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Troubles de l’odorat à Liège : découvrez enfin les vraies causes derrière la perte d’odorat et comment agir efficacement !
La perte de l’odorat, appelée également trouble olfactif, touche chaque année de nombreux habitants à Liège et aux alentours. Longtemps ignoré ou banalisé, ce trouble a pourtant un fort impact sur la qualité de vie. L’odorat contribue non seulement à notre plaisir de manger, mais aussi à notre sécurité (détecter une fuite de gaz, une brûlure) et à notre mémoire émotionnelle. Comprendre pourquoi vous perdez l’odorat est donc fondamental pour retrouver une vie épanouie. Plusieurs causes, parfois méconnues du grand public, expliquent la fréquence de ce problème en Belgique.
Les troubles de l’odorat à Liège peuvent se manifester de différentes façons : diminution partielle (hyposmie), perte totale (anosmie) ou encore perception de mauvaises odeurs (cacosmie, parosmie). La pandémie de Covid-19 a mis en lumière ce symptôme, mais d’autres causes subsistent. Pour bien orienter le diagnostic, un spécialiste ORL s’appuie sur l’entretien médical, l’examen du nez, et parfois des examens complémentaires comme le scanner des sinus. La prise en charge repose sur une exploration minutieuse du contexte.
Chez les personnes vivant à Liège, certaines habitudes de vie, expositions professionnelles, environnements urbains ou pathologies chroniques favorisent l’apparition de ces troubles. Pourtant, il existe aujourd’hui des solutions adaptées, dont certaines sont accessibles localement. Il est important de consulter dès l’apparition des premiers symptômes, afin d’éviter l’évolution vers une anosmie irréversible. N’hésitez pas à solliciter un avis médical spécialisé en cas de perte d’odorat inexpliquée.
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La majorité des troubles de l’odorat retrouvés à Liège s’expliquent par des causes dites « nasales ». Cela signifie que c’est avant tout le nez et les structures adjacentes qui perturbent la transmission de l’odeur vers le cerveau. Parmi ces atteintes, la sinusite chronique est l’ennemi numéro un : elle touche 10 à 15% de la population adulte en Belgique et provoque une inflammation persistante des sinus et des muqueuses nasales. Résultat : les molécules odorantes ne parviennent plus à atteindre correctement les neurones olfactifs. La sinusite chronique provoque également une sensation de nez bouché et parfois des écoulements.
Autre cause fréquente, la polypose nasale, caractérisée par la formation de petites masses bénignes (polypes) dans la muqueuse du nez et des sinus. Ces polypes sont particulièrement fréquents chez les personnes allergiques ou asthmatiques. Ils agissent comme un véritable « bouchon » limitant le passage de l’air et des odeurs. Ils s’accompagnent parfois d’une perte de goût, d’une fatigue chronique et de migraines. Près de 20% des pertes d’odorat chroniques trouvent leur origine dans cette pathologie, qui nécessite souvent un traitement spécialisé (chirurgie, biothérapies innovantes comme le dupilumab).
Par ailleurs, les rhinites allergiques constituent une autre entité majeure. Très répandues aux alentours de Liège, elles provoquent une inflammation saisonnière ou permanente du nez, liée au pollen, acariens, animaux, moisissures… La congestion nasale est alors le principal mécanisme de perte d’odorat. Chez certaines personnes, notamment les enfants ou les adultes jeunes, les symptômes sont si intenses qu’ils altèrent durablement le goût et la respiration. Le diagnostic précis est posé à l’aide de tests allergologiques adaptés. Une désensibilisation, suivie par un spécialiste, peut parfois offrir une solution durable. Si besoin, l’utilisation de biothérapies pour rhinite allergique fait souvent partie des nouvelles stratégies.
D’autres affections comme le tabagisme, les infections virales récidivantes ou la déviation de la cloison nasale accentuent les troubles olfactifs. Les expositions à des polluants atmosphériques (gaz, particules fines, solvants industriels) sont aussi des facteurs aggravants constatés en milieu urbain. Enfin, tout traumatisme du nez ou des sinus peut causer des atteintes directes, parfois irréversibles, des voies olfactives.
Si la majorité des troubles olfactifs prennent naissance dans le nez ou les sinus, certaines atteintes trouvent leur origine en dehors. Ces formes sont plus rares, mais potentiellement plus graves : un trouble de l’odorat peut être, dans certains cas, le premier signe d’une affection neurologique telle que la maladie de Parkinson, Alzheimer ou certaines maladies dégénératives. À Liège comme ailleurs, les troubles olfactifs sont désormais considérés comme des indicateurs précoces, notamment si aucune cause nasale évidente n’est retrouvée.
Les atteintes virales constituent un motif de plus en plus fréquent depuis la pandémie de SARS-CoV-2. Le Covid-19, outre ses symptômes respiratoires, provoque très souvent une perte soudaine d’odorat et/ou de goût chez l’adulte jeune. Dans la plupart des cas, la récupération se fait spontanément en quelques semaines, mais certaines personnes ressentent des symptômes persistants sur plusieurs mois (anosmie post-virale). Outre le Covid, d’autres virus comme la grippe, les infections respiratoires aiguës ou certains herpès peuvent aussi entraîner une altération du nerf olfactif.
