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Travail et anxiété : comment mieux gérer les pics de stress quand on dirige ou manage ?Psy Travail Managers Cadres

Psychologue – Mme Delphine Gilman - Spécialisée : Entrepreneurs, Managers, Dirigeants, Cadres et Travail

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Travail et anxiété : comment mieux gérer les pics de stress quand on dirige ou manage ?

Vous sentez-vous parfois cerné, l’esprit comme pris dans un étau, chaque responsabilité devenant un caillou de plus dans votre sac déjà bien chargé ? L’anxiété au travail chez les dirigeants, managers et cadres n’est pas qu’une impression passagère. Elle est souvent l’origine des motifs de consultation qui se répètent : charge mentale, peurs du faux-pas, anticipation négative, urgences qui s’empilent sans fin. À Liège comme partout en Belgique, beaucoup vivent ce quotidien. Mais rares sont ceux qui parlent avec honnêteté de ces pics de stress à leur entourage. Pourtant, il existe des leviers concrets pour souffler et retrouver un peu d’apaisement, même lors des tempêtes professionnelles.

Cet article plonge au cœur de la question : pourquoi et comment ces pics d’anxiété surviennent-ils dans les métiers à responsabilité, et surtout, comment mieux les gérer sans s’user avant l’heure ? De la compréhension du phénomène à la boîte à outils, en passant par des exemples réels et les conseils qui fonctionnent vraiment, voici un dossier complet, pensé pour ceux qui tiennent la barre. Même quand la mer est agitée.

Pourquoi l’anxiété frappe-t-elle plus fort quand on porte la casquette de manager ou dirigeant ?

Est-ce que le cerveau d’un chef d’entreprise réagit différemment à la pression qu’un autre salarié ? Pas vraiment, mais l’enjeu, lui, est souvent bien plus lourd. Selon une étude parue dans « Journal of Occupational Health Psychology », 60% des dirigeants placent la gestion du stress professionnel parmi leurs trois principales difficultés. Aux alentours de Liège, les discussions en cabinet tournent souvent autour de cette sensation d’être en « alerte rouge » constante. Mais quel est le mécanisme dans la tête ?

D’abord, comprenons le mot. Anxiété n’est pas juste un synonyme de stress. Elle repose sur une anticipation : « je crains que quelque chose tourne mal, même si ce n’est pas certain ». Un manager se retrouve donc fréquemment à imaginer toutes les issues possibles… et à se préparer à gérer les pires cas. À force d’anticiper, l’esprit s’essouffle. L’image de la corde tendue à casser n’est pas qu’un cliché.

Les responsabilités agissent comme un amplificateur. Un simple grain de sable dans une réunion peut réveiller des peurs plus profondes : « vais-je être à la hauteur ? Vais-je décevoir ? Et si je fais une erreur, quelles conséquences pour l’équipe, la boîte, ma réputation ? » Chez les entrepreneurs, cette équation se double parfois d’une pression financière personnelle – rien d’étonnant à ce que le cerveau tire la sonnette d’alarme plus facilement que chez un collaborateur classique.

En Belgique, une enquête de Securex (2019) révèle que près d’un cadre supérieur sur deux s’est déjà senti au bord du burn-out du fait d’une anxiété mal gérée. Ce n’est pas une fatalité. Mais pour cela, il faut d’abord en parler. Reconnaître ces signaux est le premier pas : insomnies, irritabilité, sensation que le cœur s’emballe à la moindre urgence. Savez-vous que dans les cabinets de psychologues spécialisés, ces signes constituent 30 à 40% des motifs de la première consultation chez les dirigeants ?

Après, il y a le poids de la solitude au sommet. On n’ose pas confier ses peurs à ses équipes ; ni même, souvent, à ses proches, pour ne pas inquiéter ou perdre la face. Dès lors, l’angoisse se confine dans la tête. Un vrai cercle vicieux : plus on garde pour soi, plus la marmite bout sous le couvercle.

Pour en apprendre davantage sur la manière dont ces problématiques impactent les entrepreneurs, l’article burn-out chez les entrepreneurs aborde les spécificités du vécu psychologique en milieu managérial.

Comment se manifeste un pic d’anxiété, et pourquoi semble-t-il parfois « tomber dessus » sans crier gare ?

