Logopède Consultations spécialisées Langage Oral et Langage écrit Bilan
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0472 95 90 51
Le diagnostic du TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) et celui de la dyslexie posent souvent de vrais défis, en particulier dans des régions comme Tilff, aux portes de Liège. Ces deux troubles affectent le quotidien des enfants et des adolescents, bouleversant à la fois leur scolarité, leur estime de soi et leur vie familiale. Pourtant, ils sont fréquemment confondus du fait de symptômes qui se chevauchent, rendant le bon diagnostic complexe mais essentiel. Cet article propose une exploration approfondie des spécificités du TDAH et de la dyslexie, les enjeux d’un diagnostic précis, et le rôle central du logopède à Tilff et dans ses environs.
Le TDAH désigne un trouble neurodéveloppemental se manifestant par des difficultés à maintenir l’attention, une impulsivité marquée et, dans certains cas, une hyperactivité motrice. La prévalence du TDAH estimée en Belgique oscille entre 3% et 7% de la population enfantine, selon les années et les études. Les enfants présentent une tendance à l’inattention (déficit de concentration, difficulté à terminer une tâche, oublis fréquents), à l’impulsivité (coupe la parole, prend des risques), parfois associée à l’hyperactivité (besoin de bouger constamment, difficulté à rester assis calme).
Loin de se limiter à l’école, ces symptômes impactent également la sphère familiale, le sommeil, l’organisation et parfois les interactions sociales. Le TDAH n’est pas un simple comportement agité, mais un trouble cérébral aux multiples facteurs, nécessitant une observation attentive et un diagnostic différentiel.
La dyslexie est un trouble spécifique de l’apprentissage du langage écrit, dont les premiers signes apparaissent bien souvent dès le CP. Elle se caractérise par des difficultés durables à identifier les mots écrits, à les orthographier correctement, des inversions ou confusions de sons (exemple “p”/“q”, “b”/“d”) et une lecture lente, saccadée. La compréhension du texte peut alors s’en trouver affectée.
La dyslexie n’est ni une question d’intelligence, ni un simple retard dans l’apprentissage. Il existe plusieurs formes de dyslexie (phonologique, de surface, mixte), et la prise en charge doit être personnalisée. Contrairement au TDAH, la dyslexie ne touche pas l’ensemble du fonctionnement exécutif du cerveau, mais s’ancre dans des difficultés cognitivement circonscrites au langage écrit.
Dans la réalité du terrain, en particulier dans des écoles aux alentours de Liège, les enseignants et les parents constatent des enfants “en difficulté”, ayant du mal à suivre, à finir leurs exercices ou à maîtriser la lecture et l’orthographe. C’est ici que la confusion opère : un enfant qui peine à lire, s’agite et décroche de la tâche peut être perçu comme présentant un TDAH ou une dyslexie.
Cet amalgame s’explique car les deux troubles peuvent engendrer un retard scolaire, une démotivation, des erreurs dans les devoirs, des oublis fréquents et des difficultés de concentration. Pourtant ces symptômes ont des origines bien différentes. Malheureusement, sans diagnostic précis, la prise en charge peut s’avérer inadaptée et l’enfant subir une double peine — d’abord en raison de sa souffrance, ensuite à cause d’un accompagnement non conforme à ses besoins spécifiques.
Plusieurs similitudes expliquent cette confusion fréquente entre TDAH et dyslexie. Tout d’abord, la baisse du rendement académique est observée dans les deux cas. Le refus de la lecture ou des travaux écrits, la distraction, l’oubli de consignes, l’étourderie dans les devoirs, une agitation en classe ou une résistance face aux tâches scolaires sont des motifs constants de consultation. Les enseignants, en repérant ces signes, orientent vers un psychologue ou un logopède pour une évaluation complète.
Aussi, la démotivation, le repli sur soi, la perte de confiance, voire l’apparition de troubles anxieux ou dépressifs, sont des conséquences secondaires partagées par les deux diagnostics. Cette dimension psychoaffective brouille les pistes et complexifie l’analyse.
Pour bien séparer le TDAH de la dyslexie, il est utile d’analyser :
La dyslexie, elle, s’observe surtout par :
Dans certains cas, TDAH et dyslexie coexistent — on parle alors de comorbidité, observée dans près de 20 à 30 % des cas selon les études. Un diagnostic de TDAH n’exclut pas celui de dyslexie, et vice versa. Le cumul des deux entraîne un retentissement plus important sur la scolarité et la vie quotidienne, nécessitant une approche thérapeutique spécifique, coordonnée entre psychologue, logopède, orthophoniste et équipe scolaire.
