Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0472 26 62 63
TDAH (trouble du déficit de l’attention avec/sans hyperactivité) et estime de soi sont deux concepts intimement liés, souvent évoqués en neuropsychologie lors de consultations près de Liège. Au cœur des préoccupations, comprendre ce lien est essentiel pour les adultes et les jeunes qui vivent au quotidien avec ces difficultés, ainsi que pour leurs familles. Les personnes atteintes de TDAH consultent fréquemment un neuropsychologue pour évaluer, comprendre et améliorer leur rapport à soi, au travers d’un bilan précieux intervenant tôt dans la prise en charge.
Avant d’explorer l’impact sur l’estime de soi, il est crucial de saisir ce qu’est réellement le TDAH. Ce trouble neurodéveloppemental débute généralement dans l’enfance et persiste à l’âge adulte chez une majorité des patients. Il se caractérise par des difficultés d’attention, une grande distractibilité, une impulsivité marquée et parfois une hyperactivité motrice ou verbale.
Si le TDAH était autrefois largement associé à l'enfance, la neuropsychologie moderne démontre aujourd’hui qu’il impacte aussi bien les adolescents que les adultes, avec des conséquences sur la santé mentale, la réussite scolaire et professionnelle, et le bien-être global.
Pour la plupart des patients, les difficultés sont visibles à l’école (ou au travail), dans les tâches quotidiennes ou dans les relations. Ces défis, mal compris, sont souvent vécus comme des échecs personnels et participent à fragiliser la confiance et l’image de soi.
L’estime de soi fait référence à la perception et à l’évaluation que chacun a de sa propre valeur. Elle se construit tout au long de la vie sous l’influence de multiples facteurs : environnement familial, expériences scolaires, relations sociales, et bien entendu, présence éventuelle de troubles neurodéveloppementaux comme le TDAH.
Une bonne estime de soi est synonyme de confiance, d’autonomie et d’épanouissement. A contrario, quand elle est fragilisée, elle peut entraîner repli, anxiété, dépression, voire fuite devant les défis. Les entretiens avec un neuropsychologue mettent souvent en lumière la récurrence de cette thématique chez les personnes suivies pour un TDAH : comment ne pas douter de soi lorsqu’on se sent « différent » sans comprendre véritablement pourquoi ?
Le lien entre TDAH et faible estime de soi repose sur plusieurs mécanismes. D’abord, l’environnement scolaire et social valorise la concentration, l’organisation et l’adaptation aux consignes. Ce sont justement les domaines dans lesquels la personne avec TDAH peut se sentir en difficulté.
À force de recevoir des retours négatifs — remarques sur l’inattention, accusations de paresse, sanctions pour l’impulsivité — le patient développe souvent l’idée qu’il n’est « pas à la hauteur ». Ces messages, parfois intériorisés très tôt, créent un cercle vicieux : plus le sentiment d’échec s’installe, moins on ose s’investir dans de nouvelles tâches ou relations, et plus l’estime de soi s’effrite.
Consultez notre article dédié pour approfondir la compréhension du TDAH chez l'adulte
Un aspect moins connu, mais courant, chez les patients TDAH, est le perfectionnisme. En réaction à la peur de l’échec, certains mettent en place des stratégies de sur-contrôle ou d’auto-exigence afin de compenser leurs difficultés. Cette quête du « sans faute » est épuisante, rarement satisfaisante, et alimente souvent un sentiment d’impuissance.
La répétition des échecs malgré les efforts accentue la fatigue mentale, le doute, et la sensation de ne pas mériter la réussite. Cela explique en partie pourquoi la thématique de l’estime de soi revient presque systématiquement lors des consultations en neuropsychologie, en particulier aux alentours de Liège où la demande de bilan TDAH chez l’adulte ne cesse de croître.
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Les signes d’une estime de soi fragilisée sont variés. Il peut s’agir de la tendance à se rabaisser, à anticiper l’échec, à éviter les responsabilités ou à développer une anxiété de performance. Ces attitudes sont exacerbées par le sentiment d’être incompris, « différent » ou stigmatisé, ce que de nombreux adultes TDAH confient durant les bilans neuropsychologiques en Belgique.
En pratique, une faible estime de soi peut se manifester aussi par de la procrastination, un repli sur soi, des difficultés à persévérer ou à défendre ses idées face à autrui. Ces schémas ne sont pas une fatalité : ils peuvent être compris, nommés puis travaillés, avec un accompagnement adapté.
