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Thérapie brève ou soutien sur le long terme : Quelle solution pour retrouver l’équilibre en psychologie adulte ?Psychologie Liège Cession

Thérapie brève ou soutien sur le long terme : Quelle solution pour retrouver l’équilibre en psychologie adulte ?

Psychologue – Mme Charlotte Cession

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0491 34 89 76

Rendez-vous en Ligne

Vous êtes adulte, vous traversez un moment difficile, ou simplement vous interrogez sur votre vie ? Depuis quelques années, la question de la thérapie brève par opposition à un soutien psychologique long agite le milieu de la santé mentale. D’un côté, certains proposent quelques séances ciblées – assez pour relancer la machine. De l’autre, d’autres recommandent un accompagnement sur le temps long, pour explorer en profondeur. Quelle direction prendre ? Si vous êtes un peu perdu, c’est normal. La réponse n’est pas si simple. À chaque histoire son tempo. À chaque demande sa réponse adaptée.

Dans cet article, plongeons ensemble dans cet univers souvent mystérieux : quand choisir une thérapie courte et quand privilégier un accompagnement régulier pour adultes. Nous nous appuierons sur des bases scientifiques, des retours de psychologues, et des exemples concrets rencontrés en cabinet. Car votre mieux-être ne se décide pas au hasard ; il se construit, pas à pas. Peut-être trouverez-vous ici la première brique à poser !

Thérapie brève ou longue : De quoi parle-t-on vraiment ?

Avant de comparer, mieux vaut comprendre de quoi il s’agit. La thérapie brève, souvent appelée “thérapie centrée sur la solution” ou “thérapie systémique courte”, vise à intervenir rapidement sur un problème précis. Une sorte de coup de pouce pour relancer le moteur psychique. La version longue, elle, propose de s’attaquer au fond du jardin. Explorer plus tranquillement, prendre le temps de (parfois) retourner la terre là où c’est nécessaire. Mais plus concrètement, quelles sont les spécificités de ces deux approches ?

La thérapie brève – popularisée par Milton Erickson et développée par des écoles de Palo Alto ou Liège (par exemple) – vise des objectifs concrets. Elle se joue souvent sur moins de dix séances. Parfois moins de cinq. L’idée : identifier rapidement ce qui bloque, puis expérimenter de nouveaux comportements, outils, réflexes. Plutôt que d’arracher, on apprend à tailler, puis on regarde comment ça pousse. D’ailleurs, en Belgique, ce type de thérapies gagne du terrain, particulièrement auprès de ceux qui veulent des solutions pratiques, efficaces, et éviter de ressasser inlassablement leur passé.

À l’inverse, le suivi long s’inscrit dans la durée. Cela peut être plusieurs mois, parfois des années pour certains. C’est le travail en profondeur : on observe, on comprend les schémas, leurs origines, leurs récurrences. C’est l’exploration de la “biographie intérieure”, comme le dit joliment la psychologue Charlotte Cession. Le but ? Comprendre, accepter, transformer peu à peu. Pas à pas. Pas de baguette magique, mais le temps comme allié. Un exemple ? Face à un deuil complexe, ou à une souffrance chronique, il n’est pas rare que le travail prenne du temps ; car on ne traverse pas une tempête avec un parapluie cassé.

Mais comment savoir ce qui est adapté ? Ici, c’est la réalité de votre demande qui fait la loi, pas la mode ou les slogans. “Une thérapie, c’est comme choisir un itinéraire de randonnée : certains chemins demandent juste d’allumer la torche pour franchir une bosse ; d’autres, d’apprendre à lire les cartes et apprivoiser la boussole”, rappelle un psychologue réputé à Liège.

Qui peut bénéficier d’une thérapie brève ? Pour quels problèmes ?

Demandons-nous donc : dans quels cas la thérapie brève est-elle judicieuse ? On l’imagine un peu comme l’antidote des urgences du quotidien moderne : stress aigu, anxiété spécifique, conflits familiaux récents, blocages ponctuels… À la manière d’un pansement pour une blessure qui n’a pas eu le temps de s’infecter. Les personnes qui, soudain, se sentent dépassées, mais restent globalement fonctionnelles dans leur vie, sont souvent de bons candidats.

Prenons quelques exemples quotidiens : une peur soudaine de prendre la parole en public (qui n’existait pas auparavant et bloque soudainement), une attaque de panique ponctuelle à la suite d’un événement traumatisant, ou encore un conflit au travail qui vire à l’obsession. Dans ces cas, l’intérêt d’un accompagnement court est évident : on cible très vite l’obstacle du moment, et on met en place rapidement des stratégies concrètes. Respiration, détente, comportement alternatifs, ou réinterprétation cognitive : selon la méthode, le psychologue utilise plusieurs outils complémentaires (parfois l’hypnose, parfois la TCC, parfois la systémique).

