Avant, chaque rupture amoureuse me mettait à terre. Je n’arrivais pas à gérer la solitude. Aujourd’hui, je sais reconnaître plus vite quand l’angoisse monte, et je peux en parler à ma psychologue avant d’agir de façon destructrice. C’est comme si j’avais récupéré de la liberté intérieure.”
Bien sûr, chaque chemin est différent. La rapidité d’amélioration dépend du trouble, de son intensité, mais aussi du réseau autour (couple, famille, amis). Ce n’est pas un sprint, mais une course d’endurance. Certains adultes viennent durant des mois, d’autres plus ponctuellement. Chacun son rythme. Mais le point commun : on avance, au lieu de rester figé dans la honte ou la souffrance.
Pour les troubles de la personnalité, l’important n’est pas de “guérir” à tout prix, mais d’apprendre à vivre avec ses fragilités, à développer des stratégies concrètes pour éviter la répétition des souffrances. Parfois, le travail porte d’abord sur l’estime de soi, puis sur la relation à l’autre ou sur l’ancrage dans le monde professionnel. Chaque avancée, aussi minime soit-elle, brise la solitude : la vie devient plus respirable.
L’accompagnement ne s’arrête pas au cabinet : la psychologue propose souvent des outils à appliquer dans la vie quotidienne. Mise en place de routines, travail écrit, exercices de pleine conscience, carnet d’émotions… Comme des béquilles, au début. Puis la marche redevient plus assurée.
Important aussi : travailler avec une psychologue, c’est aussi prévenir les complications. Un trouble de la personnalité non accompagné peut, à la longue, conduire à d’autres souffrances psychiques (dépression, addictions, troubles anxieux). En agissant tôt, on se donne une chance d’éviter ces pièges. C’est un investissement sur soi, sur l’avenir, parfois même sur les enfants (certains schémas se transmettent). À long terme, on sort du “fatalisme” : non, il n’est pas trop tard pour réécrire son histoire d’adulte.
Vous avez envie d’approfondir les liens entre stress, émotions et sexualité ? Découvrez comment le stress impacte la sexualité et la vie de couple dans ce dossier.
Si vous avez souffert d'un deuil compliqué et que cela a impacté votre manière de vivre vos émotions, lisez aussi Pourquoi consulter un psychologue pour mieux traverser cette épreuve.
En résumé, un accompagnement bienveillant et compétent face aux troubles de la personnalité, c’est la promesse d’une vie moins chargée d’obstacles, où l’on cesse d’être “contre soi-même”. Comme une brise qui, peu à peu, fait tomber les murailles de la honte et de la culpabilité. Si vous doutez, testez. Un simple appel peut suffire à enclencher la première étape…
Quand consulter une psychologue pour un trouble de la personnalité ?
Il est conseillé de consulter dès que les difficultés relationnelles, l’instabilité émotionnelle ou la souffrance morale deviennent envahissantes et nuisent à la qualité de vie. Consulter tôt permet d’éviter que les symptômes ne s’aggravent et offre des outils pour mieux vivre au quotidien.
Comment se déroule une thérapie pour trouble de la personnalité ?
La thérapie commence par un entretien d’évaluation puis des séances régulières où l’on explore l’histoire de vie, les schémas relationnels et les ressources personnelles. La psychologue propose des outils adaptés (TCC, soutien, systémique) et ajuste le suivi au rythme du patient.
Pourquoi choisir un accompagnement psychologique plutôt qu’agir seul ?
L’accompagnement par une psychologue apporte un cadre sécurisant et un regard professionnel pour sortir de l’isolement, comprendre ses fonctionnements et progresser. Seul, il est difficile d’identifier les mécanismes profonds et d’éviter la répétition des schémas néfastes.
Faut-il forcément un diagnostic psychiatrique pour engager un suivi psychologique ?
Non, l’accompagnement psychologique s’adresse à toute personne en souffrance relationnelle ou émotionnelle, même sans diagnostic officiel. Le suivi vise à mieux comprendre ses difficultés et à s’équiper d’outils pour améliorer sa qualité de vie, quel que soit le niveau de gravité.
Widiger, T.A., & Trull, T. J. (1997). Borderline and narcissistic personality disorders. In: Annual Review of Clinical Psychology. Résumé : Étude des caractéristiques et de la prévalence des troubles de la personnalité ainsi que des approches thérapeutiques récentes.
Bateman, A., & Fonagy, P. (2010). Mentalization-based treatment for borderline personality disorder. World Psychiatry. Résumé : La thérapie basée sur la mentalisation améliore significativement la régulation émotionnelle chez les patients borderline.
Livesley, J.W. (2007). An integrated approach to the treatment of personality disorder. Journal of Mental Health. Résumé : Approche combinant thérapies cognitivo-comportementales et soutien psychodynamique pour de meilleurs résultats chez l’adulte.
Clarkin, J.F., et al. (2007). The Structure and Course of Borderline Personality Disorder. American Journal of Psychiatry. Résumé : Analyse sur dix ans de l’évolution des symptômes, montrant l’importance de l’accompagnement psychologique continu.