Psychologue – Mme Charlotte Cession
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0491 34 89 76
Tout allait bien, ou presque. Des rituels, des petits mots du matin. Puis, insidieusement, la communication n’a plus suivi. Les discussions se sont faites plus lourdes. Silences, reproches. On a beau vouloir, les mots restent coincés, piquent ou ne disent plus rien. La thérapie de couple, souvent évoquée à cette étape, n’est pas un aveu d’échec. C’est un phare dans la brume.
On rencontre ce phénomène partout, mais il reste tabou. Pourtant, près d’un couple sur deux consulte “pour mieux parler ensemble”, d’après une étude IFOP de 2023. À Liège, on me demande régulièrement : “Pourquoi ne se comprend-on plus ? Est-ce normal ?” Si vous lisez ceci, c’est peut-être parce que, chez vous aussi, plus rien ne passe comme avant. Parfois, on a l’impression d’avoir en face un étranger. Ou que chaque mot allume une mèche.
Mais pourquoi la communication, ce fil invisible, s’effiloche-t-elle ? Quand et comment la psychologie adulte peut-elle aider à renouer le lien ? À travers vos interrogations, vos vécus, regardons ensemble comment sortir de la paralysie, cibler les sources du blocage et comprendre le rôle irremplaçable de l’accompagnement psychologique quand les mots manquent.
Tout le monde le sait : parler, ce n’est pas toujours communiquer. Et pourtant, la plupart des couples pensent que l’amour va tout résoudre, “naturellement”. On ne s’attend pas à devoir apprendre à se parler. Et la réalité rappelle vite à l’ordre : Mémoire qui flanche (« Mais tu l’avais promis ! »), fatigue, stress, drames du quotidien. Un grain de sable, et la mécanique s’enraye.
Mais comment la relation passe-t-elle de la symbiose au malentendu permanent ? Il ne faut pas nécessairement un gros traumatisme. Parfois, c’est juste une accumulation silencieuse de micro-échecs.
Au départ, tout fluide. On termine les phrases de l’autre. On espère, on projette, on découvre. Puis surviennent quelques changements de vie — arrivée d’un enfant, emplois du temps opposés, soucis financiers, conflits de valeurs. Ce n’est pas que “l’autre a changé”. C’est le contexte, l’usure, le quotidien. Les fenêtres se ferment peu à peu. On parle encore, mais sans plus s’écouter. Oui, le silence fait du bruit, parfois bien plus que les cris...
Dans mon cabinet, en Belgique, c’est souvent ce constat qui amène les couples : “On ne se comprend plus.” Pourtant, il est rare que les gens sachent expliquer d’où vient la panne. C’est comme une voiture qui ne démarre plus : Est-ce la batterie ? Le carburant ? Ou tout à la fois ?
Parfois, la difficulté de communication est due à des styles d’attachement différents. L’un a besoin de parler, l’autre de fuir le conflit. L’un se met en retrait, l’autre veut mettre les choses à plat. Ces différences, normales, deviennent explosives si l’on n’a pas appris à gérer les désaccords. Et ce n’est pas grave : personne ne naît “bon communicant”.
Mais alors pourquoi le dialogue se grippe-t-il ? On ne s’entend plus, parce que l’on ne se comprend plus, tout simplement. Chacun parle pour soi, ou pour accuser. Les conversations deviennent des champs de bataille, ou des déserts. On évite, ou on s’agace.
Votre couple souffre d’un manque de reconnaissance ? Peut-être faites-vous partie de ces 65% de partenaires qui déclarent, dans la dernière grande enquête francophone sur la vie conjugale, ne pas se sentir écoutés dans le quotidien.
Le malentendu prend mille formes. Éviter un sujet “par paix”, c’est déjà un début de mur. Prendre sur soi, cacher sa fatigue, s’inquiéter de la moindre dispute : au fil du temps, l’éloignement s’accroît, parfois sans s’en rendre compte.
Comment sortir de cette ornière ? Accepter que parler ne suffit pas. Il faut apprendre à “rencontrer l’autre” à nouveau, à écouter activement, à reconnaître les besoins non-dits. Cette gymnastique mentale, ce n’est pas du bon sens : c’est une science. Il existe des outils éprouvés, validés par la recherche, pour sortir de ce cycle pernicieux.
Les études cliniques sur la communication conjugale démontrent l’importance de la reformulation, de l’écoute non-jugeante et de la gestion des émotions. Mais combien de gens, au quotidien, savent explicitement mettre en œuvre ces stratégies ? Presque aucun... Normal ! Voilà précisément pourquoi la thérapie de couple existe.
Anecdote vraie : Un couple reçu il y a six mois à Esneux venait pour des “disputes incessantes”. Après trois séances, ils avouent : “À la maison, on ne s’entend même pas sur qui doit sortir les poubelles, alors parler de nos sentiments !” C’est exactement cela, la faille. On perd le fil sur l’anecdotique, et cela contamine le profond.
