Psychologie Liège CessionPsychologue – Mme Charlotte Cession
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0491 34 89 76
Se concentrer. Étrange comme cette capacité simple peut devenir une montagne à gravir pour beaucoup d’adultes. Oublier ses clés, peiner à finir une page, être distrait par la moindre notification... De plus en plus d’adultes admettent : « Je n’arrive plus à me concentrer ». Est-ce la vie moderne, le stress, un souci plus profond ? Et surtout : doit-on consulter un psychologue en cas de troubles de concentration chez l’adulte ? C’est la question qui se pose, aux alentours de Liège comme ailleurs.
Dans cet article, nous allons creuser ce sujet, sans détour. Parce que derrière l’image du “manque de volonté”, se cachent souvent des causes plus complexes. Nous aborderons les origines, les signaux d’alerte, et les chemins vers des solutions concrètes. Vous en sortirez avec des clés simples, parfois inattendues, pour comprendre (et peut-être accepter) vos difficultés d’attention.
Le premier réflexe quand on parle de difficulté de concentration, c’est de penser à l’enfant. Le fameux “rêveur en classe”. Pourtant, la réalité est bien différente chez l’adulte. À Liège ou ailleurs en Belgique, ce problème surgit dans tous les milieux, tous les âges et toutes les professions.
Imaginez : au travail, vous entamez un mail. Votre téléphone vibre. Vous jetez un œil. Un collègue vous pose une question. Vous répondez, puis retournez à votre document. De quoi parlait-il déjà ? Ce scénario vous semble familier ? Vous n’êtes pas seul(e).
Des études récentes montrent que les troubles de la concentration représentent l’un des motifs de consultation les plus fréquents en psychologie adulte. On estime que près d’1 adulte sur 5 se plaint régulièrement d’inattention, de “tête ailleurs”, voire d’incapacité à terminer une tâche.
La société actuelle n’arrange rien. Chacun devient un funambule, obligé de jongler avec famille, travail, notifications numériques, et préoccupations diverses. Résultat : le cerveau vire au mode “bruit de fond” perpétuel. La moindre distraction devient alors le grain de sable qui enraye la machine.
Mais faut-il incriminer uniquement la vie moderne ? Non. La dispersion de l’attention ne date pas d’hier. Simplement, le stress chronique, l’anxiété, les troubles du sommeil, voire certains états dépressifs, sont souvent en cause. Parfois, il existe une cause médicale plus profonde (TDAH, troubles hormonaux, carence en fer, effets secondaires de médicaments, etc.). Bien souvent, plusieurs facteurs se mélangent comme une pelote de laine emmêlée. On ne sait pas toujours par où commencer.
Reconnaître le problème, c’est déjà une étape. Mais comment différencier un simple moment de distraction passagère d’un véritable trouble de l’attention, méritant, peut-être, une consultation ?
Dans un monde saturé de sollicitations, dire “je peine à me concentrer” semble presque banal. Pourtant, certains signaux sont de véritables cris du cerveau, qui réclame un coup de pouce.
Voici quelques questions à se poser :
En réalité, le trouble de la concentration n’est pas une étiquette en soi. Pour le psychologue, c’est souvent un signal d’appel. Il invite à aller voir ce qui se passe dessous. Vous vous réveillez repoussé, incapable de décider, de finir ce que vous commencez ? La “machine à penser” tourne en boucle ?
Ne pas consulter, c’est parfois comme regarder une voiture caler dix fois d’affilée et remettre de l’essence, sans vérifier le moteur. Or notre attention dépend de nombreuses “pièces” : le sommeil, la gestion du stress, les émotions, des liens plus profonds parfois insoupçonnés.
Il arrive aussi qu’on tente de “s’auto-diagnostiquer” : quiz sur internet, podcasts… Pourquoi pas, mais cela ne remplace jamais le regard d’un professionnel. Se reconnaître trop dans les descriptions de TDAH adulte, par exemple, ne signifie pas forcément que l’on souffre de ce trouble ! Beaucoup d’adultes n’ont aucun trouble neurologique, mais vivent la même dispersion mentale à cause du stress ou d’une surcharge d’émotions.
