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Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT) : Comment le Traumatisme Reste Bloqué dans le CorpsPsychologie Liège Cession

Psychologue – Mme Charlotte Cession

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TSPT : quand un traumatisme reste bloqué dans le corps

Le TSPT, ou l’art de ne pas tourner la page : Quand le passé s’invite dans chaque geste

Un matin, vous vous réveillez. Votre cœur bat vite. Un bruit, une odeur, et soudain, c’est comme si tout votre corps était traversé par un éclair de peur ou de tristesse. Le trouble de stress post-traumatique (TSPT), c’est un peu comme une question non résolue, toujours ouverte, qui hante le quotidien années après l’événement. Rien à voir avec “juste tourner la page” ; les symptômes continuent, s’incrustent dans la chair, dans les pensées, dans le sommeil. À Liège comme ailleurs, on en parle trop peu. Mais pourquoi ce traumatisme s’accroche-t-il autant au corps ?

Avant d’aller plus loin : Psychologue – Mme Charlotte Cession, c’est aussi une oreille pour écouter tout ce qui ne passe pas. 📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux. 📞 Téléphone RDV : 0491 34 89 76. Rendez-vous en Ligne

Derrière les mots “stress post-traumatique”, on imagine souvent les combattants revenus de la guerre, les victimes de catastrophes. Mais le TSPT frappe bien plus large : un accident, une agression, un deuil brutal, un choc important. Tant de personnes, en Belgique ou ailleurs, vivent avec un corps qui semble incapable “d’oublier”.

Laissez-moi vous conter une évidence : le traumatisme, ce n’est pas qu’une mémoire douloureuse. C’est une empreinte, parfois gravée si fort que même les gestes quotidiens en sont modifiés. Comme si chaque cellule de votre corps retenait le souffle de ce jour fatidique. Vous en doutez ? Pourtant, plus d’une personne sur treize souffrira de symptômes de TSPT dans sa vie. Et beaucoup l’ignorent presque.

Qu’est-ce que le TSPT ? Quand le traumatisme ne s’efface pas malgré les années

Imaginez une blessure invisible, mais qui suinte à travers chaque émotion, chaque souvenir, chaque muscle tendu. Le trouble de stress post-traumatique s’installe après un ou plusieurs événements choquants, souvent violents ou inattendus. Et il ne se contente jamais de rester à la porte de l’esprit ; il pénètre les gestes, les sensations physiques, parfois jusqu’à la douleur chronique.

Le TSPT, c’est ce grand saboteur du présent. Les symptômes ? Flashbacks, cauchemars, hypervigilance, sensation d’alerte permanente, mais aussi anxiété, tristesse ou même colère. Cela peut aller jusqu’aux problèmes de concentration, des douleurs inexpliquées, ou cette impression que le cœur ne parvient plus à ralentir.

Le chiffre est frappant : environ 5 à 10 % des adultes connaîtront un TSPT à un moment de leur vie. Et ce syndrome touche tous les milieux, tous les âges. Parfois, ce n’est qu’après plusieurs années que les symptômes surgissent, à la faveur d’un détail. Un parfum, une chanson, un bruit de claquement de portière. C’est souvent insidieux.

Dans le corps : l’impact physique du trauma

Ce n’est pas qu’une histoire de tête. Quand on parle de traumatisme “qui reste bloqué dans le corps”, ce n’est pas une image : c’est une réalité biologique. À force d’alerte, le corps s’habitue à être tendu, comme une corde prête à rompre. Les hormones du stress (cortisol, adrénaline) envahissent souvent l’organisme : le sommeil est haché, les muscles tirent, la digestion se dérègle. Le système immunitaire lui-même peut faiblir sous le poids de l’hypervigilance permanente.

Le TSPT se glisse dans la nuque raide, dans le ventre qui se serre, dans la fatigue chronique. Il amplifie ou provoque des migraines, de l’asthme ou des troubles digestifs. Un traumatisme passé laisse parfois des empreintes bien présentes. Le Dr Bessel van der Kolk, célèbre psychiatre, parle de “corps qui tient le score”. Et des années après, ce corps continue, comme un disque rayé, à rejouer le mauvais souvenir, à l’infini.

Et ce “score”, il se paie : douleurs inexpliquées, tics, palpitations, troubles alimentaires. Quand le cerveau n’arrive plus à gérer le stress, celui-ci cherche la sortie ailleurs. Certains disent devenir “hypersensibles”, d’autres rapportent une sensation d’être toujours “sur le qui-vive”, même chez eux, aux alentours de Liège. Vous vous reconnaissez ? Sachez que c’est plus courant qu’il n’y paraît.

Rebondir vous semble impossible ? La suite va vous montrer que le TSPT n’est pas une fatalité. Mais il ne vient jamais seul : la honte, la culpabilité, l’isolement sont souvent dans ses bagages.