Pour ceux qui n’ont jamais poussé la porte d’un cabinet de psychologue, la perspective de venir moins de 10 fois est souvent rassurante. “Ça donne du courage d’y aller”, confie Anne, 38 ans, qui habite aux alentours de Liège. Pour elle, quelques séances ciblées ont permis d’aborder le burn-out naissant avant qu’il ne prenne toute la place. “J’avais juste besoin d’un recul, d’une stratégie. Je ne voulais pas refaire tout mon arbre généalogique… du moins, pas pour le moment !”

La thérapie brève, ce n’est pas de la psychologie au rabais. C’est précis, bienveillant, exigeant. On est souvent plus dans l’atelier que dans la salle de musculation : on teste, on ajuste, on repart avec une boîte à outils. Pour certains motifs, l’utilité est validée scientifiquement (voir les études citées), notamment dans le traitement de la dépression légère à modérée, des troubles anxieux, de la gestion du stress, la peur de l’échec ou certaines phobies.

Mais attention : tout n’est pas soluble dans la rapidité. Pour les problématiques plus profondes – traumatismes anciens, troubles de la personnalité, addictions sévères ou répétition de schémas douloureux – viser la rapidité coûte parfois cher à long terme. Un pansement sur une plaie qui suppure ne suffit pas. Parfois, il faut nettoyer, revisiter, et aussi accepter que la réparation prenne son temps.

Pour faire le point si vous hésitez, deux ressources utiles : découvrez comment consulter en psychologie à Liège pour l’anxiété chronique, ou l’article détaillé sur lien entre anxiété et santé mentale sur le site spécialisé.

Le temps court : jusqu’où peut-il aider sans fragiliser ?

D’un point de vue neuroscientifique, notre cerveau apprend vite… mais il oublie aussi vite, surtout si on n’exerce pas ! Les bénéfices de la thérapie brève dépendent donc fortement de votre implication entre les séances. Le psychologue le dit souvent : “Ce n’est pas un atelier de nettoyage, c’est plutôt une salle de sport : je vous donne les mouvements, à vous de les pratiquer chez vous”. On agit sur le présent, parfois sur le futur immédiat, mais on n’interroge pas toujours le pourquoi profond. C’est efficace, mais cela demande d’accepter la règle du jeu : viser une cible précise, sans déborder à chaque séance sur d’autres sujets. Pour certains, ça convient parfaitement ; pour d’autres, cela laisse un sentiment d’inachevé.

Justement, quand la vie amène à réaffronter le même mur plus tard, n’ayez pas peur d’un nouveau passage par le cabinet : il n’y a aucune honte à avoir besoin d’un nouvel ajustement. Le courage, c’est aussi ça. Où l’on comprend alors que la question n’est pas “suis-je faible ?”, mais plutôt “ai-je mis la bonne huile dans les rouages, au bon moment ?”.

Accompagnement régulier : pourquoi certains schémas de vie demandent du temps ?

“Vous souhaitez aller plus loin ? Travailler un mal-être chronique, une souffrance qui se répète ? Peut-être vaut-il mieux prendre la route du suivi régulier. Un peu comme on irait chez le kiné pour une douleur persistante, pas pour une simple crampe du matin.” Cette image, Charlotte Cession l’utilise régulièrement à ses patients à Liège.

Un soutien au long cours convient à tous ceux qui ressentent un malaise diffus, une tristesse ancienne, des blocages dans la construction affective ou sociale, une histoire de famille lourde. Ce n’est pas réservé aux pathologies “graves”. Au contraire : de nombreuses personnes s’engagent dans un travail sur elles-mêmes non pas parce que “tout va mal”, mais parce qu’elles ont le sentiment de tourner en rond. D’être déjà venues plusieurs fois au même carrefour, sans trouver la sortie.

La lenteur, parfois, permet au psychologue d’aborder les “no go zones”. Ces endroits de la mémoire où l’on ne va pas facilement. On prend le temps de sécuriser, de revisiter différemment, de transformer ce qu’il y a à transformer. C’est un travail de jardinage intérieur : on plante une graine, on l’arrose, on patiente. Les changements ne se voient pas tout de suite ; souvent, c’est d’abord une météo intérieure qui évolue, imperceptiblement.