N’hésitez pas à prendre un vrai temps d’échange. Pour certains, un test psychologique approfondi, chez un spécialiste, éclaire la situation. Dans d’autres cas, une consultation exploratoire permet de “faire le tri” : distinguer ce qui relève du passage difficile, de la fatigue, ou d’un trouble attentionnel plus sérieux.
Psychologue – Mme Charlotte Cession
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Un mythe tenace : aller voir un psychologue, ce serait “parler dans le vide” ou, pire, recevoir une liste de conseils bateaux (“prenez du magnésium !”). Détrompez-vous. Les consultations spécialisées, comme celles de Charlotte Cession à Esneux, s’appuient sur plusieurs outils concrets, pour que vous retrouviez votre boussole intérieure. Voici un aperçu des étapes explorées.
D’abord, la parole. Mais pas n’importe laquelle : une écoute active, ciblée, qui recherchera si votre difficulté est née d’un évènement précis (séparation, deuil, changement professionnel), d’un contexte relationnel compliqué, de symptômes médicaux, ou d’une difficulté émotionnelle (anxiété, dépression…). On démêle les fils. Parfois, on découvre un mot jamais posé jusqu’alors : “épuisement”, “burn out”, “charge mentale”.
Si le doute persiste sur une cause médicale, le psychologue vous oriente, si besoin, vers un médecin ou un spécialiste pour compléter le diagnostic.
Selon les observations, le psychologue pourra proposer des tests validés scientifiquement : questionnaires d’évaluation de l’attention, inventaires de symptômes d’anxiété et dépressifs, batteries spécifiques pour explorer un éventuel TDAH, etc. Ces outils, loin de “donner des notes”, permettent de mesurer où vous en êtes réellement, et d’établir un plan d’accompagnement sur mesure.
Des exemples ? Prenons le cas de Sophie, 41 ans, qui arrive en disant “je perds tout, je n’avance plus au travail, mon sommeil est chaotique”. Son test révèle une anxiété généralisée, non un déficit attentionnel dur. Avec un accompagnement ciblé (gestion du stress, priorisation, relaxation), Sophie retrouve une attention quasi normale en quelques semaines.
À l’inverse, Mathieu, 34 ans, commence une nouvelle vie professionnelle “impossible à structurer”. L’évaluation diagnostique décèle un TDAH non repéré enfant. La prise en charge proposée combine accompagnement psychoéducatif, adaptation de l’environnement et, si besoin, concertation médicale.
Le cœur du suivi est ensuite l’entraînement : comment retrouver un ancrage mental, une sensation de présence à soi, quand tout s’embrouille ? Il ne s’agit pas d’apprendre à “forcer” son cerveau, mais à repérer les circonstances (fatigue, stress caché, surcharge mentale) qui parasitent l’attention. Ensemble, on élabore des micro-changements :
Loin d’être des recettes magiques, ces outils s’ajustent à chaque profil. Même l’entourage peut être sollicité si besoin (discussion sur la charge à la maison, gestion des conflits, aide à la revalorisation de soi).
Encore un doute ? Vous pouvez consulter l’article suivant santé mentale et troubles anxieux pour mieux cerner le lien entre anxiété et difficulté de concentration.
Si le trouble se révèle durable ou profond (TDAH adulte avéré, épisode dépressif, burn-out sévère), une coordination avec le médecin traitant permet d'envisager d’autres pistes (suivi médical, adaptations du poste de travail, accompagnement conjoint).
Et quand la charge émotionnelle déborde, l’échange avec un spécialiste aide souvent à poser des limites, retrouver du sens, renouer avec la curiosité et le plaisir (souvent en berne chez les personnes épuisées ou dispersées mentalement).
En dehors d’une prise en charge psychologique, il existe mille façons de soutenir votre attention. Le piège ? Croire aux recettes miracles lues partout : café à gogo, open space bruyant, multitâche, applications “productivité” promises comme la baguette magique… Or, LA solution universelle n’existe pas.