Votre relation traverse un passage à vide ? Vous croyez que c’est irrémédiable. Ce n’est pas vrai. On le voit tous les jours : des couples réapprennent à s’écouter et retrouvent une complicité oubliée. À condition de s’engager pour avancer – ensemble.
Certaines situations amplifient le phénomène. Par exemple : une infidélité, la maladie, ou le burnout professionnel. Le stress mondialisé, les attentes irréalistes, les réseaux sociaux parfois... C’est aussi fréquent aux alentours de Liège qu’ailleurs. Quelle que soit la raison, la racine profonde reste la même : la difficulté à se dire – ou à s’entendre.
Et il n’y a aucune honte à consulter : c’est même souvent le plus beau cadeau qu’on puisse faire à son couple. Ça vaut parfois tous les week-ends en amoureux du monde.
Vous souhaitez approfondir la question de la gestion du stress et ses liens avec la vie de couple ? Cet article dédié au stress chronique l’aborde en détail, ainsi que les outils psychologiques pour y faire face.
Psychologue – Mme Charlotte Cession
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Les premiers signes d’une communication de couple difficile ne se voient pas toujours. Parfois, c’est comme la fatigue chronique : insidieux, progressif. Vous vous surprenez à attendre que l’autre rentre plus tard, à ne plus raconter votre journée, à ne pas répondre aux messages. Ou, au contraire, chaque parole tend l’atmosphère, comme si une simple question pouvait déclencher une dispute démesurée.
Des exemples ? Voici les “petits symptômes” qui, pris à la légère, débouchent souvent sur un mal profond :
Tout le monde connaît, au moins un temps, ces passages à vide. Mais lorsque cela s’installe, la soupape saute. Et alors la communication devient un générateur de conflits, voire de souffrance psychique.
À quoi expose-t-on son couple lorsqu’on n’arrive plus à parler ?
À la longue, on voit surgir des problèmes concrets, identifiés par les spécialistes en thérapie de couple :
Le pire ? Cette spirale entretient le problème. Moins on communique, plus la tension augmente. C’est le serpent qui se mord la queue.
Les études récentes en psychologie du couple confirment que la détérioration du dialogue précède souvent la dépression ou le décrochage émotionnel chez l’un, ou l’autre. S’éloigner par fatigue mentale, c’est ouvrir la porte à d’autres blessures : jalousie, trahison, isolement. “Je me sens seule, même à deux”, disent beaucoup de patientes en séance. C’est précisément ce sentiment qui alarme.
Gare aux cycles de conflit : la rupture de la communication n’est pas qu’un symptôme, c’est aussi un risque majeur d’échec amoureux. On le constate malheureusement régulièrement, y compris chez des couples installés de longue date.
Ce qui est pernicieux : la honte. Beaucoup n’osent pas consulter, par peur d’être jugés. D’autres pensent qu’un week-end “pour se retrouver” va tout réparer. Malheureusement, réparer la communication nécessite plus qu’un peu de repos. Ce sont des automatismes à transformer en profondeur.
Des outils existent, validés par la science. Les thérapies brèves, systémiques, ou la communication non violente (CNV) donnent de très bons résultats. Mais encore faut-il oser faire le premier pas. C’est parfois d’un tiers neutre — psychologue, sexologue, thérapeute — que surgira la première parole libératrice.
L’accompagnement professionnel, à Liège ou ailleurs, n’efface pas d’un coup d’éponge l’accumulation de frustrations. Mais il donne un langage et des repères. On apprend à redéfinir ce que l’on veut dire, à écouter sans préparer sa riposte. Ces outils, vous ne les trouvez pas dans les manuels gratuits sur Internet : seule la pratique accompagnée offre le miroir nécessaire pour changer en profondeur sa manière de fonctionner.
Vous souhaitez comprendre pourquoi il devient si difficile d’oser parler de soi, ou de ses émotions ? Cet article sur le besoin de consulter aborde la question en détail, avec des conseils pour franchir ce cap délicat.
Vous vous reconnaissez dans ce parcours ? Ce n’est pas une fatalité. Entreprendre une démarche de thérapie de couple, c’est comme remettre de l’huile dans un engrenage rouillé. Parfois, il suffit d’un déclic pour relancer la machine.
Vous vous dites peut-être : “C’est bien joli, mais comment fait-on, concrètement ? On va chez un thérapeute et tout s’arrange ?” Ce n’est pas aussi simple, et c’est tant mieux. La psychologie adulte ne propose pas de baguette magique. Mais elle offre des clés solides, validées scientifiquement, pour sortir de la paralysie.
Première étape : reconnaître qu’on a un problème de communication, ensemble. Ce n’est pas l’un “contre” l’autre, mais la relation “contre” le silence ou le conflit. C’est un changement de posture. Les études montrent que l’acceptation de la difficulté est déjà la moitié du chemin. On arrête de “perdre la face”.
Ensuite, le thérapeute vous guide pour repérer d’où viennent les court-circuits. Fatigue ? Besoin de temps pour soi ? Vieilles blessures restées ouvertes ? Parfois, une dispute apparemment anodine (“tu as oublié de sortir les poubelles !”) cache une problématique plus profonde : sentiment de ne pas être soutenu, peur du rejet, recherche de reconnaissance...