La question de la durée fait souvent peur (“Ca va durer combien de temps ? Dois-je tout raconter ?”). Pas du tout ! Le rythme s’ajuste : certaines périodes nécessitent un suivi soutenu, puis l’espace entre les séances augmente naturellement. Souvent, l’apaisement arrive bien avant la “fin officielle” du suivi.

Beaucoup de patients témoignent : le temps long a permis, pour la première fois, de poser des mots sur un mal-être issu de l’enfance, un secret de famille, une violence subie, un manque d’estime de soi. Les bénéfices sont durables parce qu’on reconstruit sur des bases solides, pas sur du sable. Un patient racontait récemment à un psychologue en Belgique : “J’ai eu besoin d’un an pour changer, mais c’est la première fois que je ne me sens pas obligé de revenir chaque mois, parce que je sais marcher sans béquille cette fois”.

Ce suivi long est aussi celui qui convient le mieux aux troubles complexes : deuil compliqué, traumas anciens, schémas de dépendances, problèmes relationnels récidivants. On y revisite souvent les événements marquants de la vie pour en faire des alliés, et non plus des ennemis. C’est également la voix privilégiée pour la thérapie de couple, la reconstruire le désir – cf. l’article détaillé sur la thérapie de couple.

Un point clé : ce qui fait la qualité d’une psychothérapie au long cours, ce n’est pas sa durée ; c’est la relation de confiance tissée avec son thérapeute. Un véritable “lieu sûr” où déposer pensées, émotions, et s’autoriser à être vulnérable. Pour certains, c’est le premier lieu où ils se sentent vraiment écoutés, non jugés, respectés dans leur rythme. Et ça, ça n’a pas de prix.

Pour aller plus loin sur la gestion du stress chronique qui nécessite bien souvent ce type de parcours, lisez l’article : Gérer le stress chronique chez l’adulte.

Psychologue – Mme Charlotte Cession

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Comment choisir SON parcours ? Questions, critères, et réalités.

C’est peut-être la question qui vous taraude : “Je fais quoi, concrètement ? Je tente un parcours court ou je m’engage pour du temps long ?” La réponse dépend de plusieurs critères clés. La première ? Votre objectif. Cherchez-vous une solution rapide à un souci précis, ou bien l’éclairage sur ce qui se répète dans votre vie depuis des années ? Souhaitez-vous des outils pour le court terme ou un travail approfondi de connaissance de soi ?

Un deuxième critère fondamental, et il n’est pas toujours évoqué : vos ressources actuelles. Le soutien social, le niveau de gravité de la souffrance, votre histoire, mais aussi… votre disponibilité émotionnelle. Il n’est pas rare que certaines périodes de la vie nécessitent d’aller vite : le burn-out qui menace, la crise aiguë, le besoin d’une feuille de route. D’autres moments, au contraire, autorisent le temps long : on a décidé d’explorer enfin ce qui encombre, de comprendre pourquoi ça ne marche pas, pourquoi on retombe dans le même schéma amoureux, ou pourquoi la famille reste source de souffrance malgré les années qui passent.

Enfin – et c’est sûrement le plus important – laissez-vous le droit d’être incertain ! Un premier entretien n’oblige à rien. Vous pouvez expliquer votre attente, vos expériences passées s’il y en a, et demander l’avis du professionnel. À Esneux, Mme Charlotte Cession propose toujours ce temps d’écoute clarificateur avant de proposer un parcours adapté.

Petite anecdote : Sophie, 49 ans, avait tenté une thérapie brève pour des crises de panique. Soulagée pendant quelques mois, elle a vu revenir les symptômes au moment où son fils est parti faire ses études. Cette fois, elle a osé un suivi régulier. “J’ai compris que ce qui me gênait, ce n’était pas la crise en elle-même, mais cette peur de l’abandon, qui trainait derrière. Et ça, impossible de l’apaiser en deux séances !”

N’oubliez pas : la porte d’entrée n’est jamais définitive. On peut commencer court, puis décider d’aller plus loin. Ou inversement ! L’essentiel est de trouver une écoute qui respecte vos besoins d’aujourd’hui sans vous enfermer dans un modèle tout fait. Là aussi, il n’existe aucune médaille d’or, aucune performance à réaliser. Le processus, c’est un peu comme la revalidation après une blessure sportive : parfois on court très vite, parfois il faut marcher doucement. L’essentiel, c’est d’avancer pour devenir l’adulte que l’on souhaite.

L’aspect financier peut jouer. Beaucoup hésitent à cause du prix. C’est légitime. Parler-en lors du premier rendez-vous. Mieux vaut une poignée de séances décisives qu’un long parcours subi, ou inversement selon les besoins. À Esneux et dans toute la région, il existe des solutions : psychologues conventionnés, plans d’accompagnement, aides financières selon certaines mutuelles en Belgique – renseignez-vous !