Voici quelques pistes éprouvées par la recherche et par l’expérience de terrain en cabinet :
Attention néanmoins : si malgré ces efforts, rien ne bouge, ou si la fatigue devient constante, la consultation s’impose. Cela évite de voir glisser la situation vers un burn-out, une perte d’estime de soi, ou des conflits familiaux. La consultation, ce n’est pas “échouer seul”, c’est s’offrir la chance de comprendre, et de rebondir.
Besoin d’aller plus loin ? D’autres articles peuvent compléter votre réflexion, comme Anxiété chronique, consulter un psychologue à Liège ou Gérer le stress chronique chez l’adulte : solutions psychologiques à Liège sur le site Consultations-Liège.
Enfin, il existe aussi des situations où la question du couple et de l’intimité s’entremêle avec les difficultés d’attention. Cela peut surprendre. Mais les études et l’expérience montrent qu’une mauvaise concentration impacte parfois la vie sexuelle ou l’équilibre conjugal. Pourquoi ? Parce que l’esprit “ailleurs” a du mal à s’engager dans l’instant présent, dans l’échange avec l’autre. Des professionnels comme Charlotte Cession, psychologue et sexologue, abordent aussi ces questions de façon intégrée.
Difficile de savoir si vos difficultés sont passagères ou appellent une aide extérieure ? Pourquoi ne pas prendre rendez-vous, ne serait-ce que pour y voir plus clair ? On ne juge pas, on éclaire, on propose, on vous aide à (re)trouver votre énergie mentale. Parce qu’au fond, tout le monde mérite de retrouver de l’espace dans sa tête.
Pourquoi les adultes sont-ils plus touchés aujourd’hui par les troubles de concentration ?
La multiplication des sollicitations numériques et le stress chronique surchargent le cerveau, provoquant une dispersion mentale accentuée. En Belgique comme ailleurs, la vie moderne rend difficile la gestion de l’attention, d’où une hausse des consultations liées à ce problème. D’autres causes, comme l’anxiété ou le manque de sommeil, jouent aussi un rôle important.
Comment savoir si mes troubles de concentration nécessitent de consulter un psychologue ?
Si vous constatez que l’inattention impacte durablement votre vie pro ou perso, que cela s’accompagne d’anxiété, d’oubli fréquent, d’une fatigue persistante ou d’une perte de motivation, il est souvent pertinent de consulter. Un psychologue saura évaluer si des causes plus profondes nécessitent un accompagnement spécifique.
Faut-il obligatoirement un test médical pour confirmer un trouble de la concentration ?
Non, le diagnostic repose d’abord sur l’analyse de votre histoire et de vos symptômes par un professionnel. Les tests médicaux ne sont nécessaires que si votre psychologue soupçonne un trouble neurologique ou une cause physique précise, sinon un bilan psychologique suffit souvent à orienter le suivi.
Quand consulter un psychologue : est-ce “trop tard” si je souffre déjà depuis longtemps ?
Il n’est jamais trop tard pour consulter. Même si les difficultés existent de longue date, la psychothérapie aide à changer vos stratégies, à comprendre ce qui coince et à retrouver de l’équilibre. Il vaut mieux demander de l’aide tardivement que risquer un épuisement ou une dégradation plus grave.
Willcutt EG, Doyle AE, Nigg JT, Faraone SV, Pennington BF. “Validity of the executive function theory of attention-deficit/hyperactivity disorder: A meta-analytic review.” Biological Psychiatry. 2005. Meta-analyse confirmant que les troubles de la concentration chez l’adulte sont multifactoriels et souvent liés à des problématiques d’exécution mentale.
American Psychiatric Association. “Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-5®).” American Psychiatric Publishing, 2013. Référence internationale pour les critères diagnostiques des troubles attentionnels et anxieux chez l’adulte.
Conners CK, Erhardt D, Sparrow E. “Conners’ Adult ADHD Rating Scales (CAARS): Technical Manual.” Multi-Health Systems. 1999. Manuel détaillant les outils scientifiques pour évaluer et objectiver les troubles de la concentration et du TDAH adulte.
Ramsay JR, Rostain AL. “Cognitive behavioral therapy for adult ADHD: An integrative psychosocial and medical approach.” Routledge, 2008. Ouvrage de référence sur les stratégies psycho-comportementales permettant d’améliorer durablement l’attention chez l’adulte.