La consultation chez un neuropsychologue spécialisé(e) permet d’objectiver le diagnostic de TDAH par des tests standardisés et reconnus scientifiquement. C’est aussi l’occasion de faire le point sur l’estime de soi et d’identifier explicitement les points forts et les axes de vulnérabilité propres à chaque patient.
Lors d’un bilan neuropsychologique complet, l’évaluation quantitative (Q.I., attention, mémoire, fonctions exécutives) est complétée par une analyse qualitative basée sur l’histoire de vie et le vécu émotionnel du sujet. Cela permet de replacer les difficultés dans leur contexte et d’expliquer, avec des mots simples, l’origine de certains ressentis : « Ce n’est pas un manque de travail, c’est une autre façon de fonctionner. »
L’un des principaux objectifs de la consultation neuropsychologique est de rétablir une vision plus juste de soi-même. Mettre des mots sur le TDAH, comprendre d’où viennent les difficultés, c’est aussi offrir une explication « externe » qui contrebalance la tendance à se blâmer ou à s’inférioriser. Cette démarche est salutaire pour la reconstruction de l’estime de soi.
Le neuropsychologue joue ici un rôle différencié du psychiatre ou du psychologue clinicien : il éclaire l’origine neurodéveloppementale du trouble, aide à repérer les leviers cognitifs, mais travaille aussi sur la reformulation des croyances négatives et la valorisation des succès, aussi modestes soient-ils.
Outre le diagnostic, le suivi neuropsychologique s’articule souvent autour de la psychoéducation et de la mise en place d’outils personnalisés visant à renforcer l’autonomie et la confiance en soi. Cela passe par l’apprentissage de stratégies compensatoires pour l’organisation, la gestion du temps (agendas, alarmes, routines), et l’auto-motivation.
La prise en compte de la dimension affective — de l’auto-compassion à la gestion des émotions — est essentielle pour permettre au patient de réapprivoiser son histoire et reconstruire une image de soi moins stigmatisée. Cette approche globale est désormais une référence en neuropsychologie pour l’accompagnement du TDAH chez l’adulte.
Le rôle de l’entourage reste déterminant. Les familles et collègues sont parfois démunis face aux symptômes du TDAH, d’autant plus s’ils n’ont pas été informés sur le trouble. La psychoéducation à destination de l’environnement est capitale pour prévenir les incompréhensions, éviter les jugements hâtifs et favoriser une dynamique de soutien plutôt que de critique. Le neuropsychologue propose volontiers des démarches collectives pour accompagner ce travail de revalorisation globale.
Chez les adultes ou les seniors suivis pour un TDAH, la question de l’estime de soi renvoie souvent à des décennies de vécu parfois douloureux, fait de diagnostics tardifs et d’ajustements parfois difficiles. Mettre des mots, même tardivement, sur le trouble est une étape souvent décrite comme « libératrice » par les patients, permettant de relire sous un autre angle son histoire personnelle. Ce réencodage des souvenirs participe à l’apaisement émotionnel.
Les études scientifiques montrent qu’avec une prise en charge dédiée, comprenant bilan objectif et travail thérapeutique, il est possible d’améliorer significativement l’estime de soi des personnes avec TDAH. L’accompagnement individualisé, la reconnaissance des objectifs atteints, même modestes, et l’apprentissage de stratégies de coping sont les piliers de cette évolution favorable.
Se poser la question d’une consultation pour un bilan TDAH ou un problème d’estime de soi est déjà un premier pas. Les symptômes qui doivent interpeller sont la difficulté persistante de se faire confiance, des pensées dévalorisantes envahissantes, ou le sentiment d’un décalage constant avec les attentes scolaires, sociales ou professionnelles. Si ces éléments impactent le quotidien, il est pertinent d’effectuer un point avec un spécialiste.
D’autant plus qu’il existe aujourd’hui plusieurs formes de consultations adaptées aux adultes et seniors : en présentiel, en téléconsultation, en individuel ou en famille. Les neuropsychologues spécialisés dans le TDAH à Liège et alentours disposent des protocoles actuels, validés scientifiquement, et proposent également un accompagnement de la sphère émotionnelle.
La première étape consiste le plus souvent en une anamnèse détaillée : exploration des antécédents, du parcours scolaire et professionnel, du vécu émotionnel. Vient ensuite la passation de tests psychométriques et cognitifs, permettant de poser un diagnostic précis. Ce temps se déroule sans jugement, dans un climat de confiance favorisant la parole libre et l’alliance thérapeutique.