Face à un enfant présentant des difficultés scolaires à Tilff ou dans les localités proches, il est essentiel d’instaurer une démarche d’évaluation systématique, pluridisciplinaire et scientifique. C’est ici que le logopède entre en jeu.
Logopède Consultations spécialisées Langage Oral et Langage écrit Bilan
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Le bilan logopédique débute par une anamnèse détaillée tenant compte du développement de l’enfant depuis la petite enfance : développement du langage oral, des compétences motrices, antécédents familiaux, contexte scolaire et signes éventuels d’hyperactivité ou d’inattention.
Ensuite, l’examen porte sur :
Des outils standardisés permettent d’objectiver le niveau de performance de l’enfant, d’affirmer ou d’infirmer l’hypothèse de dyslexie, et d’écarter une confusion avec le TDAH isolé.
Dans certains cas, l’enfant peut bénéficier d’un bilan neuropsychologique pour approfondir le versant attentionnel et exécutif, ou d’une évaluation médicale pour éliminer d’autres causes (problèmes sensoriels, troubles anxieux, etc.). Les logopèdes collaborent fréquemment avec le médecin traitant, le neuropédiatre, les psychologues et les équipes pédagogiques locales afin d’affiner le diagnostic et co-construire un plan d’aide sur-mesure.
Un diagnostic différentiel précis entre TDAH et dyslexie permet d’éviter les pièges d’une prise en charge inefficace, d’accompagner l’enfant vers des progrès concrets et de restaurer la confiance de la famille. À Tilff, comme dans d’autres régions en Belgique, l’accès à une équipe pluridisciplinaire et à un logopède expérimenté facilite l’élaboration d’un suivi pertinent, adapté à l’enfant, qu’il s’agisse de rééducation du langage écrit, d’exercices attentionnels ou d’aménagements scolaires personnalisés.
Ainsi dépistés et accompagnés, les enfants retrouvent le plaisir d’apprendre, instaurent des stratégies compensatoires efficaces et redeviennent acteurs de leur scolarité.
Confondre TDAH et dyslexie n’est pas une simple erreur bénigne. En cas de TDAH non diagnostiqué, l’enfant peut être catalogué injustement comme “paresseux”, “rêveur” ou “mal élevé”. Si l’on ne repère pas une dyslexie, l’enfant sera sur-sollicité sur des tâches qui demeureront inefficaces malgré les efforts — générant frustration, décrochage et souffrance psychologique croissante.
Un diagnostic inadapté conduit à des stratégies pédagogiques ou rééducatives inutiles, voire contre-productives. Repérer les bons signes, dans le bon contexte, reste la règle d’or.
Certains indices doivent alerter les parents et l’équipe éducative :
Contactez sans tarder votre médecin, un logopède ou un psychologue scolaire pour une première évaluation.
Le diagnostic posé, le suivi doit être régulier et individualisé. Chez l’enfant dyslexique, des séances de rééducation logopédique permettent de travailler la conscience phonologique, l’identification rapide des mots, l’accès à une lecture fonctionnelle et l’amélioration de l’orthographe. Pour le TDAH, l’appui d’un psychologue ou d’un neuropsychologue pour la gestion attentionnelle et le développement des fonctions exécutives (mémorisation, planification, inhibition des impulsions) est souvent recommandé.
Les adaptations pédagogiques sont aussi cruciales : temps supplémentaire lors des examens, consignes adaptées, recours au numérique, etc. Une bonne communication entre parents, enseignants et thérapeutes permet d’installer un cercle vertueux pour toute la famille.
Le logopède n’évalue pas seulement ; il accompagne, conseille et collabore avec l’écosystème de l’enfant. À Tilff, il propose un programme personnalisé tenant compte de chaque singularité. Les exercices visent à renforcer la lecture (décodage, compréhension, automatisation), à désamorcer l’angoisse liée à l’échec scolaire et à développer des stratégies d’étayage et de compensation.
Sur la durée, le logopède suit les progrès, réajuste les objectifs et travaille l’autonomie de l’enfant, en lien constant avec la famille et l’école. Il propose aussi des conseils aux enseignants pour adapter leurs pratiques pédagogiques et repérer en amont la différence entre TDAH et dyslexie.
Le réseau local, structuré autour de centres médicaux, logopèdes et professionnels spécialisés, favorise le repérage rapide des troubles et la coordination des prises en charge. Les familles bénéficient ainsi d’un véritable parcours de soins, à proximité, ce qui est précieux dans une région où la mobilité peut poser problème.
Un atout des consultations à Tilff est la proximité avec des structures hospitalières et universitaires à Liège, permettant de compléter le bilan par des examens spécialisés si besoin.