Pourquoi le trauma s’installe-t-il dans le corps ? Entre neurosciences et mythes

On entend encore parfois : “Il suffit d’y penser moins”, “Sois fort”. Mais la réalité du TSPT, c’est aussi une histoire de cerveau et de mémoire. Le trauma ne s’efface pas par manque de volonté : il est stocké ailleurs, souvent dans les recoins de nos réseaux nerveux, comme une sensation qui refait surface au moindre signal.

Le cerveau est câblé pour nous protéger. Face au danger, il active le mode “Survie” : fuite, combat, immobilisation. Mais parfois, le choc est tel que le cerveau, au lieu de ranger le souvenir dans la case “passé”, le laisse flotter, à portée de déclencheur. Ce souvenir non digéré devient “fantôme”, capable de surgir sans prévenir.

Scientifiquement, on sait aujourd’hui que l’amygdale (centre de l’alerte dans le cerveau) reste aux aguets. L’hippocampe (mémoire des faits) a du mal à enregistrer que c’est fini. Le résultat ? Le “corps se souvient”. Les psychologues comme Charlotte Cession en voient chaque semaine les conséquences tout près d’ici.

Concrètement : un traumatisme peut perturber le fonctionnement des nerfs, activer en permanence le système sympathique (“fight or flight”), et empêcher la relaxation du corps. Pensons à cette image : un animal qui a échappé à un prédateur. Pour s’en remettre, il secoue violemment ses muscles, puis reprend sa vie normale. L’humain ? Il garde souvent cette tension, prisonnier d’un réflexe qui ne trouve pas sa résolution.

Voilà pourquoi l’angoisse, la fatigue, ou même des douleurs abdominales chroniques peuvent, chez certaines personnes, provenir d’un TSPT sous-jacent. Ce n’est pas “dans la tête”, c’est une réorganisation globale, une sorte de GPS du danger devenu fou. À ce stade, il est essentiel d’accepter une chose : pour sortir du TSPT, il faut prendre soin du corps autant que de l’esprit.

Savez-vous que des études montrent une correspondance presque systématique entre traumatisme passé et risques accrus de migraines, douleurs musculaires, ou pathologies digestives ? Le corps “parle”, même quand l’intellect croit avoir oublié.

Pour approfondir scientifiquement les causes du stress et sa répercussion sur le corps, lisez aussi cet autre article : santé mentale et troubles anxieux.

Comment sortir de l’emprise du passé ? Approches et solutions pour agir sur le corps et l’esprit

Bonne nouvelle : le corps n’est pas condamné à revivre inlassablement le passé. Mais l’idée d’une solution “miracle” relève de la légende. Le TSPT se soigne. Il demande parfois patience et persévérance, mais l’espoir n’est pas vain.

La première étape ? Reconnaître que ce que vous vivez n’est pas une faiblesse de caractère. Sortir de l’ombre, c’est déjà franchir la moitié du chemin. Si le traumatisme est comme un nœud serré au creux du ventre, la thérapie vise à le dénouer, peu à peu, à son rythme.

Il existe aujourd’hui plusieurs approches validées :

  • TCC (thérapie cognitive et comportementale) : Pour apprendre à repérer les schémas de pensée qui entretiennent la peur, désamorcer les réactions automatiques du corps.
  • EMDR : Une technique où les mouvements oculaires facilitent la “digestion” des souvenirs traumatisants. Efficace chez beaucoup d’adultes en quelques séances ciblées.
  • Méditation, pleine conscience, thérapies somatiques : Ici, on reconnecte avec le corps, on apprend à ramener la sécurité dans les sensations, pas seulement dans les idées. C’est un peu comme recâbler un système d’alarme trop sensible.
  • Soutien médicamenteux : Parfois, les antidépresseurs ou anxiolytiques sont prescrits, surtout en cas de comorbidités importantes. Jamais seuls, toujours en association avec un suivi psychologique.

Mais tout commence par un bilan sérieux : repérer les déclencheurs, comprendre comment le corps réagit, ne rien négliger. Un professionnel formé se penche toujours sur l’histoire complète, pas seulement sur un symptôme.

Les psychologues, notamment ceux spécialisés dans le TSPT Charlotte Cession pour ne citer qu’elle, adaptent leur stratégie à chaque trajectoire. Pas de “recette” universelle. Mais toujours cette prise en compte du corps : respiration, mouvements, habitudes de sommeil, hygiène de vie.

Pensez aussi au soutien de groupe : parler, entendre qu’on n’est pas seul, cela soulage déjà 30 % de la détresse. Comme une fenêtre qu’on entrouvre dans une pièce trop sombre.

Retenez ceci : si le corps rejoue le mal, il peut aussi s’entraîner à retrouver la paix. Le travail psychothérapeutique, c’est aussi un entraînement à réapprivoiser ses propres sensations. En s’accordant le droit au repos, au plaisir, à la lenteur. Car sortir du TSPT, c’est aussi une question de réapprentissage : celui du corps en sécurité.

Vous hésitez à franchir le pas ? Découvrez pourquoi et quand consulter une psychologue à Liège peut transformer profondément la gestion du traumatisme.