Le choix appartient à chacun, mais il est toujours bon de se rappeler qu’un rendez-vous, c’est déjà une victoire sur l’immobilité. Décider de s’occuper de soi, c’est parfois le plus grand des courages. Laissez-vous guider par la confiance dans la relation, et le reste suivra.

Une question, une envie d’essayer ? Les premiers pas chez le psychologue à Esneux

Envie de tenter l’expérience ? Besoin d’un avis extérieur pour débroussailler ce qui fait nœud dans votre vie ? Une rencontre, même unique, peut déjà tout changer. Ça commence souvent par un appel, un mail, un rendez-vous en ligne. Vous serez accueilli avec bienveillance : ni jugement, ni diagnostic hâtif, juste une écoute sincère de votre demande.

Nul besoin de tout savoir avant de venir : vous pouvez formuler “juste” votre inconfort, votre question. Cela suffit. Le psychologue, guide parfois marathonien, parfois sprinteur, saura vous proposer la feuille de route la plus adaptée. Un accompagnement sur mesure, où le respect du rythme prime. “Je vous aide à regarder ce qui fait peur pour qu’on en fasse un allié et non un ennemi”, rappelle souvent Charlotte Cession.

Parfois, c’est le parcours de vie qui détermine la suite : un motif fréquent sera davantage adapté à un suivi court, d’autres nécessiteront de la patience, ce qui est précieux pour retrouver confiance dans le processus thérapeutique.

Un dernier conseil ? Si la première rencontre ne “matche” pas, ne vous découragez pas. La relation thérapeute-patient est un espace unique, il faut parfois tester avant de trouver celui ou celle qui saura nous guider sur la distance. Comme on ne choisit pas son médecin traitant ou son dentiste à pile ou face, trouvez le style, la spécialité, la sensibilité qui résonne avec vous !

Dans tous les cas, rassurez-vous : demander de l’aide, c’est déjà être acteur de son histoire. Alors, prêt à tenter ce nouveau départ ?

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si j’ai besoin d’une thérapie brève ou d’un suivi sur le long terme ?
Le type d’accompagnement dépend de la nature et de l’intensité de votre souffrance. Si votre blocage est récent, ponctuel et ciblé (stress, anxiété, peur), une thérapie brève peut suffire. Pour des difficultés anciennes, récurrentes ou profondes, il est conseillé de choisir un suivi sur le long terme.

Faut-il forcément s’engager pour des années pour aller mieux psychologiquement ?
Non, beaucoup de personnes ressentent une amélioration en quelques séances, surtout pour les problèmes ciblés. Toutefois, certains enjeux plus complexes demandent du temps pour être traités en profondeur et éviter les rechutes.

Pourquoi la relation de confiance avec le psychologue est-elle si importante ?
La confiance permet de déposer ses émotions sans crainte du jugement et favorise un travail thérapeutique efficace. C’est cette sécurité qui autorise les changements, que la thérapie soit brève ou longue.

Quand consulter un psychologue à Esneux ou à Liège pour la première fois ?
Dès que vous ressentez un mal-être diffus, une difficulté à avancer ou un blocage qui persiste, il n’est jamais trop tôt pour consulter. Prendre rendez-vous, même par simple curiosité, permet déjà de clarifier sa situation et d’orienter vers le bon type de soutien.

Références scientifiques

Barkham, M. et al., “The efficacy of brief versus long-term therapy: a meta-analytic review”, Psychological Medicine, 1996.
Résumé : Cette méta-analyse montre que les thérapies brèves sont efficaces pour des problèmes ciblés, mais les suivis longs ont des effets durables sur la santé mentale générale des adultes.

Leichsenring, F. & Rabung, S., “Long-term psychodynamic psychotherapy in complex mental disorders: update and meta-analysis”, British Journal of Psychiatry, 2011.
Résumé : Les patients ayant des troubles complexes et chroniques tirent davantage de bénéfices des psychothérapies au long cours.

Cuijpers, P. et al., “Are short-term psychological treatments for depression effective? A meta-analysis”, Journal of Affective Disorders, 2021.
Résumé : Les approches psychologiques brèves sont très efficaces sur la dépression légère à modérée, surtout lorsqu’elles incluent des outils concrets.

Bannink, F. P., “Solution-focused brief therapy”, Journal of Contemporary Psychotherapy, 2007.
Résumé : La thérapie brève orientée solution montre des résultats rapides chez les adultes présentant des problèmes ponctuels ou des blocages précis.

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