Recevoir un diagnostic de TDAH ou de dyslexie suscite souvent un mélange d’inquiétude et de soulagement pour la famille. Inquiétude, car le parcours d’apprentissage sera différent, exigeant temps, patience et coordination. Soulagement néanmoins, car mettre un nom sur les difficultés permet de cesser de culpabiliser et d’installer des outils adaptés, avec l’espoir d’une progression tangible.
L’intégration dans un circuit de soins coordonné redonne confiance aux enfants et à leurs proches, favorisant l’estime de soi et l’engagement dans les apprentissages.
Si la majorité des diagnostics sont posés dès l’enfance, certains patients atteints de TDAH ou de dyslexie ne sont identifiés qu’à l’adolescence ou à l’âge adulte. Chez les adultes, la dyslexie persiste sous une forme parfois atténuée, mais continue de freiner la fluidité de lecture, la rédaction ou l’orthographe. Le TDAH, lui, peut occasionner des difficultés d’organisation au travail, de gestion des priorités, de planification.
L’expérience des consultations spécialisées à Tilff prouve que l’accompagnement logopédique ou neuropsychologique est aussi bénéfique pour les adolescents et adultes en reconversion ou en reprise d’études.
La formation des enseignants, coordinateurs pédagogiques et professionnels de santé à la détection précoce des signes de TDAH ou de dyslexie est une nécessité. Des campagnes de sensibilisation menées aux alentours de Liège démontrent l’importance d’informer sur ces troubles pour éviter l’exclusion, l’échec ou la stigmatisation.
Les établissements scolaires ont tout à gagner à instaurer des dispositifs de repérage, d’accompagnement pédagogique et de dialogue ouvert avec les familles et les professionnels spécialisés.
Il n’existe pas deux enfants TDAH ou dyslexiques identiques. La prise en charge doit donc s’adapter :
L’éthique de la prise en charge est primordiale : respect du vécu de l’enfant, confidentialité, consentement éclairé, participation active à l’élaboration du projet thérapeutique.
En définitive, à Tilff et dans toute la région, faire le bon diagnostic entre TDAH et dyslexie change tout : pour l’enfant, pour sa scolarité, pour sa trajectoire d’adulte. Il est essentiel de s’appuyer sur des professionnels expérimentés, un réseau local de confiance, et de s’accorder le temps d’un vrai bilan pluridisciplinaire. L’enjeu est de permettre à chaque enfant en difficulté de s’épanouir dans son parcours, d’éviter les confusions qui retardent un accompagnement efficace et de garantir que la différence n’est plus synonyme d’échec. Le logopède, pivot de ce parcours de soin à Tilff, reste l’allié privilégié de la réussite.
Pour distinguer TDAH et dyslexie, observez si les difficultés d’attention et d’impulsivité concernent tous les domaines (TDAH) ou bien seulement la lecture et l’écriture (dyslexie). Un bilan auprès d’un logopède permet d’objectiver les compétences et d’orienter le diagnostic.
Consulter un logopède à Tilff permet de réaliser un bilan approfondi, de cibler précisément le trouble et de mettre en place un accompagnement adapté. Un diagnostic précis favorise la réussite scolaire et évite les interventions inadaptées.
Il est conseillé de demander un bilan logopédique dès que les difficultés de lecture persistent malgré un accompagnement éducatif habituel, notamment si l’enfant manifeste de la lenteur, des erreurs fréquentes ou un désintérêt pour la lecture.
Oui, des aménagements scolaires sont souvent nécessaires pour les enfants TDAH ou dyslexiques, comme un temps supplémentaire, des consignes adaptées ou l’utilisation d’outils spécifiques. Ces ajustements facilitent la progression et le bien-être de l’enfant à l’école.
1. Barkley, R. A. “Attention-deficit/hyperactivity disorder: A handbook for diagnosis and treatment.” The Guilford Press, 2014.
Résumé : Ouvrage de référence détaillant l’évaluation, le diagnostic différentiel et la prise en charge du TDAH.
2. Shaywitz, S. E., & Shaywitz, B. A. “Dyslexia (specific reading disability).” Biological Psychiatry, 2005.
Résumé : Revue générale sur la dyslexie, ses critères, ses bases neurobiologiques et son diagnostic.
3. Willcutt, E.G., Pennington, B.F. “Comorbidity of reading disability and attention-deficit/hyperactivity disorder: Differences by gender and subtype.” Journal of Learning Disabilities, 2000.
Résumé : Cet article met en lumière la fréquence des co-associations entre TDAH et dyslexie ainsi que leurs implications cliniques.
4. Snowling, M. J., & Hulme, C. “Annual Research Review: The nature and classification of reading disorders—a commentary on proposals for DSM-5.” Journal of Child Psychology and Psychiatry, 2012.
Résumé : Analyse critique de la classification des troubles de la lecture et la nécessité d’un diagnostic différentiel précis.