En thérapie de couple, plusieurs outils sont testés :
Et surtout : poser de nouveaux rituels, pour réapprendre à se parler “en dehors des crises”. Ces petits moments, déjà présents au démarrage, sont souvent la clé d’une réconciliation durable.
La science confirme : une relation, c’est comme un jardin. Si l’on n’arrose pas régulièrement, tout s’étiole. Mais un accompagnement permet très souvent de voir la situation sous un autre angle. À deux, on n’est pas plus forts face à tout, mais on peut redevenir partenaires, alliés. C’est cette force qui redonne espoir, même après des années d’incompréhension.
Ce qui change concrètement grâce à la thérapie ?
Dans mon cabinet, en consultation, j’ai vu se reconstruire des couples que tout le monde disait “fichus”. Des gens qui n’avaient pas parlé sincèrement depuis des années, repartir avec des outils concrets pour réinventer leur quotidien. La simple décision de demander de l’aide, c’est comme ouvrir la fenêtre après des mois de brouillard.
Parfois, on n’y pense pas : prendre un rendez-vous, c’est déjà un pas vers l’autre. Dans la pratique, une ou deux séances suffisent parfois à débloquer une situation. D’autres fois, il faut plus de temps, surtout si la douleur s’est installée. On avance à son rythme.
Pour aller plus loin, vous trouverez sur le site des ressources complémentaires, notamment cet article sur le stress et le désir, qui fait le lien entre le vécu émotionnel et la sexualité dans le couple.
Près de 80 % des couples ayant suivi une démarche structurée de thérapie de couple rapportent une amélioration durable de leur communication à 6 mois (source : American Psychological Association, 2022). Ce n’est pas un miracle : c’est une technique, un travail d’équipe.
Le saviez-vous ? Même lorsque la séparation survient, les outils de la thérapie de couple aident à diminuer l’agressivité, à mieux gérer les enfants, à se reconstruire soi-même. Parce que la communication, ce n’est pas que se réconcilier : c’est apprendre à se respecter, même dans le désaccord.
Vous hésitez ? Un rendez-vous n’engage à rien, sinon à essayer de comprendre. Parfois, c’est la plus belle preuve d’amour que l’on puisse s’offrir.
Vous cherchez des conseils sur l’anxiété et la santé mentale dans la région ? Cet article spécialisé traite du sujet.
Ce chemin vers le dialogue n’est pas réservé à ceux “au bord de la rupture”. Il est souvent bien plus efficace de consulter dès les premiers signes d’éloignement. Que vous soyez en début de parcours ou après 30 ans de vie commune, la communication, ça se travaille. Parce qu’un couple, même en crise, est fait pour évoluer – ensemble.
Pour toute question ou rendez-vous autour de la vie de couple à Liège ou à Esneux, notre équipe est là pour vous. Vous n’êtes pas seuls.
Si vous ressentez une distance, des incompréhensions répétées, ou que vos discussions tournent systématiquement au conflit ou au silence, consulter peut être bénéfique. La difficulté à résoudre les désaccords malgré la bonne volonté de chacun est un signe courant. Il n’est jamais trop tôt pour demander de l’aide spécialisée.
La routine, le stress, les blessures accumulées et l’absence d’écoute profonde sont les causes principales. Souvent, les attentes changent ou ne sont plus exprimées, et chacun se sent incompris. Cela s’installe discrètement, jusqu’à rendre le dialogue quasi impossible.
Dès que la souffrance ou la frustration apparaît de façon régulière, il est judicieux de consulter. Plus tôt la démarche est engagée, plus il est facile d’éviter que la situation ne s’enkyste. Mieux vaut ne pas attendre que chaque conversation ne soit source de malaise ou de blessure.
L’idéal est d’engager la démarche ensemble, mais un seul partenaire peut déjà entamer le processus pour favoriser une prise de conscience. Seul ou en binôme, la construction d’une communication saine commence parfois par une première initiative individuelle.
Gottman, J. et al. (1998). “Predicting Divorce Among Newlyweds by Using the Oral History Interview.” Journal of Family Psychology, 12(1), 65-73. Cet article démontre le lien entre style de communication et réussite conjugale sur le long terme.
Markman, H.J., et al. (2010). "The Importance of Communication in Marriage and How to Improve It," Clinical Psychology: Science and Practice, 17(3), 198-203. Les auteurs montrent l'efficacité des outils de communication pour éviter la spirale du conflit.
Baucom, D.H. & Epstein, N. (1990). "Cognitive-Behavioral Marital Therapy," The Counseling Psychologist, 18(1), 52-101. L’article détaille les techniques pour désamorcer les malentendus au sein du couple.
Roddy, M.K. et al. (2016). "Therapy for Relationship Distress: A Meta-Analytic Review," Family Process, 55(3), 390-409. Cette méta-analyse valide scientifiquement le bénéfice de la thérapie de couple sur la qualité de la communication.