Pour ceux qui cherchent à comprendre d’autres retentissements physiques et psychologiques (comme anxiété, stress, troubles du désir), d’autres ressources utiles ici : article sur stress et sexualité ou sexualité & thérapie de couple.

Enfin, sachez qu’une aide individualisée peut tout changer : Charlotte Cession, psychologue, accompagne de nombreux adultes aux alentours de Liège dans ce travail de libération.

Pour aller plus loin dès aujourd’hui : Consulter un psychologue à Liège contre l’anxiété chronique, et Gérer le stress chronique chez l’adulte.

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Petit guide pratique : Comment reconnaître le TSPT dans sa vie au quotidien ?

On imagine souvent le TSPT comme un coup de tonnerre. Mais parfois, il s’insinue doucement, comme une brume qui ne se lève pas. Les nuits se ressemblent : on se réveille en nage, le cœur battant, après un cauchemar. Les journées sont marquées par l’évitement (sortir, croiser du monde, prendre certains itinéraires). Parfois, l’angoisse s’invite dans la file au supermarché, dans le silence du métro, au détour d’un journal télévisé.

Voici 10 signaux-clés, à surveiller chez soi ou chez un proche :

  1. Des flashbacks incontrôlables où “on y est”, comme si tout recommençait.
  2. Des cauchemars répétitifs ou obsédants.
  3. Un sentiment permanent de danger, même dans un endroit familier.
  4. Des réactions de sursaut disproportionnées.
  5. Des douleurs physiques (ventre, tête, dos) sans raison médicale claire.
  6. Une difficulté à ressentir du plaisir, ou au contraire la peur de se laisser aller.
  7. Le besoin d’éviter certains lieux, personnes ou conversations.
  8. Des pertes de mémoire ou des “absences”.
  9. Des émotions en montagnes russes : crises de larmes ou de rage inexpliquées.
  10. Un repli sur soi, une perte d’intérêt pour ses proches.

Ces symptômes affectent la capacité à travailler, à aimer, à créer. Le TSPT, ce n’est pas juste une “mauvaise passe” : c’est la preuve que le corps a gardé l’empreinte d’un choc qui n’a jamais pu être intégralement “digéré”.

Un chiffre : près de 30 % des personnes souffrant de TSPT présentent aussi des signes d’anxiété ou de dépression. Ce n’est pas un hasard – le travail sur l’anxiété est indissociable de celui sur le trauma.

La solution ? Oser demander de l’aide.

Il y a encore un tabou, en 2024, à consulter un psy pour un traumatisme. Pourtant, plus l’accompagnement est précoce, plus il est efficace. N’attendez pas de “toucher le fond”.

Un besoin de parler, une question, une piste ? Le cabinet Charlotte Cession est spécialisé dans la prise en charge du TSPT adulte, avec une attention particulière aux somatisations et aux stratégies concrètes. Un coup de fil, c’est déjà une victoire contre l’isolement.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mon anxiété est liée à un traumatisme passé ?

Si vos symptômes d’anxiété apparaissent après un événement difficile, ou si certaines situations les déclenchent brusquement, il est utile d’en parler à un professionnel. Un psychologue peut vous aider à distinguer entre un stress classique et un vrai TSPT. L’important : ne pas rester seul avec ses doutes.

Pourquoi mon corps réagit-t-il toujours si fort à certains souvenirs ?

Le cerveau et le corps gardent la trace des expériences choquantes. Même si l’événement est passé, la mémoire émotionnelle peut être activée à chaque rappel (odeur, son, visage…), entraînant des réactions physiques intenses. C’est un mécanisme normal, mais qui peut se soigner avec l’aide d’un psychologue.

Quand faut-il consulter pour un TSPT ?

Dès que les symptômes durent plus d’un mois, ou qu’ils vous empêchent de vivre normalement (travailler, sortir, dormir…), il est recommandé de consulter. Plus la prise en charge est rapide, plus elle est efficace.

Faut-il obligatoirement revenir sur tout le souvenir pour guérir du TSPT ?

Pas toujours ! Certaines approches thérapeutiques travaillent surtout sur la gestion des émotions et la sécurité corporelle, pas sur le récit détaillé de l’événement. Un suivi personnalisé aidera à choisir la méthode la plus adaptée pour vous.

Références scientifiques

Van der Kolk, B.A., “The body keeps the score: Brain, mind, and body in the healing of trauma.” Viking, 2014. Résumé : Le traumatisme s’ancre dans le corps, influençant émotions et physiologie.

Nemeroff, C.B. et al., “Posttraumatic Stress Disorder: A State-of-the-Science Review,” Journal of Psychiatric Research, 2006. Synthèse : Revue sur les causes, mécanismes et traitements du TSPT.

Yehuda, R., "Post-traumatic stress disorder," New England Journal of Medicine, 2002. Résumé : Analyse du TSPT, des troubles associés et des progrès en recherche.

Schauer, M., Neuner, F., & Elbert, T. “Narrative Exposure Therapy for PTSD,” BMC Psychiatry, 2011. Résumé : Présentation d’une approche thérapeutique spécifique intégrant le corps et la narration dans la guérison.

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