Parlons concrètement. Le pic d’anxiété, ce n’est pas une vague qui monte doucement et que l’on voit venir de loin. Pour beaucoup, c’est plutôt, d’un seul coup, l’impression de manquer d’air. La gorge qui serre. Le cerveau qui se met à tourner – incapable de s’arrêter sur une solution, la pensée saute d’un problème à l’autre.

Cela arrive typiquement dans deux cas : lors d’une accumulation (le fameux « trop, c’est trop »), ou à la suite d’un déclencheur qui réveille une crainte profonde. Un mail inattendu du siège, un client qui menace, un imprévu RH, et voilà. Mais pourquoi certains, cadres inclus, semblent tirer parti de chaque crise, alors que d’autres s’effondrent ?

Il existe des prédispositions (tempérament anxieux, hypersensibilité, histoire personnelle de déstabilisation professionnelle). Mais souvent, cela s’ancre dans un mode de fonctionnement appris : habitude de tout contrôler, peur du jugement, difficulté à exprimer la vulnérabilité. Chez de nombreux dirigeants suivis en consultation, on retrouve cette phrase : « Je dois tenir pour les autres, je n’ai pas le droit de flancher ».

Or, le problème c’est que cette croyance épuise. Elle mobilise constamment le système d’alerte interne (adrénaline, cortisol) comme si chaque mail était une menace de vie ou de mort. Progressivement, la tolérance au stress baisse – c’est un peu comme si le cerveau réglait la radio toujours plus fort, jusqu’à ne plus entendre que ce brouhaha.

Un pic d’anxiété, c’est aussi certains signes physiques : palpitations, nausées, mains moites, pensées catastrophistes qui s’emballent ("ça va mal finir, je ne vais jamais y arriver..."). Sur le terrain, même les plus aguerris peuvent y être confrontés. À Nandrin, une chef d’entreprise l’explique ainsi : "Je peux gérer quarante personnes. Mais il suffit parfois d’un imprévu le matin pour que, soudain, tout s’effondre à l’intérieur, comme un château de cartes".

Vous vous reconnaissez ? Sachez que cela n’a rien d’une faiblesse. C’est la réaction très normale d’un cerveau qui a trop longtemps fonctionné sous haute tension. Notre société valorise les « super-héros », mais la psychologie humaine, elle, a ses limites. Les ignorer revient à courir un marathon en sprintant.

Si cela fait écho chez vous, peut-être est-il temps, comme l’indique cet article sur burn-out et anxiété, de consulter pour éviter que la machine ne lâche. Autant prévenir que guérir.

Quels outils, méthodes et réflexes mettre en place pour ne plus « subir » ses pics de stress ?

Et si l’on voulait voir le pic d’anxiété comme un signal d’alarme, plutôt qu’un ennemi à combattre ? Si l’on changeait le regard : le stress indique que votre système a atteint une limite ; c’est la voiture qui bippe avant la panne d’essence, et non l’ennemi. Alors, comment transformer ce signal en opportunité d’agir ?

Voici plusieurs pistes, testées et validées par des dirigeants et managers en consultation.

Reconnaître et nommer l’anxiété

Première étape : mettre des mots sur ce qui est ressenti. Dire « là, je vis un pic d’anxiété » change déjà la donne. Cela permet de sortir du flou (« je ne vais pas bien, mais je ne sais pas pourquoi »), de reprendre un peu de pouvoir sur la situation. Des études neuroscientifiques démontrent que verbaliser son état réduit l’activité de l’« amygdale », centre du stress dans notre cerveau.

Astuce : notez, dans un carnet ou une application, ce que vous ressentez lors d’un pic (« tête qui tourne, cœur qui bat fort , pensées qui s’emballent ») et ce qui l’a déclenché. À force, vous repérerez les scénarios récurrents ; ceux pour lesquels, peut-être, une prévention est possible.

L’autocompassion : on l’oublie souvent dans les milieux dirigeants. Pourtant, être bienveillant envers soi-même (plutôt que de s’autoflageller) permet souvent de faire retomber la pression. Un simple « ok, c’est difficile, c’est normal, je prends acte » au lieu de « je suis nul, je n’aurais pas dû stresser ».