Autre famille de causes à ne pas négliger : les médicaments. Certaines molécules utilisées dans le traitement de l’hypertension (bêtabloquants), des troubles psychiatriques (antidépresseurs), ou même certains antibiotiques ont été décrites comme responsables de perturbations olfactives, surtout lors de traitements prolongés. La fréquence n’est pas négligeable, surtout chez les sujets polymédiqués ou âgés. Il convient alors de faire le point avec son médecin traitant sur l’opportunité de modifier le traitement.
Les traumatismes crâniens et les accidents vasculaires cérébraux sont d’autres causes recensées. Même en l’absence de symptomatologie neurologique majeure, une altération odorante peut être le signe d’une atteinte des structures cérébrales profondes impliquées dans le trajet olfactif. C’est pourquoi toute perte d’odorat brutale, associée à une baisse de l’état général, nécessite un avis urgent. À Liège, la filière ORL et neurologique collabore étroitement pour ces situations spécifiques.
La démarche face à un trouble olfactif doit être rapide et structurée. En réaction rapide aux premiers signes, il est conseillé de consulter son médecin généraliste ou un spécialiste ORL. Une exploration clinique, un test olfactif spécialisé et parfois un scanner des sinus guideront la prise en charge. En Belgique, plusieurs centres disposent d’équipements pour réaliser des batteries d’explorations olfactives, utiles pour différencier une atteinte nasale pure d’une origine neurologique ou virale.
Le traitement dépend bien sûr de la cause retrouvée. Pour la sinusite chronique et les polypes, l’arsenal thérapeutique comprend désormais la corticothérapie locale, la chirurgie endoscopique des sinus et, pour les formes sévères, des biothérapies innovantes telles que le dupilumab. Pour les rhinites allergiques, l’identification et l’éviction des allergènes, l’instauration d’un traitement de fond, voire la désensibilisation sont des démarches essentielles.
Les formes neurologiques ou post-virales avec anosmie persistante requièrent une approche multidisciplinaire, associant neurologues, rééducateurs et parfois psychologues. Des programmes de rééducation olfactive sont désormais proposés dans certains centres à Liège, alliant exercices réguliers et stimulation olfactive progressive. Certains patients rapportent des améliorations significatives après plusieurs mois de travail, même dans le cadre d’une anosmie longtemps considérée comme irréversible.
Du point de vue du suivi, il est important d’effectuer un bilan complet, en particulier si la perte d’odorat s’associe à d’autres signes neurologiques, psychiatriques ou comportementaux. Les patients aux alentours de Liège disposent désormais de filières rapides d’accès à ces examens spécialisés. La collaboration entre généralistes et spécialistes fait du territoire liégeois un exemple en matière de prise en charge coordonnée des troubles olfactifs.
Enfin, il ne faut pas négliger l’impact psychologique et social de la perte de l’odorat : anxiété, isolement, diminution du plaisir alimentaire ou perte de confiance en soi sont des conséquences courantes. La prise en charge globale vise donc à restaurer, autant que possible, la qualité de vie, en s’attaquant aux causes tout en offrant un accompagnement humain et personnalisé.
Comment savoir si mon trouble de l’odorat vient d’une sinusite ou d’une cause plus grave ?
Une sinusite chronique provoque souvent une obstruction nasale ou des douleurs faciales, alors qu’une cause neurologique s’accompagne parfois de troubles de la mémoire ou du comportement. Un examen ORL et des tests complémentaires aident à distinguer l’origine exacte.
Pourquoi les allergies saisonnières touchent-elles l’odorat aux alentours de Liège ?
La région compte de nombreux pollens et allergènes responsables d’inflammation nasale, ce qui peut bloquer temporairement les récepteurs olfactifs. Un bilan allergologique permet d’identifier l’allergène précis pour adapter le traitement.
Quand consulter un spécialiste en cas de perte d’odorat persistante ?
Il est conseillé de consulter un ORL dans les deux à trois semaines si l’anosmie ne régresse pas ou si elle s’accompagne d’autres symptômes (maux de tête, fièvre, troubles neurologiques). Un bilan rapide augmente les chances de récupération.
Faut-il s’inquiéter d’une perte d’odorat soudaine après une infection virale ?
Dans la majorité des cas, l’odorat revient en quelques semaines. Toutefois, si la perte persiste ou s’aggrave, une consultation médicale s’impose pour écarter toute complication ou maladie plus grave.
Références scientifiques
1. Philpott C.M, Boak D. "The impact of olfactory disorders in the United Kingdom", Chemical Senses, 2014. Résumé : Cette étude montre l’importance des troubles de l’odorat sur la vie quotidienne et les causes principales retrouvées dans la population britannique.
2. Hummel T, Whitcroft KL, Andrews P. "Position Paper on Olfactory Dysfunction", Rhinology, 2017. Résumé : Ce consensus détaille les différentes causes, examens et traitements des troubles olfactifs en Europe.
3. Boscolo-Rizzo P, Menegaldo A, Fabbris C, et al. "Six-Month Psychophysical Evaluation of Olfactory Dysfunction in Patients with COVID-19", Chemical Senses, 2021. Résumé : L’étude analyse la récupération de l’odorat après Covid chez plus de 300 patients.
4. Mullol J, Alobid I, Mariño-Sánchez F. "The role of rhinosinusitis and nasal polyps in olfactory dysfunction", Current Allergy and Asthma Reports, 2013. Résumé : Une revue sur la responsabilité des sinusites et polypes dans la perte d’odorat chronique.