Dans un second temps, le neuropsychologue propose un retour détaillé sur le bilan, en explicitant chaque point fort et chaque zone de fragilité, le tout dans une démarche de valorisation. Des stratégies individualisées sont ensuite discutées : elles concernent aussi bien les aspects cognitifs (mémoire, attention, organisation) que les aspects émotionnels et relationnels.
La prise de rendez-vous avec un neuropsychologue spécialisé dans la gestion de l’estime de soi et du TDAH est facilitée par la disponibilité accrue des praticiens formés à ces approches intégratives. Le bouche-à-oreille, les plateformes professionnelles et les recommandations de médecins sont des voies d’accès fiables.
Confier son parcours à un professionnel qualifié, comme Mme Eléonore Closset à Esneux, c’est s’assurer d’une écoute active, d’un diagnostic précis et d’un accompagnement individualisé, respectueux de la personne dans son unicité.
En dehors de la consultation, certains réflexes simples aident à « muscler » l’estime de soi chez la personne avec TDAH :
Cette démarche de prévention s’applique à tout âge et reste d’autant plus efficace lorsqu’elle est amorcée avec un regard bienveillant sur soi-même.
La prise en charge du TDAH n’est pas une affaire « ponctuelle ». L’estime de soi évolue avec l’âge, le passage à différents niveaux scolaires, professionnels, familiaux… Chacun de ces moments-clés est l’occasion d’ajuster, de réévaluer ses forces et ses besoins, toujours avec le soutien d’un professionnel en neuropsychologie. Cette constance permet d’instaurer durablement la confiance et la résilience.
Le TDAH impacte profondément l’estime de soi. Comprendre ce lien, c’est offrir aux personnes concernées la possibilité de ne plus se limiter à l’étiquette de « trouble », mais d’envisager leur parcours avec dignité, en misant sur leurs ressources. L’intervention d’un neuropsychologue compétent, la reconnaissance des difficultés et l’apprentissage de nouvelles stratégies sont au cœur d’une prise en charge réussie à Liège et dans toute la région.
Pour tous ceux qui s’interrogent, débuter une consultation de neuropsychologie à Esneux ou dans une commune voisine peut constituer le point de départ d’un nouveau regard sur soi, dénué de stigmatisation et riche de potentialités.
Un manque d’estime de soi persistant chez une personne présentant des difficultés d’attention, d’organisation ou d’impulsivité peut être un indice de TDAH. Un neuropsychologue réalisera une évaluation spécifique pour déterminer l’origine du problème et proposer un accompagnement adapté.
Un neuropsychologue apporte un éclairage scientifique sur le fonctionnement cognitif, identifie les axes de fragilité et accompagne le patient dans la valorisation de ses points forts. Ce suivi contribue efficacement à restaurer ou renforcer l’estime de soi dans le cadre du TDAH.
Dès que les difficultés d’attention, d’organisation ou la dévalorisation impactent la vie quotidienne, il est recommandé de consulter. Plus le bilan est réalisé tôt, plus les stratégies peuvent être mises en place précocement pour prévenir l’installation durable d’une faible estime de soi.
Un suivi régulier permet d’accompagner l’évolution de l’estime de soi, d’adapter les stratégies et de soutenir la motivation sur le long terme. Même après l’établissement du diagnostic, consulter périodiquement peut aider à maintenir la confiance et éviter les rechutes.
Barkley, R. A., Fischer, M., Smallish, L., & Fletcher, K. (2006). Young adult outcome of hyperactive children: Adaptive functioning in major life activities. Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry. Résumé : Cette étude décrit comment le TDAH affecte l'adaptation et l'estime de soi à l'âge adulte.
Hoza, B. (2007). Peer functioning in children with ADHD. Journal of Pediatric Psychology. Résumé : Analyse l’impact du TDAH sur les relations sociales et l’estime de soi des enfants.
Rooney, M., Chronis-Tuscano, A., Yoon, Y., & et al. (2012). Childhood ADHD and self-esteem: a prospective study. Journal of Attention Disorders. Résumé : Explore l’évolution de l’estime de soi chez des enfants suivis pour TDAH jusqu’à l’adolescence.
Sibley, M.H., Evans, S.W., & Serpell, Z.N. (2010). Social cognition and emotional adjustment in children with ADHD. Journal of Clinical Child & Adolescent Psychology. Résumé : Etudie le lien entre TDAH, ajustement émotionnel et image de soi chez l’enfant.