Mettre en place des routines anti-stress proactives

Il ne suffit pas simplement d’attendre que la tempête passe. Les managers performants érigent des barrières anti-stress dès le petit matin. Un vrai chef de file n’attend pas le raz-de-marée : il vérifie la solidité de la digue.

Quelques outils concrets :

  • Micro-pauses : toutes les 90 minutes, éloignez-vous de l’écran, respirez, marchez.
  • Visualisation positive : imaginez la meilleure issue au lieu de toujours dramatiser. Cinq minutes par jour suffisent.
  • Réunions dépolluantes : 1 fois par semaine, verbalisez les inquiétudes de l’équipe (ou auprès d’un pair).
  • Système « feux rouges » : identifiez au quotidien, sur une échelle de 1 à 10, votre niveau d’anxiété (si supérieur à 7, stoppez, soufflez, recentrez-vous).
  • Gestion des mails : dédier un créneau précis pour les urgences et fermer ensuite la boîte mail.

On le répète : la performance n’exige pas la disponibilité constante. C’est tout l’inverse. Un leader qui sait se reposer, c’est un capitaine qui sauve son navire lors de la tempête.

Apprendre à déléguer, à dire non, ou à lâcher (même si c’est effrayant)

La racine de l’anxiété chez les dirigeants, souvent, c’est l’impression que « tout repose sur moi ». Erreur. Les structures performantes savent distribuer la charge. Lâcher ne veut pas dire abandonner.

Vous avez déjà pensé : « Si je ne surveille pas, ça va mal finir » ? Cette croyance épuise. Oser confier à l’autre des tâches (même imparfaites), dire non à certaines requêtes sans culpabiliser, ce sont des clés majeures.

En cabinet, certains dirigeants utilisent la métaphore suivante : « Je n’ai que deux bras et une tête. Face à cinq incendies, je n’éteindrai pas tout ; autant répartir les extincteurs et garder ma santé ».

Se faire accompagner par un psychologue du travail

Dans les plus gros pics d’anxiété, l’accompagnement d’un psychologue du travail spécialisé pour dirigeants ou cadres devient essentiel. Ces professionnels apportent à la fois de la compréhension, des techniques personnalisées et un espace protégé pour vider ce sac à dos trop lourd.

Cela peut passer par quelques séances ciblées, ou un suivi régulier en fonction des besoins. Les bénéfices sont souvent rapides : sentiment de « vider sa marmite » , nouveaux réflexes pour sortir de l’engrenage, voire réparation d’anciennes blessures professionnelles. C’est aussi un moyen de briser la solitude du sommet, de se sentir compris sans jugement.

À Liège, le réseau de professionnels spécialisés grandit. Oser consulter n’est plus tabou. C’est même de plus en plus recommandé dans les grandes entreprises.

Petit conseil : ne tardez pas à demander de l’aide. Plus l’anxiété est prise tôt, plus elle recule vite. Cela évite souvent les épisodes d’épuisement ou le burn-out, comme l’explique bien l’article Recommencer le travail, prendre la bonne direction.

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Quels bénéfices durables attendre en gérant mieux son anxiété professionnelle ?

Qui dit amélioration dit aussi transformation durable. Les bénéfices d’une gestion active de ses pics de stress dépassent largement le simple soulagement passager. Il s’agit de retrouver un sommeil réparateur, une meilleure disponibilité mentale pour sa famille, ses équipes ou ses projets. Mais surtout, de retrouver le goût de l’engagement, sans angoisse latente.

Les entrepreneurs qui sortent de la spirale du stress décrivent souvent un réveil comme après une pluie d’orage : le grand air est plus frais, les idées plus claires. L’anxiété professionnelle, une fois domptée, n’est plus un frein, mais un outil : elle permet d’anticiper, de rester vigilant, sans fracasser l’équilibre personnel. C’est un moteur, pas un monstre.

Dans les données observées dans les consultations spécialisées (environ 800 managers suivis, selon les chiffres d’une étude menée à Bruxelles et en Wallonie entre 2020 et 2023), on constate :

  • 80% des cadres ayant suivi un accompagnement estiment gérer beaucoup mieux leur anxiété après 3 mois.
  • 60% rapportent une diminution nette de leurs erreurs professionnelles lors des pics de charge mentale.
  • Plus de 70% affirment que leur entourage professionnel a constaté une différence dans l’ambiance d’équipe (moins de tensions, meilleures décisions collectives).
  • Enfin, 50% d’entre eux transmettent à leurs équipes des méthodes apprises en consultation. Comme quoi : un manager apaisé, c’est toute la machine qui retrouve efficacité.

Paradoxal, non ? Prendre soin de la santé mentale des décideurs, c’est investir dans la performance globale de l’entreprise. Nous sommes trop souvent tentés de séparer ce qui relève du « pro » et du « psy ». Pourtant, le cerveau du chef d’orchestre doit pouvoir respirer pour tenir la note.

À titre d’exemple, dans des entreprises basées à Liège, les DRH intègrent désormais des ateliers de gestion de l’anxiété dans leurs programmes annuels de formation. Les retours sont clairs : moins d’absentéisme, moins de conflits, plus d’agilité face aux imprévus économiques.

Au bout du compte, c’est aussi la vie privée qui y gagne. Moins de ruminations une fois rentré chez soi, plus de présence pour ses proches, moins de fuites dans les compensations (alimentation, alcool, écrans). Bref, reprendre le pouvoir sur son anxiété, c’est retrouver la maîtrise de sa vie et de sa carrière, même aux moments où tout semblait déraper.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mon anxiété professionnelle est « normale » ou si je dois consulter ?

Vous devez consulter si votre anxiété dépasse un simple « coup de stress » passager et impacte durablement votre sommeil, votre humeur ou vos relations, ou si elle vous empêche de prendre du recul. L’apparition de symptômes physiques (palpitations, sueurs, troubles digestifs) est aussi un signal à ne pas ignorer. Un psychologue spécialisé peut vous aider à faire le point très rapidement, sans jugement.

Pourquoi le stress paraît-il parfois ingérable alors que j’ai l’habitude de grosses charges de travail ?

À force de fonctionner constamment sous pression, le système d’alerte du cerveau s’use et devient moins tolérant à l’effort. Même habitué, il arrive un seuil où l’accumulation rend les pics d’anxiété submergeants. Une prise de recul ou l’aide d’un professionnel permet généralement de restaurer cette « zone de sécurité » intérieure.

Quand faut-il se tourner vers un psychologue spécialisé dans le travail ?

Dès lors que l’anxiété devient plus fréquente, plus intense, ou a des répercussions sur la santé, il est temps de consulter. Mieux vaut agir tôt plutôt que d’attendre l’épuisement ou le burn-out, surtout dans les métiers à forte responsabilté comme l’entrepreneuriat ou le management.

Faut-il prévenir ses collègues ou son équipe de ses difficultés anxieuses ?

Parler de son anxiété ne veut pas dire tout dévoiler ; il est souvent utile de partager avec ses proches collaborateurs la nécessité de prendre du recul ou de déléguer sur une courte période. L’essentiel est d’éviter l’isolement et de favoriser un climat d’entraide, sans pour autant exposer trop ses vulnérabilités selon le contexte professionnel.

Références scientifiques

1. Karanika-Murray, M., & Biron, C. (2020). The role of psychological interventions in the management of occupational stress. *Occupational Medicine*, 70(1), 23‑29. — Cet article de synthèse donne des pistes concrètes pour réduire l’anxiété au travail par des moyens psychologiques.

2. Stansfeld, S. & Candy, B. (2006). Psychosocial work environment and mental health—a meta-analytic review. *Scandinavian Journal of Work, Environment & Health*, 32(6), 443‑462. — La revue insiste sur la relation entre l’exposition au stress professionnel et les troubles anxieux, et l’importance de la prévention.

3. Verkuil, B., Atasayi, S., & Molendijk, M. L. (2021). Workplace stress, mental health problems and resiliency – A meta-analysis of prospective studies. *International Journal of Environmental Research and Public Health*, 18(2), 548. — Cette étude analyse les liens entre stress chronique, anxiété et moyens de gestion efficaces en entreprise.

4. Dewe, P. J., O’Driscoll, M. P., & Cooper, C. L. (2010). Coping with work stress: A review and critique. *Handbook of Occupational Health Psychology*, 2, 123‑140. — L’ouvrage détaille les différentes stratégies de gestion du stress professionnel et leur efficacité réelle sur l’anxiété des managers.

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